Bien choisir ses enseignements de spécialité au lycée

Classes Préparatoires, écoles de commerce et d’ingénieurs post-bac, Sciences Po Paris et IEP de Région, Médecine : des responsables de filières vous délivrent leurs principaux conseils pour vous aider à définir quels enseignements de spécialité choisir pour les lycéens.

 

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La suppression des filières voulue par la réforme du Bac 2021, laissant place aux nouveaux enseignements de spécialité, a bouleversé l’organisation des lycées et plongé les élèves et leurs parents dans l’incertitude quant aux bons choix à faire pour une orientation réussie dans la filière souhaitée.

Aux lycéens qui s’interrogent sur les enseignements de spécialité à choisir selon la voie envisagée après le bac, plusieurs responsables de filières sélectives livrent leurs conseils. 

Ceux-ci insistent, au-delà de la cohérence des choix d’enseignements de spécialité avec le projet d’orientation, sur la qualité générale du dossier scolaire. Par ailleurs, il convient de noter que même le troisième enseignement de spécialité élu en Première et abandonné en Terminale ne sera pas à négliger, puisque celui-ci sera connu de Parcoursup, étant inclus dans le contrôle continu comptant pour le Baccalauréat.

Il est utile de commencer à y réfléchir dès la Seconde car il faut s’assurez de suivre les enseignements de spécialité recommandés pour la filière que vous visez. Effectuer des cycles et stages toute au long de l’année peut faciliter aux lycéens le choix de spécialités et ainsi leurs permettre la constitution d’un excellent dossier.

Il est nécessaire d’adopter la meilleure stratégie quant à la sélection des enseignements de spécialités pour la constitution d’un dossier adéquat à chaque filière. Il est aussi fortement recommandé de se renseigner auprès des établissement supérieurs pour obtenir des informations précises sur les exigences et les recommandations relatives aux enseignements de spécialité des différentes classes préparatoires. Un équilibre dans votre approche vous aidera à développer une vision globale.

Pour une vue d’ensemble sur les principales préconisations d’enseignements de spécialité par filière, retrouvez un tableau de synthèse en fin d’article, ainsi qu’une sélection des cours les plus pertinents pour compléter votre formation. 

 

Quels enseignements de spécialité choisir pour une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) ?

Une Classe Préparatoire Scientifique

Afin d’intégrer au mieux la Classe Préparatoire Scientifique, il faut choisir une filière, telle que MPSI (Mathématiques, Physique et Sciences de l’Ingénieur), PCSI (Physique, Chimie et Sciences de l’Ingénieur), PTSI (Physique, Technologie et Sciences de l’Ingénieur), MP2I (Mathématiques, Physique, Informatique et Ingénierie) ou encore BCPST (Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre). Vous pouvez effectuer votre choix en fonction de vos intérêts, votre profil et vos objectifs professionnels.

A l’Union des Professeurs de Classes Préparatoires Scientifiques, le message est clair. Sur prepas.org, son portail des Classes Préparatoires Scientifiques, l’UPS indique clairement que les bases scientifiques sont indispensables à la compréhension des futurs enseignements, insistant sur la nécessité d’opter pour trois spécialités scientifiques (consulter le tableau de synthèse).

Certains enseignements de spécialité sont incontournables en classes de Première et de Terminale en vue d’une Classe Préparatoire Scientifique :

  • en Première, les spécialités Mathématiques et Physique-Chimie,
  • en Terminale, la spécialité Mathématiques et une spécialité parmi Physique-ChimieNSI (Numérique et Sciences Informatiques) et Sciences de l’ingénieur.

En effet, les Mathématiques sont incontournables en Classe Préparatoire Scientifique, la Physique-Chimie est également très pertinente, elle vous aidera à acquérir les bases, qui sont importants pour les concours d’entrée aux grandes écoles d’ingénieurs.

Au-delà des Mathématiques et de la Physique-Chimie, la 3ème spécialité peut donc varier à condition de garder des fondements scientifiques.

Il peut être judicieux de choisir la spécialité Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) si vous souhaitez vous orienter vers une filière axée sur les sciences du vivant tel que la Prépa BCPST.

Pour intégrer la nouvelle filière MP2I qui a vu le jour en septembre 2021, l’Union des professeurs des Classes Préparatoires Scientifiques recommande de choisir en Première les spécialités Mathématique, Physique-Chimie et NSI et de conserver en Terminale les spécialités Mathématiques et NSI.

Du côté de la prépa BCPST, qui mène à des écoles d’ingénieurs ou aux écoles vétérinaires, difficile de faire l’économie de la spécialité Sciences de la vie et de la Terre (SVT). Sur son blog, l’Union des professeurs scientifiques des Classes Prépa BCPST (UPA) cible clairement cette spécialité aux côtés des Mathématiques et de la Physique-Chimie, tout en indiquant une souplesse de combinaisons pour la classe de Terminale.

 

Une Classe Préparatoire Économique et Commerciale

La Classe Préparatoire Économique et Commerciale, appelée « Prépa HEC », est une formation pluridisciplinaire et exigeante qui recherche des profils d’étudiants à l’aise dans des matières variées.

« Les grandes écoles veulent des profils diversifiés » rappelle d’emblée Alain Joyeux, président de l’Aphec (association des professeurs des Classes Préparatoires HEC), interrogé par Ipesup en janvier 2021. A cette volonté, s’ajoute un principe qui perdure : celui « d’en faire des généralistes avec un haut niveau de maths ».

Il est impératif de choisir les Mathématiques parmi les spécialités, en Première mais aussi en Terminale, que ce soit Mathématiques appliquées ou Mathématiques approfondies.

Cette volonté exige sans doute de poursuivre les Mathématiques en Terminale. Et pour ceux qui ne font pas ce choix ? Le Ministère rappelle, dans une note adressée à la presse, que l’option  Mathématiques complémentaires est destinée prioritairement aux élèves qui ne souhaitent pas poursuivre cet enseignement en Terminale, mais qui ont cependant besoin de compléter leurs connaissances mathématiques par un enseignement adapté à leur poursuite d’études dans l’enseignement supérieur.

« C’est le cas en particulier pour les élèves qui se destineraient aux études médicales ou en sciences sociales ou économiques. »

« Notre conseil aux lycéens et parents qui s’interrogent en Seconde, cette année permet de choisir l’enseignement de spécialité Mathématiques et d’y associer celle qu’ils préfèrent, que ce soit ‘Histoire Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques’, ‘Sciences Économiques et Sociales’ ou même ‘Arts’ » conclut Alain Joyeux, interviewé sur un des blogs orientation du journal Le Monde.

Libre aux lycéens d’opter pour une 3ème spécialité de leur choix. Pourquoi pas une triplette Mathématiques, Humanités, littérature et philosophie (HLP) et Physique-chimie (PC) ? « Ce type de profil sera retenu » assure le président de l’Aphec, d’autant que les écoles réinjectent des humanités dans leur programme.

Des mathématiques, dès la Première, sont donc une condition. Et pour celles et ceux qui n’auraient pas choisi cette spécialité, Alain Joyeux rappelle que les classes prépa littéraires permettent aussi de rejoindre une grande école de commerce et de gestion via la banque d’épreuves littéraires (BEL).

Au-delà de l’importance de choisir la spécialité Mathématique, les élèves peuvent choisir en fonction de leurs gouts pour les deux autres enseignements de spécialités. Il existe plusieurs combinaisons d’enseignements possibles, cependant il est important de vérifier les spécificités de l’offre des Classes Préparatoires en fonction des établissements.

 

Une Classe Préparatoire Littéraire

Souvent plus connue sous le nom d’hypokhâgne, la première année commune aux étudiants des prépas littéraires assure un enseignement généraliste. Cette particularité en fait aujourd’hui une filière très ouverte en termes de profils d’admis, bien au-delà des « purs » littéraires. « Notre principe général est qu’aucun choix ne fermera la moindre porte, assurait Stéphane Coviaux, président de l’Association des professeurs de première et lettres supérieures (APPLS) en 2021.  Un élève, pas encore déterminé, qui aura choisi des spécialités scientifiques aura donc toute sa place dans nos filières ».

« Nous garderons une grande ouverture sur le choix des spécialités suivies au lycée » confirme Florence de Castera, directrice des CPGE littéraires au lycée Blanche de Castille du Chesnay (78). Si certaines spécialités paraissent plus immédiates (consulter le tableau de synthèse), Florence de Castera insiste sur l’importance d’investir les enseignements par goût pour y exceller.

Evidemment un certain nombre de spécialités relèvent de disciplines littéraires et constituent une préparation efficace pour entrer en prépa A/L comme HGGSP, LLCER, HLP, Arts ou LLCA.

Celles et ceux qui ont déjà un objectif clair sur l’après prépa (CELSA, écoles de commerce, IEP…) ont évidemment tout intérêt à privilégier les spécialités les plus cohérentes avec leurs projets. Il en est de même pour les options.

La spécialité Littérature, langues et cultures de l’Antiquité  (LLCA) comme l’option Langues et cultures de l’Antiquité (LCA) permettront d’accueillir des élèves avec un bon bagage en langues anciennes. Mais là encore, rien n’est discriminant. Le site de l’APPLS précise que le suivi d’un enseignement de langue ancienne au lycée ne constitue pas un prérequis car il est possible d’en commencer l’étude en hypokhâgne.

A la question de l’intérêt de choisir l’option Mathématiques complémentaires en Terminale, Florence de Castera rappelle que les profils littéraires recrutés en écoles de commerce n’ont pas d’épreuve de mathématiques et qu’après leur intégration, les étudiants recevront une formation spécifique lors de leur parcours « Grande Ecole ».

Cette option n’a donc aucun caractère obligatoire, à une nuance près : les élèves qui candidatent à une Prépa B/L (lettres et sciences sociales) doivent impérativement avoir suivi la spécialité Mathématiques en Première et d’avoir ensuite choisi soit la spécialité Mathématiques en terminale soit l’option Mathématiques complémentaires.

 

Quels enseignements de spécialité choisir pour une école d’ingénieurs post-bac ?

La moitié des quelques 200 écoles d’ingénieurs propose une entrée dès l’après bac pour 5 ans d’études. L’ancien président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), Marc Renner a répondu aux questions d’Ipesup. L’occasion de rappeler l’exigence de conserver les mathématiques dans les spécialités choisies, à associer à une autre discipline scientifique appliquée.

« La physique est la discipline appliquée la plus généraliste mais Sciences de l’ingénieur (SI) ou sciences et vie de la Terre (SVT) peuvent être aussi cohérents. » Marc Renner, CDEFI.

Le 3e choix de spécialité semble plus ouvert que pour une classe préparatoire scientifique. Marc Renner évoque tout autant Sciences économiques et sociales (SES) qu’Humanités, littérature et philosophie (HLP). De quoi décliner des profils variés, chers à de nombreuses écoles d’ingénieurs.

 

Quels enseignements de spécialité choisir pour une école de commerce post-bac ?

Beaucoup des écoles de commerce post-bac intégrant une spécialisation progressive, le parcours suivi au lycée aura donc surtout des incidences dans les enseignements éligibles par la suite. Difficile, par exemple, d’imaginer se diriger vers de la pure finance sans Mathématiques !

Le concours ACCÈS comportant une épreuve de Mathématique, il est donc fortement recommandé aux élèves souhaitant présenter ce concours de choisir l’enseignement de spécialité Mathématique au moins en Première et l’option Maths complémentaires en Terminale.

Dans tous les cas, une bonne maîtrise de l’Anglais reste essentielle pour passer la barre des sélections. A cette constante s’ajoutent des épreuves mobilisant de la logique et de l’arithmétique mais aussi une certaine culture générale. De quoi aider chacun à se composer une triplette cohérente, en fonction de ses points forts.

Il est conseillé aux élèves d’effectuer leurs choix d’enseignements de spécialité et d’option selon leurs affinités personnelles, sans oublier qu’ils seront sélectionnés sur leur culture générale et leur maîtrise de langue étrangères.

 

Quels enseignements de spécialité choisir pour Sciences Po et les IEP ?

Tout comme les écoles de commerce post-bac, les Instituts d’Etudes Politiques (IEP) évitent les préconisations. Sur son site, Sciences Po Paris rappelle que seuls les « résultats académiques », le « talent », et « l’envie de rejoindre Sciences Po » comptent tout en insistant sur « les grandes qualités scolaires » mais aussi sur les « engagements extra-scolaires ». Plus que le choix de tel ou tel enseignement, l’excellence du dossier sera donc prépondérante.

Sciences Po Paris prend en compte dans son admission les épreuves écrites et orales de Français mais aussi les épreuves de spécialités.

Depuis 2021, Science Po Paris effectue une sélection identique pour tous (candidats étrangers, CEP- Conventions Education Prioritaire, boursiers et tous les autres élèves de Terminale) selon une procédure. De plus, l’acte de candidature à Science Po Paris apparaît désormais sur la plateforme Parcoursup.

En outre, du fait de l’augmentation des candidatures de près de 60% en 2022, le taux de sélectivité atteint un record autour de 10%, contre 14,3% en 2020 car le nombre de places disponibles quant à lui, reste inchangé.

Il est important de souligner que les enseignements de spécialité requis peuvent varier d’un IEP à un autre. Il est donc recommandé de consulter les informations spécifiques à chaque établissement.

De son côté, Sciences Po Grenoble souligne la dimension pluridisciplinaire de la formation autour de 6 axes essentiels : « droit, économie, histoire, relations internationales, science politique, sociologie ».

Interrogé par l’Etudiant, seul l’IEP de Bordeaux a distingué quelques spécialités plus « évidentes » (consulter le tableau de synthèse). Voilà qui laisse, une grande marge de choix, tout en gardant en tête l’objectif essentiel : réussir son entrée !

 

Quels enseignements de spécialité choisir pour les études de santé ?

Les études de santé ont connu une importante réforme. Celle-ci marque la fin du concours PACES comme seule voie d’entrée aux études de santé, remplacé par deux nouvelles voies vers les études médicales : le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS), et les « Licences Accès Santé » (L.AS). 

La première, voisine de l’ancienne PACES, devrait en conserver les mêmes modalités, exception faite que les facultés n’auront plus l’obligation d’évaluer les étudiants sur des épreuves de QCM et multiplieront les épreuves orales.

Si le lycéen envisage cette première voie d’accès aux études médicales, il sera fortement recommandé de choisir : 

En Première : Mathématiques + Physique / Chimie + SVT

En Terminale : Physique/ Chimie + SVT + option Maths complémentaires OU Mathématiques + Physique / Chimie 

La seconde voie vers les études médicales correspond aux Licences à Accès Santé. Il s’agit de licences universitaires de lettres, de droit, de SVT, de mathématiques, d’économie ou autre, qui proposent une option « accès santé » pour l’une des filières suivantes : maïeutique, médecine, odontologie ou pharmacie. 

Si le lycéen envisage une telle licence, il lui sera conseillé de choisir des enseignements de spécialité lui permettant de constituer un bon dossier en cohérence avec la licence choisie (des mathématiques pour une licence de mathématiques, des SVT pour une licence de Sciences de la vie, des SES pour une licence d’économie, etc). 

 

En bref : 3 puis 2 enseignements de spécialité

Ce tableau de synthèse reprend les principales déclarations des responsables de filières suite à des interviews accordées à la presse, des propos tenus sur les sites des associations d’enseignants et de directeurs ou des suggestions recueillies par Ipesup.

Il s’agit ici de pointer les profils les plus cohérents, ce qui n’exclut pas le recrutement d’autres candidats aux parcours moins ciblés. Certaines spécialités sont mentionnées avec une * : cela souligne que le choix de l’enseignement est vivement conseillé pour prétendre aux études visées.
Dans le cas où les responsables ne se prononceraient pas sur les 2 spécialités à conserver en Terminale, la colonne n’est pas informée.

Etudes viséesEnseignements de spécialité conseillés en PremièreEnseignements de spécialité conseillés en TerminaleOptions
CPGE Scientifique – Prépa Scientifique

MPSI, MP2I, PCSI, PTSI

  1. Mathématiques *
  2. Physique-Chimie (PC)*
  3. Sciences de l’Ingénieur (SI) ou Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) ou Numérique et Sciences Informatiques (NSI)
  1. Mathématiques*
  2. Physique-Chimie* ou Sciences de l’Ingénieur (SI) ou Sciences de la vie et de la Terre (SVT) ou Numérique et Sciences Informatiques (NSI)
Mathématiques expertes* (en Terminale)
CPGE Scientifique – Prépa Scientifique

BCPST

  1. Mathématiques *
  2. Physique-Chimie (PC)*
  3. Sciences de la Vie et de la Terre (SVT)*
  1. Mathématiques + 2. Sciences de la vie et de la Terre (SVT)

ou 1. Mathématiques + 2. Physique-Chimie (PC)

ou 1. Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) + 2. Physique-Chimie (PC)

  • Mathématiques complémentaires* (en Terminale) pour la combinaison SVT + PC
  • Mathématiques expertes pour les autres combinaisons (en Terminale)
CPGE Économique – Prépa HEC ECG
  1. Mathématiques *

+ 2 autres spécialités parmi Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ou Sciences économiques et sociales (SES) ou Humanités Littérature et Philosophie (HLP)

ou Autres spécialités possibles

  1. Mathématiques*
  2. Autre spécialité possible
Mathématiques expertes (en Terminale et uniquement pour une orientation en ECG option Maths approfondies)
CPGE Littéraire3 puis 2 spécialités parmi

  • Humanités, littérature et philosophie (HLP) ou Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP)
  • Littérature, langues et cultures de l’Antiquité  (LLCA) ou Langues, littératures et cultures étrangères (LLCE)
  • Autres spécialités possibles, y compris scientifiques.
  • Spécialité Mathématiques* pour la prépa B/L
  • Langues et cultures de l’Antiquité (LCA)
  • Arts
  • Droit et grands enjeux du monde contemporain
  • Autres spécialités possibles
Ecole d’ingénieurs post-bac
  1. Mathématiques *
  2. Physique-chimie (PC)* ou Sciences de l’ingénieur (SI)* ou Sciences de la vie et de la Terre (SVT)* ou Numérique et Sciences Informatiques (NSI)*
  3. Autre spécialité possible
  1. Mathématiques
  2. Autre enseignement scientifique
Mathématiques expertes* (en Terminale)
IEP – Sciences Po3 puis 2 spécialités parmi

  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP)
  • Sciences économiques et sociales (SES) ou Humanités, littérature et philosophie (HLP)
  • Langues, littératures et cultures étrangères (LLCER)
  • Autres spécialités possibles
Etudes de santé
Voie PASS :

  1. Mathématiques
  2. Physique-chimie
  3. SVT
Voie PASS :

  1. Physique-Chimie + SVT
  2. ou Mathématiques + Physique-Chimie
Mathématiques complémentaires* (en Terminale) pour la combinaison SVT + PC
Voie L.AS

3 puis 2 spécialités en cohérence avec la Licence choisie



Prépa Journalisme : biographie de Léa Salamé

Née en 1979.

Journaliste et animatrice audiovisuelle, en dix ans, elle s’est imposée comme une des têtes d’affiche du PAF.

Elle est issue d’une famille aisée et cultivée du Liban. Elle a fait ses études en France, à Franklin, Assas et à l’IEP Paris avant de suivre les cours de l’Université de New York, où elle est présente le 11 septembre 2001.

Elle commence dans le journalisme à Public Sénat, aux côtés de Jean-Pierre Elkabbach. A partir de 2006, elle présente la tranche d’information du soir. On la retrouve ensuite à I-Télé où elle officie de 2010 à 2014. Elle présente d’abord les informations du soir et elle anime ensuite plusieurs émissions de débat, notamment le fameux « ça se dispute » où elle arbitre entre Nicolas Domenach et Eric Zemmour.

En 2014, elle intègre le service public et il convient ici de distinguer entre radio et télé, même s’il peut y avoir des synergies entre les deux.

France Inter est devenue sa maison. De 2014 à 2017, elle mène l’interview de 7 heures 50 dans le cadre de la matinale de Patrick Cohen. A la démission de ce dernier, elle prend l’animation du 7/9 avec Nicolas Demorand tout en gardant l’interview de 7.50. A la rentrée 2023, elle cédera sa place à Sonia Devillers pour l’interview-vedette de France Inter mais elle continuera d’assurer la coanimation du 7/9.30 avec son acolyte Demorand. Rappelons que Léa Salamé a également animé une émission dédiée aux « Femmes puissantes » sur France Inter.

La télévision lui a sans doute offert une plus grande ouverture encore et c’est l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché » qui lui apporte une grande notoriété.  De 2014 à 2016, elle assure les interviews aux côtés d’Aymeric Caron puis de Yann Moix. Elle rejoint ensuite David Pujadas  sur France 2, dans une série d’émissions politiques qui passent le jeudi soir, en particulier « L’Emission politique ». En 2019, elle coprésente « Vous avez la parole » avec Thomas Sotto, toujours le jeudi soir. En 2022, elle quitte la présentation des émissions politiques de France 2 pour se consacrer à son nouveau talk-show « Quelle époque » qu’elle anime, en réalité, avec Christophe Dechavanne. Cette nouvelle émission du samedi soir succède à l’éphémère « On est en direct » qu’elle a coanimé avec Laurent Ruquier le temps d’une saison en 2021-2022.

 

Ses trois points forts d’influence

En moins d’une décennie, Léa Salamé est devenue une référence en matière journalistique. Elle est fait partie de ces rares journalistes en mesure d’interviewer les personnalités politiques de premier plan et les autres aussi. Tout cela a commencé en avril 2016 quand il s’est agi d’interviewer le président de la République François Hollande et qu’elle lui a rétorqué « C’est une plaisanterie ? » dans le cade d’une de ses réponses à une question sur les réfugiés. Sur France 2, elle a eu l’occasion d’animer, le jeudi soir, des débats entre les candidats des primaires des différents bords. Le 20 avril 2022, elle a animé avec Gilles Bouleau de TF1, le débat de l’entre-deux-tours de la présidentielle. Pugnace et rigoureuse, Léa Salamé en impose. Elle fait partie des journalistes dont les questions et les réparties sont reprises et commentées. N’oublions pas que Léa Salamé s’appuie sur une solide formation politique et générale qui n’est pas forcément le fait de tous ses contemporains dans le journalisme.

Elle est aussi à la tête de la première matinale de France. France Inter écrase aujourd’hui la concurrence et elle a une part importante dans cette réussite. La matinale, coanimée avec Nicolas Demorand, est une synthèse et un reflet des qualités propres et spécifiques de la chaîne publique. Les auditeurs trouvent ce qu’ils recherchent, une information non racoleuse, non démagogique, avec une tendance plutôt humaniste, qu’ils ne trouvent pas ou plus chez les concurrents. France Inter est devenu la radio des CSP+ et des professions dites intellectuelles, tout en gardant une part de public populaire. Bref, les dérives et les errements d’Europe 1 ont conduit de très nombreux nouveaux auditeurs vers France Inter. Et l’absence de publicité ravit aussi les citoyens qui veulent en finir avec les « réclames ». Léa Salamé a su trouver le ton juste et le bon niveau de précision et de complexité pour une radio « grand public » de qualité, un tantinet élitiste.

Elle anime maintenant un talk-show qui fait de l’audience, comme une grande, seule, même si l’apport de Christophe Dechavanne ne doit pas être négligé dans le succès de l’émission. Elle est l’héritière de Philippe Bouvard, de Michel Polac, de Thierry Ardisson et de Laurent Ruquier qui ont tous animé des talk-shows très regardés le samedi soir à la télé. Il s’agit en fait d’interviewer les personnalités qui font l’actualité, quel que soit le domaine envisagé. L’idée est de captiver l’auditeur par la qualité et le punch des interviews, voire de créer le buzz et pourquoi pas, de provoquer quelques clashes entre les invités. Le tout pouvant être agrémenté d’humour et de fantaisie. C’est de l’infotainment dans le cadre du weekend, si l’on veut utiliser de termes bien français ! Saluons le talent singulier de Léa Salamé qui combine le sérieux et la rigueur du journalisme politique à l’esprit du divertissement d’un show de fin de semaine. Même s’il s’agit toujours d’information, les deux métiers ne relèvent pas de la même sphère.

 

Synthèse et perspectives

Léa Salamé est devenue une grande dame du monde de la télé et de la radio. Elle n’est pas, pour autant, incontestable. On lui reproche d’être parfois de parti pris, de ne pas respecter suffisamment les hommes politiques qu’elle interroge, comme on l’a vu avec Jean-Luc Mélenchon en octobre 2021. L’attitude agressive qu’elle a eue avec Mélenchon a été assimilée à une dérive partisane. Bref, elle a de l’autorité mais elle n’est pas encore une autorité puisqu’elle est souvent contestée et critiquée par, notamment, les chroniqueurs de droite. Et je laisse volontairement de côté les remarques quelque peu déplacées sur le fait qu’elle partage la vie de Raphaël Glucksmann

Léa Salamé a de l’influence et elle est fait partie de la dizaine de journalistes dont les commentaires et les réactions comptent dans la sphère médiatique et politique. Peut-être qu’elle n’a pas encore trouvé un public populaire, moins huppé, moins bobo que celui qu’il l’écoute à France Inter. Ce n’est pas encore la même reconnaissance populaire que pour Jean-Jacques Bourdin ou Jean-Michel Aphatie.

« Quelle époque ! »  a trouvé son public mais Léa Salamé n’a pas encore marqué son temps par sa créativité comme l’avait fait Thierry Ardisson ou par sa faconde et son humour que dispensait Laurent Ruquier naguère. C’est une animatrice en devenir. Ajoutons à cela qu’elle apparaît comme une cheffe d’équipe flanquée de trois spécimens qui assurent, eux, le show : Christophe Dechavanne, Paul de Saint-Sernin et Philippe Caverivière. Après tout, il faut savoir s’entourer et le casting est fort réussi.

L’influence consiste aussi à choisir les bonnes personnes au bon endroit, les bons alliés et les bons relais.



Quels sont les enjeux du Bac de français pour les élèves ?

Le Baccalauréat de français occupe une place centrale dans le parcours des lycéens en 2024, et ses implications sont significatives, tant sur le plan académique que personnel. Explorons de plus près les enjeux de cet examen crucial.

Du point de vue académique, le Baccalauréat de français est un véritable révélateur des compétences linguistiques et analytiques des élèves. L’épreuve écrite exige d’eux qu’ils analysent et rédigent un commentaire de texte littéraire, une tâche complexe qui évalue leur capacité à comprendre en profondeur des œuvres littéraires. L’épreuve orale, quant à elle, les amène à parcourir un itinéraire littéraire et à élaborer un projet personnel d’orientation. Une note satisfaisante à cet examen est une pierre angulaire pour leur admission dans l’enseignement supérieur. Elle joue également un rôle déterminant dans leur future carrière, car la maîtrise du Français est une compétence essentielle dans de nombreux domaines professionnels. Par exemple, imaginez un étudiant qui souhaite devenir avocat : son aptitude à rédiger des plaidoiries convaincantes dépend largement de sa réussite au Bac de français.

D’un point de vue personnel, le Baccalauréat de français offre une tribune aux élèves pour s’exprimer et élargir leur champ de réflexion. Les épreuves écrites et orales les exposent à une diversité de textes littéraires riches et variés, les incitant à explorer des questions fondamentales touchant à l’humanité, à la société et au monde qui les entoure. Une préparation méticuleuse à cet examen permet aux élèves de développer leur culture générale et d’aiguiser leur esprit critique, compétences qui s’avèrent essentielles tout au long de leur vie. Par exemple, l’étude approfondie d’un roman comme « La Peau de Chagrin » peut les inciter à réfléchir sur des thèmes tels que le destin, le désir et les limites de l’individu dans la société, des questions qui ont une pertinence bien au-delà des murs de l’école.


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Prépa Journalisme : biographie de Franz-Olivier Giesbert

Né en 1949.
Journaliste, écrivain, patron de presse.

Formé au CFJ, il intègre la rédaction du Nouvel Observateur en 1971. Il en devient un des piliers du service Politique où il réalise les interviews des grands leaders de la gauche des années 70. Il est ainsi un des proches de François Mitterrand. Il est nommé à la tête de la rédaction en 1985 et il parvient à redresser le magazine, alors en grande difficulté.

En 1988, à la surprise générale, il rejoint Le Figaro, où il prend la tête de la rédaction en renouvelant le quotidien et le Figaro Magazine. Le succès est là et se poursuit jusqu’en 2000, date à laquelle il rejoint le Point dont il est longtemps le rédacteur en chef et l’éditorialiste. Nouveau succès car le lectorat du Point augmente de 50% sous sa férule. Et son patron, François Pinault, le défend face à un Nicolas Sarkozy, agacé par son insolence et qui exige sa destitution.

En 2017, il prend la direction éditoriale du quotidien La Provence pour répondre à une sollicitation de son ami Bernard Tapie. La pression hostile des journalistes le contraint à quitter ses fonctions en 2021. Franz-Olivier Giesbert continue de rédiger chaque semaine un éditorial pour le Point.

FOG a fait également une belle carrière à la télévision, notamment sur le service public avec « Du côté de chez FOG » et « Le Gai Savoir ». On le voit encore dans les émissions littéraires et politiques.

C’est aussi un écrivain qui a raté de peu l’élection à l’Académie française en 2022. Romancier, primé par l’Académie en 1992 pour son roman « L’Affreux ». Auteur du best-seller « Un si grand amour » en 2010. Il est un des piliers de la maison Gallimard.
Biographe de talent, il a écrit notamment sur François Mitterrand et Jacques Chirac. La biographie de ce dernier « La Tragédie du Président » a été controversée car d’aucuns lui ont reproché d’avoir profité de la confiance du président Chirac et d’avoir révélé des informations et des situations qui auraient dû rester « off ».

En 2022-2023, son « Histoire intime de la Vème République » obtient un grand succès et lui donne l’occasion d’apparaître souvent dans les médias. Il en profite pour déclarer son admiration au Général de Gaulle.

 

Ses trois points forts d’influence

Franz-Olivier Giesbert occupe une place éminente dans le monde des médias depuis plus de 50 ans. C’est une plume acérée, c’est un homme talentueux et, en plus, il a une espèce de vista qui lui a permis de réussir à la tête des médias qu’il a dirigés. Au Nouvel Obs, il a su dépoussiérer les thématiques, en accordant plus de place aux sujets sociétaux et en élargissant le lectorat traditionnel du magazine. Cet homme sait « angler » en fonction des tendances profondes du moment tout en maintenant une indéniable qualité dans le traitement des sujets et dans le pur rédactionnel. C’est aussi un excellent client des émissions de plateau où son verbe juste et ses bonheurs d’expression séduisent les téléspectateurs. Certes, le temps passant et l’âge venant, FOG est moins influent et son pouvoir direct dans le monde des médias s’estompe. Mais il reste une référence, un modèle car sa carrière est une success story.

FOG est avant tout un journaliste politique et sa particularité professionnelle réside dans le fait qu’il a côtoyé les présidents de la Vème République et connu de très près deux d’entre eux, François Mitterrand et Jacques Chirac. Il apparaît aujourd’hui comme une espèce de chroniqueur de l’histoire du régime et son angle préférentiel en matière d’histoire de la Cinquième est celui des présidents qui se sont succédé à l’Elysée. Il est donc celui qui replace en perspective l’action des hommes politiques d’aujourd’hui et établit une forme d’analyse comparative des présidents.

En ces années 2020, en ces années de crise, les livres et les articles de FOG sont très prisés car il apporte une vision à la fois journalistique et historique qui n’appartient qu’à lui. La tendance actuelle du « giesbertisme » est d’encenser le Général de Gaulle et de se montrer très critique par rapport à ses successeurs, y compris le président Macron que FOG ne veut pas adouber et placer au rang des grands présidents. Tout au plus lui reconnaît-il une « vista », un instinct politique mais il lui reproche un manque de continuité dans l’effort et un courage fluctuant. On peut parler d’une influence spécifique de FOG. Il ne fait pas l’opinion à lui tout seul…qui pourrait prétendre le faire ?….mais il a un public, une bourgeoisie centriste qui le suit depuis le Nouvel Obs et qui continue de le lire au Point.

FOG exerce aussi une influence dans le monde intellectuel et littéraire. Par exemple, il est proche de Michel Onfray, bien que le philosophe normand soit loin de ses positions politiques. Donc, Michel Onfray est invité par la rédaction du Point à la parution de chacun de ses livres. Parfois, Onfray fait même la couverture du magazine. D’une manière générale, la ligne culturelle du news mag Le Point est celle de FOG, marquée par une forme de classicisme et de nostalgie d’une France en voie de disparition. Cette ligne n’est pas une ligne aussi réactionnaire que celle de Valeurs actuelles mais elle s’appuie sur la dénonciation d’un déclin profond du pays. Il n’est pas étonnant que Nicolas Baverez, l’auteur de « La France qui tombe » en 2003, soit une des principales plumes du journal Le Point. La ligne FOG décrit et dénonce le déclin mais elle met aussi en évidence le sursaut. En somme, la ligne FOG est la ligne d’un gaullisme du XXIème siècle.

 

Synthèse et perspectives

Franz-Olivier Giesbert est à la fois un témoin et un acteur de cinquante ans d’histoire de France. De journaliste-écrivain, il est en train de devenir historien et chroniqueur de la République. Dans le même temps, sa conception de la France est éminemment politique et actuelle et il donne une description précise des maux français, tout en dénonçant les lâchetés et les légèretés des dirigeants français, quels qu’ils soient. Et il pourfend les extrêmes, qu’ils soient de droite et de gauche, et il attaque surtout Jean-Luc Mélenchon et les errements de la Nupes.

Son aura journalistique est sans doute moins forte qu’il y a 25 ans mais il se pose encore comme un « faiseur » d’opinion, une personnalité qui se positionne pour une prise en compte du réel et un refus des faux-semblants. Il incarne une ligne réaliste, pas complètement pessimiste puisqu’elle ouvre une ouverture possible vers le redressement.

La vie professionnelle de FOG est cependant jalonnée de quelques affaires qui ont émaillé sa carrière et ont un peu terni son image et affecté son influence.

On l’a accusé d’être toujours du côté du pouvoir, qu’il soit économique et politique. De retourner sa veste en fonction de ses intérêts personnels. Bref, le mot « arriviste » est souvent prononcé à son sujet.

Son passage à La Provence a été marqué par de nombreux incidents et conflits avec ses confrères, ce qui a montré les failles de son management.

FOG ne fait pas l’unanimité mais il reste une figure du journalisme et du monde littéraire français. Il incarne encorne un courant au confluent de la culture et de la politique.



Le cahier des épreuves du Bac de Français 2024

Communes à tous les élèves quels que soient leurs choix de spécialités en Première, les Épreuves Anticipées de Français, constituent plus que jamais une valeur repère dans un contexte de mutation du Baccalauréat. Les notes qu’obtiendront les élèves à ces épreuves seront ainsi tout particulièrement déterminantes lors de l’examen des dossiers sur Parcoursup en classe de Terminale.

Malgré quelques remaniements (suppression du sujet d’invention à l’écrit, légère reconfiguration de l’oral…), l’épreuve conserve ses spécificités principales.


Grâce au travail éditorial conjoint de Caroline SIDI et Hosseïn TENGOUR, professeurs de Lettres modernes et enseignants à Ipesup, découvrez le Cahier des Épreuves du Bac de Français, édition 2024.

Le Cahier Ipesup des Épreuves du Bac de Français vous présente de manière claire et détaillée chacune des épreuves anticipées, tout en illustrant chacune d’elles par des plans détaillés, des extraits d’annales et de bonnes copies d’élèves ayant suivi les cours au Lycée Ipesup. Il prodiguera aux futurs candidats de nombreux conseils et d’importantes mises en garde pour qu’ils puissent, le plus tôt et le mieux possible, se préparer à cette échéance.

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Aperçu du plan du Cahier des épreuves du Bac de Français

  • Le programme de l’année de Première
  • Les Épreuves Anticipées de Français
  • Méthodologie
  • Annexes méthodologiques
  • Outils de travail pour les épreuves de français
  • Découvrez tous nos stages de préparation au Bac de Français.

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Prépa Journalisme : quelques conseils de lecture

Il est rare que les écoles imposent la lecture d’ouvrages comme élément de sélection dans le cadre de leur concours d’entrée. Naguère, l’IFP Panthéon-Assas incitait ses candidats à lire deux ouvrages en rapport avec le journalisme en leur disant que ces deux ouvrages seraient indispensables à la réussite de l’épreuve de l’essai.

En revanche, quelques écoles, comme le CELSA, donnent des listes d’ouvrages qui présentent un intérêt mais sont parfois éloignés des nécessités directes de l’intégration.

Mais lire est indispensable à la réussite des candidats pour maîtriser l’actualité, pour mieux connaître l’univers des médias, pour combler des lacunes spécifiques, pour renforcer une culture générale.

 

Lire pour connaître l’actualité

Nous avons déjà abordé ce point dans la partie consacrée à l‘actualité.

Un rappel : lire un quotidien national : Le Monde, Le Figaro ou Libération. Ne pas négliger Le Parisien-Aujourd’hui en France qui est devenu le journal-repère pour l’actualité grand public. Et Les Echos si vous voulez bien maîtriser l’actualité économique.

Les newsmags fournissent de nombreux dossiers, des articles de décryptage, des rappels sur les événements de la semaine, des critiques littéraires et cinématographiques. Pensez à lire régulièrement L’Obs, LePoint ou L’Express.

Bien évidemment, vous devez approfondir ce travail au quotidien par des lectures d’ouvrages, totales ou partielles, en fonction de vos lacunes et de vos besoins ponctuels.

 

Lire pour connaître les médias

Vous pouvez vous faire un tableau sur les grands groupes de médias en France à partir de la lecture régulière des médias et des articles ou productions audiovisuelles du Monde diplomatique.

Quelques ouvrages permettent d’approfondir votre connaissance des médias et votre réflexion.

  • Anne Sophie Novel / Les Médias, le Monde et Vous / Actes Sud 2019
  • Jean-Marie Charon / Les Médias en France / La Découverte 2014
  • Serge Halimi / Les nouveaux chiens de garde / Raisons d’agir 2005
  • Bruno Patino / La civilisation du poisson rouge / Grasset 2019

 

Lire pour connaître le journalisme et ses techniques

Ces ouvrages peuvent vous permettre de réfléchir au métier et de vous initier aux techniques du journalisme. Cela peut vous aider notamment à concevoir vos synopsis et vos articles dans le cadre des dossiers.

  • Françoise Giroud et Martine de Rabaudy / Profession Journaliste / Hachette Littérature 2001
  • Yves Agnès / Manuel de journalisme / ASJ (ESJ LILLE) 2015
  • Benoît Grévisse / Ecritures journalistiques / De Broeck 2020
  • François Dufour / Les 100 mots du journalisme / PUF 2018
  • Valérie Devillard et alii / Manuel de journalisme / Ellipses 2022

 

Lire pour progresser en géopolitique

Il s’agit de combler des lacunes et de pouvoir aussi envisager d’avoir recours à des ouvrages accessibles pour procéder à des vérifications et obtenir des informations pour comprendre l’actualité.

  • Emilie Aubry, Franck Tétart / Le Dessous des cartes / Taillandier 2020
  • Le Bilan du Monde 2022 / Edition Le Monde 2022
  • Pascal Boniface / Comprendre le monde : les relations internationales expliquées à tous / Armand Colin 2021

 

Lire pour être plus à l’aise en économie

Le meilleur conseil que l’on puisse donner est de vérifier systématiquement la définition et le sens des mots ou des notions que vous ne connaissez pas quand vous lisez un article qui traite d’économie.

Si vous voulez vous familiariser davantage avec l’économie et progresser dans la compréhension des faits et des théories, deux ouvrages peuvent vous aider.

  • Michel Musolino / Les grandes théories économiques pour les Nuls en 50 notions clés / First Editions 2021
  • Jacques Généreux / Jacques Généreux explique l’économie à tout le monde / Seuil 2013

 

Lire pour mieux maîtriser la politique

En général, les étudiants suivent bien l’actualité politique et ils sont bien informés et, parfois, ont des convictions bien affirmées.

Deux ouvrages peuvent aider à mieux maîtriser les fondamentaux historiques et les aspects constitutionnels.

  • Hubert Néant / La politique en France / Hachette Supérieur 2020
  • Eric Duquesnoy, Guillaume Bernard / Les Forces politiques françaises / PUF 2010

 

Lire pour renforcer sa culture artistique

On ne vous demande pas d’être un spécialiste ou un historien de l’Art. Cependant, si vous envisagez de devenir journaliste culturel, il peut être opportun de renforcer vos connaissances de base dans le domaine artistique au sens large.

  • Nadeije Laneyrie-Dagen / Histoire de l’Art pour tous / Hazan 2011
  • Rose-Marie et Rainer Hagen / Les Dessous des chefs-d’œuvre / Taschen 2016
  • Danny Leigh et alii / Le Cinéma / Dorling  Kindersley 2016
  • Sight and Sound / Les cent meilleurs films de tous les temps / Télérama Vodkaster 2022

 

Lire pour explorer l’histoire du sport

Le sport se vit au présent, surtout quand on est un futur journaliste. Une solide culture du sport en général permet de mieux appréhender les enjeux du sport, au-delà des résultats et des exploits.

  • Thierry Terret / Histoire du sport / PUF  2018
  • Philippe Tétart et alii / Histoire du Sport en France depuis la Libération / Vuibert 2015
  • Michaël Attali et alii / Dictionnaire culturel du sport / Armand Colin 2010

 

Lire pour progresser en français

Rien de tel que le recours à quelques ouvrages pour revenir aux fondamentaux de la langue française et pour s’entraîner avec quelques exercices d’application. Un conseil : ne sous-estimez pas la difficulté des épreuves et questions imposées par les différents jurys.

  • Collection Bescherelle / Le Coffret de la langue française / Hatier 2021
  • Collection Studybac / Orthographe Zéro Faute / Studyrama 2021
  • Jean Girodet / Savoir les règles de l’orthographe / Bordas1989
  • Hélène Drouard / 200 mots savants pour paraître intelligent et cultivé / First Editions.

 

Cycle de conférences sur les Grands Enjeux du monde contemporain

En complément de vos lectures, vous pouvez trouver un intérêt à suivre des conférences animées par des professionnels des questions politiques économiques et des professionnels des médias sur les grands sujets de l’actualité. Dans le cadre de sa prépa Journalisme, Ipesup propose depuis deux ans un cycle de 6 conférences sur les Grands Enjeux du monde contemporain. Une série de conférences pour approfondir et mieux comprendre le monde d’aujourd’hui, et acquérir des clefs du décryptage et de la compréhension de ses grands enjeux.

Six thèmes ont été sélectionnés pour 2023-2024 :

  • Comprendre le fonctionnement des institutions françaises
  • Médias et pouvoirs en France
  • La crise de la démocratie
  • A quoi sert l’Union européenne ?
  • Géopolitique du Proche-Orient
  • Quelle politique économique face au risque de stagflation ?


Comment intégrer l’IESEG, l’ESSCA ou l’ESDES en admissions parallèles ?

 

Des écoles historiquement « postbac » de mieux en mieux positionnées dans le paysage académique

L’IÉSEG, l’ESSCA et l’ESDES sont trois Écoles de commerce qui présentent l’originalité de recruter essentiellement leurs élèves en admissions post-bac, c’est-à-dire sans passer par les classes préparatoires. Elles proposent toutes les trois des parcours Grande École (« Master in Management ») en cinq ans. L’intégration des concours d’admission posbac à la plateforme Parcoursup a permis à ces écoles, regroupées en un concours commun – le concours ACCÈS – de voir leurs candidatures augmenter de plus de 150 %, ce qui leur a permis de renforcer leur sélectivité à l’entrée.

Le taux d’admission de l’IÉSEG pour le campus de Paris est ainsi de l’ordre de 9 % seulement. Ipesup prépare d’ailleurs avec beaucoup de succès les concours d’admission dans les écoles de commerce postbac, qu’il s’agisse du concours Accès pour les trois écoles précitées, ou du concours Sésame pour des programmes Bachelors ou BBA d’autres Grandes Écoles de commerce du type EM Lyon, ESSEC, NEOMA ou KEDGE par exemple. Devenues plus attractives aujourd’hui qu’elles ne l’étaient par le passé, ces Écoles de management ont aussi gagné des places dans les classements nationaux et internationaux. L’IÉSEG, notamment, est classée 9ème meilleur Master in Management en France, 1ère école postbac et même 32ème meilleur Master au niveau mondial par le classement du Financial Times.

Alors que les Grandes Écoles de commerce « post-prépa » proposent des admissions parallèles à Bac+2 ou Bac+3 depuis de nombreuses années, il était nécessaire que ces écoles puissent étoffer leur recrutement à Bac+2 et à l’entrée du cycle Master. C’est désormais chose faite avec la création du concours « ACCÈS en admissions parallèles » depuis l’édition 2023.

 

Le Concours « ACCÈS en Admissions parallèles » : 1240 places en 2024 !

    Le Concours ACCÈS en admissions parallèles, créé en 2023, répond précisément à cette demande en permettant aux étudiants de Bac +2 d’entrer directement en 3ème année, et aux étudiants de niveau Bac+3/4 d’entrer directement en 4ème année, c’est-à-dire en première année du « cycle Master ». Les trois écoles proposent, pour ces deux voies d’accès, un nombre de places significatif !

     

    Nombre de places aux Concours ACCÈS Admissions parallèles (Bac +2 et Bac +3/4) – concours 2024

    EcoleNombre de places à Bac +2Nombre de places à Bac +3 (intégration en cycle Master)
    IESEG100 places400 places
    ESSCA40 places250 places
    ESDES40 places410 places
    TOTAL180 places1060 places

     

    Au total, pas moins de 1240 places sont ouvertes aux étudiants au concours 2024, ce qui représente une hausse de 15 % des places par rapport à l’année précédente.

    A noter : entre les éditions 2023 et 2024, le nombre de places ouvertes à Bac +2 diminue de 18 % (de 220 à 180 places) quand le nombre de places à Bac +3 augmente, lui, de 24% (de 850 à 1060 places).

    C’est une véritable « seconde chance » pour des étudiants qui, au lycée, n’auraient pas eu connaissance de l’existence de ces concours ou ne les auraient pas réussis. Cela peut aussi constituer, pour d’autres, une perspective sérieuse de poursuite d’études après un Bachelor en école de commerce, après un BTS commerce, gestion ou management, ou bien encore après une Licence 2 ou une Licence 3 à l’université.

     

    Un recrutement classique : Dossier + Test d’Anglais + Oraux

     

    Les épreuves d’admissibilité du concours ACCÈS en admissions parallèles

    L’admissibilité au concours ACCÈS en admissions parallèles repose sur l’examen d’un Dossier de candidature, accompagné d’un score à un test d’anglais standardisé. Il comprendra ainsi les éléments suivants :

    • CV
    • Lettres de motivation : 1 lettre par école présentée
    • Lettre de recommandation
    • Relevé de notes du Baccalauréat et de chaque trimestre ou semestre des études supérieures
    • Score officiel à un test d’anglais international
    • Copie des diplômes, du passeport ou de la carte d’identité
    • Frais de dossier : tarif unique de 140 € quel que soit le nombre d’écoles présentées. Les frais sont réduits si le dossier est déposé avant le 1er mars.

    Le test d’anglais du concours Accès admissions parallèles pourra être au choix le TOEIC®, le TOEFL®, l’iELTS®, le Cambridge® « etc ». Nous recommandons de privilégier le TOEIC® (Test of English for International Communication qui est le test le plus cohérent pour des études en école de commerce, et qui est par ailleurs plus facile à préparer que les tests TOEFL®, Cambrige® ou iELTS®, ces derniers tests étant plus académiques.

     

    Les épreuves d’admission du concours ACCÈS en admissions parallèles

    Une fois admissibles, les candidats devront passer  2 épreuves orales :

    • un entretien de motivation d’une durée de 30 à 45 minutes pour vérifier l’adéquation entre le programme, le parcours et les projets du candidat.
    • un oral d’anglais d’une durée de 15 à 20 minutes pour vérifier les acquis puisqu’une majorité des enseignements sera dispensée en anglais. 

    A noter : les épreuves orales sont propres à chaque école et devront être réalisées sur les campus de l’ESDES, l’ESSCA et/ou de l’IÉSEG selon les cas.  Les candidats devront ainsi se déplacer sur les campus des écoles pour lesquelles leur dossier a été retenu.

    In fine, les modalités d’admission du concours Accès sont analogues à celles des meilleures Business Schools françaises (HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC, EM Lyon, SKEMA, Audencia, NEOMA etc), à la seule différence près que les élèves n’auront pas à fournir de test TAGE MAGE® ou TAGE 2®.

     

    Comment se préparer efficacement au concours ACCÈS en Admissions parallèles ?

    Ipesup propose une préparation complète à l’ensemble des concours d’admissions parallèles, couvrant à la fois :

    • la préparation des Dossiers de candidature (y compris CV et lettres de motivation bien sûr) : polycopiés, conférences de méthode, plateforme interactive de construction de votre CV, aide individuelle à la rédaction de vos lettres de motivation avec un coach certifié de haut niveau et un véritable suivi pédagogique ;
    • la préparation du test d’anglais TOEIC® ou TOEFL® au choix pour ceux qui le souhaitent : cycle annuel, stages intensifs et plateforme pédagogique dédiée ;
    • la préparation des Entretiens et des oraux d’anglais : cours, conférences, ateliers, coaching, plateformes dédiées, intranet, dossier de presse, questions à préparer, vidéos méthodologiques, espace d’entraînement en ligne en intelligence artificielle, et bien sûr de nombreuses simulations d’entretien et d’oraux d’anglais avec les jurys et les professeurs d’IPESUP ;
    • en complément, la préparation du TAGE MAGE® ou du TAGE 2® pour les autres écoles, si vous êtes également candidat.e aux Écoles qui les demandent.

     

    Les candidats au concours ACCÈS admissions parallèles peuvent donc parfaitement rejoindre les préparations qu’Ipesup propose aux admissions parallèles, qu’il s’agisse des préparations aux Admissions sur titres à Bac +2 ou des préparations aux Admissions directes en cycle Master (Bac +3/4).

    Bon à savoir : si vous souhaitez suivre la préparation uniquement pour le concours ACCÈS Admissions parallèles, c’est-à-dire la préparation sans le TAGE MAGE® ni le TAGE 2®, c’est tout à fait possible ! Il vous suffit de prendre contact avec le Directeur de la préparation M. Antoine Lamy par email (vous pouvez pour cela effectuer une demande de contact sur notre site internet) qui vous indiquera la procédure à suivre. Un tarif réduit vous sera alors proposé. On peut aussi ne suivre que le stage de préparation aux Oraux des Grandes Ecoles de Commerce en admissions parallèles.

     

    Réunions d’informations sur les admissions parallèles

    Le paysage académique des admissions parallèles en Grandes Ecoles de commerce évolue. Tous les 3 à 6 mois, des concours se créent, disparaissent, des épreuves évoluent, des nouveaux concours émergent… il est important de pouvoir disposer d’une information fiable et de bien saisir les chances de succès en fonction de son profil.

    Pour en savoir plus sur les concours d’admissions parallèles et établir une stratégie de candidature efficace en fonction tant de votre parcours antérieur que de vos objectifs, nous vous conseillons de participer à l’une de nos réunions d’informations dédiées aux concours d’admissions parallèles. Animées par Antoine Lamy (diplômé d’HEC), ces réunions d’informations vous permettront de tout savoir sur l’univers des admissions parallèles en Grandes Écoles de commerce.



  1. Comment intégrer l'IESEG, l'ESSCA ou l'ESDES à Bac+2/3/4 en 2024 ?
  2. La Psychologie en Classe Préparatoire HEC ECG : stress, compétition, entraide

    Beaucoup d’élèves disent éprouver du stress, et cela fait naturellement partie de la légende (noire) des Classes Préparatoires. Cet état tient aux résultats obtenus pendant l’année et au concours et à tout ce qui en découle : réputation, pression familiale, carrière professionnelle, salaire. Cette situation n’est pas facile à vivre, d’autant plus que les résultats sont parfois aussi difficiles à recevoir que longs à obtenir.

    Conseiller aux élèves de « ne pas stresser » serait donc trop simple et même inadapté. La Classe Préparatoire ECG est un cursus exigeant, qui met parfois les élèves devant les limites de leur façon de travailler au lycée. Mais cette formation apprend également, et c’est heureux, à mieux s’organiser, à prioriser les urgences et à faire preuve d’auto-contrôle : une qualité précieuse dans le monde du travail.

    Les élèves de Classe Préparatoire ECG sont amenés à intégrer les meilleures écoles de management françaises et aspirent à prendre la tête de grandes organisations. Ils sont donc formés à réagir au mieux aux situations les plus imprévisibles et les plus difficiles à comprendre. L’enjeu n’est donc pas de supprimer cet état de stress, mais au contraire, de s’en servir pour dépasser ses propres limites et atteindre l’excellence ; et cela passe notamment par l’entraide et la camaraderie !

    Mais comment faire ? Comment adopter cet état d’esprit ?

     

    Adapter son état d’esprit aux situations

    L’état de stress apparaît dans trois situations différentes : avant une échéance (devoir sur table, khôlle [i.e. une interrogation orale], le jour-J), en recevant ses notes et de façon générale, pendant l’année.

     

    De façon individuelle

    Un stress avant une échéance est normal, et l’on peut en faire un usage productif. En effet, il est de bon augure de s’inquiéter de la qualité de son travail avant un devoir ou une khôlle. Cela signifie que l’élève donne de l’importance à l’échéance qui l’attend et qui, pourtant, relativement aux résultats du concours, n’est qu’un simple exercice. Les élèves doivent donc se servir de ce stress pour organiser leurs révisions du mieux qu’ils peuvent pour bénéficier de la préparation la plus efficace.

    Il est sans doute judicieux de rappeler qu’une préparation continue et régulière sera toujours moins stressante qu’une préparation au jour le jour en fonction des différentes échéances qui jalonnent le cursus d’un Préparationnaire. Le court-terme est le pire ennemi du Préparationnaire. Nous recommandons aux élèves d’avoir un « semainier » du travail à faire bien organisé, qui leur permet d’être à jour sur toutes les matières en fonction des échéances.

    Un stress après une échéance, immédiat ou après obtention d’une note, est également normal, et peut être productif. Cette inquiétude, ou ce remords, témoigne de l’importance accordée par l’élève à son cursus et à son désir de réussir. Dans les deux cas, il ne faudra pas s’y arrêter et continuer sa route. En cas de mauvaise note, il faut réussir à trouver du positif dans le négatif et réagir immédiatement – que ce soit par un travail plus intensif ou une remise à plat de ses méthodes. Il faudra trouver la combativité nécessaire pour s’améliorer.

    Nous insistons sur le fait qu’une mauvaise note n’est pas une sanction mais un état des lieux à un instant « t » de sa préparation, qu’on a une note mais qu’on n’est pas sa note. Surtout, ne jamais l’essentialiser ! De surcroît, la note n’a de sens que si elle est accompagnée de remarques qui l’expliquent et permettent de progresser. Il est donc fortement conseillé de consulter ses professeurs pour avoir une idée plus précise de ce que recouvre sa note. Non de la contester, bien sûr. Il ne faut, par ailleurs, jamais oublier que le concours est un concours  – et non un examen. Et oui… en Classe Préparatoire, 7 ou 8/20 peut être déjà une note encourageante ou attester d’un progrès significatif. Il y a des franchissements de caps ou de paliers qui peuvent parfois prendre beaucoup de temps.

    Il faut aussi garder en tête que les résultats obtenus en Classes Préparatoires, aussi bien les notes que les classements, ne sont pas représentatifs des résultats que les élèves obtiennent au concours. Chaque année, trop d’élèves sont surpris de la différence entre les résultats obtenus pendant l’année et les résultats obtenus au concours. Qui peut le plus peut le moins !

    Enfin, un stress permanent est mauvais signe, ou plutôt il est signe que l’élève a la tête dans le guidon et qu’il ne sait pas évacuer son stress. Il est conseillé de pratiquer une activité physique régulière pendant ses années de Classe Préparatoire ou tout simplement de sortir pour faire autre chose : aller voir un film, visiter un musée, lire, etc. La Classe Préparatoire est un cursus totalisant, certes, mais elle ne doit pas envahir les élèves au point de les submerger.

     

    De façon collective

    Au niveau collectif, il s’agira d’abord de bien s’entourer. Avoir des amis en Classe Préparatoire est important. Il faut s’avoir s’entraider et se remonter le moral ! Il faut aussi savoir se conseiller, regarder ensemble sa copie et celle de ses camarades. En Classe Préparatoire, les élèves sont tous dans le même bateau et rameront tous autant. On dit d’ailleurs que de ces rencontres naissent des amitiés « pour la vie ». Et c’est vrai.

    Et il est tout aussi opportun de retrouver des amis qui ne sont pas en Classe Préparatoire pour déconnecter de cet environnement particulier. Il faut savoir oublier la prépa pour mieux la retrouver. Il faut savoir changer d’air pour ne pas perdre ses repères, si importants en Prépa.

     

    Ne pas entrer en compétition mais susciter l’émulation…

    En Classe Préparatoire, ce n’est pas votre voisin qui prendra votre place au concours, c’est plutôt lui qui vous aidera à l’avoir. Une fois qu’une classe comprend que son effectif est huit à dix fois plus petit que les effectifs des promotions à HEC ou dans n’importe quelle autre École de Commerce, elle a tout compris !

    En effet, l’excellence des résultats des meilleures Classes Préparatoires tient en partie au fait qu’elles comprennent qu’elles sont suffisamment réduites en termes d’effectif pour insuffler à leurs élèves un état d’esprit intelligent et collaboratif, et non bêtement compétitif.

    La vraie compétition aura lieu le jour-J face aux concurrents issus d’autres établissements qui arboreront fièrement leurs sweat-shirts de promotion !

    La collaboration en Classe Préparatoire est extrêmement importante dans la mesure où, les notions couvertes par le programme étant très larges, vous devrez compter sur les recherches de vos camarades. Nous conseillons d’ailleurs de mettre en place un dossier partagé sur lequel les élèves peuvent publier des fiches, des reprises de khôlles, des copies, bonnes ou moins bonnes, etc.

    De même, constituer des groupes de travail est particulièrement efficace. Il est recommandé de s’associer sans craindre les différences de niveau de chacun et d’avoir un groupe avec des élèves situés en tête de classe dans une matière qui aideront ceux situés en queue de classe dans cette même matière, lesquels, à leur tour, aideront leurs camarades en queue de classe dans la matière où eux se situent en tête de classe. Ces stratégies permettront à chaque élève de devenir un exemple dans sa matière et de susciter une forme d’émulation entre pairs.

    Cela dit, il ne faut pas oublier que le jour du concours vous serez seul. Il faut donc aussi s’entrainer à travailler seul et ne pas toujours attendre de ses camarades qu’ils trouvent la solution.

     


     

    En conclusion, il est important de noter que le stress peut être un moteur, et un moyen de réussir, s’il est bien canalisé. Les Préparationnaires doivent adapter leur état d’esprit aux différentes situations, en utilisant le stress comme un moyen de se préparer efficacement au concours. Il est essentiel de comprendre que les résultats obtenus pendant l’année ne sont jamais que les jalons d’une préparation et qu’on n’est jamais propriétaire de sa note, bonne ou mauvaise. Il faut vingt fois sur le métier remettre son ouvrage, jusqu’au concours, pour obtenir enfin les seules notes qui comptent.

    À cet égard, l’esprit collaboratif et l’entraide entre les élèves sont des atouts précieux pour surmonter les défis de la préparation. Il est également important de trouver un équilibre entre la vie scolaire et la vie personnelle. S’entourer d’amis en Classe Préparatoire est essentiel pour se soutenir mutuellement et partager les difficultés. Enfin et surtout, il est essentiel de ne pas entrer bêtement en compétition au sein de sa classe, mais plutôt de favoriser la saine émulation et l’intelligence collaborative.



    Dates DSCG 2024

    Les dates du DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) sont disponibles pour l’édition 2024. Une session unique est proposée, au mois d’octobre.

     

    Calendrier du DSCG 2024 : session unique

    Dates DSCG 2024 – Session unique en octobre 2024

    Retrouvez ci-dessous les dates clés du DSCG 2024. Les épreuves écrites se déroulent sur trois jours, du mardi 22 au jeudi 24 octobre 2024 inclus ; les épreuves orales (anglais et soutenance de mémoire) selon la convocation, à partir du lundi 28 octobre 2024.

    EvénementCalendrier DSCG 2024
    Ouverture des inscriptions au DSCGMercredi 3 juillet 2024
    Fermeture des inscriptions au DSCGJeudi 29 août 2024 à 17h
    Date limite nationale de dépôt des pièces justificatives
    notamment la « Fiche d’agrément du sujet de mémoire » validée et le mémoire pour l’UE 7 du DSCG
    Jeudi 29 août 2024 à 17h
    Date limite de paiement des frais d’inscriptionMercredi 6 septembre 2024 à 23h59
    Epreuve écrite UE1 : Gestion juridique, fiscale et socialeMercredi 23 octobre 2024 de 14h à 18h
    Epreuve écrite UE2 : FinanceMardi 22 octobre 2024 de 9h30 à 12h30
    Epreuve écrite UE3 : Management et contrôle de gestionJeudi 24 octobre 2024 de 14h à 18h
    Epreuve écrite UE4 : Comptabilité et auditMardi 22 octobre 2024 de 14h à 18h
    Epreuve écrite UE5 : Management des systèmes d’informationJeudi 24 octobre 2024 de 9h30 à 12h30
    Epreuve orale UE6 : Anglais des affairesOral de 30 minutes selon convocation, à partir du lundi 28 octobre 2024
    Epreuve orale UE7 : Soutenance de mémoireSoutenance d’une heure maximum selon convocation, à partir du lundi 28 octobre 2024
    Epreuve écrite UE8 facultative : langue vivante étrangère (allemand, espagnol ou italien)Mercredi 23 octobre 2024 de 9h30 à 12h30
    Jury nationalà préciser
    Publication des résultatsà préciser

    Retrouvez le calendrier officiel du DSCG au bulletin officiel n°35 du 21 septembre 2023

     

     

    Modalités d’inscription au DSCG 2024

    Les inscriptions s’effectuent obligatoirement et exclusivement par Internet, à partir du site : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/diplomes-comptables-superieurs-dcg-dscg-dec-49871.

    L’ensemble des pièces justificatives doivent être téléchargées par le candidat dans son espace dédié, créé lors de son inscription en ligne. Le paiement des droits d’inscription est dématérialisé et doit intervenir dans le délai prévu ci-dessus. Nouveauté 2024 : attention, les étudiants ne bénéficient plus d’un délai de « grâce » d’une semaine après la clôture des inscriptions pour fournir les pièces justificatives et s’acquitter du paiement des frais d’inscription.

    Lors de son inscription, le candidat précise, parmi les épreuves constitutives du diplôme, celles pour lesquelles il souhaite faire valoir le ou les éventuels reports de note ou de dispense. Le cas échéant, il précise aussi la ou les validations accordées au titre de la VAE par le jury national du DCG ou par le jury national du DSCG.

    La demande d’inscription à l’épreuve n° 7 du DSCG « Mémoire » n’est acceptée au titre de la session 2024 que si la « Fiche d’agrément du sujet de mémoire », dûment validée par un enseignant-chercheur, est téléchargée par le candidat dans son espace dédié, au plus tard le dernier jour de la clôture des inscriptions. Le candidat qui souhaite confier l’étude de sa demande d’agrément à son service gestionnaire doit lui faire parvenir ladite fiche au plus tard le 10 avril 2024 (date du courriel faisant foi). Cette fiche est notamment disponible sur les sites des différents rectorats.

    Pour un même diplôme, le candidat ne peut à la fois s’inscrire aux épreuves ponctuelles et à la VAE.

     

    Coefficients du DSCG 2024

    Chaque unité d’enseignement (UE) du DSCG fait l’objet d’un coefficient dédié.

    Les épreuves écrites des quatre premières UE 1, 2, 3, 4 (Gestion juridique fiscale et sociale ; finance ; management et contrôle de gestion ; comptabilité et audit) sont affectées d’un coefficient 1,5.

    Les épreuves des UE 5, 6 et 7 (épreuve écrite de MSI et les deux épreuves d’orales : anglais et soutenance de mémoire) sont affectées d’un coefficient 1.

    Enfin, seuls les points au-dessus de la moyenne sont comptabilisés pour l’UE 8 facultative (langue vivante étrangère facultative) et sont affectés d’un coefficient 1.

    Synthèse :

    Unités d’enseignementCoefficient
    UE1 : Gestion juridique, fiscale et sociale1,5
    UE2 : Finance1,5
    UE3 : Management et contrôle de gestion1,5
    UE4 : Comptabilité et audit1,5
    UE5 : Management des systèmes d’information1
    UE6 : Anglais des affaires1
    UE7 : Soutenance de mémoire1
    UE8 facultative : langue vivante étrangère (allemand, espagnol ou italien)1 (points « bonus » au-dessus de la moyenne seulement)

     

     

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    Le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) constitue la suite logique d’un parcours académique tourné vers la gestion, la comptabilité, l’audit. En particulier, il constitue le prolongement naturel d’un DCG (diplôme de comptabilité et de gestion), d’un master CCA (comptabilité, contrôle, audit) ou d’un master Grande Ecole de Commerce dans des parcours analogues. Les salariés exerçant une activité professionnelle dans le domaine de la comptabilité et de l’audit peuvent également trouver un intérêt à présenter ce diplôme. Le DSCG peut déboucher sur le DEC (diplôme d’expertise comptable).

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