Comment bien préparer ses vœux en PASS/L.AS sur Parcoursup (spéciale Île-de-France) ?

Depuis le 18 janvier, tous les lycéens et les lycéennes qui souhaitent accéder aux études de Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie ou Kinésithérapie (MMOPK) peuvent s’inscrire et ajouter leurs vœux sur Parcoursup. Le candidat aura jusqu’à 10 vœux. Deux types de parcours sont proposés pour accéder aux études de santé : le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) ou la Licence avec « Accès Santé » (L.AS).

 

Ce qu’il faut savoir avant de formuler ses vœux sur Parcoursup

Les premiers paramètres à prendre en compte pour orienter son choix sur Parcoursup sont ses points forts et son projet professionnel.

Concernant le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) hors Île-de-France, lorsque le candidat sélectionne un PASS dans une université cela vaut pour un vœu. Il devra sélectionner la ou les options (mineures) du PASS sur lesquelles il souhaite candidater. Les sous-vœux relatifs aux options ne sont pas comptabilisés. Prenons l’exemple d’un candidat qui s’inscrit au PASS option Sciences pour la santé de l’Université de Grenoble, au PASS option Sciences de l’Université de Grenoble, et au PASS option Science de la vie de l’Université de Saint-Etienne, cela lui compte deux vœux.

Concernant le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) en Île-de-France, toutes les candidatures à des PASS comptent pour un unique vœu. Prenons l’exemple d’un candidat qui s’inscrit au PASS de l’Université de Paris Cité, au PASS de Sorbonne Université et au PASS de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, cela lui compte un seul vœu.

Dans le cas des Licences Accès Santé (L.AS), le candidat sélectionne une licence dans une discipline de son choix parmi tout type de licence (ex : Lettres, Droit, Chimie-Biologie, Economie-Gestion, …) qui propose un « accès santé ». La L.AS compte pour un vœu. Il pourra aussi choisir d’intégrer la licence classique sans l’option Santé. Qu’il choisisse d’intégrer la licence classique et/ou celle avec l’option Santé (L.AS), ces sous-vœux ne sont pas décomptés.

Le candidat peut supprimer tout ou partie de ses vœux à tout moment de la phase d’inscription qui a lieu du 18 janvier au 9 mars. Il est important de préciser qu’après le 9 mars, le candidat ne pourra plus formuler de vœux sur Parcoursup, mais il aura jusqu’au 6 avril 2023 pour compléter son dossier et confirmer ses vœux.

 

Afin de vous permettre de faire vos choix de manière éclairée, nous vous conseillons de consulter attentivement la fiche de la formation à votre disposition afin de vérifier que la formation sélectionnée permette bien de candidater aux filières de santé qui vous intéressent (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie). En effet, certaines L.AS ne permettent pas d’accéder à l’ensemble des filières de santé. Il est donc primordial de se renseigner en amont sur les débouchés proposés.

Nous vous conseillons également de vous renseigner sur les particularités de chaque université :

    • Modalité d’enseignement notamment pour l’option « accès santé » qui peut être dispensée uniquement en distanciel (c’est le cas de Sorbonne Université).
    • L’accès aux filières de santé après la Première, Deuxième ou Troisième année de licence.
    • La répartition des enseignements de la mineure en PASS : préparation tout au long de l’année ou en fin de second semestre.

 

Ipesup vous aide à décortiquer les possibilités offertes par les différentes universités (taux de sélectivité, nombre de places dans les différentes filières, options proposées en PASS, licences disponibles, …) afin d’orienter au mieux la répartition de vos vœux.

 

Le PASS et les L.AS à l’Université de Paris Cité

L’Université Paris Cité est issue du rassemblement des Universités de Paris Descartes, Paris Diderot et de l’intégration de l’Institut de Physique du Globe de Paris. Elle a tout d’abord été créée sous le nom Université de Paris et a ensuite été renommée Université Paris Cité en mars 2022. Son siège est situé au 85 boulevard Saint-Germain (6e arrondissement). Elle se positionne 4ème en France et 78ème dans le monde dans le classement de Shanghaï 2022.

La faculté de santé de l’Université Paris Cité, regroupe plusieurs sites universitaires : UFR de Médecine (sites des Cordeliers, Cochin, Necker, Villemin, Saint-Louis et Bichat), UFR de Pharmacie (site Observatoire) et l’UFR d’Odontologie (sites Garancière et Montrouge). Elle accueille plus de 28 790 étudiants, 1200 scientifiques et enseignants et 46 unités de recherche.

 

Le PASS à l’Université Paris Cité

A l’Université Paris Cité, 11 choix de mineures disciplinaires listées ci-dessous sont proposées pour compléter les enseignements du PASS, dont une nouvelle ouverte cette année : Biotechnologies pour la Santé.

Le nombre de places disponibles est celui communiqué pour la rentrée étudiante 2023, au total 1900 places sont proposées en PASS.

Le taux d’accès indiqué est celui de la session 2022. Vous retrouverez le détail de ces données dans l’onglet « Accéder aux chiffres clés de la formation » sur le site de Parcoursup (vœux formulés en 2022, rythme d’envoi des propositions d’admission, propositions d’admission envoyées par la formation, …).

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Les L.AS à l’Université Paris Cité

A l’Université Paris Cité, 22 choix de licences listées ci-dessous sont proposées avec l’option santé.

Attention toutes ne donnent pas accès aux 5 filières de santés. Au total 669 places sont proposées en L.AS.

blankMMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie

MMPK : Médecine, Maïeutique, Pharmacie, Kinésithérapie 

 

Nombre de places (numerus apertus) dans les différentes filières médicales

Remplaçant du numerus clausus, le numerus apertus désigne le nombre de places offertes dans les différentes filières de santé. Il est fixé chaque année par les universités en association avec les Agences Régionales de Santé (ARS) en fonction de leurs capacités d’accueil et des places disponibles.

Ci-dessous est indiqué le nombre de places disponibles pour chaque filière à l’issue du PASS et des L.AS à l’Université Paris Cité pour l’année universitaire 2021/2022.

 

Nombre de places proposées à l’issue du PASS et des L.AS

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À partir de la session 2023, la répartition des places en filière de santé à l’Université de Paris Cité est telle que 50% seront dédiées au PASS et 50% aux L.AS.

 

Modalité d’admission dans les différentes filières de santé

A l’issue du PASS

Pour pouvoir accéder aux différentes filières il faut dans un premier temps valider son année avec 60 ECTS. Les épreuves écrites sont sous forme de QCM pour l’intégralité des UE sauf pour les Sciences humaines et Sociales où l’évaluation est rédactionnelle. A l’issue des examens écrits du premier et du second semestre, une partie des étudiants, communément appelés les « Grands Admissibles » (étudiants ayant obtenu des notes supérieures à un seuil fixé par l’université), seront admis directement dans la filière de leur choix.  Ils occupent en moyenne 50% des places disponibles. Les places restantes vont être « remises en jeux » par le passage des épreuves orales. Tous les étudiants ayant validé leur année n’auront pas la chance de passer l’épreuve orale. Le rang du dernier convoqué sera environ 1,5 fois le nombre de places restantes.

Pour résumé, si nous prenons comme exemple théorique une filière proposant 100 places, les 50 premières places seront occupées par les « Grands Admissibles ». Les épreuves orales seront proposées à 1,5 x 50 = 75 étudiants. Pour espérer avoir une place aux oraux, il faudra donc obtenir un classement de 125 environ après les écrits du deuxième semestre. A l’issu des épreuves orales, les 50 places restantes seront donc redistribuées en fonction de la réussite aux oraux.

Les étudiants n’ayant pas été admis en filière de santé pourront se réorienter dans la L.AS qui correspond à leur mineure et auront la possibilité de candidater une deuxième et dernière fois à l’issue de leur année de L2 ou de L3.

 

A l’issue des L.AS

Afin d’accéder aux études de santé, l’étudiant en L.AS doit remplir les conditions suivantes :

    • Valider 60 ECTS en fin de L1, 120 ECST en fin de L2 ou 180 ECTS en fin de L3.
    • Valider les 12 ECTS de la mineure « accès santé »
    • Avoir candidaté à une ou plusieurs filières de santé durant l’année de son choix : L1, L2 ou L3.

En cas de deuxième tentative d’accès aux filières de santé, il devra obtenir 60 ECTS de plus entre la première et la seconde candidature.

 

Modalité d’enseignement

En PASS

L’Université Paris Cité dispense des enseignements sous forme de cours magistraux en amphithéâtre (avec retransmission possible dans plusieurs amphithéâtres) et des enseignements dirigés en petits groupes. Les enseignements peuvent être suivis à distance ou en présentiel. Cela permet aux étudiants de suivre la formation selon les modalités de leur choix. Les enseignements se déroulent sur 3 sites : site des Cordeliers, site du Campus Saint Germain des Prés et site de l’Observatoire. Le rattachement à un site s’effectue à la rentrée une fois l’inscription administrative validée.

Les cours de la mineure disciplinaire sont eux en organisation mixte avec du présentiel et du distanciel. Les calendriers d’enseignement de la majeure santé et de la mineure sont bien séparés.

Les enseignements de majeure santé sont découpés en deux périodes :

    • de septembre à mi-décembre comprenant les enseignements de Chimie, Biochimie, Biologie cellulaire, l’Histologie/Embryologie, Physique, Santé publique et Sciences humaines et Sociales
    • de janvier à mars comprenant les enseignements de Mathématiques, Biophysique, l’Anatomie, d’Initiation aux Médicaments. Les étudiants de l’Université de Paris suivront également, au second semestre, les enseignements de la (les) filière(s) spécifique(s) demandée(s), d’Anglais et une préparation aux oraux.
    • Les cours de la mineure disciplinaire sont eux dispensés de mi-mars à mi-avril, et chaque mineure aura son propre site d’enseignement.

 

En L.AS

Les enseignements de la mineure santé à l’Université Paris Cité, identiques pour chacune des L.AS, sont divisés en 4 Unités d’Enseignements (UE) indépendantes de 3 ECTS chacune (12 ECTS au total). Ces enseignements ne peuvent être suivis qu’en distanciel (volume horaire total d’un peu moins de 100 heures, sans compter le travail personnel).

Deux possibilités selon les L.AS :

    • la mineure est en dehors des 60 ECTS de la majeur disciplinaire, dans ce cas l’étudiant s’organisera de la manière dont il le souhaite pour suivre ces 12 ECTS et pourra les répartir sur un, deux ou trois ans.
    • Les enseignements de la mineure sont inclus ou partiellement inclus dans la majeure, l’étudiant suivra les enseignements en fonction des attendus de la L.AS choisie. 

 

Particularité de l’Université Paris Cité

L’Université Paris Cité a la particularité de mettre l’accent sur les matières scientifiques. Elle est connue pour être très exigeantes en termes de réflexion. Cette typologie correspondra donc d’avantage à des profils d’étudiants avec une plus grande facilité sur les aspects calculatoires. Les unités d’enseignement étudiées en PASS sont coefficientés selon les filières. Prenons l’exemple de la filière médecine, les matières scientifiques (Physique, Chimie, Mathématiques-Biostatistiques) sont coefficientées à hauteur de 27% (base des coefficients pour l’année 2021-2022).

 

Pour plus d’informations sur l’accès aux filières de santé à l’Université de Paris Cité accéder aux pages dédiées ci-dessous :

Pour le PASS :

Pour les L.AS :



Le classement des Classes Préparatoires Scientifiques

La CPGE Scientifique est un environnement compétitif pour les élèves, au sein d’une même classe mais surtout entre étudiants des différentes Prépas. Par transitivité, la compétition se reporte entre les institutions : Ginette, Henri IV, Louis-le-Grand ou encore Stanislas, le Parc et Pierre de Fermat, une vingtaine d’établissements, publics et privés, se battent pour les sommets. Le classement des Prépas Scientifiques qui découle des résultats des élèves aux concours des Grandes Ecoles d’Ingénieurs ne manque pas d’être scruté par les jeunes Terminales et leurs parents !

Ce classement dépend de la filière présentée lors du concours. Le classement des Prépas Maths-Physique (MP) diffère du classement des Prépas Physique-Chimie (PC). Les filières PSI, PT, BCPST (prépa agro-véto) ou TSI peuvent aussi être classées. La position de telle ou telle classe Prépa peut diverger d’un site internet à l’autre et plusieurs indicateurs sont utilisés : X + 3 ENS, Top 15, Top 25… Pas si simple d’y voir clair au travers des nombreux chiffres qui sont donnés.

Après avoir commenté les classements les plus sérieux publiés par l’Etudiant, le Figaro Étudiant et Challenges, Ipesup se propose ici de vous livrer son propre classement.

 

Le classement des classements 

Voici quelques uns des classements les plus consultés :

L’Étudiant

Le Figaro Étudiant

Challenges

Filières prises en compte

MP, PC, PSI, PT, BCPST, TSIMP, PC, PSI, PT, BCPSTMP, PC, PSI, PT

Critères de tri en MP, PC et PSI

L’X

L’X et les ENS

Top 25-30

L’X

L’X et les ENS

Top 15

Top 8

Les +De nombreux critères, une méthodologie préciseClareté de l’interface et facilité de compréhensionUn classement compact et lisible, avec les effectifs clairement indiqués, une fiche par prépa
Les –On passe directement d’un choix élitiste à un choix très large d’écolesCritères peut-être trop élitistes, méthodologie introuvableUn critère unique de criblage, les ENS non prises en compte
Lien internetL’ÉtudiantLe Figaro ÉtudiantChallenges

 

Le classement de l’Étudiant, plusieurs cibles et une moyenne sur 5 ans

L’Étudiant est depuis une vingtaine d’années un journal de référence en matière de classement des Prépas Scientifiques. L’intérêt majeur de ce classement selon nous, outre la possibilité de jouer avec de multiples indicateurs, est la moyenne sur 5 ans des résultats de chaque Prépa. Il est dommage cependant que le critère “un choix plus large” élargisse autant le champ. Le passage entre X-ENS et ce Top 25-30 des écoles d’ingénieurs ne permet pas de visualiser la qualité de la préparation aux concours commun Mines-Ponts et au concours commun CentraleSupélec seuls. On aurait pu apprécier un indicateur intermédiaire de type “Top 15” comme ce fut le cas d’ailleurs jusqu’en 2020, année Covid ayant largement perturbé les sélections.

 

Le classement du Figaro Étudiant, précis et visuel

En sus des indicateurs très élitistes permettant de bien saisir où l’X et les ENS sont le mieux préparées, le Figaro Étudiant propose un Top 11 + ENS qui nous semble taper juste. Ce classement intéressera tout particulièrement les élèves les plus ambitieux. On ne comprend cependant pas complètement la méthodologie mise en œuvre. Par exemple, les Télécoms Paris sont hors-scope malgré la demande croissante pour celle-ci, alors que l’INSA Lyon y est référencée. Cette école d’ingénieurs, bien que très côtée dans la filière post-bac, ne fait généralement pas partie des ambitions d’intégration des Maths Spé.

 

Le classement de Challenges, un angle d’attaque 100% ingénieur

Le classement proposé par Challenges ne s’intéresse qu’à l’intégration de l’X et des écoles d’ingénieurs de tout premier rang. L’indicateur “Top 8 Ingé” choisi est selon nous intéressant, cependant à un tel niveau d’élitisme nous ne comprenons pas bien le choix de mettre de côté les ENS, tant elles peuvent influencer la décision d’intégration des meilleurs élèves. Enfin, les informations données sur les effectifs et le caractère public/privé de l’établissement sont un excellent complément qui permet de se projeter dans l’univers de chaque Prépa. Une fiche résumée est même systématiquement proposée : un vrai plaisir !

 

Le classement Ipesup des meilleures Prépas

Nous ne menons pas l’enquête au même titre que les journaux précités, cependant nous vous proposons ici une analyse transversale s’appuyant sur les chiffres des intégrations 2021 dans chaque filière. En voici le résultat, que vous pouvez aussi retrouver sur notre page internet.

Filière MP

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En filière MP, Ginette gagne la bataille de l’X pendant que Louis-le-Grand intègre plus de 18% de ses effectifs dans les ENS. Stanislas parvient à arracher une 2e place sur les résultats Top 15. Blaise Pascal, Hoche et Henri IV suivent de près. On note la prédominance du trio prestigieux privé Ginette/Stan/Lazaristes dans la préparation des écoles d’ingénieurs de premier plan hors X-ENS.

Le cas de Louis-le-Grand est particulier : en effet, l’établissement intègre tellement d’élèves à Polytechnique et à Normale Sup qu’il n’en reste pas tant à faire intégrer dans le reste du Top 15. Ceux qui n’intègrent pas l’année n redoublent et viennent ainsi gonfler les chiffres de l’année n+1.

 

Les Prépas à surveiller en MP 

  • Hoche, Versailles

Au firmament des Prépas MP de la région parisienne, Hoche parvient encore à augmenter le taux d’intégration de ses élèves à l’X et aux ENS. On passe tout de même d’une moyenne de 14,5% sur les années précédentes à un taux record pour la Prépa de 25,6% en 2021. C’est impressionnant.

  • La Borde Basse, Castres

Petits effectifs, gros résultats : avec une promo d’une vingtaine d’élèves, la Borde Basse (30,6% d’intégration au Top 15) talonne son voisin réputé du sud-ouest de la France, le lycée Pierre de Fermat (36,8% d’intégration au Top 15). Elle a intégré un élève à l’X au concours 2021, à égalité avec l’institution toulousaine qui compte pourtant cinq fois plus d’élèves.

  • Le Lydex, Benguérir

Cette CPGE située au Maroc dans la région de Marrakech poursuit sa progression : encore 11 polytechniciens cette année sur une promotion de 119 personnes ! La recette pédagogique et commerciale du Lycée d’Excellence lui permet d’apparaître dans le Top 10 des meilleures Prépas MP, quel que soit le crible que l’on se fixe.

  • Ipesup, Paris 5e

Nous ne sommes pas dans les classements car nos élèves n’ont pas encore passé le concours. Les premiers résultats de nos élèves seront connus à la rentrée 2023. Nos petites promotions et le niveau de nos élèves devraient nous permettre de percer dans les classements : nous pensons intégrer au moins 30% de nos élèves dans le Top 15.

 

 Filière PC

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En filière PC, un quintuor de tête domine nettement le classement Top 15 avec plus de 60% d’intégration : Sainte-Geneviève, Louis-le-Grand, Henri IV, Stanislas et les Lazaristes. Elles marquent un écart de plus de 15 points avec la Prépa Hoche, elle-même accompagnée de la Prépa Pasteur et du Parc. Cet écart est également notable dans les intégrations X-ENS où le même quatuor se taille la part du lion.

A noter : très peu de normaliens pour Ginette et, à l’inverse, beaucoup de polytechniciens. Enfin, 2 normaliens pour le Prytanée sur une classe de 15 poussent la statistique d’intégration à 13,3% et assure à cette Prépa une première place des intégrations à l’ENS.

 

Les Prépas à surveiller en PC

  • Louis-le-Grand, Paris 5e, Sainte-Geneviève, Versailles et Stanislas, Paris 6e.

Ces trois grandes Prépas de région parisienne connaissent toutes trois un maximum sur 5 ans de leur taux d’intégration à l’X et aux ENS en 2021. Dans le détail :

  • LLG intègre 40% de ses PC à l’X et aux ENS contre une moyenne sur les 4 années précédentes de 29,7%.
  • Ginette intègre 35% de ses PC à l’X et aux ENS contre une moyenne sur les 4 années précédentes de 27,9%.
  • Stan intègre 27,5% de ses PC à l’X et aux ENS contre une moyenne sur les 4 années précédentes de 19,3%.

           

Faut-il y voir une tendance de fond ? Nous attendons confirmation au prochain concours.

 

  • Pasteur, Neuilly-sur-Seine

La Prépa Pasteur semble s’installer durablement au-dessus des 10% d’intégration à l’X et aux ENS. À l’inverse, le Parc à Lyon voit ses statistiques d’intégrations osciller de plus en plus en dessous de cette même barre.

  • Descartes, Tours

Cette Prépa des bords de Loire sort de l’anonymat en affichant 3 intégrations aux ENS en 2021, une performance qui ne semble pas venir de nulle part car deux élèves avaient également pu intégrer Normale Sup au cours des 4 années précédentes. Qualité pédagogique et ambition sont au rendez-vous.

Au même titre que la filière PC, vous ne pourrez pas nous trouver dans le classement 2022 des Prépas. En revanche, nous y serons l’année prochaine. Nous pensons également intégrer au moins 30% de nos élèves dans le Top 15.

 

Pour les autres filières, rendez-vous sur notre page internet.



10 raisons de suivre la prépa Journalisme d’Ipesup

Les concours des Écoles de journalisme reconnues par la profession sont de plus en plus sélectifs. L’importance des Dossiers de candidature dans les processus de sélection, en plus des épreuves écrites et orales a renforcé la nécessité pour les candidats d’arriver bien préparés aux réalités du métier de journaliste aujourd’hui, au-delà des seules révisions d’actualité. La capacité du candidat à se projeter concrètement dans son futur métier, à se débarrasser de tout angélisme sur le métier de journaliste, mais également à exposer de manière rigoureuse et intelligente une pensée critique à l’écrit comme à l’oral se mesurent aujourd’hui avec encore plus d’acuité.

Depuis plus de 25 ans, Ipesup propose une préparation aux concours des Grandes Ecoles de journalisme, soit sous forme de cycle annuel, soit sous forme de stages intensifs de vacances, avec dans tous les cas l’accès à la préparation aux oraux. Voici 10 raisons de suivre la préparation journalisme

  1. Une préparation professionnelle tournée depuis plus de 25 ans vers le métier de journaliste, créée et animée par Éric Duquesnoy, ancien élève de l’École normale supérieure et diplômé de l’IEP Paris, spécialiste de géopolitique et auteur de nombreux articles sur le sujet
  2. Un taux de réussite aux 14 écoles reconnues par la profession de 74%, bien au-dessus du taux de réussite national de 11%
  3. Des professeurs pour la plupart anciens élèves des Écoles de journalisme, très bien informés sur le métier lui-même et les épreuves proposées dans le cadre des concours
  4. Un encadrement personnalisé et un vrai dialogue avec les étudiants pour les aider à renforcer leur crédibilité professionnelle devant les jurys d’admission
  5. Une préparation efficace aux écoles reconnues par la profession et en particulier à celles du top-7 (top-9 en incluant notre préparation spécifique à l’oral d’admission au Master de journalisme de l’IEP Paris et également à l’EJ Toulouse)
  6. Une aide pour les étudiants qui n’ont pas encore fait de stage dans un média à en trouver un pour renforcer leur crédibilité face aux jurys des entretiens de motivation
  7. Une assistance pour les étudiants pour remplir leur dossier d’inscription, et rédiger leur CV et leur projet professionnel par échange de mails et par rendez-vous individuels
  8. NOUVEAU depuis 2023 : un cycle de conférences d’actualité sur les Grands Enjeux du monde contemporain animés par les meilleurs spécialistes des questions d’actualité économique, géopolitique et politique
  9. Des quiz d’actualité interactifs à chaque session suivis de séances d’analyse approfondies, complétées par des cours d’anglais, des cours et ateliers de rédaction
  10. Une prépa à taille humaine, accessible en présentiel, en « live » à distance et en replay avec une attention portée à chaque étudiant

 

Rejoindre la prépa Journalisme d’Ipesup en 2023

Nous proposons plusieurs formules de préparation : cycle annuel (de décembre à mai) ou stage intensif (stage de Février)On peut tout à fait rejoindre le cycle annuel de la prépa journalisme en cours d’année scolaire, en rattrapant les séances manquées sous forme de replays, ou bien en suivant notre stage intensif de Février 2023. Dans les deux cas, accédez au coaching personnalité d’Eric Duquesnoy et à la préparation aux oraux avec nos membres de jurys, journalistes, spécialistes des admissions dans les meilleures écoles de journalisme françaises.

 

Témoignages de journalistes associés à la préparation d’IPESUP

Les actualités Journalisme

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Êtes-vous fait pour le journalisme ?

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Le journalisme en France aujourd’hui

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L’avenir du journalisme



  • 10 raisons de suivre la prépa Journalisme d'Ipesup
  • L’importance des Mathématiques au Lycée

    La réforme du lycée voulait marquer la fin d’une certaine prépondérance des Mathématiques au lycée. En introduisant le choix d’enseignement de spécialité et au départ un tronc commun sans de véritables Mathématiques, chaque élève pouvait créer son parcours en fonction de ses goûts.

    Confronté au réel des filières du supérieur et des statistiques de choix de spécialité (cf Note d’information, N°22.19 ©DEPP), il est vite apparu au ministère qu’il fallait réintroduire plus de Mathématiques dans le programme suivi par les lycéens.

    Il a donc été décidé d’ajouter une heure et demie de Mathématiques au programme de Première. D’abord facultative en 2022, elle devrait être obligatoire en 2023.

     

    Comment faire des Mathématiques au lycée ?

    Actuellement au lycée, les élèves ont la possibilité de :

    • Ne pas choisir l’enseignement de spécialité Mathématiques en Première et opter pour 1h30 de Mathématiques supplémentaire dans le tronc commun et éventuellement choisir l’option Mathématiques complémentaires en classe de Terminale (en 2023, ce temps supplémentaire devrait devenir intégré au tronc commun pour tous les lycéens).
    • Choisir l’enseignement de spécialité Mathématiques en Première et l’arrêter en Terminale et éventuellement choisir l’option Mathématiques complémentaires pour conserver un enseignement de Mathématiques en classe de Terminale.
    • Conserver l’enseignement de spécialité Mathématiques en Terminale et éventuellement la renforcer avec l’option Mathématiques expertes.

     

    L’enseignement de spécialité Mathématiques

    En Première et en Terminale, le programme se concentre principalement sur l’algèbre et l’analyse (environ 50% du programme). L’accent est en particulier mis sur l’étude des fonctions et des suites, que l’on retrouve constamment dans le supérieur. Le reste du programme porte sur la géométrie, les probabilités et les statistiques, tout en intégrant de plus en plus d’algorithmique.

    L’enseignement de spécialité en Première est adapté à tous les profils puisqu’en Terminale, les élèves pourront choisir des parcours bien différents.

    Selon Renaud Farkoa, professeur de Mathématiques en Terminale, il peut exister une fausse impression de facilité en Première car les exigences doivent être adaptées aux élèves qui ont un niveau hétérogène et ne se destinent pas à la même orientation.

    Il existe en revanche une différence importante entre le niveau de Mathématiques attendu en spécialité entre la Première et la Terminale. L’enseignement de spécialité Mathématiques en Terminale requiert de solides bases de calcul et une véritable appétence pour la matière afin de réussir à franchir le fossé entre les deux années. Découvrez notre Cycle Continu en Première.

    L’exigence de l’enseignement de spécialité Mathématiques nécessite d’obtenir de bons résultats dans la matière dès l’année de Seconde. Avant l’année de Terminale, participez à notre Stage d’été « Spécial Spé Maths de Première ».

     

    Quel profil d’élèves et quelles filières pour cette spécialité ?

    L’enseignement de spécialité Mathématiques s’adresse à des élèves maîtrisant les fondamentaux du programme et pour la spécialité de Terminale, ayant de surcroît un réel goût pour le raisonnement mathématique.

    Elle s’adresse à tous les élèves qui se dirigent vers une filière du supérieur comportant des Mathématiques. Elle est quasi obligatoire pour réussir à intégrer la plupart des classes préparatoires : Classes Préparatoires Scientifiques, ECG et B/L. Si vous envisagez une Prépa Scientifique, inscrivez-vous à nos Stages Trajectoire.

    Dans ces filières, renforcer la spécialité par l’option Mathématiques expertes est souvent également fortement valorisé. En effet, elle approfondit la maîtrise de concepts Mathématiques et, surtout, elle permet d’effectuer une réelle transition avec les exigences en Mathématiques du supérieur : « l’option Mathématiques expertes est une véritable porte d’entrée vers le supérieur, en étudiant notamment des notions comme les nombres complexes ou le calcul matriciel, qui y feront leur apparition » souligne R. Farkoa.

    Au-delà, l’exigence de cette spécialité est reconnue par toutes les filières et être très bon en Mathématiques est particulièrement valorisé dans la sélection des dossiers. Ainsi, il n’est pas rare que des élèves suivant un parcours en Mathématiques s’orientent finalement vers des études plutôt littéraires, ou ne nécessitant pas explicitement la maîtrise de concepts Mathématiques : Sciences Po, prépa A/L…

     

    Les clés de la réussite

    • Connaître son cours sur le bout des doigts

    Selon R. Farkoa, les élèves doivent comprendre le plus tôt possible que les cours de Mathématiques doivent être appris par cœur, de la même manière que l’on apprendrait un cours d’Histoire. Il s’agit de les ficher et de connaître parfaitement les définitions et les formules afin d’être en mesure de les appliquer correctement.

    Il faut donc commencer dès que possible à apprendre son cours en profondeur.

     

    • Savoir rédiger une copie de Mathématiques

    Trop souvent négligées en Mathématiques, la clarté de la présentation et la rédaction sont des éléments discriminants dans une copie. Elles font partie du barème et un grand nombre de points y sont attachés, même dans le cadre des concours les plus prestigieux.

    Si les résultats ne sont pas lisibles, ils ne sont pas comptabilisés. Il en va de même avec l’orthographe : les correcteurs portent une attention particulière à la précision de la langue.

    Apprendre ce code est un investissement pour toute la scolarité et est vital pour réussir dans cette matière.

     

    • S’entraîner aux calculs

    Selon R. Farkoa, le niveau d’un élève en Mathématiques dépend en grande partie du volume horaire qu’il leur consacre. Atteindre l’excellence en Mathématiques nécessite de répéter des exercices calculatoires qui permettent d’appliquer et de maîtriser les concepts vus en classe.

    Une tendance de fond privilégie les problèmes ouverts et la réflexion Mathématique, accordant moins de temps en classe aux exercices calculatoires pourtant nécessaires. Dès lors, l’élève doit s’appliquer à cet entraînement régulier, véritable geste à cultiver avant de s’essayer à des exercices plus exigeants.

     

    En conclusion, même si des Mathématiques ont été réintroduites dans le programme de chaque lycéen, la situation devrait encore évoluer pour répondre aux besoins des futurs métiers. Les experts se mobilisent pour faire des propositions adaptées. L’UPS (Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques) propose quelques pistes pour améliorer l’enseignement des Mathématiques au lycée. Le Hcéres (Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) a par ailleurs publié une synthèse nationale et de prospective sur les Mathématiques. Cette synthèse dresse un état des lieux des Mathématiques en France aujourd’hui et propose la mise en place d’un programme national pour les Mathématiques à l’horizon 2030. Le communiqué accompagnant cette synthèse précise que « la société, l’économie, l’industrie et les autres sciences ont besoin de plus de mathématiciens et de plus de possibilités d’interactions pour répondre à des besoins fortement croissants ».

    Il s’agit de maintenir le rang des Mathématiques françaises au niveau international et de répondre entre autres aux besoins économiques, défis écologiques et aux enjeux sociétaux.

    Le risque est ni plus ni moins de ne pas disposer des compétences nécessaires pour adapter notre société aux exigences du futur.



    5 raisons de suivre un stage de découverte de l’intelligence artificielle dès le Lycée

    L’intelligence artificielle est devenue un domaine de plus en plus important dans notre vie de tous les jours, avec des applications dans de nombreux secteurs, allant de la reconnaissance vocale à la conduite autonome en passant par la santé. Si vous êtes lycéen et que vous vous intéressez à l’IA, suivre un stage certifiant de découverte de l’IA peut être un moyen idéal de découvrir les fondements de cette technologie disruptive. Voici 5 raisons de suivre un stage de découverte de l’IA pour les lycéens qui s’intéressent aux technologies de demain et aspirent à intégrer les meilleurs formations scientifiques françaises.

     

    1. Acquérir des connaissances et des compétences précises en IA bien au-delà des savoirs généraux du lycée

    Une première raison de suivre un stage de découverte d’intelligence artificielle est de vous faire une idée plus concrète de l’intelligence artificielle aujourd’hui, au-delà des généralités qu’on peut lire dans la presse ou sur internet.

    Nos stages de découverte de l’IA sont animés par des spécialistes, issus du prestigieux master MVA (Mathématiques, Vision, Apprentissage) de l’école normale supérieure. Ils vous permettront d’acquérir des connaissances et des compétences précises en intelligence artificielle, allant bien au-delà des savoir-faire généraux du lycée comme par exemple les notions d’apprentissage automatique, de programmation, ou encore de traitement du langage naturel. Nos stages de découverte ont à la fois

      • une dimension culturelle (histoire de l’IA, enjeux éthiques et défis, métiers de l’IA)
      • une dimension mathématique (fondements de l’IA, outils mathématiques de l’IA)
      • et une dimension pratique (notions de programmation et programmation effective d’une IA)

     

    2. Affiner vos choix d’orientation entre différentes Ecoles d’ingénieurs postbac

    Suivre un stage de découverte de l’IA peut aussi vous aider à affiner un choix d’orientation entre différentes écoles d’ingénieurs post-bac.

    En tant que lycéen il est normal que vous puissiez hésiter entre différentes options de poursuite d’études, en particulier si vous vous intéressez aux écoles d’ingénieur post-bac. Or, contrairement aux écoles d’ingénieur post-classes préparatoires au caractère le plus souvent généraliste (ce qui permet de faire un choix en fonction des classements), les écoles d’ingénieurs post-bac ont souvent une coloration de spécialisation : l’ESTACA dans le transport, l’ECE dans l’électronique, l’ESILV dans les technologies du numérique…

    Un stage de découverte de l’IA peut vous aider à mieux comprendre ce que vous voulez étudier et à vous orienter vers les formations d’ingénieur qui correspondent le mieux à vos intérêts. Au contact de nos professeurs, eux-mêmes spécialistes de l’IA, chercheurs en mathématiques ou en neurosciences, vous pourrez vous faire une idée bien plus précise de ces métiers et des moyens d’y parvenir.

     

    3. Vous démarquer dans les candidatures aux formations scientifiques sélectives

    Une troisième raison de suivre un stage de découverte de l’intelligence artificielle est qu’il peut vous aider à vous démarquer dans les candidatures pour l’admission dans des formations sélectives scientifiques. Si vous êtes intéressé(e) par des écoles d’ingénieurs postbac, suivre un stage de découverte de l’IA peut vous aider à crédibiliser votre candidature. Les contacts réguliers que nous avons avec des directions et directions des admissions de Grandes Ecoles d’ingénieurs post-bac sélectives, comme l’ESILV par exemple, le démontrent : un candidat qui aura démontré (par la poursuite d’un stage et l’obtention d’une certification ad hoc) son intérêt marqué pour l’IA en amont pourra le faire valoir dans son dossier de candidature.

    Vous le savez, les stages d’Ipesup en intelligence artificielle sont effectués en partenariat avec l’IBM Academic Initiative. Nos élèves peuvent ainsi passer le badge certifiant « AI Foundations » à l’issue de leur formation. Ce badge peut d’ailleurs être valorisé directement dans Parcoursup : c’est une preuve tangible que vous avez pris l’initiative de vous initier à cette technologie en dehors de votre cursus scolaire et que vous êtes motivé à en apprendre davantage.

     

    4. Découvrir l’univers de la recherche fondamentale en IA

    Une raison moins évidente du stage, et pourtant très intéressante pour des lycéens, est qu’il permet de découvrir l’univers de la recherche fondamentale, et comment cette recherche fondamentale en mathématique nourrit aujourd’hui des projets d’intelligence artificielle. On parle souvent des applications de l’IA, mais les praticiens de l’IA sont avant tout des ingénieurs, et, pour nombre d’entre eux, des chercheurs. Or, on connaît très mal cette branche professionnelle lorsqu’on est au lycée.

    L’image d’Epinal du chercheur qui, tel Andrew Wiles dans sa quête de la démonstration du théorème de Fermat, mène des années durant des travaux solitaires et secrets et bien éloignée de la réalité du monde de la science d’aujourd’hui. On le voit à travers des initiatives nombreuses au coeur du système d’enseignement supérieur français : la recherche est devenue une affaire collective.

    Par exemple, Hi!Paris (émanation conjointe d’HEC et Polytechnique soutenant la recherche et l’enseignement en intelligence artificielle) organise des hackatons, des symposiums IA ou encore des Summer Schools dédiés aux étudiants de Master et de PhD en intelligence artificielle, où les étudiants et les chercheurs échangent sur les toutes dernières innovations en matière d’intelligence artificielle.

     

    5. Apprendre à programmer effectivement une IA !

    Un des objectifs de nos stages de découvertes de l’intelligence artificielle est de vous aider à apprendre à programmer effectivement une intelligence artificielle ! Il est aisé d’utiliser des outils déjà « tout faits » (Chat-GPT3 étant l’exemple le plus vulgarisé en ce moment dans les médias)… apprendre à programmer soi-même une IA est une toute autre histoire !

    Si cet objectif peut apparaître ambitieux, il n’est pas hors d’atteinte pour des lycéens dès lors qu’ils bénéficient de l’encadrement et du coaching de nos professeurs. En effet, s’il est indispensable d’acquérir des bases de programmation pour pouvoir coder une IA (ce que le stage apporte), de nombreux travaux de recherche exploitent des bibliothèques de codes déjà écrites qu’il s’agit d’assembler de faire fonctionner de manière intelligente. Les lycéens souhaitant aller plus loin pourront d’ailleurs poursuivre leur apprentissage pratique avec le stage d’application pratique (stage d’été).

     

    Stages Ipesup de découverte de l’intelligence artificielle

    Nous proposons plusieurs formules de préparation : stages de découverte certifiants (Toussaint, Noël ou Février), stage d’application pratique (stage d’été au mois d’août) ou cycle complet de deux stages permettant de combiner les deux stages qui précèdent de manière séquencée.



    Écoles de commerce : Prépa ou pas ?

    Depuis près d’une dizaine d’années, les écoles post-bac de commerce tendent à s’imposer comme une option crédible face aux Grandes Écoles. L’orientation vers une école post-bac permet de confronter les étudiants aux disciplines en rapport direct avec les débouchés professionnels auxquels ils peuvent aspirer, de même qu’à une ouverture à l’international.

    Les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE), quant à elle, souffrent d’une image élitiste. Certains étudiants « s’auto-censurent » pensant que les Classes Préparatoires ne sont destinées qu’à une petite catégorie « privilégiée » d’élèves.

    Ainsi, en moyenne, près de 50% des lycéens en voie Générale formule des vœux de licences, alors que « seulement » 10 % candidatent en Classes Préparatoires (lire la note Flash du SIES – Parcoursup 2022).

     

    Alors quel choix faire : prépa ou pas ?

    Quel que soit votre choix, chaque filière demande une préparation dès le lycée.

     

    Accéder à une école de commerce post-bac

    La majorité des écoles de commerce post-bac recrute sur concours.

    Les modalités de ces concours sont très spécifiques, aussi bien sur le fond que sur la forme, et totalement nouvelles pour un lycéen. La plupart des sujets sont sous forme de QCM et certains portent sur des méthodes qui ne sont pas abordées au lycée comme les épreuves de Synthèse, de logique Mathématique ou encore de Culture Générale. Dans ce contexte, la distinction se fait très nettement entre les élèves qui suivent une préparation spécifique durant leur année de Terminale et les autres. Ce type d’orientation demande donc de faire des choix très tôt dans son parcours scolaire et un investissement tout particulier durant la dernière année de lycée.

    Les deux principales banques de concours sont : SESAME et ACCÈS.

    On y retrouve en particulier des formations spécifiques proposées par les Grandes Écoles de Commerce : le Global BBA ESSEC Business School ou le BBA EM Lyon par exemple.

    Ces concours sont sélectifs pour les écoles les plus cotées (IÉSEG, BBA ESSEC, EMLV, ESSCA…) avec des taux d’admission d’environ 12% à 15% qui même avec les candidatures multiples et les désistements restent de l’ordre de 20 à 25%.

    D’autres formations, comme le BBA EDHEC, le Bachelor de l’ESCP ou encore le Bachelor proposé par KEDGE Business School, ne nécessitent pas le passage de concours avec des épreuves écrites. Les candidats sont recrutés après l’analyse de leur dossier scolaire (notes, moyennes et appréciations) et le passage d’un ou plusieurs entretiens, notamment de motivation et d’anglais.

    A noter que, certaines de ces formations, requièrent une attestation du niveau d’anglais du candidat (score minimum au TOEFL, à l’IELTS ou à la Certification Cambridge).

    Pour en savoir plus : https://www.ipesup.fr/ecoles-de-commerce-post-bac-offre-bachelor

     

    Choix des enseignements de spécialité

    La réforme du lycée n’a pas eu d’impact sur la « stratégie » à adopter en vue de la préparation des épreuves SESAME. Il est donc conseillé aux élèves d’effectuer leurs choix d’enseignements de spécialité et d’options selon leurs affinités personnelles, tout en gardant à l’esprit que les candidats seront sélectionnés sur leur culture générale et leur maîtrise de langues étrangères.

    Cependant, le concours ACCÈS comportant une épreuve de Mathématiques, il est particulièrement recommandé aux élèves souhaitant présenter ce concours de choisir l’enseignement de spécialité Mathématiques au moins en Première et l’option Maths complémentaires en Terminale. D’autant plus qu’il est expliqué dans la description des épreuves que « le candidat devra démontrer sa maîtrise des outils faisant partie du programme de Mathématiques des filières générales du Baccalauréat ».

    L’épreuve d’ouverture culturelle peut inciter les élèves à choisir au moins un Enseignement de Spécialité en Histoire, SES ou Humanités. Dans tous les cas, il est judicieux d’enrichir sa Culture Générale à travers des activités extrascolaires afin de se préparer au mieux à ce type d’épreuve.

     

    Pourquoi s’engager dans une Classe Préparatoire ?

    La Classe Préparatoire permet chaque année à de nombreux élèves d’accéder aux Grandes Écoles à l’issue d’une préparation rigoureuse et minutieuse d’épreuves écrites et orales, durant deux voire trois années. Cette orientation est ouverte à tous les lycéens, pourvu qu’ils soient studieux, et ne doit pas être confondue avec une voie élitiste fermée.

    Mêlant rigueur intellectuelle et exigence, la Classe Préparatoire forge des qualités valorisées dans le monde professionnel. Tout préparationnaire, quelle que soit la filière choisie, apprend à apprendre : il apprend à intégrer un volume très important de connaissances tout en apprenant à les ordonner, à problématiser, à structurer sa pensée… Dès lors, la Classe Préparatoire nécessite également d’apprendre à gérer les priorités, toutes les attentes ne pouvant pas, en réalité, être satisfaites.

    Les concours en fin de deuxième année mettent chaque étudiant sur un pied d’égalité.

    Chacun peut réussir !

     

    En cas de réorientation, la Classe Préparatoire offre des équivalences dans des formations universitaires, en validant les 60 crédits ECTS par année. Ainsi, la Prépa est loin d’être un choix risqué, dépendant uniquement de sa performance au concours.

     

    Concrètement, la Classe Préparatoire HEC ECG est une formation pluridisciplinaire et exigeante de deux ans, menant aux concours d’entrée aux Grandes Écoles de Commerce et de Management. Ces dernières, offrant un nombre de places croissant, recherchent des profils d’étudiants à l’aise dans des matières variées (Mathématiques, Sciences Économiques et Sociales ou Histoire, Géographie et Géopolitique, Humanités et Langues), capables de comprendre et d’appréhender les évolutions du monde contemporain.

    Le cursus de cette Classe Préparatoire propose un socle commun de formation associé à deux enseignements électifs. L’étudiant choisit entre deux niveaux de mathématiques: « Mathématiques approfondies » et « Mathématiques appliquées », et entre deux disciplines en sciences humaines et sociales : « Économie, Sociologie et Histoire » (ESH) et « Histoire, Géographie et Géopolitique » (HGG).

    Il sera donc possible de choisir entre quatre combinaisons possibles d’enseignements. Dans la pratique, les Classes Préparatoires n’offrent pas la totalité des combinaisons. Il faudra bien vérifier les spécificités de l’offre des Classes Préparatoires avant de renseigner vos voeux sur Parcoursup.

    Ipesup vous accompagne.

     

    A l’issue de deux années de préparation, les étudiants ont la possibilité de s’inscrire à une ou deux banques d’épreuves payantes pour les non-boursiers : la BCE (Banque Commune d’Epreuves) et Ecricome.

    Lire aussi notre article sur le calendrier de la BCE en 2023.

     

    Choix des enseignements de spécialité

    Pour accéder à cette filière largement demandée, l’Enseignement de Spécialité Mathématiques est la matière qu’il est indispensable de conserver en classe de Première comme en Terminale.

    En classe de Première, l’élève devra donc choisir l’enseignement de spécialité (ES) Mathématiques ainsi que deux autres enseignements de spécialité de son choix.

    En classe de Terminale, il est vivement conseillé que l’élève conserve l’enseignement de spécialité Mathématiques, qu’il peut renforcer avec l’option Mathématiques expertes, afin de s’assurer d’avoir un bon – voire excellent – niveau en arrivant en Classe Préparatoire.

    En dehors de cette recommandation, les choix de spécialité sont libres.

    Si vous ne savez pas encore si vous choisirez une Classe Préparatoire HEC ECG ou une école de commerce post-bac, mieux vaut conserver les Mathématiques jusqu’en Terminale afin de ne pas vous fermer de portes et surtout, il faut bien se préparer dès l’année de Terminale.

     

    Pour se préparer à la Classe Préparatoire HEC ECG, notre cycle de stages Trajectoire Prépa HEC est particulièrement adapté.

    Pour préparer les concours des écoles post-bac, nous proposons un cycle continu en présentiel ou à distance ainsi que des stages intensifs.

     

    En conclusion, le choix de s’engager dans une classe préparatoire ou d’opter pour une école de commerce post-bac est révélateur d’une personnalité. Il faut donc (comme dans tout choix d’orientation) bien se connaitre et ne pas se sous-estimer ou choisir le confort et la facilité.



    Dates DEC 2023

    Les dates du DEC (diplôme d’expertise comptable) sont disponibles pour l’édition 2023 ! Comme chaque année, deux sessions sont organisées, l’une en mai et l’autre en novembre.

     

    Calendrier du DEC 2023 : deux sessions

    Dates DEC 2023 – Session de mai 2023

    Retrouvez ci-dessous les dates clés du DEC 2023 pour la session de mai 202.

    EvénementCalendrier DEC 2023 – session de mai 2023
    Ouverture des inscriptions au DECMardi 10 janvier 2023
    Fermeture des inscriptions au DECMardi 28 février 2023
    Epreuve de déontologieMercredi 10 mai 2023 (10h30-11h30)
    Epreuve de révisionMercredi 10 mai 2023 (14h00-18h30)
    OrauxDu 2 au 17 mai 2023
    Jury nationalJeudi 29 juin 2023
    Publication des résultatsVendredi 30 juin 2023

     

    Dates DEC 2023 – Session de novembre 2023

    Retrouvez ci-dessous les dates clés du DEC 2023 pour la session de novembre 2023

    EvénementCalendrier DEC 2023 – session de novembre 2023
    Ouverture des inscriptions au DECLundi 10 juillet 2023
    Fermeture des inscriptions au DECJeudi 31 août 2023
    Epreuve de déontologieMardi 14 novembre 2023 (10h30-11h30)
    Epreuve de révisionMardi 14 novembre 2023 (14h00-18h30)
    OrauxDu 13 novembre au 1er décembre 2023
    Jury nationalJeudi 11 janvier 2024
    Publication des résultatsVendredi 12 janvier 2024

    Retrouvez également ici le calendrier officiel du DEC pour l’édition 2023 avec l’ensemble des dates clés du DEC (y compris pour la VAE).

     

    Modalités d’inscription au DEC 2023

    Les candidat.e.s au DEC doivent créer un compte sur la plateforme nationale Inscritnet PRO. Les frais d’inscription s’élèvent à 50 € par épreuve. Les dossiers d’inscription au DEC doivent être envoyés par voie électronique. Les candidats recevront leur convocation quelques semaines avant le début des épreuves.

     

    Préparez le DEC avec les experts d’Ipesup

    Le DEC (diplôme d’expertise comptable) constitue la suite du DSCG. Il suppose notamment la rédaction et la soutenance d’un mémoire. Seule l’obtention de ce diplôme permet de se prévaloir du titre d’expert comptable aujourd’hui.

    Ipesup assure une préparation de haut niveau  du diplôme d’expertise comptable avec des professeurs experts-comptables reconnus (Sabrina Sabbah Pagès, Fabrice Heuvrard), parfaitement au fait de l’évolution du diplôme et des attentes du jury…



    Tout savoir du classement des Écoles de Commerce en 2022 : évolution, critères retenus, saisie des voeux et affectations

    Le classement des écoles de commerce est essentiel puisqu’il oriente les choix des étudiants lors de la formulation des vœux sur la plateforme du Système d’Intégration aux Grandes Ecoles de Management (SIGEM).

     

    L’évolution du classement

    Peu de changement par rapport à l’année dernière dans le classement. La dynamique observée en 2021 entre l’EDHEC, alors quatrième, et l’EM Lyon, alors cinquième, s’est simplement inversée. L’EM Lyon retrouve sa quatrième place d’antan et l’EDHEC, la cinquième. Le top 3, lui, reste inchangé comme le reste du classement.

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    Les critères retenus

    Pour les classements, la méthodologie est habituellement la suivante :

        • les écoles sont évaluées sur leur excellence académique (durée des études, qualifications des enseignants, degré d’encadrement des élèves, qualité des publications dans le cadre de travaux de recherches…),
        • leur ouverture à l’international (nombre d’enseignants-chercheurs étrangers, degré de mobilité internationale des étudiants, nombre de pays accessibles grâce aux échanges, double-diplôme à l’étranger…)
        • et la relation avec les entreprises (niveaux de salaire à l’issue des études, réputation de l’école en entreprise, chiffre d’affaires de la Junior Entreprise…).

        Mais attention : il faut analyser les classements précaution. Ils peuvent, en effet, différer dans leur configuration en fonction des critères retenus.

        Par exemple, dans un classement récemment publié par les Échos Start, l’ESSEC est première, devant Montpellier BS, deuxième, et l’EM Lyon, troisième, puisque très engagée dans la transition environnementale.

         

        Saisie des voeux et affectation

        Après réception des affectations par école et en fonction de leurs motivations, les étudiants dressent leur liste de vœux sur le SIGEM.

        Le résultat final sera notamment fonction des places disponibles dans les écoles.

        Le tableau suivant, publié par le SIGEM pour l’année 2022, est intéressant. Il indique pour chaque école, à la fois le nombre de candidats postulant au concours écrit, le nombre de places admissibles, le nombre de places admises, la longueur de la liste complémentaire, et le rang du dernier affecté.

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        Aussi, les frais de scolarité sont à prendre en compte lors du choix d’affectation notamment dans l’élaboration d’un budget prévisionnel consacrée aux études.

        Contrairement aux idées reçues, les écoles les mieux classées ne sont pas nécessairement les plus chères, et la différence de frais de scolarité avec une école moins bien classée est parfois faible.

        Enfin, si vous envisagez de rejoindre une grande école de commerce française, 23 masters en management figurent parmi les meilleurs du monde. C’est ce que montre l’édition 2022 du classement des 100 meilleurs masters in management (MiM) publié par le Financial Times.

        A tous ceux qui préparent les concours des Ecoles de commerce, nous souhaitons toute la réussite possible.

         

        Groupe IPESUP _ Département HEC

        100% avec nos étudiants, aucun candidat libre.



        L’expert-comptable aujourd’hui : un métier moderne en plein évolution

        Des compétences « classiques » aux soft skills

        Les compétences d’un expert comptable évoluent aujourd’hui des compétences traditionnelles vers les compétences douces, également appelées « soft skills » en anglais.

        Traditionnellement, on attendait d’un expert comptable d’être d’abord et avant tout un expert. Cela suppose des compétences classiques, comme par exemple :

        1. La mobilisation de connaissances précises et toujours plus actuelles en comptabilité et en fiscalité. Ici, point de changement : un expert comptable doit toujours avoir une solide connaissance des normes comptables et fiscales en vigueur, ainsi que des lois et réglementations qui les encadrent. On retrouve ici le contenu des unités d’enseignements « UE 1 » (Gestion juridique, fiscale et social) et « UE4 » (Comptabilité et audit) qui sont les unités d’enseignements les plus importantes du DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) préparé par l’IPESUP.
        2. Des qualités de rigueur et d’attention aux détails : le métier d’expert comptable implique de travailler avec des chiffres et des données précises et de savoir les traiter (ou retraiter) de manière parfaitement rigoureuse et conforme à la réglementation, sans erreur. La capacité à analyser et réduire des écarts est aussi une composante importante du métier.
        3. Un fort esprit d’analyse et de synthèse : les experts comptables doivent être capables de comprendre et de synthétiser rapidement de grandes quantités d’informations, afin de pouvoir prendre des décisions stratégiques et fournir des conseils pertinents.

         

        Ces compétences, pour essentielles qu’elles soient, ne suffisent plus dans un monde où l’expert-comptable n’est pas seulement un acteur technique, mais aussi un auditeur, un conseiller, un expert au coeur de l’entreprise.

        C’est pourquoi il doit aussi disposer de soft skills : excellentes compétences en communication, capacité à travailler en équipe… En effet, les experts comptables doivent souvent travailler en étroite collaboration avec des clients, des collègues et des partenaires de toute nature. Leur travail est de plus en plus collaboratif (qu’il s’agisse du travail en cabinet : saisie, supervision directe ou indirecte des opérateurs de saisie en lien avec l’entreprise, intégration fiscale de données de plusieurs entités). On attend d’un expert-comptable un très bon niveau de communication, dans la mesure o` il interagit au quotidien avec les dirigeants de l’entreprise.

        Ces « compétences douces » sont donc essentielles pour réussir dans le métier d’expert comptable aujourd’hui. Elles sont donc recherchées par les cabinets dès les candidatures : lettres de motivation, CV, et bien sûr lors de l’entretien de motivation. C’est pourquoi Ipesup, dans le cadre de sa préparation au DSCG, offre à tous ses étudiants un accompagnement individualisé dans la rédaction de ses candidatures par un coach professionnel, en plus de la formation théorique et pratique aux matières de l’examen.

         

        L’émergence de nouveaux domaines d’intervention : gestion des risques, conformité

        Les logiciels de comptabilité ont considérablement fait évoluer le métier d’expert-comptable en le rendant plus efficace et en lui permettant d’offrir des services de plus haute qualité aux entreprises. Auparavant, la tenue de la comptabilité et la préparation des déclarations fiscales étaient en effet des tâches fastidieuses et chronophages qui nécessitaient de nombreuses heures de travail manuel. Avec l’aide des logiciels de comptabilité, les experts-comptables peuvent désormais effectuer ces tâches de manière plus rapide et plus précise, leur permettant de consacrer plus de temps à des tâches plus stratégiques et à la prestation de conseil de qualité supérieure.

        Si, historiquement, un commissaire aux comptes était payé par l’entreprise pour certifier les comptes de la société, et ainsi être perçu comme un potentiel danger externe (le CAC va-t-il certifier ? quelle précision va-t-il exiger ? comment répondre à ses questions de manière défensive pour obtenir la conformité ?), il exerce sa mission de manière bien plus collaborative aujourd’hui.

        Par exemple, le commissaire aux comptes effectue des points avec les dirigeants pour faire progresser l’entreprise en matière de gestion des risques et de conformité. A intervalles réguliers, il interroge ainsi la société sur ses pratiques dans des domaines pouvant être relativement variés. Quelle protection de la société contre les tentatives de fraude ou les tentatives de hacking ? Quelles procédures RH pour assurer la conformité au droit et la protection des salariés ? Quels systèmes d’enregistrements des coûts et des charges pour faciliter la qualité de l’information comptable et financière et du fichier d’écritures comptables aux normes de l’administration ?

        Sans exercer nécessairement un rôle de conseil au sens des affaires, le commissaire aux comptes est aujourd’hui davantage un conseiller qu’un contrôleur en matière de réglementation et de gestion des risques. On perçoit bien ici pourquoi les soft skills sont si importants. Le métier évolue ; sa perception doit également évoluer auprès des entreprises.

        Des diplômes qui mènent à un métier attractif et moderne

        Trois diplômes sont aujourd’hui reconnus pour exercer des missions d’expertise en cabinet ou en entreprise :

        Le DCG (diplôme de comptabilité générale, niveau Licence 3) sanctionne un premier cycle de 3 ans d’études supérieures après le baccalauréat. Il n’est pas en soi suffisant pour intégrer un grand cabinet ou un « Big Four », mais il constitue un premier niveau intéressant.

        Le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion, niveau Master 2) anciennement dénommé Diplôme supérieur d’études comptables et financières (DESCF), constitue le diplôme principal. Il recouvre les matières indispensables à tous les étudiants qui se destinent à une carrière dans les domaines de la comptabilité, de la gestion de la finance et du droit.

        Le DEC (diplôme d’expertise comptable) constitue la suite du DSCG et suppose notamment la rédaction et la soutenance d’un mémoire. Seule l’obtention de ce diplôme permet de se prévaloir du titre d’expert comptable aujourd’hui.

        Ils mènent à un métier moderne, où se mêlent ainsi interactions sociales, compétences techniques, utilisation de logiciels modernes et technologiques (parfois en intelligence artificielle, voir nos stages intensifs de découverte de l’IA pour les lycéens), et la possibilité de construire une très belle carrière tant en cabinets que dans des grands groupes.

        Réussissez le DSCG grâce aux préparations d’Ipesup Expertise Comptable

        Ipesup propose trois formules de préparation éprouvées au DSCG, adaptées aux besoins de chacun, que l’on peut suivre au choix en présentiel ou à distance :

        • la préparation annuelle permet aux étudiants de se préparer sur le temps long. Elle est ouverte à tous, mais particulièrement adaptée aux candidats qui travaillent déjà en cabinet d’expertise comptable ;
        • la préparation intensive d’été, en juillet/août, permet aux candidats de se préparer sur quelques semaines. Elle est particulièrement adaptée aux candidats récemment diplômés, qui cherchent à conclure leur cursus par un succès au DSCG dès le mois d’octobre suivant ;
        • le stage intensif « dernières révisions » avant les épreuves s’adresse tant aux étudiants désirant parfaire leur entraînement qu’aux salariés souhaitant réactiver leurs connaissances.

        Les cours sont compatibles avec des stages en cabinet et sont dispensés par une équipe pédagogique « DSCG-chevronnée » de haut niveau qui saura accompagner nos élèves vers la réussite à l’examen.

        Préparez le DEC avec les meilleurs experts

        Ipesup assure également une préparation du diplôme d’expertise comptable avec des professeurs experts-comptables reconnus (Sabrina Sabbah Pagès, Fabrice Heuvrard), parfaitement au fait de l’évolution du diplôme et des attentes du jury…



        Concours ECG : Tout savoir sur le calendrier des épreuves 2023 de la BCE

        Etudiants en prépa ECG, la Direction des Admissions et Concours vient de faire paraître le calendrier des concours 2023. Découvrez le chronogramme des épreuves de la BCE et tous nos conseils pour les anticiper !

         

        Grandes dates pour l’inscription en ligne du concours BCE

        • Du samedi 10 décembre 2022 à 9 heures au mercredi 11 janvier 2023 à 17 heures : inscription en ligne du concours BCE.
        • Du samedi 10 décembre 2022 à 9 heures au jeudi 19 janvier 2023 à 17 heures : téléversement des pièces justificatives obligatoires demandées pour compléter le dossier.
        • Du jeudi 12 janvier à 9 heures au jeudi 19 janvier 2023 à 17 heures : paiement des droits d’inscription en ligne.
        • Du mercredi 26 avril au vendredi 05 mai 2023 (hors samedi, dimanche et jour férié) : épreuves écrites.
          • Au cas où plusieurs épreuves doivent être reprogrammées, la date retenue est le vendredi 12 mai 2023.
        • Du mardi 6 juin au vendredi 9 juin 2023 : résultats d’admissibilité.
        • Du lundi 12 juin au lundi 3 juillet 2023 : épreuves orales selon les écoles.
        • Vendredi 30 juin au jeudi 6 juillet 2023 : résultats d’admission.

         

        N.B. : Du fait de la réforme de la classe préparatoire ECG, cette année 2023 sera marquée par certains changements. Les élèves auront notamment le choix de leurs spécialités : Mathématiques Appliquées ou Mathématiques Approfondies, ESHMC ou HGGMC, le langage de programmation en Mathématiques n’est plus Scilab mais Python, la version littéraire en LV1 et LV2 laisse sa place à deux rédactions plus longues que les années passées. De même, en ESHMC et en HGGMC, les élèves seront tenus, comme il leur a été enseigné, à faire plus de liens entre les notions (lier la macroéconomie à la microéconomie dans les raisonnements, par exemple).

         

        Calendrier des épreuves écrites des écoles membres de la BCE pour 2023

         

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        Coût des droits d’inscription et nombre de place par école

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        Le centre d’examen et la correction de la copie

        La légende veut qu’il est plus aisé de réussir ses écrits en province qu’à Paris où le niveau des piles de copies serait plus élevé et les correcteurs plus exigeants.

        Cependant, le concours BCE 2019 a marqué la fin de la correction traditionnelle. La correction est depuis entièrement numérisée et dématérialisée ce qui augmente la qualité de la redistribution aléatoire des copies.

        Après avoir été rendues par les étudiants pendant leur concours, les copies seront numérisées en couleur via des scanners haut débit, anonymisées, brassées à l’unité et affectées électroniquement et aléatoirement aux correcteurs à travers toute la France. Les correcteurs visualiseront les copies et les noteront sur écran, via un serveur sécurisé.

        Les avantages : un meilleur brassage des copies est effectué, les possibilités de perte ou de vol pendant le transport des copies sont limitées, les risques d’erreur dans les reports des notes sont réduits, voire inexistants.

        Ainsi, ce ne sont pas ces stratégies qui doivent motiver votre choix de lieu de concours, mais bien votre confort en ce lieu. Certains décident d’émigrer en groupes d’amis pour se stimuler mutuellement, d’autres de rejoindre leur famille pour être soutenus et accompagnés ou au contraire de faire cavalier seul, pour plus de tranquillité.

        Permettons-nous ainsi de conseiller au candidat l’option qui favorise le plus son confort et sa concentration. Les épreuves s’étendant sur deux à trois semaines, il va sans dire que le lieu de séjour joue un grand rôle dans le déroulé des événements. Un étudiant décidant par exemple de quitter Paris pour Reims doit être conscient qu’il devra séjourner dans un hôtel s’il ne possède pas d’amis ou famille habitant proche du centre d’examen.

        Il est difficile d’estimer dans quelle mesure un changement de routine peut se répercuter dans la gestion du stress d’un étudiant. Il s’agit néanmoins d’un facteur important à prendre en compte si vous décidez de quitter le foyer le temps du concours. Si vous souhaitez partir entre amis, assurez-vous d’abord de votre capacité à travailler en groupe, en vous entrainant par exemple à réviser à plusieurs aux vacances de Noël ou de la Toussaint. Vous aviserez ensuite. Enfin, si vous souhaitez réviser seul pendant les concours, rappelez-vous que 3 semaines peuvent être très longues et dures psychologiquement si l’on est isolé. Être entouré peut-être un bon moyen de retrouver des forces dans les moments difficiles.

        Le choix du lieu des révisions n’est ainsi pas anodin : certains restent chez eux, d’autres s’isolent en compagnie d’autres étudiants dans un monastère ou décident tout simplement de séjourner chez leurs grands-parents. Le calme demeure le critère principal. La capacité de l’étudiant à trouver un lieu où il ne sera à aucun moment détourné de sa tâche est également crucial. Nous irions donc jusqu’à affirmer qu’il doit pouvoir poser les pieds sous la table sans se soucier d’aucun paramètre ménager ou logistique. Nous conseillons donc au lecteur de choisir le lieu où il pense pouvoir être le plus serein, le mieux installé et où il pourra entreposer toutes les fiches et autres annales qu’il souhaite. Pour les plus stressés d’entre nous, éliminer tout imprévu n’est pas une idée saugrenue : repérer les lieux peut être utile, notamment pour savoir où déjeuner dans les meilleures conditions.

        Dernier paramètre à ne pas omettre : le retard. Mieux vaut séjourner dans un lieu facile d’accès afin d’éviter tout problème de transports. En bref, il est préférable de se contenter de suivre ses intuitions personnelles, et de surtout faire en sorte d’être entouré des personnes qui vous seront du meilleur soutien.

         

        Conseils pour les révisions

        Les révisions sont probablement le moment le plus crucial de la préparation de l’étudiant.

          Rappelons d’abord que celles-ci se déroulent en deux temps : une période de trois semaines précédant les concours écrits ; puis, une période de trois à quatre semaines entre la fin de ces derniers et les premières révisions orales. Leur durée étant particulièrement courte, ces révisions doivent bien s’en tenir à leur statut : le temps de l’apprentissage est supposé révolu.

          Les trois paramètres principaux des révisions sont alors les suivants :

          • L’organisation
          • Le lieu
          • Le groupe de révision

           

          Pour préparer leurs écrits les étudiants sont relâchés par leurs établissements et doivent ainsi organiser d’eux-mêmes leur rythme de travail. Afin d’optimiser cette préparation il est donc préférable de constituer un planning précis de chaque chapitre ou annales à revoir et de s’y astreindre au mieux. Minuter sa journée est en effet le meilleur moyen pour ne pas prendre de retard et revoir l’ensemble du programme de chaque matière.

          L’étudiant peut donc au préalable se munir de livres d’annales corrigées (notamment pour les mathématiques) ou s’en procurer directement en ligne sur des sites tels que Klubprepa.

          Il est également essentiel qu’il s’appuie sur l’ensemble des supports qu’il aura élaborés au cours de sa prépa telles que les fameuses fiches. En théorie, chaque chapitre aura été vu et fiché en cours d’année et évalué au moins une fois à l’occasion soit d’une khôlle soit d’un devoir sur table. Les révisions sont alors seulement le moyen de consolider ces connaissances et de les articuler avec le reste du programme de sorte à pouvoir faire face à n’importe quel type de sujet.

           

          Coefficients au concours

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