Sciences Po met fin aux idées reçues et donne sa vision du bon candidat

IPESUP accompagne chaque élève avec les mêmes exigences !

 

Extrait du rapport : « Le jury a parfois constaté une certaine confusion des candidats quant à la nature de cette épreuve et aux attentes de Sciences Po, ce qui implique de dissiper quelques idées fausses, parfois véhiculées par des formations privées. »

 

 

Le Groupe Ipesup, leader des préparations au concours de Sciences Po depuis 1975, partage pleinement cette préoccupation exprimée par le jury d’admission. Conscient des confusions parfois entretenues autour de la nature réelle de l’oral et des attentes de Sciences Po, aujourd’hui amplifiées par les réseaux sociaux, Ipesup réaffirme ici son engagement à fournir une préparation rigoureuse, exigeante et fidèle à l’esprit de l’institution. A travers notre analyse du rapport du jury 2025, notre objectif est d’éclairer les candidats, de dissiper les malentendus, et de rappeler que les prépas du groupe Ipesup sont reconnues pour leur sérieux pédagogique et leur ancrage institutionnel.

Le rapport du jury d’admission 2025 est à lire ici

 

Chiffres clés de l’admission 2025

 

Profil des admis 2025

 

Extrait du rapport : « Le but premier est de recruter des lycéens avec un excellent niveau scolaire. »

 

Philosophie de l’admission

 

Déroulement de la procédure Parcoursup

1. Étape « dossier scolaire » (écrit)

Extrait du rapport : « La partie fondée sur les résultats chiffrés permet de calculer une moyenne pondérée dans laquelle la note obtenue à l’épreuve anticipée du bac de français joue un rôle important. Cette épreuve écrite constitue en effet le seul étalon commun sur lequel les qualités des candidats peuvent être comparées (épreuve préparée et passée nationalement). Cette épreuve permet également de s’assurer que les étudiants à Sciences Po possèdent d’excellentes compétences rédactionnelles, qui constituent une condition sine qua non pour réussir dans les différentes formations proposées. »

2. Étape « entretien oral »

Extrait du rapport : « Un entretien oral qui se déroule à distance, via l’application Zoom. L’épreuve orale revêt, pour le jury, une importance déterminante, et joue un rôle de filtre dans la procédure d’admission. »

 

Structure de l’oral (25 minutes)

  1. Présentation personnelle (2 min)
    Pas lue, claire, personnalisée (projet, campus, centres d’intérêt)
    ⚠️ A noter : le jury dispose des documents écrits du dossier (parmi lesquels la « motivation du projet », la version actuelle des anciens EPs, ou Ecrits Personnels)
    Analyse d’image (10 min)
    Choix parmi deux images → description soignée, analyse (5’) + échange avec le jury (5’)
    ⚠️ Attention aux contresens graves et à l’analyse hâtive !
  2. Discussion libre (10 min)
    Motivation, actualité, dossier Parcoursup, lectures, choix de campus

Objectifs :

Analyse du rapport : idées fausses et clarifications

Point crucial : l’oral ne consiste pas à “se vendre” par l’accumulation d’activités extrascolaires, mais à démontrer la maturité intellectuelle et l’adéquation avec le projet de Sciences Po.

Extrait du rapport : « Il n’est aucunement nécessaire de citer un séminaire précis de deuxième année ou une association étudiante hébergée par Sciences Po pour être admis. »

1. Les activités extrascolaires ne sont pas un critère en soi.

Ces activités n’ont de réelle portée que lorsqu’elles s’inscrivent dans un parcours personnel cohérent et formateur. Ainsi, la création ou la direction d’une association – lorsqu’elle s’accompagne, par exemple, d’un témoignage éclairant sur les contraintes administratives liées à la gestion d’une structure loi 1901, ou d’une réflexion sur les démarches entreprises pour mobiliser des financeurs – peut illustrer un engagement structurant. À l’inverse, l’addition d’activités artistiques, sportives ou associatives sans lien clair avec le cheminement intellectuel du candidat « ne constitue pas un élément de notation ».

2. L’absence d’activités extrascolaires n’est pas un handicap.

Le jury reconnaît que certains candidats n’ont pas accès à ces activités, pour des raisons financières ou géographiques. Cela n’est en aucun cas pénalisant si le candidat fait preuve d’une motivation construite, sincère et intellectuellement solide pour le projet pluridisciplinaire de Sciences Po.

3. Citer un cours ou une association de Sciences Po n’est pas une preuve de motivation.

Le rapport dénonce les discours artificiels ou récités. Ce qui est attendu, c’est un intérêt réel pour les grands enjeux contemporains et pour le projet pédagogique de Sciences Po, démontré par des lectures, des réflexions personnelles ou des sujets étudiés au lycée.

 

Recommandations-clés du jury : ce que Sciences Po attend vraiment

Le jury met en garde contre les candidats qui se contentent de citer le nom d’un cours, d’un séminaire ou d’une association de Sciences Po, pensant ainsi prouver leur motivation. Cela donne souvent lieu à des réponses mécaniques ou artificielles. La motivation ne se démontre pas par des mots-clés, mais par une réflexion personnelle sur le projet pédagogique de l’établissement.

✅ Un bon candidat saura expliquer pourquoi il s’intéresse aux enjeux pluridisciplinaires, en lien avec ses lectures, ses expériences ou son projet intellectuel.

Le rapport valorise les activités extrascolaires dès lors qu’elles traduisent un engagement profond, formateur, et non une simple accumulation. Créer une association, s’investir durablement dans un projet collectif, suivre un cursus sport-études ou musical intensif sont autant d’exemples d’engagements jugés significatifs lorsqu’ils révèlent discipline, responsabilité ou curiosité.

⚠️ À l’inverse, multiplier les activités sans cohérence, ou mentionner des rôles secondaires (délégué de classe, pratique occasionnelle d’un sport ou d’un art) ne constitue pas un élément de valorisation en soi.

L’analyse d’image ne requiert pas de connaissances historiques ou artistiques avancées. En revanche, elle exige de la méthode, de la précision, et une capacité à maîtriser un minimum de repères fondamentaux. Le jury a été particulièrement sévère face à des erreurs graves : affirmer que le débarquement de juin 1944 a eu lieu en Alsace, mal identifier la Croix de Lorraine en en faisant un symbole vichyste, ou ignorer des évidences liées à l’histoire d’un pays. Le jury est clair : aucun de ces candidats n’a été admis !

✅ Cette exigence témoigne d’une attente impérative : il doit y avoir adéquation entre le candidat et la formation fournie par Sciences Po.

Le jury insiste : chaque élément mentionné dans la lettre de motivation, la fiche Parcoursup ou la présentation orale engage le candidat. Citer un intérêt pour le Moyen-Orient sans connaître la guerre en Syrie, évoquer un vœu pour un campus Europe-Afrique sans pouvoir nommer un conflit en cours dans le Sahel, ou parler finances publiques sans avoir lu dans la presse les chiffres du déficit publique de la France, sont autant d’incohérences très mal perçus.

✅ Le candidat doit pouvoir parler avec spontanéité et rigueur des sujets qui lui tiennent à cœur et qu’il a lui-même choisis d’exposer. Autrement dit, la profondeur prévaut sur la prétention.

Le jury attend une véritable curiosité pour les grands enjeux contemporains, qu’ils soient géopolitiques, économiques, sociaux, environnementaux ou culturels. Il s’agit d’une culture vivante, nourrie par des lectures, des débats, des questions personnelles, et non d’un empilement scolaire. Des moments « de grâce », comme les appelle le rapport, ont marqué l’oral : un candidat musicien capable d’expliquer les tensions entre tonalisme et atonalisme, ou, un autre, le lien entre Yves Saint Laurent et l’Algérie. Ces échanges profonds, « personnellement investis », sont justement ceux que Sciences Po recherche.

✅ Lire la presse, croiser les sources, creuser ses sujets de prédilection sont des réflexes indispensables dans la préparation.

Ces exemples ne relèvent ni de l’étalage culturel, ni du simple savoir scolaire. Ils témoignent d’un regard singulier, d’un effort de compréhension approfondi, d’une intelligence personnelle du monde. Et c’est précisément cela que Sciences Po cherche à détecter : des esprits capables de « comprendre le monde pour mieux le changer » — selon la devise même de l’institution.

 

Une posture qui fait la différence

Au-delà des connaissances et des engagements, le comportement et l’attitude du candidat pendant l’entretien ont un impact déterminant. Deux qualités ont été particulièrement saluées par le jury :

Le rapport insiste sur l’importance d’une posture modeste et nuancée. Les candidats qui évitent les jugements catégoriques, qui savent reconnaître les limites de leur savoir ou nuancer une réponse, font preuve d’une maturité bienvenue pour étudier à Sciences Po.

Autre point fondamental : la capacité à tenir compte des indications données par les membres du jury. Les évaluateurs ont fortement apprécié les candidats capables de rebondir intelligemment à une question, de reformuler, ou de corriger une imprécision.

 

La méthode Ipesup : rigueur, cohérence, exigence

Dans un contexte de réforme profonde du concours 2025 de Sciences Po Paris, Ipesup reste fidèle à une méthode résolument éloignée des approches trop commerciales, désincarnées ou surjouées qui prolifèrent désormais.

Loin des recettes toutes faites, notre pédagogie place l’exigence académique, la rigueur intellectuelle et l’intégrité du projet personnel au cœur de la préparation.

✅ Une approche en phase avec les attentes du jury

Ipesup se distingue par une préparation alignée avec les valeurs de Sciences Po, en écho direct avec les recommandations du rapport 2025 :

  1. Une préparation rigoureuse et contextualisée

Nous adaptons notre programme à la réalité de la réforme : nouvelles pondérations (oral/dossier), clarification des attentes, et travail renforcé sur la cohérence du projet présenté. Cela suppose un accompagnement attentif à la bonne articulation entre parcours, engagements et projet, ainsi qu’à la maîtrise des repères culturels mobilisés, afin d’éviter les erreurs fréquemment pointées par les jurys.

2. Un entraînement à l’oral réaliste et progressif

Grâce à 4 oraux blancs débriefés et à une préparation individualisée, nos élèves construisent une parole authentique, solide et personnelle, loin des discours formatés ou artificiels.

3. Des écrits de personnalité et de motivation encadrés mais non standardisés

Ateliers, réécriture, retours personnalisés : chaque candidat apprend à formuler sa motivation et ses engagements avec clarté et sincérité, en lien avec son dossier.

4. Un socle de culture générale premium

Avec un cycle d’une trentaine d’heures de conférences, animées par des hauts fonctionnaires et professionnels en activité, et des revues d’actualité régulières, Ipesup développe une culture générale solide et vivante. Nos élèves y affûtent leur curiosité intellectuelle en économie, géopolitique, sociologie, diplomatie ou encore institutions politiques nationales et européennes. Objectif : leur permettre d’analyser les grands enjeux contemporains avec précision, profondeur et esprit critique, en parfaite cohérence avec les attendus du jury de Sciences Po.

5. Un développement des soft skills basé sur l’humilité

L’aisance à l’oral ne suffit pas : Ipesup prépare les candidats à écouter, nuancer, dialoguer, qualités expressément valorisées par Sciences Po. L’attitude modeste et l’attention aux remarques du jury sont travaillées dès la pré-rentrée.

 

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