Entretien avec Margot, titulaire d’un Bachelor d’Arts, Double Major Political Sciences and International Development

Pourquoi as-tu choisi l’Université McGill pour tes études post-bac ?

McGill est une université anglo-saxonne au cœur d’une ville à caractère européen. C’est une université ouverte sur le monde, avec un système éducatif flexible qui autorise la découverte et l’autonomie. McGill c’est aussi une des rares universités qui a une vraie vie de campus, mais en plein cœur du centre-ville, donc le meilleur des deux mondes !

 

Quels ont été les aspects les plus faciles et les plus difficiles de ton installation pendant ton premier semestre ?

Le plus facile a été de s’immerger dans un monde universitaire excitant avec des associations pour tous les goûts, des profs à l’écoute, des conférences et compétitions sportives, des événements étudiants, voyages, galas… vraiment, on s’y perd tant les opportunités sont vastes. J’ai trouvé aussi l’intégration assez facile. McGill organise de nombreux événements pour nous permettre de rencontrer du monde, et puis il y a tellement d’étudiants qu’on rencontre forcément chaussure à son pied… !

Le plus difficile c’était de se sentir parfois un peu loin de la maison, de ma culture, dans un pays différent (bien qu’excitant), et de s’adapter à un nouveau système éducatif et l’autonomie de l’université. Et puis – le froid… Mais on s’y fait !

 

Quels sont les points forts d’une éducation canadienne ? Qu’as-tu apprécié dans ton cursus ?

Ouvert, curieux, excitant, souple, flexible, bienveillant.

Le vrai point fort de mes études au Canada c’est que je ne savais pas très bien ce que je voulais faire et le cursus autorise de prendre des cours un peu à la carte, avec ce qu’on appelle des ‘electives’ qui permettent d’élargir ses horizons et de découvrir de nouvelles disciplines. Beaucoup de mes amis ont commencé leurs études dans une matière pour finir par être diplômés dans une toute autre, cette flexibilité vous permet de changer de voie à tout moment.

 

As-tu adhéré à de nombreux clubs et/ou associations, sportifs ou autres ?

Oui, j’étais membre d’une association luttant contre le trafic de prostituées à Montréal, ainsi que d’une association en social business qui travaillait avec des universités étrangères. Par ce biais, j’ai organisé une grande conférence pendant l’été qui a accueilli plus de 150 personnes ! J’ai aussi participé à des compétitions en social business, et autres événements en lien avec la vie de campus. En sport, j’ai rejoint une équipe non-compétitive de volleyball !

 

L’Université McGill

 

Parle-nous de quelques-unes de tes traditions préférées à McGill 

Fresher’s week – ou ‘frosh’ comme nous l’appelons est l’un de mes meilleurs souvenirs. On y découvre la ville de Montréal, le campus. C’est à cette occasion que j’ai rencontré deux de mes meilleures amies, dont une avec qui je vis à présent en colocation à Londres.  Et je dois dire que c’est aussi très amusant de devenir soi-même intégrant, « frosh leader ». On fait découvrir le campus aux nouveaux, et puis on continue de faire la fête, mais cette fois avec de bons copains qu’on connait depuis un an.

Montréal, Canada

 

Enfin, quels conseils donnerais-tu à un étudiant français qui aspire à étudier à McGill ?

Lancez-vous ! Vous ne le regretterez pas. C’est la plus belle expérience qui m’ait été offerte. Sans McGill, je ne serais pas la même personne aujourd’hui – étudier dans un autre pays, très progressiste sur beaucoup de thématiques sociales, environnementales et économiques m’a vraiment ouvert les yeux. C’est grâce à cela que j’ai commencé à tracer la carrière que je mène aujourd’hui. Je travaille maintenant à Londres dans une ONG internationale en tant que journaliste d’enquête sur la lutte contre les conflits et la corruption liés aux ressources naturelles ainsi que contre les violations des droits environnementaux et des droits de l’homme qui y sont associés.

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