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Surmonter les exigences du Bac de français

Deux ans après le Brevet des collèges et un an avant le Baccalauréat, les Épreuves Anticipées de Français (communément appelées Bac de français) n’incarnent pas seulement le point d’orgue de la classe de Première : destinées à évaluer à la fois la culture littéraire du candidat, sa capacité de réflexion, et son niveau de langue, elles constituent la consécration de toute une scolarité antérieure, et un tremplin vers les études supérieures.

Il faut donc les prendre très au sérieux, et ce d’autant plus que leur coefficient n’est pas négligeable : cinq pour l’épreuve écrite, cinq pour l’épreuve orale – et donc coefficient 10 au total. Les notes qu’y obtiendront les candidats seront de surcroît déterminantes dans leurs possibilités d’orientation post-bac.

Constitué d’une épreuve écrite et d’une épreuve orale, le Baccalauréat de français ne s’improvise pas, d’autant que l’épreuve écrite portera obligatoirement sur l’un des « objets d’étude » qui auront été étudiés en classe, et que l’oral, lui aussi, portera sur des textes qui auront fait l’objet d’une étude approfondie (ce qu’on appelle les « lecture analytiques »). Au Bac de français, la « faute à pas de chance » n’a pas droit de cité, et la clef du succès réside dans le travail.

 

Rappel de la nature des épreuves du Bac de français :

L’épreuve écrite 

Ayant lieu à la mi-juin (le 17 cette année), et affectée d’un coefficient cinq, l’épreuve écrite portera sur l’un des quatre « objets d’étude » étudiés au cours de l’année scolaire, soit :

–  la Poésie du XIXe siècle au XXIè siècle

–  le Théâtre du XVIIe siècle au XXIè siècle

–  l’Argumentation/La Littérature d’idées du XVIè siècle au XVIIIè siècle

–  le Roman et le Récit du Moyen-Age au XXIè siècle

 

NB : le plus souvent, le choix de cet objet d’étude fait l’objet – officieusement – d’une sorte de « roulement » d’une année sur l’autre. Si l’on « enjambe » donc l’année 2019/20 (marquée par la suppression des épreuves en raison du Covid), l’on constate qu’en 2018/2019, ce sont la Poésie (pour les séries S et ES) et le Théâtre (pour la série L) qui sont « tombées » : on peut donc a priori augurer d’un sujet qui porterait, en juin prochain, sur l’Argumentation ou sur le Roman, objets d’étude auxquels seront d’ailleurs consacrés nos stages de Printemps.

 

 

En quoi consistera donc cette épreuve écrite ?

Les candidats, qui disposeront de quatre heures pour composer, auront le choix entre deux sujets, correspondant aux deux types de travaux d’écriture académiques : une Dissertation ou un Commentaire composé.

 

L’épreuve orale

Ayant lieu fin juin (entre le 21 juin et le 2 juillet) et affectée elle aussi d’un coefficient cinq, l’épreuve orale se déroule en deux phases :

a) une phase « Exposé » (de 12 minutes, et sur 12 points), elle-même constituée de trois étapes :

b) une phase « Présentation d’une œuvre de son choix » suivie d’un entretien avec l’examinateur (8 minutes, sur 8 points) :

Cette œuvre sera choisie par les candidats parmi les œuvres intégrales étudiées en classe ou parmi les lectures cursives proposées par leur professeur. Il s’agira pour le candidat de présenter rapidement l’œuvre choisie avant d’expliquer les motifs de son intérêt pour cette même œuvre, puis de répondre précisément aux questions du jury.

 

Les compétences à acquérir pour réussir le Bac de français :

Pour les épreuves écrites :

 

 

 

Pour les épreuves orales :

 

 

Comment se préparer au mieux aux épreuves du Bac de français ?

Comment se préparer à l’écrit ?

Préparer la dissertation sur programme, c’est à la fois maîtriser la méthodologie de l’épreuve et s’assurer de bien connaître les œuvres au programme.

 

 

Pour le commentaire composé, là encore, un double travail de préparation s’impose en amont de l’examen :

 

 

 

 

Comment se préparer aux oraux ?

« Terreur » de la plupart des élèves, qui n’ont guère l’habitude de prendre la parole en public, et qui n’y sont pour la plupart, à l’évidence, pas assez préparés dans leurs lycées respectifs, l’épreuve orale constitue pourtant une aubaine pour ceux qui l’ont bien travaillée en amont : à condition de s’être renseigné sur les modalités de cet exercice très codifié ET de s’y être suffisamment entraîné, l’on peut assez facilement décrocher une excellente note à l’oral.

 

 

Comment faire, donc, pour gagner un maximum de points à l’oral ?

Pour la première partie de l’exercice (explication linéaire des textes présentés à l’oral du Bac de français), nous conseillons aux élèves, lorsqu’ils révisent chez eux :

NB : pour élaborer ces fiches, les élèves ne doivent pas hésiter à faire flèche de tout bois et à s’aider des nombreux outils de travail qui sont à leur disposition : leurs cours, bien sûr, mais aussi : les manuels de littérature, les préfaces et dossiers qui encadrent les textes à étudier dans toutes les éditions de poche et, enfin, les « profils d’une œuvre », souvent très bien faits.

 

Pour la 2e partie de l’épreuve (présentation de l’œuvre de son choix et entretien avec l’examinateur), il ne faut surtout pas se faire trop confiance et se dire que, connaissant à peu près l’œuvre, l’on improvisera sans difficulté un bon développement le « jour J ». Il faut au contraire préparer cet exposé très sérieusement et l’apprendre quasiment par cœur. Comment le préparer donc ? En lisant très attentivement l’œuvre en question, en se faisant des fiches avec des résumés de chaque chapitre, en y sélectionnant les passages-clefs, en y picorant des citations, puis en agençant, de manière très structurée, un argumentaire qui déroulera l’une après l’autre les raisons pour lesquelles vous trouvez cette œuvre particulièrement intéressante. Il faudra également veiller à ce que chacun de ces arguments soit assorti d’exemples précis choisis dans l’œuvre. Il ne s’agit en effet ni de faire un cours sur l’œuvre, ni de réciter une page Wikipédia, ni de se complaire dans des généralités fumeuses sur l’œuvre et/ou l’auteur : il faut au contraire que l’examinateur sente que l’œuvre a fait l’objet, de la part du candidat, d’une réelle appropriation personnelle.

 

Pour l’un et l’autre de ces exposés, l’on ne peut pas se contenter de travailler seul, chez soi, fût-ce très sérieusement. Il faut également s’entraîner, se mettre en situation, bref se « jeter à l’eau ». A l’oral, il n’y a pas que les contenus qui comptent : tout ce qui concerne la « performance orale » joue un rôle clef dans l’impression que l’on va donner à l’examinateur et donc dans la note que l’on va obtenir. La manière dont on se tient, la façon dont on articule son propos et dont on fait circuler son regard, le tempo que l’on adopte, la capacité à gérer son temps (et son stress), la manière dont on réagit au questions… : tous ces paramètres sont partie prenante de l’évaluation de la prestation des candidats. Or, ces aspects ne peuvent être travaillés et améliorés qu’en pratiquant des « oraux blancs ». D’où les trois sessions que Prepasup propose aux candidats (le 18 avril, 29 mai et le 6 juin), sessions qui permettront aux élèves de Première de se tester en temps réel, d’avoir un autre regard que celui de leurs professeurs de lycée sur leur prestation, et au terme desquelles ils se verront prodiguer de nombreux conseils pour améliorer leur performance.

 

L’importance cruciale de la préparation de ces épreuves pour la suite de la scolarité :

 

Pour en savoir plus, retrouvez notre Guide 2021 des épreuves anticipées de Français en cliquant sur le bouton ci-dessous.

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