Ma vie en école – Nour*, en double-diplôme Sciences Po / Paris-IV Sorbonne (SPIV)

Pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter ?

Moi, c’est Nour*. Je viens de Marseille, où j’étais dans un lycée privé catholique de centre-ville. En Première, en spé, j’avais pris le combo Maths, SES, HGGSP et j’ai arrêté les Maths en Terminale. Admissible à Sciences Po, j’ai passé l’oral pour le cursus simple et le double cursus en philo et j’ai intégré le double-diplôme avec Paris-IV Sorbonne (SPIV).

 

Comment s’est passée votre rentrée ?

Très bien, surtout après l’année de pseudo-confinement ! Pour ma part, j’ai fait deux rentrées, avec un décalage d’un mois entre la Sorbonne et Sciences Po. J’ai pu me mettre tranquillement dans le rythme de Sciences Po. On a été très très bien accueilli et les associations nous ont tout de suite beaucoup aidé, surtout les bi-cursus.

 

Est-ce que vous pouvez nous citer un événement de cette rentrée en particulier ?

La rentrée entière, déjà, a été mémorable ! Mais la présentation des assos était le moment le plus épique : les étudiants ont commencé à sauter sur les tables et ont démarré un clapping dans l’amphi.

 

Comment trouvez-vous l’esprit de votre promo, la promo 2024-2025 ?

J’ai été surprise, mais de manière très positive, parce que tout le monde parlait avec tout le monde, même entre les différentes promos. Il y a vraiment un esprit d’École. Ce n’est pas contre la Sorbonne, mais simplement j’ai vu la différence entre une École, où il y a une intégration, et l’université, où il n’y en a pas.

 

Est-ce que Sciences Po correspond à vos attentes ?

Oui ! Ce que je voulais, c’était découvrir les matières fondamentales : l’économie, l’histoire et puis surtout le droit constitutionnel. J’ai réalisé que j’aimais vraiment ça, ce qui n’était pas certain, et que les cours de philosophie avaient aussi cette vertu de m’aider à comprendre mes cours d’histoire ou de droit constit.

 

Est-ce que vous avez une expérience internationale ? Êtes-vous bilingue, par exemple ?

Pour ma part, j’avais fait deux voyages linguistiques, un en Irlande, l’autre à Chicago, mais sinon j’ai appris l’anglais manière standard, à l’école.

En revanche j’ai passé le Cambridge B2 seule et le Cambridge C1 (niveau obtenu C2) via Ipesup en Terminale.

 

Pourquoi avoir choisi Ipesup et qu’avez-vous aimé dans la préparation ?

J’en avais entendu parler dans mon lycée. N’étant pas à Paris, j’ai fait tous les stages aux petites vacances. Personnellement, commencer Ipesup dès la première m’a beaucoup aidé pour comprendre ce qu’était vraiment Sciences Po, parce que j’en avais juste entendu parler par mes parents et par mes professeurs. J’ai vraiment découvert Sciences Po grâce aux alumni rencontrés à Ipesup et ai pu acquérir la conviction que c’était ce que je voulais faire.

 

Qu’est-ce qui vous a marqué dans la prépa ? Votre meilleur cours, prof ou intervenant ? Qu’avez-vous appris grâce à Ipesup ?

À titre personnel, j’ai énormément aimé les conférences d’actualité. C’était la première fois que je me retrouvais dans un amphi en écoutant un praticien ou un expert pendant 2h. A la rentrée à Sciences Po, j’étais très contente d’avoir déjà eu des conférences en amphi qui m’avaient appris à prendre des notes à la vitesse où l’intervenant parlait : cela m’a permis d’être à l’aise dès les premiers jours.

Je garde un souvenir marquant de la conférence sur les conséquences économiques de la crise de la Covid-19, qui a été présentée dans l’amphi d’Ipesup par la plume du gouverneur de la Banque de France. Juste formidable.

 

Qu’est-ce que vous redoutiez en préparant le concours ?

Sans hésiter : l’oral ! Je me disais que pour les écrits personnels, même si les modalités ont changé à de multiples reprises, j’avais le temps de les préparer chez moi et la possibilité de les faire relire. Et j’avais l’aide d’Ipesup ! Cela m’a permis de savoir que mon travail était bon. De toute façon, j’avais tellement travaillé dessus que je ne pouvais pas faire mieux. (Rires) En revanche, j’avais très peur de l’oral : on se dit que rater un oral d’admission ne tient pas à grand-chose. Toutefois, pouvoir passer 4 oraux blancs avant, ça a quand même quelque chose de très rassurant !

 

Comment se sont passés vos oraux ?

A mes deux oraux, je suis tombé sur des tableaux. C’était inattendu, à chaque fois. En fait, personne ne s’y attendait. Il y a eu beaucoup de photos d’œuvres d’art alors que l’on s’attendait plutôt à des photos d’actualité. Pour les deux oraux, j’ai choisi les photos et pas les tableaux. A l’oral de bi-cursus, je me rappelle que c’était la photo d’un soignant qui était assis contre un mur, prostré.

 

Qu’est-ce que vous en retirez en tant qu’expérience ?

Il y avait beaucoup d’appréhension : tout le monde avait très peur de passer les oraux. La préparation à Ipesup m’a poussé à réfléchir à mon projet et, moi, ça m’a vraiment permis de mieux formuler ce que je pensais. On peut avoir confiance dans ce qu’on dit, quand on est bien préparé.

 

Sur la continuité pédagogique, est-ce que vous diriez que ce que vous avez appris à Ipesup vous est encore utile maintenant que vous êtes à Sciences Po ?

Ah oui ! Pour l’oral, c’est sûr que la capacité à argumenter sera particulièrement utile pour Sciences Po où il y a beaucoup d’exposés à faire en cours !

Les soft skills ont constitué également une formation très utile  – on en a fait beaucoup en 2 ans ! (rires)-  étant donné que, là encore, cela nous a familiarisé à la prise de parole devant les autres et à la gestion du stress.

 

Est-ce que vous conseilleriez la prépa Sciences Po d’Ipesup ?

Sans hésiter ! Je ne sais pas si je serais rentrée à Sciences Po sans Ipesup. Pas forcément à cause des connaissances seulement, mais surtout grâce à la méthode que l’on nous a transmise.

 

Quel conseil donneriez-vous à un élève qui souhaite rejoindre Sciences Po ?

Ce que j’ai compris et ce que je pense, c’est que, si Sciences Po est un but, la préparation pour y arriver est tout aussi importante dans la mesure où elle permet de mieux savoir ce qu’on veut, y compris si l’on n’a pas Sciences Po. La préparation d’Ipesup apporte énormément.

 

Un mot de la fin, quelque chose vous aimeriez dire aux lycéens qui vont découvrir votre portrait ?

Courage, vous pouvez y arriver !! Nous non plus nous ne pensions pas forcément être pris et, pour finir, on l’a été !

 

* Ce prénom a été modifié