Atelier culture scientifique : la classe de Seconde en visite chez France Télévisions

Le Lycée Ipesup a choisi de proposer à ses élèves de Seconde des ateliers pour comprendre et décrypter les enjeux du monde technologique et numérique qui les entoure. Notre ambition est de leur apporter « le petit plus » qui leur permettra de s’ouvrir sur le monde qui évolue tout en développant à la fois leur curiosité, leur esprit critique et en consolidant leurs acquis pour la suite de leur parcours.

Dans ce contexte avait lieu le 30 septembre le premier atelier de culture scientifique, conçu pour découvrir le process de fabrication d’un programme de télévision, de son tournage jusqu’à son intégration dans les flux numériques destinés à alimenter plateformes et offres dématérialisées. Avec l’avènement du numérique, le secteur de l’audiovisuel se transforme et nous souhaitions immerger nos élèves le temps d’une visite pour qu’ils visualisent les moyens associés aux nouvelles technologies de l’information et de la fabrication des vidéos dont ils sont souvent les premiers consommateurs.

Nos élèves ont été dans ce cadre accueillis par France Télévisions, dont le responsable de la Media Factory les a guidés tout au long de leur parcours. A chacune des étapes de leur visite, les élèves ont été accueillis et guidés par un cadre technique qui leur a commenté, montré et expliqué l’activité, les outils et infrastructures mobilisés à chaque étape de la fabrication. Dans le cadre de ce dialogue, les élèves ont ainsi pu échanger avec des professionnels pour découvrir quelques métiers de la fabrication et du numérique de France Télévisions.

Un premier tour d’horizon leur a permis de comprendre l’écosystème de ce groupe de télévision public, dont l’offre accompagne 4 Français sur 5 chaque semaine via son offre de programmes et d’information, en direct, en replay, via les plateformes partenaires telles Netflix, les réseaux sociaux etc.

 

Sans reprendre en détail l’intégralité de la visite et des apprentissages de l’atelier, en voici quelques moments forts :

  • La visite des plateaux et de leur équipement, qui a permis de comprendre le rôle de la lumière, les différents types de caméras, les techniques de tournage et les prérequis de fabrication selon la nature des programmes. Passant du plateau du Journal télévisé de 20h de France 2 à celui des Maternelles ou celui des journaux de France 3 Paris-Île-de-France, ils ont pu constater en quoi les plateaux et leur équipement permettait de s’adapter aux contraintes du direct ou au contraire d’une émission enregistrée. Ils ont su trouver les bonnes questions pour découvrir les nouvelles technologies associées au plateau virtuel 100% fond vert. Passé le premier moment d’émerveillement, l’envie de comprendre a pris le dessus et les questions ont fusé : la vitesse de mise à disposition du signal selon le point géographique de réception, la composition d’une équipe sur les plateaux, le fonctionnement d’un prompteur, le tournage en décor virtuel …

 

 

  • La régie d’un studio, dont nos élèves ont appréhendé les rudiments grâce aux explications du chef de régie. Cette salle de contrôle mobilise une quinzaine de personnes lors d’un journal télévisé, elle est « l’envers du décor », comme l’a justement fait remarquer un des élèves. Ces derniers ont compris le rôle central du réalisateur, véritable chef d’orchestre d’une émission, qui pilote tous les outils et corps de métiers présents sur le plateau ou en régie : les cadreurs derrière les caméras, les opérateurs de la régie dédiée au pilotage du son, les tables de mixage et mélangeurs vidéo, le pupitre de contrôle des éclairages du plateau, le conducteur etc..

 

 

  • Le magasin de l’information, qui regroupe l’ensemble du matériel nécessaire aux journalistes qui partent en reportage. Les élèves ont découvert la gamme du matériel nécessaire à la fabrication de l’information : caméras de toutes tailles et technologies, équipement de prise de son, appareils photos, matériel de transmission des flux vidéo et audio. Visiteurs privilégiés, ils ont pu prendre en main les caméras, des plus légères aux plus lourdes. En fin de journée, ils ont assisté en direct au retour de tournage d’une équipe de journalistes, du process de restitution du matériel au transfert des fichiers de tournage dans le système numérique de la chaîne d’information. Ils ont ainsi compris les différentes étapes de numérisation et transformation de la matière brute issue d’un tournage : ingestion dans le système, derushage, montage, post-production pour mener à la diffusion du sujet le soir même lors du journal de 20 heures.

 

A l’issue de l’atelier, les commentaires des élèves parlent d’eux-mêmes : « je n’aurais jamais imaginé que fabriquer un programme soit si complexe, mais cela paraît simple une fois que l’on nous explique », « cette visite m’a donné envie d’en savoir plus sur les métiers de l’audiovisuel », « quand on voit des vidéos sur notre téléphone, on n’imagine pas qu’il y a tant d’actions et de métiers derrière », « j’avais envie de venir, mais je ne m’imaginais pas que ce serait si bien ».

Prochains ateliers de découverte de la culture scientifique et numérique en novembre, autour de l’Intelligence Artificielle



Annales DSCG

Les annales du DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) vous permettront de vous entraîner sur des sujets tombés à l’examen.

 

Annales DSCG 2021

Retrouvez ci-dessous toutes les annales du DSCG pour l’édition 2021 pour les unités d’enseignement 1, 2, 3, 4, 5 et 8.

 

Annales DSCG 2020

Retrouvez ci-dessous toutes les annales du DSCG pour l’édition 2020 pour les unités d’enseignement 1, 2, 3, 4, 5 et 8.

 

Préparez le DSCC avec les experts d’Ipesup

Le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité générale) est un diplôme de niveau Bac +5 et plus, qui s’adressent aux auditeurs et comptables souhaitant upgrader leur expertise en comptabilité et en gestion, en vue, le cas échéant, de l’obtention ultérieure du DEC (diplôme d’expertise comptable).

Ipesup prépare les étudiants et les jeunes professionnels au DSCG avec plusieurs formules de préparation éprouvées : cycle annuel, stage d’été, stage « dernières révisions » et l’encadrement d’une équipe pédagogique chevronnée. Nouveau : nos formations sont accessibles en présentiel et à distance.



  • Annales DSCG
  • Bonne copie 2021 : Économie, Sociologie, Histoire – HEC

    Économie, Sociologie, Histoire HEC – Toute destruction est-elle créatrice ?

    Obtenez l’intégralité des meilleures copies des élèves de la Prépa HEC d’Ipesup

    Ipesup partage avec vous les meilleures copies des élèves de la Prépa HEC de l’année 2021.

    Lire une très bonne copie contribue souvent à passer un cap et peut être plus parlant que de lire une énième méthodologie.

    Retrouvez en téléchargement gratuit une dissertation de l’un de nos étudiants ayant obtenu la note de 19,5/20 à l’épreuve d’Économie, Sociologie, Histoire HEC en 2021 !

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    Les secrets d’une Prépa réussie : confidences de Thibault, étudiant à l’ESSEC

    En arrivant à Ipesup, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. Je venais d’un lycée de la banlieue parisienne, mon baccalauréat mention Bien en poche et en ayant seulement à l’esprit que j’allais beaucoup travailler. Je ne m’attendais pas à vivre cette expérience hors du commun, une expérience enrichissante, humaine et surtout unique en son genre. Je vous dévoile ici mes deux années passées à Ipesup et les clés qui m’ont permis d’ouvrir les portes de l’ESSEC.

     

    Mon organisation en classe préparatoire

    Si la classe préparatoire m’a aidé à structurer mon esprit, elle m’a aussi appris à m’organiser. À la différence de l’université où les emplois du temps changent d’un semestre à l’autre, la classe préparatoire offre cette chance à ses élèves de se laisser bercer par un rythme, certes effréné, mais tout au moins régulier toute l’année. J’ai donc saisi cette chance pour optimiser mon temps au maximum.

    J’avais ainsi reproduit sur Excel l’emploi du temps de mes cours en ajoutant le matin, le midi et le soir des matières que je souhaitais travailler. La prépa a cela de triste qu’on ne peut pas consacrer le même temps de travail pour chaque matière. Je sais que j’aurais eu tendance à plus travailler les langues que l’économie si je n’avais pas entendu parler de cette technique.

    Pour connaître les durées de travail, il suffit de se poser la question du nombre d’heures durant lesquelles on est prêt à travailler et de les répartir en fonction des coefficients des épreuves du concours de l’école que vous souhaitez. Comme je visais une parisienne (HEC, l’ESSEC ou l’ESCP BS) et que j’étais en parcours maths appliquées et économie, sociologie et histoire du monde contemporain (un parcours où le poids des matières est plutôt équilibré), je travaillais autant les mathématiques, que l’économie et les lettres et philosophie (coefficients compris entre 7 et 9) et un peu moins les langues (coefficients compris entre 2 et 4). Ensuite, je remplissais ces créneaux par la remise au propre de mes cours, par de l’apprentissage, la rédaction de dissertations ou la résolution d’exercices.

    En première année, comme j’avais 30 minutes de trajet direct le matin entre Boulogne-Billancourt et Cardinal Lemoine pour rejoindre Prépasup, j’en profitais pour apprendre des listes de vocabulaire ou lire des articles de presse. C’était une bonne façon de me mettre en route pour affronter les 8 heures de cours quotidiennes mais aussi pour me documenter et me tenir au courant de l’actualité. Le midi, je travaillais d’une manière plus relâchée puisque digestion oblige. Je remettais mes cours au propre pour être opérationnel le soir. J’avais quelques khôlles aussi et je prévoyais ce que je devais travailler le soir.

    Ce fonctionnement a plusieurs intérêts. D’abord, il m’a fait suivre une routine à laquelle je pouvais toujours me raccrocher. En classe préparatoire, j’étais heureux, mais j’étais parfois aussi triste à cause d’une mauvaise note en khôlle ou à un devoir ou parce que j’en avais assez. La routine m’a ainsi aidé à ne pas baisser les bras. En effet, quand mon moral baissait, elle, continuait.

    La routine m’a aussi permis de lutter contre mon pire ennemi en classe préparatoire: le temps. En effet, les cours sont intenses et méritent d’être travaillés dès leur saisie. Au début, je suis néanmoins rentré dans le cercle vicieux du court terme, c’est-à-dire des devoirs et des khôlles hebdomadaires qui me poussaient à ne travailler que la matière sur laquelle j’allais être interrogé. J’ai compris l’utilité de la routine quand je me suis retrouvé avec des pages et des pages de cours que je n’avais pas révisées, ce qui, par conséquent, m’empêchait de comprendre le cours suivant et se ressentait dans mes notes.

     

    Le climat au sein de ma classe 

    Mes camarades en classe préparatoire sont ceux avec qui j’ai travaillé pendant deux ans. On était dans la même situation, on devait donc se serrer les coudes. Même si le partage apparaissait contradictoire avec le concept même de concours, il fallait réussir à s’entraider. À moins de 40 dans une classe, on était tous sûrs d’avoir une place dans l’une des trois parisiennes qui en offre un peu plus de 1200 chaque année. Dans ma classe, un document partagé alimenté par tous les élèves était disponible et regroupait toutes les corrections des khôlles. On partageait aussi nos copies, bonnes ou mauvaises d’ailleurs. Quand les reprises de khôlle me permettaient d’élargir mes connaissances sur un chapitre, de travailler ma méthodologie de dissertation, les meilleures copies, elles, m’ont permis de comprendre où les points qui me manquaient étaient à chercher.

    J’ai aussi trouvé un plaisir à discuter avec les autres. D’ailleurs, ce plaisir est essentiel. J’ai vite compris que la classe préparatoire n’était pas une expérience solitaire mais bien une expérience solidaire et plus qu’humaine. Au cours de discussions, j’ai pu débattre sur un tas de sujets avec mes ami(e)s. Ces discussions m’ont permis de prendre du recul, d’entendre plusieurs points de vue et d’enrichir mon esprit critique. Ces moments de réflexion (comme s’il n’y en avait pas déjà suffisamment en prépa!) m’ont beaucoup aidé; surtout pour les oraux de langues où les interrogateurs nous demandent fréquemment de prendre position sur des sujets d’actualité. Le simple fait d’avoir parlé avec l’une de mes amies des friperies dans lesquelles elle s’habillait m’a permis de décrocher un beau 18,25/20 à l’épreuve orale d’allemand à l’EDHEC  sur un sujet similaire. Ces moments à parler avec les autres m’ont aussi permis de savoir ce que quelqu’un d’autre aurait fait à ma place sur tel ou tel sujet, ce qui une fois de plus, est enrichissant. Je garde en mémoire des discussions plus animées les unes que les autres et surtout, très respectueuses.

    Enfin, sortir en classe préparatoire peut sembler chose impossible. Oui, c’est vrai. En réalité, c’est une impossible nécessité. Il faut réussir à trouver un moment de la semaine, encore une fois, un moment fixe où vous vous déconnectez totalement du monde stressant de la classe préparatoire. Pour ma part, je sortais le vendredi soir après les cours et on allait tous boire un verre près du Panthéon (le début des afterworks !) Ce moment était important car il me permettait de beaucoup rigoler et donc de décompresser. Quand certains de mes amis faisaient du sport, je préférais aller en soirée, du moins pendant la première année.

    Ces sorties sont importantes pour garantir un équilibre productif entre loisirs et travail. C’est un tout pour ne pas saturer au bout de 6 mois de travail ininterrompus !

     

    L’importance du sommeil

    Le besoin de dormir se fera sentir pendant vos deux années de classe préparatoire. Vos journées seront longues et chargées, il faut donc prévoir un temps de sommeil suffisant pour se régénérer et être actif en cours le lendemain. Je prévoyais entre 6 et 8 heures de sommeil par nuit, mais je sais que certains de mes camarades dormaient à 21:00 toute la semaine. Notre résistance face au sommeil est injuste mais il faut savoir faire avec.

    C’était la partie la plus dure pour moi, surtout à l’approche des concours où je voulais travailler toujours plus. Alors une règle très simple que je m’étais fixée : le jour où j’avais une khôlle, c’est-à-dire une à deux fois par semaine, je me couchais tout de suite après le dîner. Cette règle me permettait soit de me récompenser d’une bonne khôlle, soit d’échapper à la réalité si j’avais raté. Je ne pouvais pas me faire violence tout le temps en classe préparatoire. Il faut donc savoir faire une pause de temps en temps pour reprendre ses esprits.

    Dormir sera en grande partie ce que vous ferez quand vous ne travaillerez pas, il faut donc en profiter!

     

    Les vacances scolaires 

    En ce qui concerne les vacances, je les partageais toujours en deux. Une première partie où je m’amusais intelligemment. J’allais au musée, je lisais, j’allais voir des films, je me cultivais pour enrichir mes dissertations. J’en profitais également pour voir mes amis d’Ipesup et de mon lycée. Encore un moment utile pour parler, évoquer mes ressentis de la classe préparatoire et ainsi faire un point. Encore des discussions à ne pas négliger puisqu’elles sont constructives et m’ont aidé à avancer.

    Le reste des vacances, je me remettais sérieusement au travail avec les horaires que j’avais pendant l’année scolaire. Déjà pour me remettre dans le bain, mais aussi pour revoir mes cours, reprendre des exercices etc.

     

    Mon expérience au sein d’Ipesup

    À Ipesup, on a la chance de fréquenter des personnes qui ont l’expérience des concours. Les professeurs sont soit agrégés, soit normaliens (parfois les deux!). D’autres sont aussi passés par les meilleures écoles de commerce. Ils sont aujourd’hui professeurs, parfois examinateurs ou correcteurs à divers concours. Ils connaissent donc mieux que quiconque l’expérience totalement folle que l’on vit. Ils connaissent les attentes des concours et les exigences de ces derniers. Leur expérience leur permet d’organiser leur cours à la perfection.

    Ici, on apprend les bonnes choses. Le piège de la classe préparatoire est celui qui nous fait nous perdre dans des connaissances, certes intéressantes, mais inutiles au concours. Ainsi, je me souviens d’un professeur qui nous répétait sans cesse cette phrase: « je m’en fiche du cours moi, moi, je pense SU-JET! ».

    Ipesup, c’est aussi la disponibilité des professeurs. Au lycée, le professeur m’aidait uniquement durant ses heures de cours. Ici, le professeur se consacre à ses élèves quotidiennement. Je me souviens de ces soirées à tenter de résoudre des exercices impossibles avec mon professeur de mathématiques, en ligne, jusqu’à point d’heure.

    En somme, rien d’incroyable mais de la méthode et des astuces qui font la différence. En classe préparatoire, il faut se reposer sur des règles pour structurer ses journées et être efficace.

     

    Thibault. 



    Baccalauréat Français 2023 : Laure, enseignante et examinatrice explique la réforme du lycée

    Laure, vous qui êtes à la fois enseignante de Première et examinatrice des épreuves du Bac de français, quels changements pour les épreuves de français depuis la réforme du lycée de 2020 ?

    La réforme du Baccalauréat de 2020 a entraîné une refonte importante du programme de français en classe de 1ère générale ainsi que des modalités des épreuves anticipées de français en fin de Première. L’existence d’un programme national d’œuvres, couplé à des parcours thématiques associés et des objets d’étude, avec une marge de manœuvre laissée malgré tout à l’enseignant, change la donne.

    L’oral de français est doté du même poids que l’épreuve écrite dans l’évaluation globale du Baccalauréat (coefficient 5 pour chaque épreuve).

     

    Pourquoi les épreuves de français sont-elles devenues déterminantes en 2023 à l’heure de Parcoursup ?

    Avec l’instauration du contrôle continu (qui compte désormais pour 40% de l’évaluation globale) et la disparition d’une grande partie des épreuves finales du baccalauréat, les notes du bac français apparaissent capitales. Ce sont les seules notes faisant l’objet d’épreuves nationales en 1ère, avec des sujets communs, une correction anonymisée et des barèmes de notation standardisés. Tous les lycéens de France sont notés de manière homogène selon les mêmes critères. Et si ces notes ne pèsent que 10% du Baccalauréat, elles sont scrutées avec attention pour l’examen des dossiers Parcoursup en classe de Terminale.

     

    Quelles sont les principales difficultés des élèves de 1ère face au bac de français ?

    Une certaine confusion règne dans les esprits des élèves vis-à-vis de ces nouvelles épreuves et de leurs attendus.

     

    Quel type d’épreuve choisir à l’écrit, commentaire de textes ou dissertation ?

    Le commentaire est choisi par une majorité d’élèves, l’exercice de la dissertation effrayant manifestement les élèves.

    Le commentaire littéraire porte sur un texte en lien avec l’un des quatre objets d’étude du programme, mais ce ne sera pas un extrait d’une des œuvres au programme.

    La dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle, organisée sur une question littéraire portant sur l’une des quatre œuvres étudiées en classe et son parcours thématique associé au programme.

     

    Qu’est-ce qu’une « lecture cursive » ?

    C’est ainsi que sont désignées les lectures à la maison demandées par l’enseignant qui ne font pas l’objet d’une étude approfondie en classe.

     

    A l’oral, comment se préparer à la lecture à haute voix ?

    La « lecture expressive » est un moment fort de l’oral, à ne pas négliger. Je conseille à mes élèves de s’entraîner en s’enregistrant et en écoutant ces textes lus par des comédiens pour poser sa voix, respecter la prosodie, gagner en expressivité. L’examinateur mesure d’emblée votre degré de maîtrise du texte à la façon dont vous lisez le texte.

     

    Qu’est-il attendu lors de l’entretien sur l’œuvre ?

    Pour l’épreuve orale, le nouvel esprit du programme attend de l’élève qu’il explique son point de vue personnel, pourquoi il a choisi cette œuvre. Qu’il exprime sa propre perception, son ressenti, au-delà de l’analyse qui aura été faite en classe. Le jury appréciera que les commentaires de l’élève ne soient pas du « copier-coller » du cours vu en classe.

     

    Quelles sont les principales préoccupations des parents d’élèves de Première pour le Baccalauréat de français ?

    Leur premier réflexe est de comprendre en quoi la nature des épreuves et leurs attendus ont changé par rapport au baccalauréat qu’ils ont connu.

    Ils doutent souvent des capacités de rédaction de leurs enfants, tant d’un point de vue de la qualité de la langue (orthographe, syntaxe, grammaire…) que de la structuration de leur pensée (logique, argumentation…).

    Les parents s’interrogent souvent sur la question du nombre de textes à présenter : a priori, les élèves présentent 20 textes. Mais si la liste des textes étudiés communiquée par le lycée de l’élève comporte moins de 20 textes, l’examinateur n’est pas censé lui en tenir rigueur dans son évaluation.

     

    Alors, faut-il choisir la dissertation ou le commentaire selon vous ?

    Si le commentaire de textes est choisi par une majorité des candidats, la dissertation présente pourtant moins de risques pour les élèves qui ont bien étudié les œuvres pendant l’année. Avec un sujet qui porte sur ces œuvres travaillées en classe, la dissertation permet de jouer en terrain connu, sur des problématiques familières.

    Alors que le commentaire de textes portera vraisemblablement sur un texte et un auteur inconnus, ouvrant la voie à de possibles contresens. Cet exercice nécessite une plus grande sensibilité littéraire, plus d’analyse personnelle.

    L’examinateur est a priori mieux disposé pour l’évaluation de la dissertation, si l’élève ne tombe pas dans les pièges de la récitation de son cours et des erreurs grossières de connaissances.

    Les bons élèves choisissent majoritairement la dissertation. Avec un travail personnel régulier à la maison sur l’acquisition de connaissances autour des œuvres, la maîtrise des extraits choisis, la progression en dissertation est assurée.

    Le commentaire littéraire, lui, se travaille mieux en classe, en analysant collectivement les intentions, les procédés littéraires suivis…

     

    Qu’est-ce qui a conduit l’équipe pédagogique du Lycée Ipesup à bâtir un parcours numérique de préparation au bac de français (« Libris solo ») ?

    Libris solo a été élaboré avec l’intention d’aider les élèves pour l’épreuve de dissertation.  Or, l’étude approfondie des quatre œuvres au programme, des extraits issus des œuvres, des auteurs, de leur contexte culturel, relève d’un travail personnel qui se prête particulièrement bien à un apprentissage numérique en autonomie.

    Avec une équipe de huit enseignants agrégés de français, docteurs ou experts dans leur domaine littéraire, nous avons élaboré un prototype autour de la Princesse de Clèves, puis décliné la proposition pour les autres œuvres sur la base d’une charte éditoriale affinée au fil de l’expérimentation avec nos élèves de 1ère.

    L’approche didactique se veut méthodique et progressive, l’élève est guidé pas-à-pas, dans une démarche explicite. Les dix séquences correspondent au cheminement logique du parcours d’apprentissage : dans un premier temps est abordé le contexte culturel, puis sont présentés les extraits choisis, avant que les notions exposées, les conseils méthodologiques ne fassent l’objet d’activités interactives (quiz de niveaux graduels de difficulté, flashcards…) pour guider l’apprentissage ou pour réviser ses connaissances. Enfin, l’élève est sollicité pour un exercice de rédaction qui valide une bonne appropriation des connaissances en les réinvestissant dans une dissertation.

    Le contenu du parcours numérique est ambitieux : il couvre les 12 oeuvres au programme avec leur contexte littéraire et culturel, s’attarde sur l’étude détaillée de 6 extraits par œuvre, propose une méthodologie pour la dissertation avec des exercices d’entraînement progressif.

    Ce programme d’apprentissage numérique complet conçu pour la préparation du bac français 2023 est unique en son genre, il complète bien l’enseignement du professeur en classe sur les œuvres au programme.



    Témoignage de Noémie – Diplômée du Bachelor de l’ESCP Business School en 2021

    Pour commencer, pouvez-vous vous présenter ?

    Je m’appelle Noémie, j’ai 22 ans. Je suis française mais j’ai passé une grande partie de ma vie à l’étranger. En effet, de mes 3 à 9 ans j’ai vécu en Allemagne. J’ai ensuite emménagé en banlieue parisienne jusqu’à mes 13 ans avant de partir en Chine où j’ai habité 3 ans, scolarisée au Lycée Français de Shanghai. Puis je suis à nouveau rentrée en France, où j’ai étudié au Lycée Chaptal.

    Après avoir obtenu mon Baccalauréat Scientifique en Section Européenne Anglais, j’ai rejoint le programme Bachelor de l’ESCP Business School en 2018.

     

    Avez-vous passé des concours pour intégrer une école de commerce post-bac ? Si oui, dans quelle(s) école(s) étiez-vous admise ?

    À l’approche de la fin du lycée, je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire plus tard. Mon principal critère était de pouvoir vivre des expériences à l’étranger. En visitant quelques salons étudiants, je me suis rendue compte que les écoles de commerce post-bac proposaient de nombreux séjours à l’étranger et qui me permettraient de continuer à étudier les mathématiques tout en découvrant de nombreuses nouvelles matières.

    J’ai donc décidé de préparer les concours ACCÈS et SESAME, et également de m’inscrire au Bachelor de l’ESCP afin d’augmenter mes chances d’avoir une bonne école.

    Au moment des résultats, j’ai été admise à toutes les écoles auxquelles j’avais postulé, notamment l’IÉSEG, le BBA de l’ESSEC et le Bachelor de l’ESCP.

     

    Et pourquoi avez-vous choisi d’intégrer le programme Bachelor de l’ESCP ?

    J’ai longuement hésité entre l’ESSEC et l’ESCP car toutes deux me permettaient de commencer mes études à l’étranger, ce qui n’était pas le cas de l’IÉSEG.

    Finalement, mon choix s’est porté sur l’ESCP qui me permettait de découvrir 3 capitales européennes en 3 ans, d’être entourée d’une multitude de nationalités différentes, de m’orienter vers un secteur plus précis dès ma 3e année, et un enseignement basé sur le système anglophone que je préfère (plus flexible, bienveillant et basé sur l’autonomie de travail des étudiants).

     

    Comment s’est déroulé le processus d’admission ?

    En 2018, le processus d’admission se faisait directement sur la plateforme de l’ESCP BS. Il fallait renseigner ses coordonnées, et ajouter un CV et une lettre de motivation en anglais, puis répondre à quelques questions.

    Désormais, la procédure d’admission dépend du campus choisi pour la première année.

    Si vous souhaitez intégrer le Bachelor de l’ESCP à Paris, la candidature se déroule sur Parcoursup, en formulant un vœu pour ce programme.

    Si vous souhaitez intégrer le Bachelor de l’ESCP à Londres ou Turin, la candidature se déroule directement sur le site de l’école. Vous pouvez alors candidater dès maintenant.

    Si votre profil est intéressant pour l’école, vous serez alors invités à venir passer un entretien. Selon la localisation, l’entretien se déroulait en présentiel ou à distance. Personnellement, je vivais à Paris et me suis donc déplacée sur le campus situé dans le quartier République.

    L’entretien est composé de questions de personnalité, de motivation et quelques questions d’actualité. Il dure entre 20 et 30 minutes et se fait au choix soit en anglais soit dans la langue du campus (dans mon cas, français), au choix.

     

    Comment avez-vous choisi vos 3 campus ?

    J’ai choisi la ville de Londres pour la première année. Nous avions à l’époque le choix entre Paris ou Londres et je savais que je voulais commencer mes études à l’étranger.

    J’ai ensuite opté pour passer ma deuxième année à Madrid car je parlais déjà espagnol, et j’avais envie de m’améliorer et de découvrir l’Espagne où je n’étais encore jamais allée.

    Finalement, pour ma troisième année, j’ai voulu aller à Berlin car j’avais déjà quelques connaissances de l’allemand et j’avais surtout très envie de retrouver habiter en Allemagne.

     

    Comment se sont déroulées vos 3 années à l’ESCP ?

    Au top ! Je suis très contente du choix que j’ai fait. La vraie valeur ajoutée du programme c’est son format : 3 ans, 3 langues, 3 pays.

    Étant donné qu’on change de ville tous les ans, on déménage avec certains de nos amis, tout en rencontrant de nouvelles personnes chaque année. C’est un super équilibre entre confort et nouveauté. Cependant, on n’a pas vraiment de vie associative car on bouge trop rapidement pour avoir le temps de monter des associations, faire des campagnes d’élections etc. Mais on compense en organisant pleins d’événements entre élèves directement.

    J’ai pu avoir des cours d’espagnol et d’allemand durant les trois années,  ce qui m’a permis d’acquérir un niveau C1/C2 en espagnol et un niveau B2 en allemand.

    Au niveau des expériences professionnelles, nous avons l’occasion de faire des stages chaque année. Cela nous permet de mettre réellement en pratique nos connaissances acquises tout au long du programme.

     

    Qu’allez-vous faire pour la suite de vos études ?

    Approchant la fin de mon Bachelor, je m’intéressais de plus en plus au monde des nouvelles technologies. Afin de confirmer mon intérêt, j’ai décidé de faire une année de césure après l’obtention de mon diplôme pour effectuer un stage dans ce secteur.

    J’ai donc fait 6 mois de stage en tant que Data Consultant, chez Artefact à Londres. Artefact est un cabinet de conseil leader dans le domaine du digital, de la data et des nouvelles technologies. Cela m’a aussi permis de mieux connaître ce milieu et d’assurément confirmer mon intérêt.

    Par la suite, j’ai postulé dans différents masters dans les domaines suivants : Data Science, Business Analytics, Digital Businesses, New Technologies…

    J’ai finalement obtenu mon premier choix, le MSc in Business Analytics de Imperial College Business School, à Londres.

     

    Un dernier mot ? Auriez-vous des conseils pour les futurs candidats ?

    Le Bachelor de l’ESCP est un programme que je conseille spécialement aux candidats qui recherchent avant tout une variété culturelle au sein du cursus, des camarades, des professeurs et des cours. Une alternative pourrait être le BBA International de l’EDHEC.

    Cependant, si le candidat recherche particulièrement une ambiance associative dans son école, ou s’il a du mal à se motiver à travailler en autonomie, une école de commerce française plus « classique » correspondrait mieux. Une alternative pourrait donc être l’IÉSEG.

    Pour mettre toutes les chances de leur côté dans leur candidature à l’ESCP, je conseillerais aux candidats de mettre un fort accent sur leur ouverture internationale, leur curiosité, leur envie de changement constant et leur besoin d’appliquer la théorie qu’on leur enseigne.



    Entretien avec Loup*, étudiante en première année à Sciences Po Paris dans le cadre du double-diplôme Sciences Sociales-Lettres avec La Sorbonne

    Pour commencer, pouvez-vous vous présenter ?

    Je m’appelle Loup, j’ai 19 ans et je suis en Première année à Sciences Po Paris dans le cadre du double-diplôme Sciences Sociales-Lettres avec La Sorbonne.

     

    Comment avez-vous eu connaissance des doubles-diplômes ?

    J’ai découvert les double-diplômes grâce à Ipesup et aux professeurs qui avaient insisté sur le panel important de cursus proposés à Sciences Po, contrairement à Sciences Po lui-même qui ne met pas assez en avant sur son site Internet les SPIV (Humanités littéraires et Sciences Sociales), SCUBE (Sciences et Sciences Sociales), SMASS (Mathématiques Appliquées et Sciences Sociales) et autres doubles-cursus en France ou à l’étranger. Je pense sincèrement que sans Ipesup, je n’aurais jamais connu l’existence de ce parcours et je me serais finalement orientée vers une autre voie.

     

    Pourquoi avoir demandé un double-cursus avec La Sorbonne, et plus particulièrement « SPIV » ?

    Demander un parcours comprenant les Lettres était une évidence, en réalité. Au lycée, ayant toujours été très littéraire, je trouvais restreinte la place donnée à la littérature dans le programme scolaire. De fait, lors de mes choix Parcoursup, je me projetais véritablement dans l’étude sociale et les sciences humaines, tout en sachant au fond de moi que je ne voulais pas abandonner la littérature. Finalement, le seul cursus disponible et correspondant à cette recherche était celui qu’offrait Sciences Po. Il y avait également les prépas B/L (ndlr, classes préparatoires littéraires comprenant un nombre important d’heures de Mathématiques et de SES) parce qu’elles enseignent aussi de l’Économie, de la Sociologie, … mais mon intérêt pour le monde des prépas était moindre. Je m’étais donc dit « je veux d’abord Sciences Po, et le double-cursus SPIV serait la cerise sur le gâteau ».

     

    Quels étaient vos choix Parcoursup ? Aviez-vous inscrit des vœux pour les IEP de Région ?

    Sur Parcoursup, j’ai vraiment ciblé tous les parcours en Sciences Humaines et Sociales. J’avais donc demandé tous les IEP de Région du concours commun, que j’ai passé, ainsi que Bordeaux et Grenoble, mais également le mono-cursus de Sciences Po Paris, avant d’inscrire les prépas B/L, le Cycle Pluridisciplinaire (PSL) en Humanités et des doubles-licences à La Sorbonne.

     

    Qu’ont représenté pour vous les Sciences Humaines et Sociales (SHS) lorsque vous étiez encore au lycée ? Quand est née votre passion pour cette discipline ?

    Il est vrai qu’au lycée les Sciences Humaines et Sociales sont utilisées comme une expression « fourre-tout » appliquée à de nombreux domaines d’études. De manière rétrospective, et avec les connaissances que j’ai pu acquérir cette année, je pense que j’y ai toujours été sensible puisque j’ai toujours été intéressée par des matières ayant trait à l’humain, à l’économie, au droit… Et je trouve que l’ensemble de ces domaines se complètent merveilleusement bien ! Tous mes engagements jusqu’ici ont d’ailleurs fait écho aux Sciences Humaines et Sociales : dès le collège, j’étais engagée en tant que déléguée et conseillère départementale Jeunes. Cela constituait de premières expériences et mises en pratique de mon intérêt pour les SHS. De fil en aiguille, j’ai commencé à m’y intéresser de manière académique, à travers des lectures tout simplement, qu’elles soient personnelles ou dans le cadre de concours, à l’image de celui organisé par la Grande Librairie. C’est pour cela que je parle avec abondance de littérature, parce qu’au lycée je lisais déjà des romans ou des essais d’auteurs comme Edouard Louis, utilisant leur plume pour écrire au sujet de thématiques sociologiques profondes comme le déterminisme social.

     

    Quels étaient les engagements collégiens ou lycéens mentionnés dans vos Écrits Personnels ? Les avez-vous reproduits maintenant que vous avez intégré Sciences Po ?

    Comme expliqué précédemment, dès le collège je me suis engagée en tant que déléguée de classe et conseillère départementale Jeunes. Au lycée, j’ai intégré une association féministe nommée Nous Toutes. Ces engagements faisaient sens dans mes écrits, car c’est en m’intéressant aux autres et à l’organisation d’une communauté à l’échelle d’une classe ou d’un département, qu’académiquement, j’ai voulu me tourner vers l’étude des politiques régissant le fonctionnement des communautés.

    Concernant mes engagements purement associatifs, malgré le nombre pléthorique d’associations et initiatives étudiantes proposées par Sciences Po, j’ai fait le choix de ne pas m’engager lors de ma Première année, privilégiant mes engagements hors-Institut ; pour ma Deuxième année, je suis désireuse d’agir pour la communauté des double-diplômes, je me suis donc présentée au nouveau bureau de l’association des SPIV et ait été fraîchement nommée co-présidente. Le but est de souder la communauté des étudiants en Histoire, en Philosophie et en Lettres (ndlr, les trois filières proposées dans le parcours SPIV), de la promouvoir et d’intégrer au mieux les élèves de Première année.

    Mes engagements lycéens et collégiens ont tout de même pu se concrétiser lors de ma Première année, l’importance accordé au Parcours Civique m’ayant permis d’intervenir au sein du milieu carcéral et d’agir, avec mes moyens, auprès des détenus.

     

    De manière rétrospective, comment s’est déroulée votre « double-année », de la rentrée aux examens finaux ?

    Ce qui est particulièrement positif dès le début, c’est que la semaine de pré-rentrée de Sciences Po et de la Sorbonne sont décalées, ce qui nous permettait d’appréhender les deux écoles l’une après l’autre : d’abord Sciences Po, qui nous effraie souvent un peu plus, puis la Sorbonne. L’intégration n’a pas été simple pour tout le monde parce que de nombreux élèves ne vivaient pas à Paris au lycée, les classes sont plus grandes et le niveau d’exigence a sensiblement augmenté. Le premier semestre a donc été une longue période d’adaptation où j’ai eu des semaines de travail très dures, puis au deuxième semestre cela s’est beaucoup mieux déroulé car nous avons tous compris que ce n’était pas alarmant de ne pas avoir 18 de moyenne et que nous devions apprendre à travailler à notre rythme.

     

    A propos de méthodes de travail et de continuité pédagogique, qu’est-ce que vous avez appris à Ipesup qui vous est encore utile maintenant vous êtes à Sciences Po ?

    Parce que nous avons été intensément et méthodologiquement préparés à la prise de parole et aux oraux en conditions d’examens, cela m’a naturellement rendue bien plus à l’aise, notamment pour les exposés. Aussi, les cours de soft skills proposés à Ipesup entrent grandement en résonance avec l’exercice de l’oral, mais également avec des points bien plus personnels : les professeurs nous avaient appris à nous recentrer sur nous-mêmes, à mieux nous connaitre et à construire ce que nous voulions faire et/ou dire, ce qui représente des compétences fondamentales tout au long de la vie. Je me souviens même des exercices très efficaces qui nous avaient été donnés et que je reproduis encore maintenant, à l’image de ceux pour gérer le stress.

    Que vous ont concrètement apporté les oraux blancs d’Ipesup dans le cadre de la préparation à l’oral d’admission ? Quelles étaient les spécificités des oraux SPIV ?

    Il y a effectivement des spécificités-clés pour l’oral du double-diplôme. A l’instar de ceux qui demandent des cursus simples, nous avons la présentation de soi et l’analyse d’image. Néanmoins, pour le moment d’échange à la fin de l’entretien, un temps conséquent est réservé à notre connaissance de la littérature, ce qui peut être assez déroutant lorsque nous n’y avons pas été préparés. Je me souviens de questions très ciblées, je devais deviner des auteurs, leurs ouvrages… Il faut être calé sur la matière que nous demandons en parallèle de Sciences Po et, le jour de l’oral, les membres de jury comprennent très rapidement si nous le sommes ou non.

    En termes de préparation, j’ai pu effectuer 5 oraux blancs, à savoir 4 oraux proposés dans le cadre du cycle continu ou du cycle de stages, et 1 oral facultatif que j’avais choisi. J’ai été particulièrement marquée par le fait d’avoir 5 jurys différents, certains étaient très bavards, d’autres beaucoup moins, certains s’intéressaient grandement à tel ou tel sujet de ma personnalité quand d’autres appuyaient sur des points de mon parcours ou ma connaissance de Sciences Po… J’avais eu tous les cas de figure possibles, si bien que j’étais préparée à toute éventualité. Je savais comment réagir, mais aussi comment m’adapter en temps réel à mon jury, ce qui constitue pour moi la clé de la réussite de l’oral d’admission. Il n’y en a qu’un, et le jour J, soit nous comprenons comment le jury « fonctionne », comment répondre aux attentes et mener l’entretien, soit nous restons passifs, sans avoir la possibilité de démontrer l’étendue de nos connaissances et la force de notre motivation. En plus d’être une expérience formidable pour préparer Sciences Po Paris, les oraux m’ont énormément aidée pour l’oral de Sciences Po Bordeaux et le Grand Oral du Baccalauréat.

    Pour clore sur le sujet des oraux, j’aimerais ajouter quelques mots spécifiques à l’analyse d’image : c’est un exercice particulièrement exigeant, auquel nous ne sommes pas préparés au lycée, et le fait d’en avoir fait 5 différentes grâce à Ipesup sur des thématiques très larges m’a concrètement formée ; j’ai pu développer une méthodologie mécanique et efficace, qui a très bien marché lors de mon oral.

     

    Comment s’est déployée votre préparation aux Écrits Personnels ? Quelles étaient les spécificités des écrits SPIV ?

    Il y a également des spécificités pour les écrits lorsque nous demandons un double-diplôme SPIV. L’écrit personnel n°3 sur l’essai est commun avec les mono-cursus, simplement nous avons un nombre de sujets restreint. En revanche, nous ne retrouvons pas de questions sur les choix de campus, car nous sommes obligatoirement à Paris, et nous avons une question mêlant notre attrait pour les Sciences Humaines et Sociales et les Humanités.

    De manière globale, Ipesup m’a énormément apportée pour la rédaction des écrits : pour rédiger les écrits personnels, il faut se connaitre, se comprendre, effectuer une introspection, à savoir « qu’est-ce que j’ai fait dans ma vie et pourquoi cela a un sens aujourd’hui ? », ce que moi-même, chez moi, je n’aurais jamais pris le temps de faire ni même su la valeur de ce cheminement pour candidater à Sciences Po. Le fait d’avoir effectué un stage à chaque période de vacances scolaires m’a permis très tôt dans l’année de réfléchir et de suivre des cours de brainstorming durant une semaine intensive. De cette manière, j’ai pu repérer 3 thèmes qui me façonnaient, que j’ai mis en avant dans mes écrits, et qui justifiaient amplement le double-diplôme comme le cursus simple. Cela a donc apporté une profondeur à ma candidature et a créé une résonance avec ce que proposait Sciences Po, ce qui, selon moi, a fait la différence.

     

    Qu’est-ce que vous redoutiez avec la fin du concours ?

    Il y a peu de choses que je redoutais, cependant j’ai le souvenir de m’être dit « j’ai de bonnes notes, comme au moins la moitié des personnes qui vont présenter Sciences Po, désormais ce qui va faire la différence, c’est mon engagement, ma motivation et ma personnalité ». Partant de ce constat, j’ai véritablement fait en sorte de mettre en avant ces différents aspects, de justifier mes choix et de montrer pourquoi ces derniers faisaient écho à l’environnement proposé à Sciences Po ; et injecter du sens dans mes actes et dans mes choix, c’est Ipesup qui me l’a appris.

     

    Pourquoi avoir choisi le cycle de stages d’Ipesup et qu’est-ce que vous avez aimé dans la préparation ?

    Lorsque j’ai commencé à exprimer mon attrait pour Sciences Po, je me suis demandée s’il était véritablement nécessaire d’effectuer une préparation, quelle qu’elle soit. Après réflexion, je me suis dit que je n’avais qu’un essai pour intégrer le Collège Universitaire de Sciences Po Paris et qu’il me fallait mettre toutes les chances de mon côté. L’été précédent ma Terminale, j’ai donc fait le choix avec mes parents de me tourner vers Ipesup pour trois raisons : c’est la formation ayant les meilleurs résultats aux différentes voies d’accès à Sciences Po et aux IEP, mes parents et moi connaissons des personnes qui sont passées par Ipesup et qui en sont ravies, et enfin Ipesup est une institution historique qui forme depuis des décennies des étudiants préparant Sciences Po, l’ENA, HEC… ce qui est forcément rassurant. Concernant la formule du cycle de stages, le fait d’avoir une préparation intensive ponctuée de nombreuses conférences de grande qualité m’avait entièrement convaincue ! En tant que préparationnaires, nous avons véritablement été introduits à la vie de « sciencespiste », par ces mêmes conférences ou le large panel d’étudiants de Sciences Po venus présenter leurs parcours, qu’ils soient en Première et Deuxième année de double-diplôme ou du mono-cursus, actuellement en Troisième année, ou même en Master. Ils nous ont donnés un grand nombre d’informations sur les associations, la vie sur les campus etc… Mes écrits personnels et mon oral ont d’ailleurs été particulièrement étoffés par les interventions d’étudiants et de conférenciers, au travers d’auteurs cités ou directement de personnalités que nous avions rencontrées.

     

    Quel a été votre meilleur cours, professeur ou intervenant à Ipesup ?

    Beaucoup d’intervenants et de professeurs m’ont marquée ! Je me souviens plus particulièrement d’une conférence sur Albert Camus et La Peste, intitulée « La crise sanitaire à la lumière de l’œuvre de Camus », durant laquelle l’intervenant avait effectué un parallèle entre la Covid et les sujets abordés dans l’ouvrage, tout en répondant à l’ensemble de nos questions. Il avait apporté une réflexion très pointue sur une thématique précise. C’était super intéressant ! D’autant plus qu’à l’oral de Sciences Po ou même dans un essai, on ne nous demande pas simplement de parler de l’actualité, mais bien d’être capable de dresser des parallèles originaux et de donner de la profondeur à notre argumentaire.

     

    Et à Sciences Po ? La Sorbonne ?

    Il faut savoir qu’au départ, je me destinais plutôt à une carrière centrée sur le droit, notamment le droit international public humanitaire. En entrant à Sciences Po, j’ai été fascinée par la prestance de Guillaume Tusseau, notre professeur de droit constitutionnel en Première année, à tel point que je me dirige désormais vers la spécialisation Politique et Gouvernement l’année prochaine ! C’est un professeur formidable, avec une maitrise impressionnante, qui « respire » le savoir (rires).

    Du côté de la Sorbonne, notre professeure de Littérature au premier semestre, Madame Vanden Abeele, faisait des parallèles directement en adéquation avec notre programme à Sciences Po : étant donné que le programme d’Histoire de Première année à Sciences Po se focalise sur le XIXème siècle, nous apprenons du côté de la Sorbonne la littérature de cette même époque ; parfois même, les cours de Madame Vanden Abeele étaient encore plus approfondis que ce que nous pouvions voir en conférence de méthode à Sciences Po. C’était donc très intéressant de pouvoir faire des liens et nourrir une réflexion à la fois littéraire et politico-historique.

     

    Si vous aviez la possibilité de vous adresser à un ou une élève qui souhaiterait rejoindre Sciences Po, quel conseil lui donneriez-vous ?

    Je lui conseillerais de ne pas hésiter à se renseigner auprès d’un étudiant ou d’une étudiante de Sciences Po. Ce sont souvent des personnes à l’écoute, prêtes à aider. A Ipesup, par exemple ! (Lol).

     

    * Le prénom a été modifié.



    Comment j’ai réussi mon entrée en Prépa HEC avec Ipesup

    Témoignage de Vincent, passé en Terminale par la formation Trajectoire Prépa HEC

    Vincent a suivi pendant toute son année de Terminale la formation Trajectoire Prépa HEC et a ensuite intégré la classe préparatoire économique et commerciale d’Ipesup. Il revient sur son parcours et nous fait part de son expérience de cette formation.

     

    Peux-tu s’il te plaît te présenter ?

    Bonjour, je m’appelle Vincent, je suis de Tours et je viens de passer mon bac. J’ai connu la formation Trajectoire Prépa HEC grâce à Internet. N’étant pas de Paris, j’ai suivi les différents stages à distance.

     

    En quoi consiste la formation Trajectoire Prépa HEC ?

    C’est un stage qui dure une semaine et a lieu à chaque vacances. Le but est de s’initier au rythme de la prépa tout en se basant sur le programme de Terminale. L’avantage est qu’il permet de réviser nos éventuels examens et d’approfondir les notions vues au lycée.

     

    Que t’a apporté cette formation ?

    Personnellement, je savais que je voulais faire une classe préparatoire avant de faire ces stages. Je me suis inscrit pour goûter au rythme de la prépa. C’est intéressant de se confronter dès la Terminale à ce changement de rythme. Ça m’a conforté dans mon idée et m’a rassuré quant au défi que la prépa représente.
    Par ailleurs, il était intéressant de pouvoir revoir et s’avancer sur le programme de Terminale. Cela m’a notamment aidé à réviser les épreuves du baccalauréat.

     

    Qu’as-tu pensé des professeurs ?

    J’ai trouvé qu’ils étaient très ouverts. Ils ne nous ont pas traités comme des élèves de Terminale mais comme des futurs préparationnaires.

     

    Quelle est ton expérience de l’enseignement à distance ?

    On avait vraiment l’impression d’être dans une salle de cours. L’interaction avec les professeurs était très facile.

     

    Cette formation en quelques mots ?

    Je dirais que c’est un bon moyen d’approfondir le programme de Terminale tout en se confortant, ou non, dans l’idée de faire une classe préparatoire HEC.

     

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    Le Petit Guide des Sciences Po Paris et Régions

    Le Petit Guide des Sciences Po Paris et Régions d’Ipesup : un petit livret synthétique présentant l’univers des Instituts d’Études Politiques (IEP) – Sciences Po Paris et IEP de Régions – avec des analyses documentées de leurs critères de sélection et des épreuves d’entrée. Il s’adresse à tout étudiant préparationnaire, lycéen ou parent, désireux de comprendre en profondeur cette formation. Voici un aperçu du plan :

    Sciences Po Paris :

    • La réforme du concours Paris 2021
    • Calendrier du concours
    • Choix des spécialités au Baccalauréat
    • Les résultats d’Ipesup
    • L’oral d’admission à l’entrée de Sciences Po Paris
    • Analyser une image à l’oral

     

    IEP de Régions :

    • Les concours des IEP
    • Calendrier concours
    • Choix des spécialités au Bac
    • Les résultats Ipesup
    • Carte des IEP
    • Programme et épreuves du concours



    Guide Ipesup du lycéen : édition 2022-2023

    Quels enseignements de spécialité pour quelles études en France comme à l’étranger ?

    Comment constituer le meilleur dossier dans Parcoursup pour être sélectionné dans la filière de mon choix ?


    Quels enseignements de spécialité choisir ? Quel profil d’élève pour quelles filières ? Quelles sont les modalités d’intégration et les débouchés  des principales filières sélectives ? Comment se déroule la scolarité dans une Classe Préparatoire ? Comment réussir son année de PASS ? Quand préparer ses études à l’étranger ? Comment se préparer aux sélections des écoles post-bac ou des IEP ? etc.

    Le Guide d’orientation du lycéen d’Ipesup répond à toutes vos questions concernant la réforme du Bac, le nouveau lycée et les principales filières sélectives françaises et étrangères.

     

    Télécharger le guide >

    Extrait du guide

     

    Sommaire du Guide Ipesup du lycéen – Édition 2022-2023 :

    Le nouveau lycée

    La restructuration du secondaire
    La fin du système
    Construire son parcours
    Le cycle terminal

    Le nouveau Bac
    Calendrier
    Modalités d’évaluation

    S'orienter vers le supérieur

    Les aptitudes à développer dès le lycée
    Le choix d’une filière sélective
    Les Classes Préparatoires
    Les vertus de la prépa
    Classes préparatoires aux Grandes Ecoles d’Ingénieurs
    Classes préparatoire BCPST (sciences du vivant)
    Classes préparatoires aux Grandes Ecoles de Commerce
    Classes préparatoires littéraires

    Filière Sciences Po
    Sciences Po Paris
    Les IEP de Province

    Les études de santé
    La fin de la voie unique d’accès aux études de santé
    Principaux points de la réforme

    Les Écoles post-bac
    Les écoles de commerce
    Les écoles d’ingénieurs
    Les écoles vétérinaires post-bac

    Filières internationales
    Étudier à l’international : les atouts d’un cursus à l’étranger
    Étudier au Royaume-Uni
    Étudier aux États-Unis
    Étudier au Canada
    Étudier en Irlande
    Étudier aux Pays-Bas
    Étudier en Europe du Sud

    Admissions parallèles
    Grandes écoles de Commerce
    Grandes écoles d’Ingénieurs

    Les écoles de journalisme

    Parcoursup

    Les modalités de sélection
    Motiver son projet


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