La langue de Shakespeare est incontournable aujourd’hui, mais les séjours d’immersion à l’étranger, fort onéreux, ne portent pas toujours leurs fruits.

L’Anglais : une compétence incontournable

Derrière le lieu commun, une réalité : la suprématie de l’anglais au sein de la mondialisation et le poids des États-Unis dans la sphère culturelle et géopolitique actuelle. Il existe aussi une forme de rattrapage de la part de notre système scolaire qui veut sortir la France de ses faiblesses en anglais et qui l’impose dans la plupart des concours et examens du Supérieur …

Parler et écrire en anglais : c’est le bagage élémentaire de l’étudiant qui veut aller loin dans la poursuite de ses études puis dans sa future vie professionnelle. Au-delà, il y a aussi la garantie d’un accès direct à un nombre incalculable de documents et d’informations dans tous les domaines du savoir et de la culture, des sciences humaines à la littérature et des sciences fondamentales.

L’Anglais : une difficulté pour beaucoup

Un rapport compliqué des Français avec l’anglais. D’abord traité avec condescendance, l’anglais est devenu un sujet de controverse sur la meilleure façon de l’enseigner. Les enseignants du secondaire ont été d’abord brocardés pour la conception trop littéraire et passéiste de leur enseignement, ils sont maintenant critiqués pour le caractère trop superficiel de leurs cours, censés ne transmettre que le goût du débat au détriment de la grammaire et de la correction de la langue.

Un résultat peu probant. Les performances des élèves français font pâle figure quand on les compare à celles des élèves scandinaves ou latino-américains. En réalité, ils sont souvent victimes de la suffisance culturelle française qui ne voit que par le français et par l’absence de l’anglais dans notre vie quotidienne …

Une prise de conscience au lycée

En Première, on commence à se poser des questions de plus en plus pressantes sur l’avenir, sur l’orientation universitaire future et sur les méthodes de travail… et l’on a souvent assez de recul pour percevoir ses lacunes et envisager aussi les moyens de s’en sortir. Bref, on commence à envisager l’objectif et les moyens d’y parvenir.

En anglais, après des années de pratique, on sait bien où l’on en est, entre l’anglais balbutiant et la maîtrise satisfaisante des idiomes et de la prononciation. On prend conscience de ses difficultés, de sa responsabilité ou des faiblesses de l’enseignement reçu.

Un séjour en Angleterre ?

Des générations de parents ont répondu aux inquiétudes linguistiques légitimes par l’expédition de leur enfant vers les contrées voisines et insulaires du Royaume-Uni. Ce séjour, souvent situé entre la classe de Première et celle de Terminale, est devenu quasiment initiatique au fil des générations et devait suffire à remédier aux lacunes.

Un schéma séduisant mais souvent bien décevant. L’immersion linguistique relève souvent d’un bain superficiel de quelques cours plus ou moins adaptés sans que l’étudiant puisse se rattraper dans le cadre d’accueil et d’hébergement qui aide le jeune à progresser.
D’autre part, par un phénomène de compensation affective et aussi par paresse, le jeune cherche le contact avec d’autres jeunes Français, ce qui réduit le champ de l’apprentissage de la langue.

Apprendre l’anglais en Angleterre ? Une solution acceptable sauf si vous ne disposez que de deux ou trois semaines et que vous n’avez pas la chance de passer votre court séjour dans une famille exclusivement anglophone qui s’occupe de vous à plein temps… d’où l’intérêt de la formule English summer Session de PREPASUP !