Témoignage : pourquoi Pauline et Eytan ont choisi de cuber à Ipesup pour intégrer l’ESCP

Cuber en Prépa ECG, c’est choisir de se donner une seconde chance pour aller au bout de son ambition. C’est refuser de se contenter d’un résultat en demi-teinte, et décider de viser l’excellence. Chaque année, de nombreux élèves intègrent une école de commerce avec le sentiment d’avoir manqué leur objectif, de ne pas être exactement là où ils devraient être. À Ipesup, nous faisons tout pour éviter ce sentiment d’inachevé : nous croyons que chaque élève mérite de rejoindre l’école à la hauteur de ses capacités, même si cela implique une année supplémentaire en Prépa.

Mais cette troisième année ne doit surtout pas être vécue comme un simple redoublement. C’est pourquoi nous avons conçu une classe spécifique, rassemblant des étudiants aux aspirations communes, dans un cadre exigeant, stimulant et profondément humain. Les effectifs y sont volontairement restreints – 30 élèves en tronc commun, 15 en spécialités – afin de garantir un accompagnement personnalisé. Le programme, quant à lui, privilégie la pratique intensive des concours, la préparation orale grâce à un système de mentorat solide, et un corps enseignant toujours présent.

Pour illustrer cette expérience unique, nous avons recueilli les témoignages de deux anciens élèves, Pauline et Eytan, aujourd’hui étudiants à l’ESCP Business School. Tous deux ont choisi de cuber à Ipesup, et reviennent sur ce choix déterminant.

 

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Eytan

 

 

Qu’est-ce qui t’a poussé à cuber à Ipesup ?

Quand les résultats sont tombés, j’ai compris que mes notes en mathématiques m’avaient empêché de décrocher les écoles les plus prestigieuses. Je me suis alors sérieusement posé la question de la cube. En échangeant avec plusieurs anciens d’Ipesup, j’ai tout de suite perçu une vraie différence dans leur façon de parler de l’année de cube : ils évoquaient un encadrement exigeant, une progression réelle, et un environnement porteur. Le nom de M. Dehorter, professeur de mathématiques, revenait souvent – on me disait qu’il savait faire réussir ses élèves. J’ai décidé de tenter le pari. Un an plus tard, j’ai doublé mes notes en mathématiques et j’ai pu intégrer l’ESCP.

 

Qu’est-ce qui distingue l’enseignement de M. Dehorter ?

Il reprend l’ensemble du programme depuis le début, avec un souci constant d’adaptation au niveau de chaque élève. Il propose des TD très efficaces pour progresser, et surtout, il met à disposition un polycopié de 350 pages dès le début de l’année : un document d’une richesse incroyable, qui rassemble tout ce qu’il faut savoir pour réussir les concours. Les élèves des autres classes prépas se l’arrachent ! Il conçoit également des sujets originaux, en plus des annales, et se montre particulièrement disponible pendant les révisions.

 

Comment se déroule la préparation en ESH ?

Elle est remarquable. Les deux professeurs, M. Salin et M. Jayat, sont passionnés et très complémentaires. M. Salin couvre l’ensemble des sujets macroéconomiques (inflation, chômage, politiques publiques, etc.) et propose des références de grande qualité, issues d’ouvrages récents et souvent peu connus. Il commence chaque chapitre par une bibliographie, ce qui nous permet de personnaliser notre apprentissage. M. Jayat, de son côté, se concentre davantage sur la microéconomie et la sociologie en abordant le programme à partir de sujets, ce qui permet de structurer nos idées. Leur complémentarité nous donne une vraie hauteur de vue.

 

Et pour l’oral, comment s’organise la préparation ?

En ESH notamment, elle est très rigoureuse. Je suis même tombé à l’oral de l’ESCP sur un sujet que nous avions traité en cours. Cela montre bien à quel point la préparation est en phase avec les attentes des jurys. Concernant les entretiens de personnalité, nous sommes mentorés tout au long de l’année par des alumni d’Ipesup ayant obtenu d’excellentes notes à l’oral : cette préparation de long-terme fait clairement la différence.

 

Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’accompagnement pédagogique à Ipesup pendant ta troisième année ?

Les professeurs connaissent très bien les exigences des jurys et adaptent leur enseignement en conséquence : ils ont une « logique concours ». Chaque professeur contribue à nous faire progresser avec méthode et bienveillance.

 


 

 

Pauline

 

 

 

Qu’est-ce qui rend selon toi l’année de Cube à Ipesup si particulière ?

Ce sont vraiment les professeurs qui font la différence. Ils nous connaissent bien, prennent le temps d’échanger, et sont très accessibles. On peut poser toutes les questions que l’on veut, sans jamais se sentir jugé. Cette proximité, combinée à leur exigence, rend l’année très formatrice.

 

Comment s’est passée ta préparation en ESH ?

M. Salin est un professeur remarquable. Il veille à ce que tout soit bien compris : il n’hésite pas à renvoyer des mails avec des éclairages supplémentaires pour expliciter une notion ou un mécanisme. J’ai trouvé cela très rassurant et efficace. M. Jayat, de son côté, m’a beaucoup aidée sur la méthodologie : il m’a fait retravailler des plans, a corrigé des introductions, et a proposé des colles supplémentaires quand je le demandais. Il y avait une vraie disponibilité.

 

Et dans les autres matières, comment as-tu été accompagnée ?

En espagnol, Mme Leon propose des polycopiés d’une qualité incroyable : grammaire, civilisation, vocabulaire… tout est là. C’est une vraie pépite pour progresser. En anglais, Mme Perrot est très rigoureuse. Elle a une méthode solide et donne beaucoup de pistes concrètes pour progresser. Elle n’hésite pas à être franche dans ses retours, ce qui peut surprendre, mais c’est toujours dans un but constructif.

 

Tu semblais aussi très satisfaite de tes professeurs de culture générale…

Oui, j’ai eu la chance d’avoir M. Cervellon en philosophie. Il est brillant. C’est vrai qu’au début, il faut s’accrocher pour entrer dans son univers, mais quand on persévère, on découvre toute la richesse de sa pensée. Ses références sont parfois inattendues, presque “niche”, mais elles marquent les correcteurs à n’en pas douter. En ECG2, j’avais eu Mme Manonellas, qui était très différente dans son approche : plus accessible, avec beaucoup de références artistiques et picturales qui, elles aussi, plaisent beaucoup aux jurys. Les deux m’ont énormément apporté.

 

L’accompagnement personnalisé semble être un point fort. Tu confirmes ?

Oui, totalement. J’ai pu faire autant de colles que je le souhaitais, notamment en ESH avec M. Jayat, à l’approche des concours. Et j’ai aussi bénéficié de reprises de copies très approfondies. Je me souviens d’un échange marquant avec M. Cervellon sur une copie de philo. Un passage avait été noté “hors sujet” et je ne comprenais pas pourquoi. On a tout décortiqué ensemble, ligne par ligne, pour identifier le problème. C’était très formateur.

 


 

Les témoignages d’Eytan et Pauline illustrent avec force ce qui fait l’originalité et la réussite de la classe de cube à Ipesup : un accompagnement exigeant mais bienveillant, une pédagogie profondément individualisée, et une équipe enseignante pleinement investie dans la réussite de chacun.

Bien loin d’un simple redoublement, cette troisième année devient un véritable tremplin, à la fois académique et personnel, pour accéder à l’école que l’on vise avec lucidité, ambition et confiance.

Cuber à Ipesup, c’est faire le choix de ne pas renoncer à son potentiel – c’est se donner, une fois encore, les moyens d’exceller.

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Prépa ECG : réussir les oraux HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC, EM Lyon grâce au Parcours Oral d’Ipesup

Ipesup accompagne ses élèves de Prépa ECG dans la préparation des oraux HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC et EM Lyon avec un dispositif complet : le Parcours de préparation à l’oral. Ce parcours leur permet de maximiser leurs chances à l’oral, avec des simulations personnalisées, un mentorat exigeant et des conseils de professionnels.

 

Le Parcours de préparation à l’oral : un accompagnement complet

À Ipesup, les classes de cubes sont distinctes des classes de carrés (et donc composées de “cubes” exclusivement), et offrent une pédagogie adaptée à des étudiants qui connaissent le programme et qui n’ont donc pas les mêmes besoins. Les enseignements d’HGG, d’ESH et de Mathématiques sont en revanche spécifiques.

Pour les cubes, la part du cours est allégée pour privilégier la mise en pratique : exercices, annales en Mathématiques ; plans-types et sujets possibles en  Géopolitique et en Economie. Les cours de Lettres et Philosophie sont également adaptés : bien que le thème soit nouveau pour tous, les “cubes” ont logiquement une meilleure maitrise des différents exercices.

Les élèves des classes de « cubes » sont encadrés par une équipe soudée de 15 professeurs, soigneusement sélectionnés en fonction de leur qualité pédagogique et de leur motivation et dévoués à la réussite de leurs étudiants. Ils dispensent un enseignement adapté et efficace, soucieux des évolutions des concours, et de l’esprit propre à chaque École.

Ipesup propose aux élèves de Prépa ECG, une préparation spécifique à l’oral des Grandes écoles, le « Parcours de préparation à l’oral » comprenant :

  • Simulation d’entretiens à la demande
  • Préparations spécifiques au triptyque, aux tests psychotechniques et à la trilogie
  • Conférence sur les bonnes et mauvaises pratiques
  • Conférence sur les métiers et les défis du management de demain
  • Guide de grandes écoles : les parcours académiques et les associations
  • Un mentor élève des grandes écoles disponible pour chaque élève tout au long de l’année

En conclusion : un dispositif exigeant, bienveillant et pensé pour vous faire briller le jour J

 


Résultats exceptionnels au Top 3 et Top 5 des écoles de commerce

Parmi nos élèves de cubes, en moyenne sur 5 ans :

  • 2 élèves sur 3 intègrent chaque année une Ecole du Top 3 : HEC, ESSEC, ESCP
  • 9 élèves sur 10 intègrent chaque année une Ecole du Top 5 : HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC, EM Lyon

Résultats portant sur l’intégralité de nos élèves de cubes.

En savoir plus >



Quelles spécialités choisir au lycée pour réussir Sciences Po Paris ?

La réforme 2025 de Sciences Po Paris renforce le poids de l’excellence académique, notamment en Première, et accorde une place centrale à l’oral d’admission en Terminale, qui compte désormais pour 50% de la note finale. Les spécialités qui développent l’analyse, l’expression et l’ouverture sur le monde sont donc plus que jamais stratégiques.

Les notes des spécialités choisies en Première et Terminale sont scrutées, mais la cohérence du parcours et la motivation restent déterminantes.

Quelques conseils pour maximiser vos chances d’admission à Sciences Po Paris.

 

L’analyse d’Ipesup


L’excellence académique : le premier critère d’admission à Sciences Po Paris

Sciences Po Paris place l’excellence académique au cœur de sa sélection. L’enjeu, c’est d’être un excellent élève, avec un excellent dossier.

La réforme 2025 du concours renforce cette exigence : désormais, la pondération des résultats scolaires accorde une place prépondérante à l’écrit de français, qui compte pour 60% du bloc académique.

Faut-il choisir une spécialité précise pour Sciences Po ?

Non, il n’existe pas de spécialité obligatoire ou éliminatoire pour intégrer Sciences Po (Paris). L’institution de la rue St-Guillaume et de l’Hôtel de l’Artillerie valorise la diversité des profils et accueille des candidats issus de toutes les voies du lycée général. Sciences Po Paris insiste : « Choisissez les spécialités, et la combinaison de spécialités, qui vous permettront de réussir au mieux. Aucune spécialité, ni combinaison de spécialités, n’est obligatoire ni conseillée pour se porter candidat à Sciences Po. Toutes les combinaisons sont les bienvenues. Sciences Po recherche des élèves excellents, quelle que soit la voie qu’ils ont choisie pour y parvenir ».

 

Quelles sont les spécialités les plus recommandées ?

Toutefois, certaines spécialités sont nettement plus adaptées aux compétences attendues et aux épreuves du concours, et sont donc surreprésentées parmi les admis.

Trois spécialités se distinguent particulièrement :

  • HGGSP (Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques) : C’est la spécialité la plus cohérente avec le programme de Sciences Po. Elle développe la culture générale, l’analyse de l’actualité, la compréhension des enjeux politiques et géopolitiques, et prépare aux exercices d’argumentation attendus. On pourra la renforcer par l’option Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain, proposée en Terminale uniquement.
  • SES (Sciences Économiques et Sociales) : Elle offre des bases solides en économie, sociologie et science politique, essentielles pour comprendre les grands enjeux contemporains et réussir les épreuves d’analyse et de réflexion.
  • HLP (Humanités, Littérature et Philosophie) : Cette spécialité renforce l’esprit critique, la capacité d’argumentation et la maîtrise de l’expression, autant de compétences clés pour réussir à Sciences Po.

À noter : Les spécialités LLCER (Langues, Littératures et Cultures Étrangères) et Mathématiques peuvent aussi constituer un atout selon votre profil et votre projet.

 


Préparez-vous à atteindre votre objectif d’intégrer Sciences Po Paris avec Ipesup

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Quelles combinaisons de spécialités maximisent les chances d’admission ?

Les doublettes les plus efficaces sont :

  • HGGSP + SES : La combinaison la plus fréquente et la plus performante pour Sciences Po, car elle couvre l’ensemble des compétences attendues.
  • HGGSP + HLP : Pour ceux qui souhaitent renforcer leur culture littéraire et leur capacité d’analyse.
  • HGGSP + Mathématiques : Profil apprécié pour la rigueur et l’esprit logique apportés par les mathématiques, utiles notamment pour les cursus à dimension quantitative.
  • HGGSP + LLCER : Idéal pour les profils à vocation internationale.

Les profils associant Mathématiques à SES ou à HGGSP sont également régulièrement admis, surtout en cas d’excellentes notes.

 

Les mathématiques sont-elles vraiment un atout pour intégrer Sciences Po ?

Oui, les mathématiques sont un atout pour la rigueur, la logique et la maîtrise des outils quantitatifs, de plus en plus présents dans le cursus de Sciences Po. Elles développent la rigueur, la logique et la capacité à traiter des données, compétences utiles dans de nombreux cours du cursus, notamment en économie. Les profils HGGSP + Mathématiques ou SES + Mathématiques sont donc valorisés, surtout si vous excellez dans ces matières.

 

Les langues étrangères renforcent-elles le dossier ?

Absolument. La maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères est hautement valorisée, car Sciences Po propose de nombreux cursus internationaux et échanges à l’étranger. Une spécialité LLCER ou un excellent niveau en langues vivantes renforce votre dossier, témoignant de votre ouverture et de votre capacité à évoluer dans un environnement multiculturel.

 

D’autres profils sont-ils appréciés par Sciences Po ?

Oui, Sciences Po valorise la diversité des parcours. Les profils littéraires (HLP), économiques (SES), scientifiques (Mathématiques, Physique-Chimie, SVT), ou linguistiques (LLCER) sont tous appréciés, à condition d’être cohérents avec votre projet et portés par l’excellence académique. L’essentiel est de pouvoir justifier vos choix et de montrer votre motivation.

 

Différence avec les IEP de Région

Contrairement à Sciences Po Paris, qui s’appuie principalement sur le dossier académique et l’oral, les IEP de Région maintiennent un concours écrit. Les spécialités HGGSP et HLP sont alors particulièrement utiles pour la préparation aux épreuves d’Histoire et de Questions Contemporaines.

Pour l’IEP de Bordeaux, par exemple, la pondération du dossier accorde une forte importance aux Langues vivantes (28 coef.), à l’Histoire-Géographie (22 coef.), au Français (20 coef.) et à la Philosophie (14 coef.), en plus des spécialités choisies.

En synthèse : quelles spécialités choisir en première pour Sciences Po ?

  • Visez l’excellence académique avant tout : choisissez d’abord des spécialités qui vous motivent et dans lesquelles vous pouvez briller.
  • La combinaison HGGSP + SES reste la plus efficace, mais d’autres profils cohérents et excellents sont aussi admis. HGGSP, SES, HLP, Mathématiques et LLCER sont toutes adaptées, selon votre profil et vos ambitions.
  • Travaillez votre dossier et votre oral : la qualité de votre parcours, votre engagement et votre capacité à argumenter seront décisifs au moment de la sélection.
  • Adaptez votre stratégie selon l’IEP visé : Les IEP de région valorisent davantage les spécialités en lien avec les épreuves écrites.

En résumé, il n’y a pas de recette miracle, mais une stratégie gagnante : Sciences Po recherche des élèves brillants, motivés, et capables de justifier leurs choix, quelle que soit la combinaison de spécialités. Choisissez celles qui vous permettront de donner le meilleur de vous-même et de constituer un dossier d’excellence.


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Nos points-forts :

  • 86,6% de taux de transformation à l’oral : Entraînement intensif aux oraux d’admission
  • Optimisation du dossier scolaire : Programme « Libris » en Première : pour préparer le Bac de français chez vous entre les cours !
  • Développement de la culture générale : La préparation entend également initier les élèves à l’esprit académique de Sciences Po au travers de conférences confiées à des professionnels sur les grands enjeux de notre temps.
      • Rencontres avec des anciens : Nos élèves sont admis dans tous les campus et tous les programmes.
      • Accès à des ressources et à des supports exclusifs : Accès à notre compte Instagram « les Clefs du 27 », la revue d’actualités d’Ipesup.

       

      Nos résultats à Sciences Po en 2024

      Pour aller plus loin

      1. Notre article complet sur les critères 2025
      2. Sciences Po – réforme officielle
      3. Sciences Po – tout savoir sur l’admission en première année
      4. Articles de référence :
        1. https://www.letudiant.fr/etudes/parcoursup/parcoursup-les-attendus-en-instituts-d-etudes-politiques.html
        2. https://www.letudiant.fr/etudes/iep/sciences-po-paris-annonce-ses-modalites-de-recrutement-pour-2025.html


      L’Anglais : votre passeport vers le succès

      Dans un monde de plus en plus globalisé et interconnecté, la maîtrise de l’anglais est devenue bien plus qu’un simple atout : c’est une compétence absolument indispensable pour naviguer avec succès dans le paysage de l’enseignement supérieur et du monde professionnel. Que vous envisagiez des études scientifiques, littéraires, économiques ou autres, l’anglais post-bac est le langage universel qui vous ouvrira les portes d’une multitude d’opportunités.

       

      L’Anglais : pilier de la réussite dans les études supérieures

      Dans le contexte de l’anglais études supérieures, les établissements d’enseignement supérieur, qu’ils soient en France ou à l’étranger, accordent une importance croissante aux compétences linguistiques étudiants, en particulier en anglais. Nombreux sont les cours et les supports pédagogiques proposés en anglais, même dans des filières où les enseignements sont traditionnellement dispensés en français. De plus, les échanges universitaires et les programmes d’études à l’international, de plus en plus prisés, nécessitent une solide maîtrise de l’anglais pour pouvoir en tirer pleinement profit.

       

      Progresser en Anglais, gagner en confiance et préparer les certifications avec la School of English d’Ipesup !

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      Progresser en Anglais pour étudier à l’International : par où commencer ?

      L’idée de partir étudier à l’étranger est à la fois excitante et intimidante. L’une des premières étapes cruciales pour garantir une expérience enrichissante est de Progresser en Anglais avant de partir à l’étranger car le séjour sera ainsi bien plus bénéfique sur le plan de l’apprentissage de la langue.

      Voici quelques conseils pour vous y préparer au mieux :

      • Évaluez votre niveau actuel : Avant de vous lancer, il est essentiel de connaître votre niveau d’anglais actuel. Un organisme de formation sérieux aura automatiquement un test de niveau permettant identifier vos points forts et vos points faibles.
      • Définissez vos objectifs : Quel niveau d’anglais visez-vous ? Quels sont les prérequis linguistiques de l’université ou de l’école où vous souhaitez étudier ? Définir des objectifs clairs vous permettra de structurer votre apprentissage.
      • Créez un plan d’étude : Établissez un planning réaliste, en tenant compte de votre emploi du temps et de vos obligations. Déterminez le temps que vous pouvez consacrer à l’apprentissage de l’anglais chaque semaine.
      • Choisissez les bonnes ressources : Optez pour des supports d’apprentissage adaptés à votre niveau et à vos objectifs. Manuels scolaires, applications d’apprentissage des langues, vidéos, podcasts, films et séries en anglais, tout est bon pour vous immerger dans la langue.
      • Pratiquez, pratiquez, pratiquez : L’apprentissage d’une langue passe par la pratique régulière. Parlez anglais le plus souvent possible, même si vous faites des erreurs. Rejoignez des groupes de conversation, suivez des cours en ligne, regardez des films en version originale, lisez des livres en anglais, écrivez des emails à des correspondants étrangers, etc.

      Un stage anglais avant votre départ à l’étranger ou avant d’attaquer les concours et examens : C’est la clé d’une préparation optimale !

      Pour une préparation encore plus intensive et ciblée, un stage d’anglais intensif est la meilleure des options. Ces stages intensifs ciblant toutes les compétences vous permettent de :

      • Consolider vos bases : Renforcez vos connaissances grammaticales et lexicales.
      • Améliorer votre expression oraleGagnez en fluidité et en confiance pour communiquer en anglais.
      • Vous familiariser avec le vocabulaire spécifique de votre domaine d’études ou un lexique plus général de niveau avancé tellement indispensable pour réussir concours et certifications.
      • Simuler des situations réellesEntraînez-vous à participer à des discussions, à faire des présentations et à comprendre des cours en anglais.

       

      Les 3 raisons de choisir un stage d’anglais à Paris pendant les vacances d’été :

      L’été est une période idéale pour consolider vos compétences en anglais. Libéré(e) des contraintes de l’année scolaire, vous serez dans un état d’esprit idéal pour faire un stage intensif d’anglais et ce stage a toutes les chances d’être bien plus efficace que des séjours linguistiques à l’étranger dont les objectifs linguistiques sont très limités et pendant lesquels les étudiants étrangers passent plus de temps entre eux qu’avec des anglophones. Le bain linguistique affiché par ces organismes est très souvent décevant. En revanche, ce stage intensif d’été, en groupes de niveau à effectif limité avec des enseignants chevronnés et dynamiques aura de nombreux avantages :

      1. Un apprentissage concentré et intensif : Bénéficiez d’un encadrement personnalisé et d’un rythme d’apprentissage soutenu pour progresser rapidement.
      2. Une immersion linguistique réelle : Plongez au cœur de la langue anglaise grâce à des cours interactifs, des activités ludiques et des échanges soutenus dans lesquels les élèves sont tous actifs.
      3. Une opportunité de se préparer sereinement à la rentrée : Abordez vos études supérieures en ayant acquis les compétences linguistiques nécessaires pour réussir et en ayant trouvé confiance en vous et sérénité.

      Opter pour un cours d’anglais sur les vacances scolaires vous permettra de structurer au mieux votre apprentissage et d’avancer sereinement vers la rentrée.

       

      Quel niveau d’Anglais faut-il pour le supérieur ?

      La question du niveau anglais études supérieures est une préoccupation légitime pour les étudiants. Le niveau anglais post-bac requis varie en fonction de la filière et de l’établissement visé. Cependant, il est généralement admis qu’un niveau B2 du CECRL (Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues) est un minimum pour suivre des cours en anglais et participer activement aux échanges. Pour les études à l’international, un niveau C1 est souvent exigé par les universités. La question de quel niveau anglais université est souvent demandée, et la plupart du temps c’est le niveau C1 qui est demandé.

       

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      Combien de temps faut-il pour progresser en Anglais ?

      Il n’existe pas de réponse unique à cette question, car le temps nécessaire pour progresser en anglais dépend de nombreux facteurs : votre niveau initial, votre motivation, votre méthode d’apprentissage et le temps que vous y consacrez. Cependant, voici quelques repères :

      • Progresser en anglais rapidementAvec un investissement intensif et une méthode d’apprentissage efficace, il est possible d’améliorer significativement votre niveau en quelques mois. Un stage intensif, un séjour linguistique ou un apprentissage en immersion peuvent accélérer votre progression.
      • Combien de temps pour apprendre l’anglaisL’acquisition complète d’une langue prend des années, voire toute une vie. Cependant, atteindre un niveau suffisant pour communiquer et étudier en anglais est un objectif réalisable en quelques années, voire moins, avec un effort soutenu.
      • Apprendre l’anglais efficacementAdoptez une approche globale et variée, en combinant l’apprentissage de la grammaire et du vocabulaire avec la pratique orale et écrite. Variez les supports d’apprentissage et amusez-vous en apprenant !

      En conclusion, la maîtrise de l’anglais est un investissement indispensable pour votre avenir académique et professionnel. N’attendez plus pour vous lancer et explorez les différentes options qui s’offrent à vous en privilégiant les stages intensifs dans un premier temps. Quel que soit votre choix, l’important est de vous engager activement dans votre apprentissage et de faire de l’anglais votre allié pour atteindre vos objectifs.



      Affelnet 2025 – Comment fonctionne l’algorithme d’affectation des collégiens ?

      Les choix d’orientation des élèves dans le milieu scolaire ont toujours été une préoccupation majeure pour les parents. Ainsi, l’une des premières étapes de la concrétisation du projet d’études de l’élève arrive dès l’année de Troisième, à la fois avec le passage du brevet mais également de par l’affectation dans un lycée en Seconde.

       

      Comment fonctionne l’algorithme Affelnet et quelles sont ses étapes clés ?

      Affelnet, acronyme de « Affectation des élèves par le Net », est un algorithme développé par le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse. Il est utilisé pour l’Affectation Seconde des collégiens dans leur futur lycée, une fois le passage en classe de Seconde approuvé.

      Le processus d’affectation et d’orientation des collégiens Affelnet se déroule en plusieurs étapes :

      • La saisie des vœux : Les parents et élèves formulent au maximum 10 vœux à travers une fiche de dialogue, en indiquant les établissements scolaires de leur choix et en les classant par ordre de préférence. Ces vœux seront ensuite saisis dans le logiciel dédié.
      • L’affectation provisoire : L’algorithme effectue une première affectation en tenant compte des critères définis. À ce stade, les élèves sont affectés à un établissement en fonction des places disponibles et du classement de leurs vœux.
      • La phase de vérification : Les élèves et leur famille peuvent consulter l’affectation provisoire et formuler des recours en cas de désaccord ou d’erreur.
      • L’affectation définitive : Une fois la phase de vérification terminée, l’algorithme Affelnet procède à l’affectation définitive en prenant en compte les recours éventuels. Les élèves sont ensuite informés de leur établissement d’affectation.

      Pour rappel, les informations données ci-dessus sur le fonctionnement d’Affelnet ne prennent pas en compte les spécificités s’appliquant à chaque académie. Il reste nécessaire de se renseigner sur les modalités de l’académie concernée (l’Académie de Paris si l’élève compte intégrer un lycée parisien).

       


      Ouvrez les portes de l’excellence avec les classes Lycée d’Ipesup. Le Lycée privé Ipesup propose trois classes de Seconde, Première et Terminale, au coeur du 6ème Arrondissement de Paris.

      Le Lycée Ipesup >


       

      Quelles sont les dates-clefs à retenir de l’Algorithme Affelnet 2025 ?

      Les dates exactes de certaines étapes dépendent des académies même si l’agenda est fixé par le Ministère de l’Éducation Nationale. Très souvent organisée durant la même période chaque année, la campagne d’Affectation Seconde a lieu d’avril à début juillet.

      Calendrier Affelnet 2025 : 

      • Vendredi 4 avril 2025 : ouverture de la consultation des offres de formation pour la rentrée 2025 dans le service en ligne ;
      • Du lundi 5 au lundi 26 mai 2025 : saisie des demandes d’admission dans les formations souhaitées par les familles ;
      • À partir du vendredi 13 juin 2025 : organisation d’un pré-tour d’affectation
      • Vendredi 27 juin 2025 : publication des résultats de l’affectation selon l’horaire fixé pour chaque académie et début des inscriptions en lycée.

      Horaires de publication, selon les Académies :

      • Aix-Marseille : 14h30
      • Amiens : 16h00
      • Besançon : 16h30
      • Bordeaux : 17h30
      • Clermont-Ferrand : 16h30
      • Corse : 16h30
      • Créteil : 15h30
      • Dijon : 16h30
      • Grenoble : 16h30
      • Guadeloupe : 17h30
      • Guyane : 12h30 (heure locale)
      • Lille : 16h00
      • Limoges : 17h30
      • Lyon : 16h30
      • Martinique : 11h30 (heure locale)
      • Mayotte : 15h30 (heure locale) pour les demandes hors académie. Les résultats dans l’académie seront disponibles à partir du 1er juillet.
      • Montpellier : 17h00
      • Nancy-Metz : 14h30
      • Nantes : 17h30
      • Nice : 17h00
      • Normandie : 17h00
      • Orléans-Tours : 15h00
      • Paris : 15h30
      • Poitiers : 17h30
      • Reims : 14h30
      • Rennes : 17h30
      • Réunion : 16h30 (heure locale)
      • Strasbourg : 14h30
      • Toulouse : 17h00
      • Versailles : 15h30

       

      Comment les vœux sont-ils traités ?

      L’Algorithme Affelnet prend en compte plusieurs critères pour l’affectation des futurs lycéens, les plus importants étant :

      • Le domicile de l’élève : L’algorithme utilise un critère de proximité pour déterminer les établissements scolaires disponibles. Les lycées étant subdivisés en 3 niveaux, un écart important peut se creuser pour les meilleurs lycées dès que vous habitez à plus de 30 minutes à pied.
      • Le classement des vœux de l’élève : Chaque élève émet une liste de vœux, hiérarchisés, pour les établissements dans lesquels il souhaite être affecté. Un bonus de point est accordé au premier lycée choisi par l’élève (ce bonus est une modalité académique variable, et n’est pas appliqué partout.)
      • Les capacités d’accueil des établissements : L’algorithme prend en compte le nombre de places disponibles dans chaque établissement afin d’optimiser les affectations.
      • Les résultats académiques : De bons à très bons résultats lors des évaluations périodiques de la classe de 3ème permettent à l’élève d’avoir plus de chances d’obtenir le lycée qu’il souhaite. Ainsi, pour les élèves souhaitant maximiser leurs chances d’intégrer l’école de leur choix et obtenir la meilleure orientation en Seconde, les résultats sont primordiaux dès le collège.
      • Les critères spécifiques : Certains établissements peuvent appliquer des critères spécifiques, tels que les résultats scolaires, la situation familiale, etc. Ces critères peuvent être pris en compte par l’algorithme selon les règles établies par l’académie.
      • L’Indice de Positionnement Social (IPS) : Ce bonus vise à favoriser les élèves issus de milieux sociaux défavorisés en leur accordant des places prioritaires dans les meilleurs lycée. En fonction de l’IPS de votre établissement, un bonus de 0, 600 ou 1200 points vous est accordé. Ce “bonus” peut faire toute la différence pour les lycées de métropole, tels que les lycées parisiens (le bonus IPS et ses seuils dépendent des académies).

        Ces différents critères sont triés et calculés sur un système de points. Chaque critère est plus ou moins pondéré en fonction de l’académie. Se renseigner sur le barème de votre académie permettrait de bien cerner les lycées auxquels votre enfant serait susceptible d’être affecté et d’établir la meilleure stratégie possible

         

        Quelles formations sont concernées par la procédure Affelnet 2025 ?

        Il est possible, après avoir choisi l’établissement, d’indiquer la formation que vous souhaitez suivre entre une Seconde générale et technologique, une Seconde professionnelle ou une Première année de CAP.

        Affelnet propose ces formations dans les établissements publics mais aussi dans les établissements privés relevant du Ministère de l’Education nationale ou du Ministère de l’Agriculture

        Il vous est donc possible de demander l’affectation dans un lycée privé sous contrat.

         

        Que faire si l’on souhaite être affecté dans un établissement proposant une formation particulière?

        Si vous souhaitez intégrer une formation à l’image de la classe bilingue ou CHAM, il faudra vous renseigner auprès des lycées avant de formuler vos vœux.

        Après l’affectation définitive, il faudra indiquer, lors de votre inscription, qu’une formation particulière vous intéresse.

        Une spécificité de l’académie de Paris : si le lycée ne propose pas la formation que vous souhaitez, il reste possible de le suivre dans un autre établissement dans le cadre d’un enseignement inter-établissement. Les conditions et lycées mettant en place cette structure sont consultables sur ce lien : Les Enseignements Inter-Établissements (EIE) | Académie de Paris (ac-paris.fr).

         

        Quels enjeux pour les collégiens ?

        L’algorithme Affelnet vise à garantir une répartition équitable des élèves dans les établissements scolaires tout en prenant en compte les préférences des élèves et les contraintes des établissements.

        Par conséquent, tous les élèves ne seront pas automatiquement affectés vers le premier lycée souhaité. Il devient donc essentiel de prêter une attention particulière à cette étape d’orientation vers la Seconde car elle peut avoir un impact significatif sur la trajectoire académique et personnelle des élèves.

        L’affectation dans un lycée adapté favorise un climat propice à l’épanouissement de l’élève, lui offrant ainsi la possibilité de tirer le meilleur parti de ses capacités et d’avoir une idée plus claire de ses choix d’orientation après le lycée.

        Intégrer l’un des meilleurs lycées de Paris demande ainsi le rassemblement de plusieurs critères pouvant jouer en votre faveur. Au-delà du bonus IPS, les résultats académiques et le domicile de l’élève sont les deux critères permettant de pouvoir intégrer la formation choisie.

         

        Que faire si les résultats d’affectations ne sont pas satisfaisants ?

        Malgré les efforts pour garantir une affectation équitable, il peut y avoir des cas où des élèves ne sont pas satisfaits de leur affectation ou estiment qu’il y a eu une erreur dans le processus.

        Si la proposition ne vous satisfait pas, vous pouvez contacter en priorité votre établissement scolaire, un premier moyen pour expliquer vos préférences et demander s’il est possible de revoir votre affectation.

        Au-delà de cette initiative, vous disposez d’un délai de 72 heures à partir de la réception des résultats d’affectation pour faire appel à la décision. La famille peut déposer un recours auprès des services départementaux de l’Éducation nationale (Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale, DSDEN).

        Après examen du dossier, la commission se charge de prendre la décision définitive, qui sera favorable soit au choix de l’établissement, soit au choix de la famille. En cas de nouvelle décision non-voulue par l’élève et sa famille, le choix du redoublement en classe d’origine ou au sein d’un autre établissement est toujours possible, afin de réessayer l’année suivante.

        Si aucune proposition d’affectation n’a été transmise à l’élève à l’issue de la procédure, il est nécessaire que la famille se tourne vers le collège d’origine, afin de reformuler des vœux dans les établissements ayant des places disponibles.

         


        Ouvrez les portes de l’excellence avec les classes Lycée d’Ipesup. Le Lycée privé Ipesup propose trois classes de Seconde, Première et Terminale, au coeur du 6ème Arrondissement de Paris.

        Le Lycée Ipesup >


        Existe-t-il des alternatives à l’Algorithme Affelnet ?

        A l’instar de Parcoursup, l’Algorithme Affelnet est la seule plateforme nationale d’affectation des élèves.

        Malgré sa tentative de refonte de la procédure, Affelnet renforce l’incertitude sur l’affectation définitive de l’élève par rapport à son premier choix. Face à cela, les lycées privés ou les structures hors contrat restent un choix judicieux et alternatif pour l’affectation de l’élève.

        Comme mentionné plus haut, vous avez également la possibilité de faire appel de la décision algorithmique, de redoubler ou encore de changer d’établissement en cours de scolarité.

        Foire aux questions – Affelnet 2025

        Qu’est-ce qu’Affelnet ?

        Affelnet (Affectation des Élèves par le Net) est un algorithme national mis en place par le Ministère de l’Éducation nationale pour affecter les élèves de 3e dans les lycées publics ou privés sous contrat. Il prend en compte plusieurs critères comme les résultats scolaires, l’IPS, la proximité du domicile et les vœux formulés.


        Quels sont les critères pris en compte par Affelnet ?

        Affelnet utilise un système de points basé sur :

        • les résultats scolaires de 3e,

        • l’ordre des vœux,

        • le lieu de résidence (proximité),

        • l’Indice de Positionnement Social (IPS),

        • et les éventuels bonus spécifiques à certaines formations ou académies.


        Comment fonctionne le barème Affelnet ?

        Le barème est propre à chaque académie. Il attribue des points à chaque critère. Par exemple, le premier vœu bénéficie d’un bonus, tout comme les élèves issus de collèges à faible IPS. Les résultats scolaires sont également convertis en points selon une grille précise.


        Peut-on faire une simulation Affelnet Lycée ?

        Il n’existe pas de simulateur officiel d’Affelnet, mais certains établissements privés, associations de parents ou rectorats proposent des outils ou grilles de calcul pour estimer vos points. Se rapprocher de son collège ou de l’académie peut aider à anticiper les chances d’affectation.


        Comment formuler ses vœux Affelnet ?

        Les familles peuvent formuler jusqu’à 10 vœux. Il est recommandé de bien hiérarchiser ses choix et de diversifier les types d’établissements (général, technologique, professionnel) pour maximiser ses chances d’affectation.


        Que faire si mon enfant n’a pas obtenu le lycée souhaité ?

        En cas d’insatisfaction, un recours est possible dans les 72 heures suivant la publication des résultats. Une commission d’affectation étudiera la demande. En parallèle, un dialogue avec l’établissement d’origine peut permettre de reformuler des vœux sur des places encore disponibles.


        Quels lycées sont hors Affelnet Lycée ?

        Certains lycées privés hors contrat ne passent pas par Affelnet. L’admission se fait directement auprès de l’établissement. C’est aussi le cas de certaines écoles internationales, établissements spécialisés ou établissements d’élite avec concours d’entrée.



        Mon parcours ECG – Nathan : de la Physique-Chimie au lycée à l’ESSEC

        Quel était ton profil au lycée ?

        Je m’appelle Nathan Krispil et j’ai intégré l’ESSEC après deux années de Prépa ECG à Ipesup. Avant cela, j’étais au lycée Lucien de Hirsch, où j’avais choisi les spécialités mathématiques et physique-chimie. Je n’avais fait qu’un peu d’économie en Seconde, donc j’abordais cette matière sans réelle expérience. C’est en prépa que je l’ai découverte sous un jour nouveau – structurée, analytique, passionnante – et elle a fini par devenir un vrai moteur dans mon parcours.

         

        Pourquoi as-tu choisi la prépa ECG et Ipesup ?

        Je savais que j’avais de bonnes aptitudes à l’oral, et je voyais dans le management un domaine où je pourrais les mettre à profit tout en me confrontant à des problématiques variées et exigeantes. J’ai vu en la prépa ECG une voie d’excellence, à la fois rigoureuse et stimulante. Quant à Ipesup, c’est un choix que j’ai fait après plusieurs recommandations : pour ses excellents résultats au Top 5, bien sûr, mais aussi pour sa pédagogie ambitieuse, qui pousse chacun à donner le meilleur de lui-même et à viser haut.

         

        Comment as-tu vécu tes deux années de prépa ?

        La Classe Préparatoire ECG a été pour moi une expérience intense et profondément formatrice. Elle m’a appris à structurer mon travail, à me dépasser, à maintenir un haut niveau d’exigence jour après jour. Évidemment, le rythme était soutenu – je m’y attendais – mais j’ai toujours essayé de rester organisé. J’avais mis en place un emploi du temps précis, qui me permettait de tout travailler sans rien laisser de côté, tout en me ménageant des temps de pause pour souffler et rester lucide.

         

        Quelles étaient tes matières préférées ?

        J’ai particulièrement aimé l’Anglais et la Philosophie. Ces deux disciplines m’ont permis de développer mes capacités d’analyse, d’expression et de réflexion. J’aime écrire, nuancer, argumenter, et ces matières m’ont offert un espace pour cela. En mathématiques approfondies, j’ai aussi trouvé un vrai plaisir à travailler, notamment grâce à l’ambiance en petit groupe, qui favorisait l’échange, l’entraide et un suivi plus personnalisé.

         

        Quel a été l’accompagnement à Ipesup ?

        L’accompagnement proposé à Ipesup a joué un rôle clé, en particulier dans la préparation aux oraux. Les mentors étaient présents pour nous guider, nous aider à structurer notre projet professionnel, et nous pousser à clarifier nos ambitions. Cela m’a permis de mieux me projeter, d’être plus confiant et plus convaincant dans mes prises de parole.

         

        Comment as-tu abordé les concours ?

        Le concours représentait l’aboutissement de deux années d’efforts, de rigueur et de remise en question. Je m’y suis présenté serein et concentré : je savais que j’avais bien travaillé, que j’avais été constant, et j’étais prêt. Chaque épreuve était l’occasion de tout donner. C’était un moment fort : tout se joue sur quelques feuilles, mais derrière, il y a une histoire, un engagement quotidien.

         

        Quelle école as-tu intégrée, et avec quel ressenti ?

        J’ai intégré l’ESSEC, et j’en suis très fier. Ce résultat a une saveur particulière, car je partais de loin : débutant en espagnol, novice en économie, mais déterminé à apprendre, à progresser. Ce que la prépa m’a vraiment transmis, c’est la conscience de ce dont je suis capable : en termes de rigueur, de curiosité, d’endurance. Aujourd’hui, je me sens armé pour la suite.

         

        Un conseil pour celles et ceux qui hésitent encore à se lancer en Prépa ECG ?

        La Prépa, c’est une aventure qu’on ne vit qu’une fois. Elle est exigeante, oui, mais elle est surtout transformatrice. C’est une période de vie où l’on se découvre, où l’on fait des rencontres marquantes, où l’on apprend à se faire confiance. Il ne faut pas avoir peur : on ne rentre pas en Prépa parce qu’on a déjà les capacités de réussir, on y entre pour les acquérir.



        Sciences Po Paris : vers une réforme complète en 2026

        Principaux changements introduits par Sciences Po dans ses critères de sélection depuis 2024

        Les changements dans la répartition des points pour l’admission en Bachelor à Sciences Po Paris entre 2024 et 2025 reflètent une évolution significative de la stratégie d’évaluation des candidats.

        En 2024, les points étaient répartis de manière égale entre quatre critères, chacun noté sur 20, pour un total de 80 points :

        • Résultats scolaires
        • Parcours et engagement
        • Écrits personnels
        • Oral d’admission (25% de la note finale, soit 20/80)

        Les changements dans la procédure d’admission en Bachelor à Sciences Po Paris en 2025 traduisent une réorientation majeure dans les critères et les modalités d’évaluation des candidats. Les EPs sont supprimés au bénéfice de l’oral d’admission qui passe à 40 points, modifiant l’équilibre entre les critères d’évaluation.

         

        L’analyse d’Ipesup

        1. Augmentation du poids de l’oral d’admission

        • L’oral d’admission devient central : il compte désormais pour 50 % de la note finale, contre 25 % auparavant.
        • Rien à voir avec un oral académique comme celui du Bac de français, ou même du Grand Oral. C’est le retour de l’« oral mythique » de Sciences Po, qui départage les candidats au-delà du dossier académique. L’oral dure 25 à 30 minutes, se déroule en visio, et comprend une présentation du candidat, l’analyse d’une image, et un échange sur les motivations.
        • L’oral vise à mieux évaluer le potentiel des candidats, au-delà de leurs seuls résultats scolaires :
        • La capacité à argumenter en temps réel
        • La motivation personnelle
        • L’aptitude à conceptualiser des idées complexes

        Analyse : L’évolution la plus marquante est le poids de l’oral d’admission, qui devient l’élément décisif pour départager les candidats. L’oral redevient ainsi une étape essentielle, valorisant la rencontre entre le candidat et l’institution. Cela marque une volonté de mieux cerner la personnalité, la motivation et le potentiel des étudiants, au-delà des seuls résultats scolaires.

        Mais l’oral, du point de vue des compétences, n’est pas moins discriminant que l’écrit : l’augmentation du poids de l’oral à 40 points sur 80 pourrait donc favoriser les élèves des établissements qui disposent de ressources pour former les élèves à la prise de parole, aux entretiens, et aux concours oraux, contrairement à des lycées moins favorisés, où ces compétences sont moins valorisées ou moins développées.

        Références :

         

        1. Simplification du dossier scolaire

        • Suppression des bulletins de seconde : seuls les bulletins de première et de terminale sont désormais pris en compte.

        Analyse : Cette mesure vise à limiter la pression sur les élèves à un âge trop précoce et à rendre l’évaluation plus représentative des compétences réelles des candidats.

         

        1. Révision de la pondération des résultats scolaires

        • L’épreuve écrite de français prend une place prépondérante, reflétant l’importance accordée aux compétences d’analyse et d’expression écrite, compétences essentielles à Sciences Po. Elle représente 60 % de la première évaluation académique [Bloc 1], faisant de cette épreuve nationale, véritable rite de passage du lycée, un pilier central de l’évaluation.
        • Les autres disciplines (histoire-géographie, spécialités de première et terminale, oral de français) voient leur poids relatif diminuer. Elles comptent pour 5% chacune.
        • Épreuve écrite de français (Première): 60% de la note du bloc 1
        • Épreuve orale de français (Première): 5% de la note du bloc 1
        • Histoire-géographie (Première et Terminale): 10% de la note du bloc 1 (divisés entre Première et Terminale)
        • Spécialités (Première et Terminale): 25% de la note du bloc 1 (avec une spécialité arrêtée en Première et les deux autres poursuivies en Terminale).

         

        Bloc 1 : 20 pts (/ 80 pts au total)
        Première Terminale
        Français Français Histoire-géographie Spécialité arrêtée en Première Spécialités Histoire-géographie Spécialités
        60% (écrit) 5% (oral) 5% 5% 10% 5% 10%
        12 pts 1 pt 1 pt 1 pt 2 pt 1 pt 2 pt
        17 pts 3 pts
        85% du bloc 1 15% du bloc 1
        % du dossier comptant pour l’admissibilité : 42,5%*

        * % pour le seul écrit de français : 30%

        7,5%

         

        Analyse : La répartition entre les matières met l’accent sur la maîtrise du français et des sciences humaines et sociales, tout en réduisant la charge sur les candidats en langues et sciences.

        • Maintien de l’évaluation qualitative : le Bloc 2, noté sur 20 points, consiste en une évaluation qualitative du dossier académique, centrée sur les bulletins de Première et Terminale et la fiche Avenir, et vise à mesurer la performance et la trajectoire scolaire du candidat. Rappel : les bulletins de Seconde sont supprimés.

        Analyse : Moins de dépendance aux performances académiques de la Terminale :

        • L’importance de l’année de Première en sort renforcée : c’est une « année-qualifiante».
        • Mais tout n’est pas joué en Première. La Terminale doit aussi être une année de préparation intensive pour l’entretien oral, noté sur 40 points, ce qui représente 50% de la note finale. La Terminale sera donc une « année-discriminante» pour démontrer, à dossier académique égal, la profondeur de la connaissance et la préparation à l’entrée d’un établissement aussi prestigieux que Sciences Po.

         

        1. Évolution des écrits personnels

        • Les écrits personnels (EPs), qui permettaient d’évaluer la motivation et la singularité des parcours, sont révisés (procédure internationale) ou supprimés (procédure nationale) au profit d’une évaluation plus directe lors de l’oral.
        • L’oral intègre désormais l’analyse des éléments de motivation transmis par le candidat.

        Références :

         

        1. Objectif d’ouverture sociale et d’équité

        • En simplifiant la procédure, Sciences Po cherche à attirer des profils plus variés et à limiter l’autocensure.
        • Elle s’inscrit dans une démarche d’inclusion, en maintenant ou en renforçant les dispositifs pour les élèves boursiers et issus de lycées partenaires (conventions prioritaires d’éducation).

        Références :

         

        Résumé des principaux changements (2024 → 2025)

        Critère Avant 2024 Depuis 2025
        Poids de l’oral 25 % 50 %
        Bulletins de seconde Pris en compte Supprimés
        Pondération du français écrit Pondération moindre 60 % de la première évaluation
        Écrits personnels Présents, pondération forte Révision/suppression, intégrés à l’oral
        Ouverture sociale Déjà présente Renforcée, simplification du dossier

         

        Vers une réforme complète en 2026 ?

        Luis Vassy a clairement indiqué que la réforme de 2024 n’est qu’une « première étape », la phase complète devant être appliquée en 2026 et élargie à toutes les voies d’admission.

        Un groupe de travail est chargé de définir précisément ces modalités.

         

        1. Généralisation et approfondissement de la réforme

        L’objectif affiché est d’atteindre un équilibre durable entre excellence académique et ouverture sociale, tout en corrigeant les limites du système actuel.

        Références :

         

        1. Retour affirmé de l’écrit

        Après la suppression de la procédure par examens (écrits académiques) en 2021, une nouvelle épreuve écrite sera réintroduite en 2026 afin de fournir un « étalon commun » permettant de comparer équitablement tous les candidats et limiter les inégalités liées au contrôle continu et aux parcours scolaires variés.

        Adaptation au contexte post-réforme du bac : La réforme prend en compte les difficultés liées à la réforme du baccalauréat, notamment l’absence d’épreuves nationales écrites en mars et la survalorisation du contrôle continu, ce qui complique la sélection sur dossier.

        Épreuve écrite nationale : La volonté de réintroduire une ou plusieurs épreuves écrites, non discriminantes socialement, est centrale. L’écrit doit permettre de « comparer les mérites des étudiants avec un instrument qui les mette tous à égalité », selon Luis Vassy.

        Format repensé : Il s’agirait de proposer un exercice accessible, centré sur des compétences transversales (analyse, synthèse, capacité à structurer une pensée, argumentation, expression) et non sur la restitution de connaissances pures, si l’on part de l’hypothèse que les savoirs scolaires sont inégalement répartis.

        Diversification possible : Plusieurs sources évoquent la possibilité d’introduire d’autres épreuves écrites, notamment en langues et potentiellement en mathématiques, pour mieux refléter la diversité des profils et les compétences attendues à Sciences Po. A noter que pour son Bachelor, qui doit être également réformé en 2026, le nouveau directeur, Luis Vassy, souhaite intégrer davantage de mathématiques, de statistiques et de théorie des jeux dans le cursus, mais sans en faire un prérequis à l’entrée. L’objectif est d’adapter la formation aux exigences contemporaines, notamment face à l’essor de l’intelligence artificielle.

        Références :

        Synchronisation avec Parcoursup : L’épreuve écrite devrait être intégrée au calendrier Parcoursup, accessible à tous les candidats, afin de garantir la prise en compte des résultats dans la procédure nationale et d’éviter les biais liés au contrôle continu du lycée.

        Références :

         

        A quoi pourrait ressembler cette nouvelle épreuve écrite, compte tenu du cahier des charges que nous venons de reconstituer ?

        Luis Vassy et la direction de Sciences Po insistent : il ne s’agira pas d’un retour à la procédure par examens, mais d’une épreuve écrite innovante, centrée sur la réflexion, la synthèse, et la capacité à problématiser, conçue pour être accessible à tous les profils, tout en maintenant l’exigence intellectuelle propre à l’institution

         

        Quelques formats possibles pour 2026, inspirés d’autres concours, notamment administratifs :

        Format possible Objectif Exemple de sujet
        Note de synthèse Évaluer la capacité à analyser, structurer et synthétiser un dossier documentaire « À partir d’un dossier de 5 documents sur la démocratie participative, rédigez une synthèse structurée (350 mots) en présentant les enjeux majeurs du débat. »
        Essai argumentatif sur un sujet de société Tester la réflexion personnelle, l’esprit critique et l’argumentation « La neutralité du service public est-elle compatible avec la liberté d’expression ? Discutez-en 400 mots. »
        Analyse d’image ou de graphique Mesurer la capacité d’analyse, de mise en contexte et d’expression claire « Commentez cette affiche de campagne électorale en expliquant les messages implicites et explicites qu’elle véhicule. »
        Mise en situation ou cas pratique Apprécier la réactivité, la créativité et la capacité à proposer des solutions « Vous êtes maire d’une commune confrontée à une crise sanitaire. Rédigez un court discours pour rassurer la population et annoncer vos mesures prioritaires. »

         

        Modalités concrètes (selon les déclarations et la presse)

        • Durée raisonnable (1h30 à 2h), pour limiter la pression.
        • Sujet unique ou double choix, pour éviter les inégalités de préparation.
        • Correction anonyme, par un jury interne à Sciences Po, pour garantir l’équité.
        • Aucune connaissance encyclopédique requise : Les sujets porteront sur des problématiques générales, accessibles à tous les lycéens, sans exigence de culture spécialisée.
        • Intégration dans Parcoursup: L’épreuve pourrait être organisée en ligne ou dans des centres d’examen, avec un calendrier harmonisé avec les autres concours post-bac.

        L’épreuve écrite 2026 de Sciences Po pourrait donc prendre la forme d’un exercice de synthèse, d’analyse ou d’essai argumentatif sur des sujets de société, sans exigence de connaissances spécialisées, mais avec une forte attente sur la structuration de la pensée et l’expression écrite, dans un format harmonisé et socialement équitable.

        Références :

         

        1. Consolidation et généralisation du poids de l’oral, potentiellement en présentiel

        L’oral, déjà renforcé en 2024 (50 % de la note finale), devrait être maintenu comme pilier de la sélection, avec un entretien structuré autour de la présentation du candidat, l’analyse d’une image, et un échange sur ses motivations. L’oral continuera de valoriser la personnalité, la motivation, la capacité d’analyse et d’engagement, la curiosité et la capacité d’argumentation du candidat, tout en tenant compte des éléments transmis lors de la constitution du dossier.

        Après une phase en visioconférence, une réflexion est en cours sur un retour au présentiel, ce que souhaite Luis Vassy pour mieux évaluer la personnalité et la détermination des candidats.

        Références :

         

        1. Simplification et équité du dossier scolaire

        Suppression définitive des bulletins de seconde : La réforme maintiendra la suppression des bulletins de seconde pour limiter la pression précoce et l’autocensure des élèves issus de milieux moins favorisés. Le dossier scolaire sera ainsi recentré sur les années les plus significatives du lycée : seules les notes de première et terminale, ainsi que les appréciations des professeurs, seront prises en compte, afin de s’harmoniser avec la majorité des autres formations sélectives.

        Références :

         

        Réduction du poids des écrits personnels : Les lettres de projet, jugées socialement discriminantes, devraient être repensées pour mieux refléter la maturité et les expériences réelles des candidats, en évitant de pénaliser ceux qui n’ont pas eu les mêmes opportunités d’engagement.

        Quoiqu’il en soit, l’oral intègre déjà depuis 2024 l’analyse des éléments de motivation transmis par le candidat.

        Références :

         

        1. Ouverture sociale renforcée

        La réforme vise à continuer d’accroître la part de boursiers et de lycéens issus de milieux modestes, en limitant les biais sociaux dans la sélection et en simplifiant la procédure.

        Points de jury pour les boursiers : Des « points de jury » pourraient être attribués aux candidats boursiers admissibles, notamment, afin d’encourager la diversité sociale et géographique des étudiants. La réforme vise à conjuguer excellence académique et ouverture sociale, un équilibre revendiqué par Luis Vassy.

        Références :

         

        Diversification des profils : L’institution souhaite continuer à attirer des candidats de toute la France.

        Références : https://diplomeo.com/actualite-bachelor-admissions-sciences-po-devoile-ses-nouveautes

         

        Égalisation des chances : L’instauration d’une épreuve écrite nationale et la refonte du dossier scolaire visent à donner à tous les candidats, quel que soit leur lycée d’origine, les mêmes chances d’intégrer Sciences Po.

        Références : https://www.leparisien.fr/etudiant/etudes/ecoles/nouvelle-epreuve-ecrite-controle-continu-voici-les-pistes-de-reforme-du-concours-de-sciences-po-pour-2025-SMLKCZS6WZGMXB4OBCE2EH3AJI.php

         

        En synthèse

        La réforme 2026 de l’admission au Bachelor de Sciences Po Paris, portée par Luis Vassy, vise à trouver une réponse aux critiques sur les biais du contrôle continu et les limites des évaluations précédentes. Elle comportera probablement deux volets :

        1. Adaptation d’une sélection adossée au Bac depuis 2021

        • S’adapter aux contraintes de la réforme du bac
        • Mettre en place une épreuve écrite standardisée, accessible et non discriminante, pour garantir un « étalon commun » d’évaluation
        • Consolider l’importance de l’oral d’admission, centré sur la motivation et la capacité d’analyse, potentiellement en présentiel

         

        1. Lutte contre les biais sociaux, transparence et équité

        • Simplifier et humaniser le dossier scolaire en supprimant les éléments précoces et discriminants,
        • Repenser les écrits de motivation pour plus d’équité,
        • Favoriser l’ouverture sociale, avec des dispositifs spécifiques pour les boursiers

          Luis Vassy et Sciences Po affichent ainsi leur volonté de bâtir un concours plus juste et mieux adapté aux enjeux contemporains de diversité comme de compétences attendues dans le monde d’aujourd’hui (capacité d’argumentation, raisonnement, engagement personnel).

           

          Pour comprendre tous les termes clés de la réforme, consultez notre Lexique Sciences Po

          Admission en Bachelor

          Procédure d’entrée en 1ère année à Sciences Po Paris, directement après le bac, via Parcoursup.

          Écrits personnels (EPs)

          Documents rédigés par les candidats pour exprimer leur motivation, leur projet personnel et leur parcours.

          Oral d’admission

          Entretien d’environ 25 à 30 minutes. Il inclut une présentation personnelle, une analyse d’image et un échange avec le jury.

          Bloc 1 / Bloc 2 du dossier

          • Bloc 1 : Évaluation quantitative des résultats scolaires (20 /80 points).
          • Bloc 2 : Évaluation qualitative du parcours scolaire et des bulletins (20 /80 points).

          Fiche Avenir

          Document Parcoursup rempli par les enseignants du lycée pour évaluer les compétences, la motivation et le potentiel de l’élève. Utilisé dans le Bloc 2.

          Parcoursup

          Plateforme nationale d’affectation post-bac, utilisée pour candidater à Sciences Po Paris, selon un calendrier spécifique.

          Spécialités (Première / Terminale)

          Choix de disciplines majeures dans le cadre du bac réformé. Trois en Première, puis deux en Terminale. La 3e est évaluée pour le Bac en fin de Première, puis arrêtée.

                                 

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          Nos points-forts :

          • 86,6% de taux de transformation à l’oral

          Entraînement intensif aux oraux d’admission

          • Optimisation du dossier scolaire:

          Programme « Libris » en Première : pour préparer le Bac de français chez soi entre les cours !

          • Développement de la culture générale

          La préparation entend également initier les élèves à l’esprit académique de Sciences Po au travers de conférences confiées à des professionnels sur les grands enjeux d’actualité.

          • Rencontres avec des anciens

          Nos élèves sont admis dans tous les campus et tous les programmes.

          • Accès à des ressources et à des supports exclusifs

          Accès à notre compte Instagram « les Clefs du 27 », la revue d’actualités d’Ipesup.

           

           

          Pour aller plus loin

          1. Notre article complet sur les critères 2025
          2. Sciences Po – réforme officielle
          3. Sciences Po – communique de presse
          4. ️ [Articles de référence :]


          Tous nos stages d’Été 2025

          Ipesup vous propose des stages d’été conçus spécifiquement pour vous permettre de consolider et de revisiter les thématiques abordées au cours de l’année écoulée, tout en assurant une transition fluide vers la prochaine année scolaire. Nos stages de révision estivale offrent une préparation complète, vous permettant de renforcer vos acquis et de vous préparer efficacement aux nouveaux défis académiques à venir.

          Rejoignez-nous cet été pour bénéficier d’une expérience de révision estivale de qualité, parfaitement adaptée à vos besoins et objectifs académiques.

          Liens directs :

           

          Stages Lycée (Seconde – Première – Terminale)

          Stage Tremplin Bac de français de la Seconde vers la Première

          Le stage de printemps a pour vocation de permettre aux élèves de clôturer en beauté leur année de Seconde et de commencer à se préparer à l’année de Première, devenue déterminante dans le contexte de la réforme.

          • Dates : du lundi 30 juin au vendredi 4 juillet 2025
          • Programmes :
            • Révisions du programme de Seconde
            • Consolidation des acquis en Histoire littéraire (mouvements littéraires, grands classiques de la littérature) et en Linguistique (grammaire, orthographe, lexique)
            • Initiation à la méthodologie du commentaire/dissertation
            • Initiation au programme de Première

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          Stage Objectif Oral Bac de Français

          Avec la réforme du lycée de 2020, la nouvelle épreuve d’oral du bac français pèse autant que l’épreuve écrite dans les résultats du baccalauréat (coefficient 5 sur 100).

          Cette formation dédiée à la préparation de l’oral de français répond à la demande des élèves qui veulent comprendre les attendus de cette nouvelle épreuve et s’entraîner en conditions d’examen. Cours vidéo, exemples commentés, le tout complété par un cours de grammaire avec des exercices pour s’entraîner en ligne.

          • Dates au choix :
            • Dimanche 25 mai 2025
            • Dimanche 8 juin 2025
            • Dimanche 15 juin 2025
          • Programme :
            • un cours collectif de 3h sur les techniques de l’épreuve ;
            • un oral blanc en conditions d’examen (30 min de préparation et 20 min de passage devant un jury). L’élève sera interrogé à l’oral sur l’un des textes de la liste établie par son professeur de lycée.

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          Stage de spécialité Mathématiques 

          Ce stage, organisé au mois de juillet ou au mois d’août, permet aux élèves de Première de revoir l’intégralité du programme de l’année en 16 ou 20 jours. Il permet d’anticiper et de prendre de l’avance sur le programme de Terminale.

          Public concerné : élève de Seconde qui passe en Première à la rentrée 2025 et élève de Première qui passe en Terminale à la rentrée 2025

          Deux sessions sont proposées :

          Soit pendant le mois de juillet : du lundi 7 juillet au vendredi 1er août 2025. Le stage est organisé sur une période de 20 jours en été, en semaine, du lundi au vendredi, le matin, de 9h30 à 12h30. 4 épreuves de 4h sont programmées, les samedis matin (sous forme de DST/Bac blanc ou de DM)

          Soit pendant le mois d’août : du lundi 4 au vendredi 22 août 2025. Le stage est organisé sur une période de 15 jours en été, en semaine, du lundi au vendredi, le matin, de 9h30 à 12h30. 3 épreuves de 4h sont programmées, composées les samedis matin (sous forme de DST/Bac blanc ou de DM).

          • Dates (au choix) :
            • du lundi 7 juillet au vendredi 1er août 2025
            • du lundi 4 au vendredi 22 août 2025
          • Programmes (au choix) : Le stage de français est compatible avec le stage de préparation aux spécialités
            • Session de juillet – 20 jours de cours: 60h de cours + 16h de devoirs (DST + 4h de DM) soit 76h
            • Session d’Août – 15 jours de cours : 45h de cours + 12h de devoirs (DST) soit 57 heures

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          Stage de préparation au Grand Oral

          L’objectif de ce stage est de se préparer à l’épreuve finale orale du Baccalauréat en travaillant dans les conditions de l’examen et sur l’aspect formel de l’exercice.

          • Dates : du samedi 7 au lundi 9 juin 2025
          • Programme : Ateliers en effectifs réduits (15 personnes maximum)
            • Méthodologie
            • Élaboration du support
            • Gestion du stress
            • Prise de parole
            • Oral blanc

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          Stage Médecine

          Stage tremplin Terminale vers PASS / LAS

          Ipesup propose un stage tremplin pour faire la jonction, après les épreuves finales de philosophie et le grand oral du Baccalauréat, entre la fin de l’année de Terminale et l’entrée en première année d’études de santé (PASS ou L.AS). Ce stage de 33h permet réviser avec un rythme soutenu l’ensemble des notions vues dans les stages annuels et d’aborder la biochimie, matière clé des études de santé.

          • Dates : du lundi 30 juin au vendredi 4 juillet 2025
          • Programme :
            • 28h de cours
              • Biostatistiques (4h)
              • Biophysique (6h)
              • Chimie (6h)
              • Anatomie (4h)
              • Biochimie (8h)
            • 5h de Concours blancs

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                      Stage Intelligence Artificielle

                      Stage d’application pratique

                      Ce stage intensif sur l’intelligence artificielle offre une plongée fascinante dans ce domaine en plein essor. Des bases de l’IA à ses applications concrètes, en passant par l’apprentissage automatique et la manipulation des données, chaque session de 4 heures vous permettra de maîtriser les concepts essentiels. Vous serez amené à coder des algorithmes d’IA, à discuter des enjeux éthiques et à explorer les métiers émergents dans ce domaine. En prime, vous aurez l’opportunité de décrocher le badge IBM, ajoutant une reconnaissance supplémentaire à votre parcours.

                      • Dates : du lundi 18 au samedi 23 août 2025
                      • Programme :
                        • Session 1 (4h) : “Une introduction à l’IA”
                        • Session 2 (4h) : “Apprendre aux machines à apprendre”
                        • Session 3 (4h) : “Manipuler des données”
                        • Session 4 (4h) : “Prise en main”
                        • Session 5 (4h) : “Enjeux éthiques et défis”
                        • Session 6 (4h) : “Les métiers de l’IA”

                      Inclus : passage du badge IBM

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                      Stages School of English

                      Summer Session Lycée

                      La Summer Session est un tremplin idéal pour renforcer les compétences qui sont souvent les facteurs d’échecs dans les certifications : « Use of English » c’est à dire grammaire et vocabulaire, expression orale et bien sûr expression écrite. Pour réussir des examens difficiles tels que Cambridge, IELTS, TOEFL, TOEIC…la Summer Session Lycée vous apportera toutes les clefs.

                      Ce stage est ouvert au élèves de Seconde, Première et Terminale.

                      • Dates : du jeudi 4 au samedi 12 juillet 2025 inclus (sauf dimanche 6)
                      • Programme : 48h de cours + 3h de test de positionnement avant le stage

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                      Summer Session Concours 

                      Fort de ses taux de succès aux grands concours de l’enseignement supérieur Français, Ipesup propose un stage d’été dédié à la préparation des épreuves d’anglais des concours des Grandes Écoles de gestion (Prépa ECG), d’ingénieurs (Prépa Scientifique) et des Instituts d’Études Politiques (IEP).

                      Ce stage est ouvert au élèves de Terminale, BAC +1 et BAC +2.

                      • Dates : du mercredi 4 au vendredi 11 juillet 2025 (sauf mardi 8)
                      • Programme : 45h (2h30 de test initial et 39 heures de cours, un concours blanc (4h) et un oral individuel)

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                        Stage d’été TOEFL® 

                        Cette formule propose à l’étudiant.e de s’entraîner de manière ramassée, sur cinq jours intensifs, au test TOEFL®. Nos professeurs proposent une alternance entre cours et tests blancs corrigés, qui permettent une progression optimale. Le stagiaire peut aussi s’appuyer sur les supports exclusifs fournis en cours, parmi lesquels l’IPESUP English Workpack, mis au point par nos professeurs. Deux TOEFL® blancs assurent une mise en situation dans les conditions de l’examen.

                        • Dates : du lundi 30 juin au samedi 5 juillet 2025
                        • Programme : 24h de cours et examens, dont deux TOEFL® blancs + accès pendant un an à la plateforme IPESUP Global Exam (1300 questions, 45h d’entraînement, 4 tests blancs)

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                        Stage Expertise Comptable

                        Stage préparation intensive d’été

                        La préparation intensive d’été est ouverte à tous mais est particulièrement adaptée aux candidats récemment diplômés, qui cherchent à conclure leur cursus par un succès au DSCG dès le mois d’octobre suivant.

                        • Dates, au choix : 
                          • UE1 : du lundi 7 au vendredi 18 juillet 2025
                          • UE4 : du mardi 15 au vendredi 25 juillet 2025
                        • Programmes :
                          • UE1 Gestion juridique, fiscale et sociale (48h de cours en présentiel ou en « live » + 4h d’examen à distance)
                          • UE4 Comptabilité et audit (40h de cours en présentiel ou en « live » + 4h d’examen à distance)

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                        TOEIC, IELTS, Cambridge… Le guide pour choisir la bonne certification en Anglais

                        Pourquoi une certification en Anglais est-elle essentielle aujourd’hui — et laquelle choisir ?

                        Dans un monde toujours plus interconnecté, la maîtrise de l’anglais n’est plus seulement un atout, mais une nécessité. Que vous visiez des études supérieures dans des filières sélectives ou une carrière internationale, un bon niveau d’anglais constitue un véritable levier de réussite.

                        Bien que le baccalauréat français propose une base académique solide, il ne reflète pas toujours fidèlement le niveau réel en anglais des élèves. Les résultats se situent souvent entre les niveaux A2 et B1 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL), alors que l’objectif officiel du bac est le niveau B2. C’est précisément là que les certifications en anglais prennent tout leur sens.

                         


                        Vous êtes lycéen ou étudiant en Classe Préparatoire (ECG ou Scientifique) et avez ambition de développer votre niveau en Anglais cet été ? Découvrez l’English Summer Session Lycée ou Concours de la School of English d’Ipesup et bénéficiez d’une immersion en Anglais !

                        English Summer Session Lycée > English Summer Session Concours >


                         

                        La valeur d’une certification en anglais : une reconnaissance moderne

                        Une certification est une validation officielle et reconnue de vos compétences linguistiques en anglais. Elle fournit une évaluation objective de votre capacité à comprendre, communiquer et interagir efficacement dans cette langue. Pour les lycéens, les étudiants et les professionnels, elle présente de nombreux avantages :

                        • Carrière internationale : De plus en plus d’employeurs recherchent activement des profils maîtrisant l’anglais. Une certification prouve votre capacité à évoluer dans un contexte global, rendant votre CV bien plus attractif.
                        • Accès aux études supérieures : De nombreuses universités, en France comme à l’étranger, exigent une certification comme preuve du niveau d’anglais. Elle renforce votre dossier de candidature et atteste de votre aptitude à suivre des cours en anglais.
                        • Confiance et accomplissement personnel : Obtenir une certification procure un réel sentiment de réussite et encourage à poursuivre l’apprentissage.
                        • Compétitivité sur le marché du travail : Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, une certification constitue un avantage distinctif.

                         

                        Quelle certification choisir selon vos objectifs ?

                        Toutes les certifications ne se valent pas : certaines sont plus adaptées aux études, d’autres au monde professionnel. Voici un aperçu des principales certifications et de leurs spécificités :

                        • Cambridge English Qualifications (CAE, CPE)

                        Délivrées par l’Université de Cambridge, ces certifications sont reconnues à l’international, notamment en Europe.

                          • Cambridge Advanced (CAE) – Niveau C1 : Atteste d’une excellente maîtrise de l’anglais, utile pour des situations universitaires et professionnelles complexes.
                          • Cambridge Proficiency (CPE) – Niveau C2 : Le plus haut niveau possible. Il démontre une parfaite maîtrise de la langue anglaise.

                        À noter : Les certifications Cambridge testent un niveau précis et sont valables à vie, ce qui leur confère une valeur durable.

                        • IELTS (International English Language Testing System)

                        Conçu pour évaluer les compétences linguistiques des personnes non anglophones souhaitant étudier ou travailler dans des pays anglophones. Largement accepté au Royaume-Uni, en Australie et au Canada.

                        • TOEFL (Test of English as a Foreign Language)

                        Fréquemment utilisé pour les candidatures dans les universités américaines, il évalue les compétences nécessaires à un environnement académique.

                        • TOEIC (Test of English for International Communication)

                        Très répandu dans le monde professionnel (notamment en Asie), il mesure l’anglais utilisé au travail. Il est aussi souvent exigé dans les écoles d’ingénieurs françaises.

                        • SAT (Scholastic Assessment Test)

                        Bien qu’il ne soit pas une certification linguistique à proprement parler, il comprend une section de compréhension en anglais et est largement utilisé pour les admissions aux États-Unis et dans certaines écoles européennes comme Bocconi, IE ou ESADE.

                         

                        Certifications : quelles préférences selon les pays ?

                        Voici un aperçu des certifications les plus appréciées selon les destinations :

                        • Royaume-Uni : Cambridge (CAE, CPE), IELTS (nécessaire pour les visas étudiants).
                        • États-Unis : SAT/ACT, TOEFL, IELTS, Cambridge CAE.
                        • Canada : IELTS, TOEFL, Cambridge CAE/CPE.
                        • Irlande : IELTS, TOEFL, Cambridge CAE/CPE.
                        • France : TOEFL, IELTS, Cambridge CAE/CPE.
                        • Pays-Bas : TOEFL, IELTS, Cambridge CAE/CPE.

                         

                        School of English : votre passerelle vers la réussite

                        À la School of English, nous comprenons l’importance d’une certification linguistique pour votre avenir académique et professionnel. C’est pourquoi nous proposons :

                        • Un test de positionnement pour évaluer votre niveau initial.
                        • Une préparation complète aux certifications suivantes :

                        En tant que centre officiel agréé par Cambridge, nous mettons tout en œuvre pour vous accompagner vers la réussite.

                         


                        Vous êtes lycéen ou étudiant en Classe Préparatoire (ECG ou Scientifique) et avez ambition de développer votre niveau en Anglais cet été ? Découvrez l’English Summer Session Lycée ou Concours de la School of English d’Ipesup et bénéficiez d’une immersion en Anglais !

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                        Investissez dans votre avenir grâce à une certification en anglais

                        En résumé, une certification en anglais est bien plus qu’un simple examen : c’est une preuve de compétence, de sérieux et d’ambition. Elle ouvre les portes des meilleures universités, valorise votre profil auprès des employeurs et vous donne confiance dans vos capacités linguistiques.

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                        Le journalisme en France en 2025

                        1. Profession journaliste : qui sont les 34 476 cartes de presse ?

                        13 000 cartes de presse en 1975, presque 35 000 aujourd’hui, la profession a connu une croissance nettement supérieure à celle de la population active française. Certes, l’on pourrait souligner une forme de stagnation depuis quelques années mais une étude plus pointue montre que la profession compte chaque année environ 5% de nouvelles demandes de carte de presse qui compensent à peu près le non-renouvellement lié à la fin d’activité qui recoupe les départs à la retraite et les reconversions professionnelles. De plus, le nombre de cartes de presse permet de donner une vue d’ensemble mais certains écrivent des piges et des articles sans avoir la carte professionnelle et le journalisme est souvent une activité occasionnelle ou de complément pour nombre de correspondants et de localiers. La carte de presse permet de recenser ceux qui travaillent régulièrement et dont le journalisme est la principale source de revenus.

                         

                        Gutenberg résiste.

                        Le secteur de la presse écrite reste le secteur dominant si l’on y inclut les articles publiés en ligne. Sa part domine régulièrement. En 2024, elle pèse à peine 53% du total, soit 10 points de moins depuis 2000. Et la baisse atteint le double si l’on s’attache simplement aux premières demandes.

                        Le secteur de la télévision s’accroît régulièrement et sa progression atteint 8 points depuis 2000. Et la radio progresse légèrement, passant de 8% des cartes à 10,5% de 2000 à nos jours.

                         

                        Une profession qui se féminise.

                        Les femmes représentaient 40% des cartes en 2000. Aujourd’hui, ce pourcentage flirte avec les 50%. Elles sont devenues majoritaires dans les premières demandes, à hauteur de 55%. Dans la presse écrite, leur part avoisine désormais les 41% tandis qu’elle plafonne à 46% en TV, radio et agences de presse.

                         

                        Une profession qui prend de l’âge.

                        Si les jeunes restent motivés par le journalisme, si l’on en croit le nombre de candidats aux concours des écoles de journalisme, l’on constate cependant que l’âge moyen des journalistes flirte désormais avec les 46 ans, soit près de 4 ans de plus par rapport à l’an 2000. Le vieillissement s’explique sans doute par le recul général de l’âge de la retraite et par le fait que les journalistes les plus chevronnés sont aussi ceux qui sont les mieux protégés en cas de plan social.

                         

                        De plus en plus de précaires ?

                        Parmi les premières demandes de carte, les CDI sont désormais minoritaires avec environ 30% du total face à 24% de CDD et 46% de pigistes. En 2000, les CDI représentaient 60% des demandes de premières cartes. Ce phénomène est la traduction d’une gestion plus flexible de toutes les rédactions quel que soit le secteur envisagé. Cela a pour conséquence d’individualiser de plus en plus la profession et aussi d’en réduire l’attractivité. Les inégalités de revenu selon les statuts accentuent encore le flou et l’incertitude qui pèsent sur le choix du métier. Le revenu mensuel brut médian des journalistes en CDI est de 3700 euros pour les CDI en poste face aux 2100 euros des pigistes et des 1955 euros des CDD. A cette inégalité, s’ajoute une différence de 10% en défaveur des femmes journalistes en CDI par rapport à leurs confrères masculins. La profession demande un niveau de qualification de plus en plus élevé en termes de formation générale de base et de formation professionnelle mais les revenus n’ont pas nécessairement suivi. Le métier de journaliste demande une forme d’abnégation et requiert comme un parcours initiatique ardu mais il ne faut jamais perdre de vue que tout cela s’explique par les bouleversements économiques, techniques et culturels qui sont à l’œuvre dans la société française.

                         

                        Des cursus reconnus.

                        14 cursus de formation professionnelle reconnus par la profession s’adressent à des diplômés de l’enseignement supérieur à partir du niveau L3. Ces cursus doivent être soigneusement distingués de très nombreuses officines qui existent, notamment à Paris, et qui n’offrent pas toutes les garanties en termes de qualité et, surtout, en termes de débouchés. Il faut distinguer également les cursus professionnels reconnus des cycles universitaires d’Information-Communication qui n’offrent qu’une initiation culturelle au métier du journalisme ainsi que des bases en déontologie et de sociologie des médias. Entre 2000 et 2025, la part des journalistes issus des écoles reconnues est passée de 12 à 20% des titulaires de cartes de presse. C’est une mutation importante, qui traduit à la fois la montée des exigences du métier et une volonté de s’inscrire contre la précarité. Les diplômés des « bonnes écoles » de journalisme représentent même jusqu’à 30% des journalistes en CDI, en radio, TV et en agences de presse. Et leur salaire est en moyenne supérieur de 10% à celui de leurs confrères formés dans d’autres cadres.

                         

                        Sortir du pessimisme.

                        Un diplôme permet de sortir du marasme. Car il ne faut pas tomber dans le piège du négativisme journalistique qui s’appuie sur quelques indices comme le raccourcissement des carrières qui seraient aujourd’hui en moyenne de 15 ans et sur le fait que de nombreux journalistes quittent prématurément le métier pour travailler dans la communication, l’enseignement, la création culturelle ou le commerce et la restauration. Ce pessimisme, déjà présent depuis quelques décennies, s’est renforcé récemment avec le boom des réseaux sociaux qui diffusent de l’information sans véritable professionnalisme ou reprennent gratuitement des articles tirés des journaux et sites reconnus d’informations. Les journalistes craignent d’être dépossédés de leur métier et de leurs compétences. La carte de presse elle-même ne permet plus de distinguer le journaliste des autres professionnels puisque certains exercent cette profession avec des statuts mal comptabilisés comme le statut d’autoentrepreneur, celui d’intermittent du spectacle ou celui de la convention Syntec qui régit les « rédacteurs d’information » qui sont employés par les « pure players ». Le pessimisme ambiant ne peut être que surmonté par l’enthousiasme et la motivation. Et une solide formation tire vers le haut et permet aussi de dépasser l’individualisme et l’isolement puisque la formation dispensée dans les écoles l’est toujours dans le cadre de cours en groupe.

                         

                        2. Exercer un métier

                        Le journaliste a pour mission de rechercher et vérifier l’information, de la rédiger puis de la transmettre sur tout type de support. C’est donc avant tout un rédacteur, un spécialiste de l’écriture, y compris dans l’audiovisuel où les informations sont d’abord écrites avant d’être lues ou présentées. Mais le journaliste doit aussi témoigner, filmer, interviewer, enregistrer, photographier, monter des images, mettre en page. Ecrire est bien une fonction première et fondamentale du journalisme mais le métier repose sur différents savoir-faire qui sont enseignés dans les différentes écoles de journalisme.

                         

                        De nombreux métiers dans la presse écrite.

                        Le journalisme écrit, l’héritier direct de Théophraste Renaudot, recouvre une gamme très large de métiers que les étudiants en école de journalisme découvrent pendant les stages obligatoires, notamment en première année. Il existe une première distinction entre la presse quotidienne et la presse magazine mais au sein de ces deux grands ensembles, les métiers sont légion. Dans la presse quotidienne, on peut travailler dans un quotidien régional ou dans un quotidien national et l’on comprend aisément que la démarche du localier sur le terrain n’est pas de même nature que celle du journaliste spécialisé de la presse écrite nationale, du grand reporter ou du correspondant à l’étranger. La presse magazine offre aussi une gamme très large de métiers, à la fois des métiers de terrain et des métiers où le journaliste réalise des enquêtes de son bureau à partir d’une documentation ou de différentes interviews. La presse magazine est le plus souvent une presse spécialisée, ce qui ne signifie pas que l’on n’est pas nécessairement spécialiste d’un sujet que l’on maîtrise depuis toujours. L’on devient parfois spécialiste d’un sujet que l’on découvre avec passion sur le tard. On voit bien que la presse écrite ne consiste pas seulement à écrire mais aussi à chercher l’information. Le seul métier de pure écriture est celui de SR, secrétaire de rédaction, indispensable dans la presse quotidienne comme dans la presse magazine. C’est le chef d’orchestre de la rédaction, celui qui unifie le style du journal et corrige les différentes erreurs de tous ordres de ses confrères. Le poste de SR est vraiment réservé à ceux qui rédigent avec un souci extrême de la langue et de la cohérence du média.

                         

                        La presse audiovisuelle recoupe aussi des fonctions variées.

                        La radio et la télé travaillent sur l’image mais aussi sur l’écrit. Ces deux médias offrent une gamme de possibilités professionnelles qui reposent sur plusieurs compétences : la compétence rédactionnelle, la compétence visuelle, la capacité à filmer et le talent, lié aussi au travail, de parler et de présenter. On voit ainsi que le journalisme audiovisuel est un métier de polyvalence mais aussi de spécialisation qui repose sur la maîtrise des langages et de l’image. Reporter d’images, présentateur télévision et radio, correspondant local ou à l’étranger, animateur de talk shows d’information ou éditorialiste à la radio, le journalisme audiovisuel conduit à des métiers de plus en plus exposés où le défi essentiel consiste à mettre en œuvre une rigueur permanente dans l’utilisation de l’image et du son. Une formation ad hoc en école de journalisme permet d’allier rigueur et technicité.

                         

                        Le journalisme d’agence.

                        Ce journalisme est souvent méconnu par les aspirants au métier mais il occupe une place essentielle dans la production de l’information. L’agence produit des contenus, des dépêches informatives, des photos, des images filmées voire des reportages et documentaires qui sont ensuite vendus aux journaux, aux magazines et aux chaînes de télé. On se situe à la base du métier où l’information brute, sous toutes ses formes, est le produit objectif et fiable du travail journalistique. Le journalisme d’agence est une excellente école en soi car il apprend au journaliste à s’effacer devant l’information.

                         

                        La presse multimédia.

                        En 20 ans, la révolution numérique a bouleversé le monde des médias. Il est évident que le travail journalistique n’a plus rien à voir avec ce qu’il fut car l’utilisation du PC et des divers outils informatiques s’est généralisée à tous les échelons de la profession. De plus, les réseaux sociaux sont à la fois des producteurs de contenus mais offrent aussi une vitrine et un relais aux articles et reportages produits par les médias en version numérique. Ainsi, la production de contenus qui utilisent à la fois le clavier pour écrire mais aussi l’image filmée ou photographiée-sans parler de l’enregistrement sonore- est aujourd’hui un type de journalisme à part entière. Produire un contenu pour Brut relève d’un genre journalistique nouveau et requiert une véritable compétence, même si les fondamentaux déontologiques et les exigences de qualité demeurent des constantes incontournables. Le rappel de la spécificité du travail journalistique par rapport à la production « grand public » est ici indispensable car les exigences de rigueur, la vérification des contenus, le respect du cadre légal qui sont les éléments distinctifs du journalisme, sont encore plus pertinents dans un contexte flou où d’aucuns ont du mal à faire la distinction entre le journaliste et le citoyen ordinaire. Le débat sur l’article 24 de la loi « Sécurité globale » a conduit les pouvoirs publics à faire une distinction nette entre le journaliste au statut professionnel comme garant de l’utilité sociale et des bonnes intentions au service de l’information du public et le citoyen ordinaire qui est suspect d’utiliser l’image à des fins malveillantes. L’ère du numérique renforce la nécessité sociale et politique d’un journalisme professionnel, contrairement à une idée reçue qui pourrait laisser croire que tout le monde est devenu de facto un journaliste en exercice ou en puissance.

                         

                        Passions, compétences, métiers.

                        La diversité des métiers et des statuts peut donner l’impression qu’il y a une place pour chacun et qu’à la limite, le journalisme offre des possibilités professionnelles à tout diplômé pour peu qu’il ait un projet à-peu-près cohérent. Comme on l’a vu, les conditions économiques ne permettent pas à tous les aspirants-journalistes de trouver un emploi dans la profession.

                        Dans ces conditions, il est utile de rappeler les prérequis que tous les journalistes chevronnés rappellent aux néophytes, voire aux lycéens qui leur demandent conseil.

                        Le premier des prérequis est la passion. La passion des médias, le goût de la lecture des journaux, l’appétit de l’information. Ce qu’on appelle la curiosité du journaliste est avant tout un besoin insatiable de savoir ce qui se passe. Elle se manifeste par la volonté d’être au courant de tout, de s’intéresser à des sujets nombreux et variés dans le cadre d’une matinale radio, d’un quotidien national ou régional, d’un site d’information sur le web. Il n’y a pas de carrière journalistique sans un lien étroit et constant avec le monde médiatique. La passion pour l’actualité et le journalisme favorise l’émergence d’une culture générale qui s’enrichit, s’élargit chaque jour et chaque semaine. Le caractère généraliste n’empêche pas une forme de spécialisation et un intérêt spécifique pour un domaine précis. Ce lien entre le général et la spécialisation participe de l’essence même du métier qui consiste à traiter tous les sujets car chaque sujet est important. Ce qui est important, c’est l’angle dont la pertinence dépend autant de la culture générale que de d’une intuition matinée de curiosité.

                        La recherche de l’information relève justement de la curiosité. Un journaliste, même local, fait de l’investigation. Sa connaissance du terrain et les réseaux qu’il s’est constitués lui permettent d’avoir de l’information, de décrocher de l’inédit ou de répondre au défi de la compréhension d’un événement ou d’un fait divers. L’esprit de curiosité et son corollaire, la recherche de l’information, ne connaissent pas de trêve. Les nécessités du métier font que l’on ne peut se mettre hors-jeu et considérer que le travail de recherche est bel-et-bien terminé. Le journaliste questionne les faits et cherche aussi des interlocuteurs, des témoins ou éventuellement des experts qui apportent des précisions indispensables. Le journaliste ne tient jamais rien comme acquis et un esprit routinier ou conformiste ne peut réussir, ni s’épanouir dans le journalisme.

                        Le journalisme, c’est la vie dans sa dimension sociale. Bien sûr, un travail d’investigation peut être solitaire et se passer en partie dans un bureau mais le métier implique des contacts et le goût du terrain. Le journaliste n’est pas un policier, proclame la Charte du Journalisme de 1938, mais il interroge et donne la parole à ses interlocuteurs. Le goût du contact et de la conversation est inhérent au métier. La timidité est absolument rédhibitoire.

                        Pour trouver des sujets, pour trouver des angles, pour soutenir une conversation, pour aborder tous les sujets, une solide culture générale s’impose comme un viatique indispensable. Par culture générale, il faut comprendre de solides repères dans le temps et l’espace, une appétence pour les spectacles et le sport, des rudiments d’économie, de droit qui permettent d’éviter les contresens, une ouverture d’esprit qui se nourrit de l’idée que d’autres peuples et d’autres gens peuvent saisir le monde d’une autre façon que soi-même.

                        Mais le journalisme n’aurait aucun sens s’il ne consistait pas à transmettre l’information. La transmission passe par l’écrit, même si le produit final est un texte lu à la radio ou à la télévision. L’écriture journalistique a ceci de particulier qu’elle semble simple parce qu’accessible au plus grand nombre. Un journaliste est considéré comme un vulgarisateur et cette fonction implique que l’expression soit accessible et atteigne un objectif de concision, de précision et de clarté. En réalité, l’apparente simplicité réclame un travail préalable, un entraînement, une pratique. L’expérience permet d’assimiler les ressorts de cette écriture et l’on apprend beaucoup aussi dans les écoles de journalisme et l’on affine sa technique pendant les stages. Certains commencent à s’entraîner dans des textes qu’ils écrivent dans leur blog ou dans les réseaux sociaux. On ne peut être un bon journaliste sans la préoccupation constante de l’écriture mais on ne choisit pas ce métier uniquement parce qu’on aime écrire. L’écriture en tant que telle n’existe pas dans le journalisme, elle est toujours au service de la transmission de l’information.

                        En dernière instance, le journalisme contemporain implique une maîtrise préalable des outils du multimédia et une forme de familiarité avec le monde du numérique. On apprend là aussi en s’exerçant et en pratiquant mais on ne peut plus être journaliste simplement avec un stylo, un calepin et un appareil photo. Ce préalable fait partie des recommandations incontournables à propos du métier du journalisme.

                         

                        3. Comment devenir journaliste ?

                        S’il n’y a pas de voie royale, si la profession est accessible par des voies très variées, il est utile de rappeler à de jeunes prétendants qu’il existe un parcours, certes formaté, mais plus sûr et plus conforme aux réalités actuelles du métier.

                         

                        Un parcours préférentiel.

                        L’accès au métier dépend d’abord des études. Jusqu’aux années 90, les journalistes étaient bacheliers pour la plupart et cette profession reposait beaucoup sur une formation sur le tas. Il existait déjà des grandes écoles de journalisme dont seulement 5 reconnues par la profession et les IEP orientaient bon nombre de diplômés vers des stages en journalisme qui débouchaient souvent sur des entrées dans le métier.

                        En 2025, le niveau d’études requis a beaucoup progressé et le journalisme est devenu une profession intellectuelle. Le journalisme n’est pas réservé à des étudiants exceptionnels ayant réussi des parcours dans des grandes écoles réputées mais le niveau Bac + 3 s’est imposé aujourd’hui comme un garant en matière de qualité de sérieux, de suivi dans le travail et aussi de maîtrise de la langue française.

                        Le choix du parcours universitaire est une question récurrente dans les salons d’orientation. Il est d’usage de recommander des parcours littéraires, historiques ou juridiques. On parle aussi souvent des IEP parisien et régionaux. A vrai dire, il n’y a pas de parcours universitaire à privilégier puisque les écoles recherchent des étudiants avec des profils de plus en plus diversifiés. Les écoles ne veulent plus recruter seulement les meilleurs étudiants en Lettres ou des anciens hypokhâgneux. Elles veulent aussi des scientifiques et des étudiants des écoles de commerce. Elles veulent du solide au plan académique, elles veulent une bonne maîtrise de la langue française, une culture générale correcte mais elles pensent, de plus en plus, que le parcours individuel ad hoc n’est pas nécessairement un parcours académique formaté et classique, même si ce dernier est loin d’être rédhibitoire.

                        Pour être clair et définitif, l’étudiant intéressé par une orientation professionnelle tournée vers le journalisme, peut choisir le cursus qui lui convient avec l’idée qu’un cursus généraliste avec de l’économie, de la géopolitique et de la sociologie, un parcours de type « Sciences humaines » sera profitable de toutes les façons. Mais si l’on est scientifique, si l’on est porté vers les carrières commerciales, il ne faut pas aller à l’encontre de ses tendances, il faut y aller avec détermination.

                        Ce parcours universitaire n’est pas une fin en soi et beaucoup d’étudiants poursuivent leurs études supérieures par précaution, au cas où le métier pourrait les décevoir. Pour celui qui veut devenir journaliste à part entière, le cursus universitaire est aussi un moyen de réussir les concours des écoles. Par conséquent, le niveau Licence est nécessaire et suffisant. Dans une certaine mesure, un Master n’apporte rien à un étudiant, quel qu’il soit, si celui-ci est déterminé à devenir journaliste.

                         

                        Faire des stages.

                        Pour conforter sa motivation, le futur journaliste a intérêt à mieux connaître la profession qu’il envisage d’exercer. Pour sortir aussi des clichés et des images trop parfaites du métier, pour se débarrasser de tout angélisme.

                        La première démarche consiste à prendre contact avec des journalistes, de tous les médias, de tous les horizons. Y compris des journalistes de proximité, de la presse locale. Ce contact permanent permet de mieux comprendre les enjeux du métier, ses méthodes, ses difficultés et ses avantages. Ce sont les journalistes qui parlent le mieux de leur vie. Et qui en offrent l’image la plus réaliste.

                        Ensuite, il faut concrétiser son envie de journalisme par plusieurs stages. Certes, les étudiants reçus aux concours des écoles n’ont pas tous fait de stage mais un stage abouti apporte au candidat beaucoup d’assurance à l’oral. Et le stage peut être un des sujets de l’entretien de motivation au moment de l’oral.

                        Beaucoup d’étudiants, qu’ils soient au lycée ou à l’université, se plaignent de ne pouvoir obtenir un stage car on leur rétorque qu’il faut être élève dans une école pour prétendre en faire un. Il faut contourner l’obstacle en faisant jouer ses relations éventuelles et en insistant le plus possible auprès des journaux et autres médias. A la limite, la démarche insistante est un bon test de motivation et un bon test aussi de la capacité à convaincre.

                        Tout stage est bien perçu par le jury, qu’il soit stage d’observation ou stage actif, stage officiel avec convention de stage ou stage officieux. Le jury du concours s’intéressera au vécu du stagiaire, il recueillera avec intérêt ses réactions par rapport au métier, il sollicitera le candidat pour lui demander un compte-rendu d’expérience. Les réactions du candidat constituent un élément important pour juger de sa motivation.

                        Le mieux, ne parlons pas d’idéal, est de faire des stages en presse écrite, radio, télévision, de créer de la variété dans le cursus, de montrer qu’on veut connaître avant de trancher. Tout contact pour un stage est bon à prendre et à utiliser. Y compris en régions, y compris en presse locale.

                         

                        Écrire.

                        On peut toujours écrire avant de prendre des cours d’écriture journalistique. On ne sera pas nécessairement en phase avec l’écriture professionnelle mais on apprendra à choisir des sujets, on apprendra à choisir des angles, on apprendra à vérifier les informations, à les recouper. La participation à un journal lycéen ou étudiant est une bonne approche du métier, même si elle n’a pas de prétention professionnelle.

                        Dans le cadre de la maîtrise des supports journalistiques nouveaux, la rédaction de posts d’actualité pour Facebook constitue une approche qui débouche sur une forme de familiarité avec le numérique. La tenue d’un blog thématique est aussi une bonne approche de l’écriture à condition que l’on traite de sujets d’actualité, par exemple de l’actualité culturelle. Il vaut mieux écrire sur ce que l’on connaît et attacher la plus grande importance à la précision des informations. La rigueur est une des composantes essentielles du métier et elle conduit à s’affranchir de l’image romantique et littéraire du journalisme.

                         

                        S’immerger. Et aimer.

                        Comme nous l’avons dit dans le chapitre précédent, on ne peut devenir journaliste si l’on n’aime pas les médias, si l’on n’aime pas les journalistes ou l’actualité. La lecture quotidienne d’un journal, en version papier ou en version numérique, la fréquentation des newsmags français et anglo-saxons, l’écoute d’une matinale radio tous les jours, le suivi des chaînes tv d’information et des émissions de reportage du type «  Envoyé Spécial », tous ces éléments confortent votre envie de faire du journalisme. Si ce n’est pas le cas, si vous n’êtes pas en mesure de consacrer du temps aux médias, si l’actualité, pour vous, est d’un intérêt relatif et épisodique, vous avez peu de chance de vous épanouir plus tard.

                        Le journalisme implique que l’on aime, cet amour surmonte tous les aspects difficiles que comporte le métier. Et l’amour passe par des modèles, des repères, des journalistes qu’on apprécie particulièrement, dont on reconnaît le talent.

                         

                        Se projeter.

                        A partir des repères que l’on se crée, à partir de signatures que l’on apprécie, à partir du ton et du style que l’on veut égaler, il y a l’ébauche d’un projet. Le projet permet d’envisager ce que l’on fera plus tard, par quelle porte on pourra entrer dans la profession.

                        Le projet n’est pas définitif mais il a du sens par rapport au dossier et aux entretiens de motivation. Et le jury sait bien que le projet changera en fonction des expériences de stage et des cours. Cependant, le projet est un bon test de la connaissance du métier et de l’ambition du candidat. Le projet d’un candidat à une grande école de journalisme doit être réaliste et ambitieux à la fois.

                        On ne peut envisager d’être un correspondant local toute sa vie si l’on veut intégrer un cursus ambitieux. Ni devenir un paparazzi qui se cache dans une poubelle pour prendre des photos.

                        Tout est possible….mais le journalisme ne s’exerce pas dans la routine, ni selon le cours tranquille d’une rivière paisible.

                        Bien entendu, vous pourrez toujours rencontrer un journaliste chevronné revenu de tout et un chanceux qui a pu bénéficier d’un soutien inespéré. Ceux-là vous diront qu’il ne sert à rien de se préparer, de faire des stages, de suivre des cours, de se doter d’une culture journalistique. La chance et le talent. La croyance que la chance et le talent surmontent toutes les épreuves, toutes les difficultés, toutes les incertitudes. Belle illusion, dangereuse illusion.

                        Et, pour atteindre votre objectif, il faut passer par une école reconnue et gérée selon un rigoureux cahier des charges. Ce passage implique une solide préparation dans un institut sérieux et efficace comme l’Ipesup.

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