Excellents résultats d’Ipesup en 2025

Nous tenons à féliciter l’ensemble de nos élèves pour les excellents résultats qu’ils obtiennent en 2025. Nos résultats sont en hausse par rapport à 2024 sur toutes nos préparations !

1. Classes préparatoires scientifiques : des résultats en forte hausse

Fruit du travail de toute l’équipe pédagogique depuis l’ouverture de nos classes de Maths Sup en 2022, les classes préparatoires scientifiques affichent d’excellents résultats en 2025, en hausse par rapport à l’édition précédente. Sur nos 50 étudiants (répartis en deux classes à effectifs réduits : MP* et PC*), nous comptons cette année :

➡️ 22 admissibles aux Grandes Mines (concours Mines-Ponts)

➡️ 13 admissibles à CentraleSupélec + Centrale Lyon

➡️ 4 admissibles à l’École polytechnique

➡️ 3 admissibles à l’Ecole Normale Supérieure (Ulm)

Nous adressons nos sincères félicitations à tous nos élèves, avec une mention spéciale pour l’une de nos élèves, qui, au concours Mines-Ponts, obtient les notes suivantes :

  • Mathématiques I : 20
  • Mathématiques II : 18
  • Physique I : 20
  • Physique II : 20
  • Chimie : 19,4
  • Informatique : 15,5
  • Français : 20

Une démonstration qu’Ipesup accueille, nourrit et forme les étudiants à développer leur potentiel. Avec du travail, de l’ambition, et l’enseignement remarquable de nos professeurs, vous pouvez viser et atteindre l’excellence.


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2. Classes préparatoires commerciales : de très bons résultats d’admissibilité, en nette progression (+15 % par rapport à 2024)

Les étudiants des classes préparatoires ECG du Groupe Ipesup obtiennent eux aussi d’excellents résultats d’admissibilité au concours de la BCE (Banque Commune d’Epreuves), avec, pour l’édition 2025 :

➡️ 9 élèves sur 10 admissibles au Top-6 (HEC + ESSEC + ESCP + EDHEC + EM Lyon + SKEMA)

➡️ dont 8 élèves sur 10 admissibles au Top-5 (HEC + ESSEC + ESCP + EDHEC + EM Lyon)

Ces premiers résultats d’admissibilité, qui comme toujours portent sur l’intégralité de nos élèves – aucun candidat libre – sont en hausse d’environ 15% par rapport à l’année précédente.

Un grand bravo à l’ensemble des professeurs et à leurs élèves, ainsi qu’à la direction pédagogique dévouée et disponible au quotidien, pour ces très bons résultats.

Comme chaque année, nous sommes très confiants sur la capacité de nos élèves à « transformer l’essai », puisque grâce au Parcours de préparation à l’oral en ECG, le taux de transformation admis / admissible a toujours été très élevé en prépa ECG. Place maintenant aux oraux !


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3. Classe préparatoire IEP de Région : des résultats d’admission exceptionnels eux aussi en hausse !

En hausse également, les résultats de nos élèves au concours commun des IEP de Région. Ce ne sont cette fois pas les résultats d’admissibilité, mais bien les résultats d’admission définitifs de nos étudiants que nous sommes particulièrement heureux d’annoncer ici.

➡️ Taux d’admission définitif : 87,1 % en 2025, en hausse de 3 points par rapport à 2024. Félicitations à tous pour ce résultat une nouvelle fois éloquent. Suivre notre classe annuelle de préparation aux IEP de Région, c’est s’offrir presque 9 chances sur 10 d’intégrer un Institut d’Etudes Politiques ! Nous atteignons en 2025 la deuxième meilleure performance du groupe sur les dix dernières années. Nous disons bien deuxième… car nos élèves avaient accompli, en 2018, l’exploit d’être tous admis ! Il est notable que lors des 5 dernières années, nous nous rapprochons chaque année lentement mais sûrement vers notre objectif : réitérer, dans les années à venir, cette extraordinaire performance !

  • 2025 : 87,1 % d’admis.
  • 2024 : 83,9 % d’admis.
  • 2023 : 80 % d’admis.
  • 2022 : 79 % d’admis.
  • 2020-2021 : 77,3 % d’admis.
  • 2019 : 76,6 % d’admis.
  • 2018 : 100 % d’admis !
  • 2017 : 78,3 % d’admis.
  • 2016 : 80 % d’admis.

➡️ 2 élèves sur 3 sont classés dans les 400 premiers du concours et sont ainsi admis à l’IEP de Lille et dans les sept IEP dès l’ouverture de la phase d’admission de Parcoursup.

➡️ Nos élèves obtiennent des notes excellentes :
3ème meilleur admis du concours avec 17,7/20 de moyenne générale. Un grand bravo à Eric.
Meilleure note en histoire : 19,44/20 ! Une performance exceptionnelle de Côme.
Meilleure note en anglais : 19/20 ! Trois de nos élèves atteignent ce score en 2025.

Félicitations à tous, étudiants et professeurs, pour ces magnifiques réalisations.

Nos étudiants ont de quoi être très fiers de leur année ! A eux désormais de continuer à viser l’excellence et à poursuivre leurs rêves avec autant de passion et de rigueur.


Découvrez la classe préparatoire annuelle aux IEP de Région d’Ipesup en cliquant ci-dessous

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4. Le Lycée Ipesup : d’excellents débouchés sur Parcoursup

Les lycéens d’Ipesup bénéficient d’un encadrement spécifiquement personnalisé tout au long de leur scolarité, y compris dans l’orientation sur des filières exigeantes en France comme à l’international. Les classes sont à effectifs réduits, et l’équipe pédagogique du lycée expérimentée et passionnée. En moyenne sur les dernières années, les élèves de Terminale d’Ipesup obtiennent :

➡️ 100% de réussite au Baccalauréat

➡️ 97% de mentions, dont 89% de mentions « Bien » et « Très bien ».

Les résultats du bac 2025 ne sont pas encore connus, mais nous sommes heureux de faire part des admissions Parcoursup 2025 de nos élèves de Terminale dans des formations d’excellence de tous types, aussi bien privées que publiques, en France comme à l’international. Nos élèves accèdent ainsi :

  • à des CPGE telles que Louis-le-Grand, Henri-IV, Hoche, Charlemagne, Condorcet, Fénelon… (et bien évidemment aux prépas d’Ipesup) ;
  • aux meilleures écoles post-bac de commerce (IESEG, BBA Essca, Bachelor ESCP, Bachelor EM Lyon, ESSCA, SKEMA…) ou d’ingénieurs (ESILV, EPF, EPITA, ECE…) mais aussi aux bachelors de Centrale-Mac-Gill ou au bachelor de l’École polytechnique (X) ;
  • aux voies universitaires publiques telles Sorbonne Université, Paris Saclay, Paris Cité, Paris Nanterre via des licences, doubles licences, la filière médecine (PASS), ou dans des établissements privés tels que l’Institut Catholique de Lille (en cycle universitaire de préparation aux Grandes Ecoles) ;
  • à des cursus à l’étranger : IE Madrid (Espagne), Université de Toronto (Canada), Penn State University ou Trinity University (USA)… et d’autres sans doute encore à venir en fonction des résultats du bac 2025.

Merci à nos équipes pédagogiques et encadrantes pour leur excellent travail au bénéfice de nos élèves et de leurs familles.


Découvrez le Lycée Ipesup et ses classes de Seconde, Première et Terminale en cliquant ci-dessous

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5. Préparation à l’Institut national du service public (INSP, ex-ENA) : plus de 42 admissibles au concours externe 2025 !

L’Institut national du service public (INSP, qui a pris la suite de l’Ecole Nationale d’Administration à Strasbourg) est l’opérateur public français de référence pour le recrutement, la formation initiale et la formation continue des cadres supérieurs et dirigeants de l’État. L’ambition de l’Institut national du service public est d’offrir aux cadres supérieurs de l’État une formation d’excellence, reconnue à l’international, en prise avec les défis du 21e siècle et les réalités de la société française.

Avec une préparation ouverte, solidaire et de haute qualité, l’Institut de préparation aux études supérieures (Ipesup) contribue depuis maintenant plus de 25 ans à sa juste place, c’est-à-dire en complément des formations académiques classiques que sont les Instituts d’Études Politiques (Sciences Po Paris notamment), les Grandes Écoles de commerce (HEC, ESSEC), les Universités (Paris 1, notamment…) etc, à l’excellence des futurs hauts fonctionnaires français.

➡️ Au concours 2024, 27 places étaient offertes au concours externe de l’INSP ; parmi eux, 25 lauréats avaient suivi une préparation à l’Ipesup.

➡️ Au concours 2025, 42 étudiants ayant suivi la préparation à l’INSP d’Ipesup sont admissibles au concours externe.

Nous tenons à saluer à cette occasion la réussite de la réforme du concours, en ceci qu’elle a permis de diversifier le recrutement à tous égards. Aujourd’hui, plus du quart des préparationnaires d’Ipesup sont boursiers du CROUS et se voient appliquer un tarif solidaire – notre préparation se voulant, de manière générale, accessible à tous. Nous notons aussi avec satisfaction une plus grande diversité en termes de formation antérieure. En particulier, les candidats issus des Grandes Écoles de commerce comme HEC, l’ESSEC ou l’ESCP (dont certains furent, d’ailleurs, nos anciens élèves lorsqu’ils étaient préparationnaires…) constituent désormais une part significative des lauréats.

Nous adressons toutes nos félicitations aux professeurs, correcteurs, et bien sûr à nos étudiants pour cet excellent résultat.


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6. Procédure d’admission à Sciences Po Paris : plus de 55% de nos élèves admissibles en 2025

Nous procédons actuellement au recueil des résultats d’admission définitifs à Sciences Po, à mesure que les dernières réponses de nos étudiants nous parviennent, mais nous savons d’ores et déjà que l’année 2025 sera un excellent « cru », puisqu’il est désormais établi que :

➡️ 55% de nos élèves sont admissibles à Sciences Po Paris en 2025.

➡️ Le taux de transformation « admissibles → admis » avoisine les 85% à ce stade des réponses reçues.

➡️ Notre taux d’admission devrait, comme chaque année, dépasser les 40%. Il faut mesurer le caractère exceptionnel de ces résultats, lorsque l’on sait à quel point l’Institut d’Etudes Politiques de Paris est sélectif. De 10-11 % il y a quelques années, le taux de sélection à l’IEP de Paris est en effet passé à 8,5 % au niveau national.

Suivre une préparation à Ipesup permet de multiplier par 5 vos chances d’admission à Sciences Po dès la classe de Terminale.


Découvrez les préparations d’Ipesup au concours de Sciences Po Paris en classes de Première et de Terminale

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En conclusion : des résultats 2025 élevés et en hausse sur toutes nos préparations

Classes préparatoires scientifiques, Classes préparatoires commerciales, Sciences Po, Lycée, Classe annuelle de préparation aux IEP de Région ou encore Préparation au concours de l’INSP… c’est très simple, nos résultats 2025 sont en hausse sur toutes nos préparations.

Alors un grand merci à nos élèves pour leur travail, à leurs professeurs pour leur engagement, aux équipes pour leur dévouement.

Au quotidien, c’est toute une communauté éducative qui œuvre pour la réussite de ces jeunes, pour les aider à intégrer les meilleurs établissements du pays.

Merci et bravo à toutes et tous.



Le journalisme en France en 2025

1. Profession journaliste : qui sont les 34 476 cartes de presse ?

13 000 cartes de presse en 1975, presque 35 000 aujourd’hui, la profession a connu une croissance nettement supérieure à celle de la population active française. Certes, l’on pourrait souligner une forme de stagnation depuis quelques années mais une étude plus pointue montre que la profession compte chaque année environ 5% de nouvelles demandes de carte de presse qui compensent à peu près le non-renouvellement lié à la fin d’activité qui recoupe les départs à la retraite et les reconversions professionnelles. De plus, le nombre de cartes de presse permet de donner une vue d’ensemble mais certains écrivent des piges et des articles sans avoir la carte professionnelle et le journalisme est souvent une activité occasionnelle ou de complément pour nombre de correspondants et de localiers. La carte de presse permet de recenser ceux qui travaillent régulièrement et dont le journalisme est la principale source de revenus.

 

Gutenberg résiste.

Le secteur de la presse écrite reste le secteur dominant si l’on y inclut les articles publiés en ligne. Sa part domine régulièrement. En 2024, elle pèse à peine 53% du total, soit 10 points de moins depuis 2000. Et la baisse atteint le double si l’on s’attache simplement aux premières demandes.

Le secteur de la télévision s’accroît régulièrement et sa progression atteint 8 points depuis 2000. Et la radio progresse légèrement, passant de 8% des cartes à 10,5% de 2000 à nos jours.

 

Une profession qui se féminise.

Les femmes représentaient 40% des cartes en 2000. Aujourd’hui, ce pourcentage flirte avec les 50%. Elles sont devenues majoritaires dans les premières demandes, à hauteur de 55%. Dans la presse écrite, leur part avoisine désormais les 41% tandis qu’elle plafonne à 46% en TV, radio et agences de presse.

 

Une profession qui prend de l’âge.

Si les jeunes restent motivés par le journalisme, si l’on en croit le nombre de candidats aux concours des écoles de journalisme, l’on constate cependant que l’âge moyen des journalistes flirte désormais avec les 46 ans, soit près de 4 ans de plus par rapport à l’an 2000. Le vieillissement s’explique sans doute par le recul général de l’âge de la retraite et par le fait que les journalistes les plus chevronnés sont aussi ceux qui sont les mieux protégés en cas de plan social.

 

De plus en plus de précaires ?

Parmi les premières demandes de carte, les CDI sont désormais minoritaires avec environ 30% du total face à 24% de CDD et 46% de pigistes. En 2000, les CDI représentaient 60% des demandes de premières cartes. Ce phénomène est la traduction d’une gestion plus flexible de toutes les rédactions quel que soit le secteur envisagé. Cela a pour conséquence d’individualiser de plus en plus la profession et aussi d’en réduire l’attractivité. Les inégalités de revenu selon les statuts accentuent encore le flou et l’incertitude qui pèsent sur le choix du métier. Le revenu mensuel brut médian des journalistes en CDI est de 3700 euros pour les CDI en poste face aux 2100 euros des pigistes et des 1955 euros des CDD. A cette inégalité, s’ajoute une différence de 10% en défaveur des femmes journalistes en CDI par rapport à leurs confrères masculins. La profession demande un niveau de qualification de plus en plus élevé en termes de formation générale de base et de formation professionnelle mais les revenus n’ont pas nécessairement suivi. Le métier de journaliste demande une forme d’abnégation et requiert comme un parcours initiatique ardu mais il ne faut jamais perdre de vue que tout cela s’explique par les bouleversements économiques, techniques et culturels qui sont à l’œuvre dans la société française.

 

Des cursus reconnus.

14 cursus de formation professionnelle reconnus par la profession s’adressent à des diplômés de l’enseignement supérieur à partir du niveau L3. Ces cursus doivent être soigneusement distingués de très nombreuses officines qui existent, notamment à Paris, et qui n’offrent pas toutes les garanties en termes de qualité et, surtout, en termes de débouchés. Il faut distinguer également les cursus professionnels reconnus des cycles universitaires d’Information-Communication qui n’offrent qu’une initiation culturelle au métier du journalisme ainsi que des bases en déontologie et de sociologie des médias. Entre 2000 et 2025, la part des journalistes issus des écoles reconnues est passée de 12 à 20% des titulaires de cartes de presse. C’est une mutation importante, qui traduit à la fois la montée des exigences du métier et une volonté de s’inscrire contre la précarité. Les diplômés des « bonnes écoles » de journalisme représentent même jusqu’à 30% des journalistes en CDI, en radio, TV et en agences de presse. Et leur salaire est en moyenne supérieur de 10% à celui de leurs confrères formés dans d’autres cadres.

 

Sortir du pessimisme.

Un diplôme permet de sortir du marasme. Car il ne faut pas tomber dans le piège du négativisme journalistique qui s’appuie sur quelques indices comme le raccourcissement des carrières qui seraient aujourd’hui en moyenne de 15 ans et sur le fait que de nombreux journalistes quittent prématurément le métier pour travailler dans la communication, l’enseignement, la création culturelle ou le commerce et la restauration. Ce pessimisme, déjà présent depuis quelques décennies, s’est renforcé récemment avec le boom des réseaux sociaux qui diffusent de l’information sans véritable professionnalisme ou reprennent gratuitement des articles tirés des journaux et sites reconnus d’informations. Les journalistes craignent d’être dépossédés de leur métier et de leurs compétences. La carte de presse elle-même ne permet plus de distinguer le journaliste des autres professionnels puisque certains exercent cette profession avec des statuts mal comptabilisés comme le statut d’autoentrepreneur, celui d’intermittent du spectacle ou celui de la convention Syntec qui régit les « rédacteurs d’information » qui sont employés par les « pure players ». Le pessimisme ambiant ne peut être que surmonté par l’enthousiasme et la motivation. Et une solide formation tire vers le haut et permet aussi de dépasser l’individualisme et l’isolement puisque la formation dispensée dans les écoles l’est toujours dans le cadre de cours en groupe.

 

2. Exercer un métier

Le journaliste a pour mission de rechercher et vérifier l’information, de la rédiger puis de la transmettre sur tout type de support. C’est donc avant tout un rédacteur, un spécialiste de l’écriture, y compris dans l’audiovisuel où les informations sont d’abord écrites avant d’être lues ou présentées. Mais le journaliste doit aussi témoigner, filmer, interviewer, enregistrer, photographier, monter des images, mettre en page. Ecrire est bien une fonction première et fondamentale du journalisme mais le métier repose sur différents savoir-faire qui sont enseignés dans les différentes écoles de journalisme.

 

De nombreux métiers dans la presse écrite.

Le journalisme écrit, l’héritier direct de Théophraste Renaudot, recouvre une gamme très large de métiers que les étudiants en école de journalisme découvrent pendant les stages obligatoires, notamment en première année. Il existe une première distinction entre la presse quotidienne et la presse magazine mais au sein de ces deux grands ensembles, les métiers sont légion. Dans la presse quotidienne, on peut travailler dans un quotidien régional ou dans un quotidien national et l’on comprend aisément que la démarche du localier sur le terrain n’est pas de même nature que celle du journaliste spécialisé de la presse écrite nationale, du grand reporter ou du correspondant à l’étranger. La presse magazine offre aussi une gamme très large de métiers, à la fois des métiers de terrain et des métiers où le journaliste réalise des enquêtes de son bureau à partir d’une documentation ou de différentes interviews. La presse magazine est le plus souvent une presse spécialisée, ce qui ne signifie pas que l’on n’est pas nécessairement spécialiste d’un sujet que l’on maîtrise depuis toujours. L’on devient parfois spécialiste d’un sujet que l’on découvre avec passion sur le tard. On voit bien que la presse écrite ne consiste pas seulement à écrire mais aussi à chercher l’information. Le seul métier de pure écriture est celui de SR, secrétaire de rédaction, indispensable dans la presse quotidienne comme dans la presse magazine. C’est le chef d’orchestre de la rédaction, celui qui unifie le style du journal et corrige les différentes erreurs de tous ordres de ses confrères. Le poste de SR est vraiment réservé à ceux qui rédigent avec un souci extrême de la langue et de la cohérence du média.

 

La presse audiovisuelle recoupe aussi des fonctions variées.

La radio et la télé travaillent sur l’image mais aussi sur l’écrit. Ces deux médias offrent une gamme de possibilités professionnelles qui reposent sur plusieurs compétences : la compétence rédactionnelle, la compétence visuelle, la capacité à filmer et le talent, lié aussi au travail, de parler et de présenter. On voit ainsi que le journalisme audiovisuel est un métier de polyvalence mais aussi de spécialisation qui repose sur la maîtrise des langages et de l’image. Reporter d’images, présentateur télévision et radio, correspondant local ou à l’étranger, animateur de talk shows d’information ou éditorialiste à la radio, le journalisme audiovisuel conduit à des métiers de plus en plus exposés où le défi essentiel consiste à mettre en œuvre une rigueur permanente dans l’utilisation de l’image et du son. Une formation ad hoc en école de journalisme permet d’allier rigueur et technicité.

 

Le journalisme d’agence.

Ce journalisme est souvent méconnu par les aspirants au métier mais il occupe une place essentielle dans la production de l’information. L’agence produit des contenus, des dépêches informatives, des photos, des images filmées voire des reportages et documentaires qui sont ensuite vendus aux journaux, aux magazines et aux chaînes de télé. On se situe à la base du métier où l’information brute, sous toutes ses formes, est le produit objectif et fiable du travail journalistique. Le journalisme d’agence est une excellente école en soi car il apprend au journaliste à s’effacer devant l’information.

 

La presse multimédia.

En 20 ans, la révolution numérique a bouleversé le monde des médias. Il est évident que le travail journalistique n’a plus rien à voir avec ce qu’il fut car l’utilisation du PC et des divers outils informatiques s’est généralisée à tous les échelons de la profession. De plus, les réseaux sociaux sont à la fois des producteurs de contenus mais offrent aussi une vitrine et un relais aux articles et reportages produits par les médias en version numérique. Ainsi, la production de contenus qui utilisent à la fois le clavier pour écrire mais aussi l’image filmée ou photographiée-sans parler de l’enregistrement sonore- est aujourd’hui un type de journalisme à part entière. Produire un contenu pour Brut relève d’un genre journalistique nouveau et requiert une véritable compétence, même si les fondamentaux déontologiques et les exigences de qualité demeurent des constantes incontournables. Le rappel de la spécificité du travail journalistique par rapport à la production « grand public » est ici indispensable car les exigences de rigueur, la vérification des contenus, le respect du cadre légal qui sont les éléments distinctifs du journalisme, sont encore plus pertinents dans un contexte flou où d’aucuns ont du mal à faire la distinction entre le journaliste et le citoyen ordinaire. Le débat sur l’article 24 de la loi « Sécurité globale » a conduit les pouvoirs publics à faire une distinction nette entre le journaliste au statut professionnel comme garant de l’utilité sociale et des bonnes intentions au service de l’information du public et le citoyen ordinaire qui est suspect d’utiliser l’image à des fins malveillantes. L’ère du numérique renforce la nécessité sociale et politique d’un journalisme professionnel, contrairement à une idée reçue qui pourrait laisser croire que tout le monde est devenu de facto un journaliste en exercice ou en puissance.

 

Passions, compétences, métiers.

La diversité des métiers et des statuts peut donner l’impression qu’il y a une place pour chacun et qu’à la limite, le journalisme offre des possibilités professionnelles à tout diplômé pour peu qu’il ait un projet à-peu-près cohérent. Comme on l’a vu, les conditions économiques ne permettent pas à tous les aspirants-journalistes de trouver un emploi dans la profession.

Dans ces conditions, il est utile de rappeler les prérequis que tous les journalistes chevronnés rappellent aux néophytes, voire aux lycéens qui leur demandent conseil.

Le premier des prérequis est la passion. La passion des médias, le goût de la lecture des journaux, l’appétit de l’information. Ce qu’on appelle la curiosité du journaliste est avant tout un besoin insatiable de savoir ce qui se passe. Elle se manifeste par la volonté d’être au courant de tout, de s’intéresser à des sujets nombreux et variés dans le cadre d’une matinale radio, d’un quotidien national ou régional, d’un site d’information sur le web. Il n’y a pas de carrière journalistique sans un lien étroit et constant avec le monde médiatique. La passion pour l’actualité et le journalisme favorise l’émergence d’une culture générale qui s’enrichit, s’élargit chaque jour et chaque semaine. Le caractère généraliste n’empêche pas une forme de spécialisation et un intérêt spécifique pour un domaine précis. Ce lien entre le général et la spécialisation participe de l’essence même du métier qui consiste à traiter tous les sujets car chaque sujet est important. Ce qui est important, c’est l’angle dont la pertinence dépend autant de la culture générale que de d’une intuition matinée de curiosité.

La recherche de l’information relève justement de la curiosité. Un journaliste, même local, fait de l’investigation. Sa connaissance du terrain et les réseaux qu’il s’est constitués lui permettent d’avoir de l’information, de décrocher de l’inédit ou de répondre au défi de la compréhension d’un événement ou d’un fait divers. L’esprit de curiosité et son corollaire, la recherche de l’information, ne connaissent pas de trêve. Les nécessités du métier font que l’on ne peut se mettre hors-jeu et considérer que le travail de recherche est bel-et-bien terminé. Le journaliste questionne les faits et cherche aussi des interlocuteurs, des témoins ou éventuellement des experts qui apportent des précisions indispensables. Le journaliste ne tient jamais rien comme acquis et un esprit routinier ou conformiste ne peut réussir, ni s’épanouir dans le journalisme.

Le journalisme, c’est la vie dans sa dimension sociale. Bien sûr, un travail d’investigation peut être solitaire et se passer en partie dans un bureau mais le métier implique des contacts et le goût du terrain. Le journaliste n’est pas un policier, proclame la Charte du Journalisme de 1938, mais il interroge et donne la parole à ses interlocuteurs. Le goût du contact et de la conversation est inhérent au métier. La timidité est absolument rédhibitoire.

Pour trouver des sujets, pour trouver des angles, pour soutenir une conversation, pour aborder tous les sujets, une solide culture générale s’impose comme un viatique indispensable. Par culture générale, il faut comprendre de solides repères dans le temps et l’espace, une appétence pour les spectacles et le sport, des rudiments d’économie, de droit qui permettent d’éviter les contresens, une ouverture d’esprit qui se nourrit de l’idée que d’autres peuples et d’autres gens peuvent saisir le monde d’une autre façon que soi-même.

Mais le journalisme n’aurait aucun sens s’il ne consistait pas à transmettre l’information. La transmission passe par l’écrit, même si le produit final est un texte lu à la radio ou à la télévision. L’écriture journalistique a ceci de particulier qu’elle semble simple parce qu’accessible au plus grand nombre. Un journaliste est considéré comme un vulgarisateur et cette fonction implique que l’expression soit accessible et atteigne un objectif de concision, de précision et de clarté. En réalité, l’apparente simplicité réclame un travail préalable, un entraînement, une pratique. L’expérience permet d’assimiler les ressorts de cette écriture et l’on apprend beaucoup aussi dans les écoles de journalisme et l’on affine sa technique pendant les stages. Certains commencent à s’entraîner dans des textes qu’ils écrivent dans leur blog ou dans les réseaux sociaux. On ne peut être un bon journaliste sans la préoccupation constante de l’écriture mais on ne choisit pas ce métier uniquement parce qu’on aime écrire. L’écriture en tant que telle n’existe pas dans le journalisme, elle est toujours au service de la transmission de l’information.

En dernière instance, le journalisme contemporain implique une maîtrise préalable des outils du multimédia et une forme de familiarité avec le monde du numérique. On apprend là aussi en s’exerçant et en pratiquant mais on ne peut plus être journaliste simplement avec un stylo, un calepin et un appareil photo. Ce préalable fait partie des recommandations incontournables à propos du métier du journalisme.

 

3. Comment devenir journaliste ?

S’il n’y a pas de voie royale, si la profession est accessible par des voies très variées, il est utile de rappeler à de jeunes prétendants qu’il existe un parcours, certes formaté, mais plus sûr et plus conforme aux réalités actuelles du métier.

 

Un parcours préférentiel.

L’accès au métier dépend d’abord des études. Jusqu’aux années 90, les journalistes étaient bacheliers pour la plupart et cette profession reposait beaucoup sur une formation sur le tas. Il existait déjà des grandes écoles de journalisme dont seulement 5 reconnues par la profession et les IEP orientaient bon nombre de diplômés vers des stages en journalisme qui débouchaient souvent sur des entrées dans le métier.

En 2025, le niveau d’études requis a beaucoup progressé et le journalisme est devenu une profession intellectuelle. Le journalisme n’est pas réservé à des étudiants exceptionnels ayant réussi des parcours dans des grandes écoles réputées mais le niveau Bac + 3 s’est imposé aujourd’hui comme un garant en matière de qualité de sérieux, de suivi dans le travail et aussi de maîtrise de la langue française.

Le choix du parcours universitaire est une question récurrente dans les salons d’orientation. Il est d’usage de recommander des parcours littéraires, historiques ou juridiques. On parle aussi souvent des IEP parisien et régionaux. A vrai dire, il n’y a pas de parcours universitaire à privilégier puisque les écoles recherchent des étudiants avec des profils de plus en plus diversifiés. Les écoles ne veulent plus recruter seulement les meilleurs étudiants en Lettres ou des anciens hypokhâgneux. Elles veulent aussi des scientifiques et des étudiants des écoles de commerce. Elles veulent du solide au plan académique, elles veulent une bonne maîtrise de la langue française, une culture générale correcte mais elles pensent, de plus en plus, que le parcours individuel ad hoc n’est pas nécessairement un parcours académique formaté et classique, même si ce dernier est loin d’être rédhibitoire.

Pour être clair et définitif, l’étudiant intéressé par une orientation professionnelle tournée vers le journalisme, peut choisir le cursus qui lui convient avec l’idée qu’un cursus généraliste avec de l’économie, de la géopolitique et de la sociologie, un parcours de type « Sciences humaines » sera profitable de toutes les façons. Mais si l’on est scientifique, si l’on est porté vers les carrières commerciales, il ne faut pas aller à l’encontre de ses tendances, il faut y aller avec détermination.

Ce parcours universitaire n’est pas une fin en soi et beaucoup d’étudiants poursuivent leurs études supérieures par précaution, au cas où le métier pourrait les décevoir. Pour celui qui veut devenir journaliste à part entière, le cursus universitaire est aussi un moyen de réussir les concours des écoles. Par conséquent, le niveau Licence est nécessaire et suffisant. Dans une certaine mesure, un Master n’apporte rien à un étudiant, quel qu’il soit, si celui-ci est déterminé à devenir journaliste.

 

Faire des stages.

Pour conforter sa motivation, le futur journaliste a intérêt à mieux connaître la profession qu’il envisage d’exercer. Pour sortir aussi des clichés et des images trop parfaites du métier, pour se débarrasser de tout angélisme.

La première démarche consiste à prendre contact avec des journalistes, de tous les médias, de tous les horizons. Y compris des journalistes de proximité, de la presse locale. Ce contact permanent permet de mieux comprendre les enjeux du métier, ses méthodes, ses difficultés et ses avantages. Ce sont les journalistes qui parlent le mieux de leur vie. Et qui en offrent l’image la plus réaliste.

Ensuite, il faut concrétiser son envie de journalisme par plusieurs stages. Certes, les étudiants reçus aux concours des écoles n’ont pas tous fait de stage mais un stage abouti apporte au candidat beaucoup d’assurance à l’oral. Et le stage peut être un des sujets de l’entretien de motivation au moment de l’oral.

Beaucoup d’étudiants, qu’ils soient au lycée ou à l’université, se plaignent de ne pouvoir obtenir un stage car on leur rétorque qu’il faut être élève dans une école pour prétendre en faire un. Il faut contourner l’obstacle en faisant jouer ses relations éventuelles et en insistant le plus possible auprès des journaux et autres médias. A la limite, la démarche insistante est un bon test de motivation et un bon test aussi de la capacité à convaincre.

Tout stage est bien perçu par le jury, qu’il soit stage d’observation ou stage actif, stage officiel avec convention de stage ou stage officieux. Le jury du concours s’intéressera au vécu du stagiaire, il recueillera avec intérêt ses réactions par rapport au métier, il sollicitera le candidat pour lui demander un compte-rendu d’expérience. Les réactions du candidat constituent un élément important pour juger de sa motivation.

Le mieux, ne parlons pas d’idéal, est de faire des stages en presse écrite, radio, télévision, de créer de la variété dans le cursus, de montrer qu’on veut connaître avant de trancher. Tout contact pour un stage est bon à prendre et à utiliser. Y compris en régions, y compris en presse locale.

 

Écrire.

On peut toujours écrire avant de prendre des cours d’écriture journalistique. On ne sera pas nécessairement en phase avec l’écriture professionnelle mais on apprendra à choisir des sujets, on apprendra à choisir des angles, on apprendra à vérifier les informations, à les recouper. La participation à un journal lycéen ou étudiant est une bonne approche du métier, même si elle n’a pas de prétention professionnelle.

Dans le cadre de la maîtrise des supports journalistiques nouveaux, la rédaction de posts d’actualité pour Facebook constitue une approche qui débouche sur une forme de familiarité avec le numérique. La tenue d’un blog thématique est aussi une bonne approche de l’écriture à condition que l’on traite de sujets d’actualité, par exemple de l’actualité culturelle. Il vaut mieux écrire sur ce que l’on connaît et attacher la plus grande importance à la précision des informations. La rigueur est une des composantes essentielles du métier et elle conduit à s’affranchir de l’image romantique et littéraire du journalisme.

 

S’immerger. Et aimer.

Comme nous l’avons dit dans le chapitre précédent, on ne peut devenir journaliste si l’on n’aime pas les médias, si l’on n’aime pas les journalistes ou l’actualité. La lecture quotidienne d’un journal, en version papier ou en version numérique, la fréquentation des newsmags français et anglo-saxons, l’écoute d’une matinale radio tous les jours, le suivi des chaînes tv d’information et des émissions de reportage du type «  Envoyé Spécial », tous ces éléments confortent votre envie de faire du journalisme. Si ce n’est pas le cas, si vous n’êtes pas en mesure de consacrer du temps aux médias, si l’actualité, pour vous, est d’un intérêt relatif et épisodique, vous avez peu de chance de vous épanouir plus tard.

Le journalisme implique que l’on aime, cet amour surmonte tous les aspects difficiles que comporte le métier. Et l’amour passe par des modèles, des repères, des journalistes qu’on apprécie particulièrement, dont on reconnaît le talent.

 

Se projeter.

A partir des repères que l’on se crée, à partir de signatures que l’on apprécie, à partir du ton et du style que l’on veut égaler, il y a l’ébauche d’un projet. Le projet permet d’envisager ce que l’on fera plus tard, par quelle porte on pourra entrer dans la profession.

Le projet n’est pas définitif mais il a du sens par rapport au dossier et aux entretiens de motivation. Et le jury sait bien que le projet changera en fonction des expériences de stage et des cours. Cependant, le projet est un bon test de la connaissance du métier et de l’ambition du candidat. Le projet d’un candidat à une grande école de journalisme doit être réaliste et ambitieux à la fois.

On ne peut envisager d’être un correspondant local toute sa vie si l’on veut intégrer un cursus ambitieux. Ni devenir un paparazzi qui se cache dans une poubelle pour prendre des photos.

Tout est possible….mais le journalisme ne s’exerce pas dans la routine, ni selon le cours tranquille d’une rivière paisible.

Bien entendu, vous pourrez toujours rencontrer un journaliste chevronné revenu de tout et un chanceux qui a pu bénéficier d’un soutien inespéré. Ceux-là vous diront qu’il ne sert à rien de se préparer, de faire des stages, de suivre des cours, de se doter d’une culture journalistique. La chance et le talent. La croyance que la chance et le talent surmontent toutes les épreuves, toutes les difficultés, toutes les incertitudes. Belle illusion, dangereuse illusion.

Et, pour atteindre votre objectif, il faut passer par une école reconnue et gérée selon un rigoureux cahier des charges. Ce passage implique une solide préparation dans un institut sérieux et efficace comme l’Ipesup.

DÉCOUVRIR NOS FORMATIONS > RÉUNIONS D’INFORMATION >



Candidatures en CPGE

L’Institut de Préparation aux Etudes Supérieures (IPESUP) est, depuis sa création en 1974, un établissement privé d’enseignement supérieur libre, c’est-à-dire ne bénéficiant d’aucune subvention des pouvoirs publics. C’est pourquoi les candidatures dans nos classes préparatoires ne transitent pas par la plateforme Parcoursup, mais s’effectuent directement depuis notre site internet.

Candidatures en CPGE scientifiques, en Prépa ECG et en Prépa IEP de Région : mai 2025

Les candidatures restent ouvertes en ce mois de mai.

Pour déposer un dossier de candidature, vous devrez fournir les relevés de notes de l’année en cours disponibles à la date de la candidature, les bulletins de l’année précédente, et des bonnes copies que vous aurez rédigées en temps limité en classe, dans les matières correspondant à votre filière (voir le détail sur chaque espace de candidature).

L’avis de votre professeur de mathématique sur la poursuite de vos études en classes préparatoires est également souhaité (sauf Prépa IEP de Région). Si ces éléments nous paraissent prometteurs, nous vous invitons à un entretien avec la direction pour évaluer votre niveau et vos motivations à intégrer nos classes. Lorsque cela est pertinent, un oral de mathématiques peut également être organisé pour évaluer votre niveau dans cette discipline. La réponse définitive vous est donnée sous une semaine environ.

Conseil : n’attendez pas Parcoursup pour candidater. Nous recevons de nombreux dossiers juste après les premiers résultats nationaux, et, s’il reste généralement quelques places à pourvoir à cette date, il est dans votre intérêt bien compris de postuler dès le mois de mai…

 

Nos classes préparatoires ECG

Notre établissement accueille, à la rentrée 2025 :

  • des élèves de Terminale souhaitant entamer une première année de prépa ECG (classe préparatoire économique et commerciale en voie générale). Quatre parcours sont proposés :
    • Mathématiques Approfondies + Histoire, Géographie et Géopolitique du monde contemporain (HGG)
    • Mathématiques Approfondies + Histoire, Géographie et Géopolitique du monde contemporain (HGG)
    • Mathématiques Appliquées + Economie, Sociologie et Histoire du monde contemporain (ESH)
    • Mathématiques Appliquées + Economie, Sociologie et Histoire du monde contemporain (ESH)
  • et, en nombre restreint, quelques étudiants de classes préparatoires souhaitant changer d’établissement en cours de cursus (ou redoubler leur seconde année) pour viser les « Parisiennes ».

Frais de scolarité : 14.000 €
Déposer un dossier : https://ipesup.myapply.online/login

 

Nos classes préparatoires scientifiques

Le groupe IPESUP a une longue histoire avec la filière scientifique. Créé par deux normaliens Ulm-Sciences, Patrick Noël et Gérard Larguier, IPESUP a ouvert une section scientifique en 1993 (stages intensifs et classe annuelle de « PC* 5/2 »), puis l’établissement spécialisé Optimal Sup Spé dans le soutien scolaire en math sup / math spé en 2005. Depuis 2022, le groupe IPESUP abrite quatre classes préparatoires scientifiques. Nous accueillons

  • des élèves de Terminale de bon niveau souhaitant entamer une première année de prépa scientifique. Trois filières sont proposées en math sup :
    • Mathématiques, Physique et Sciences Industrielles (MPSI)
    • Physique, Chimie et Sciences Industrielles (PCSI)
    • Mathématiques, Physique, Ingénierie et Informatique (MP2I)
  • quelques élèves souhaitant nous rejoindre après une première ou deuxième année de prépa scientifique pour viser le top-12 des Grandes Écoles d’ingénieurs. Trois classes sont proposées : MP*, PC* et MPI*.

Frais de scolarité : 14.000 €
Déposer un dossier : https://ipesup.myapply.online/login

Journée Portes Ouvertes – Prépa scientifique le 24 mai 2025. Si vous n’avez pas participé à notre JPO des prépa en février dernier, veuillez noter que nous avons une dernière Journées Portes Ouvertes dédiée aux classes préparatoires scientifiques. Elle est organisée exclusivement en présentiel dans notre campus parisien. Inscriptions ici.

 

Notre classe préparatoire aux IEP de Région

Véritable hypokhâgne, fléchée Sciences Po, cette classe prépa contemporaine est dédiée à l’enseignement des Sciences humaines et sociales, ou dit autrement des Humanités politiques :

  • Histoire et relations internationales
  • Langue vivante
  • Philosophie et lettres
  • Economie, économie politique, sociologie

Une pluridisciplinarité séduisante quand, à 18 ans, on ne sait pas encore précisément vers quelle discipline s’orienter.

Notre classe ouvre la voie à plusieurs débouchés, le cas échéant cumulatifs :

  • par concours (81,6% de succès en moyenne sur 7 ans) : Les IEP de Régions, principalement le concours commun du réseau ScPo (pour une admission en 1A), celui de Lyon 2A ou d’Aix 2A, et la filière FIFE de Lille.
  • par équivalence : inscription cumulative en Histoire avec l’université Paris-Sorbonne. En fin d’année, sur proposition du conseil de classe, nos étudiants peuvent être admis en L2 d’Histoire, mais aussi en Lettres, Philosophie, Géographie ou Anglais, garantissant ainsi des alternatives solides et, au final, assez ouvertes.
  • par examen (« partiels ») :
    1. Diplôme national de licence de droit avec l’Université Paris Panthéon-Assas
      L’IPESUP propose également de tutorer ses étudiants qui souhaiteraient suivre un double cursus Prépa IEP – études de droit. La formation délivrée est celle de la licence numérique d’Assas. Une fois diplômé de la L1 de droit avec Assas, notre étudiant aura le choix soit de continuer (ou pas) sa licence numérique avec Assas, à partir de l’IEP qu’il aura intégré, soit de faire valoir son résultat pour une admission à la double compétence Droit-Science politique de la FACO Paris.
    2. Admission à la double compétence Droit-Science politique de la FACO Paris
      Dans l’éventualité où ils n’intègreraient pas directement un IEP, nos étudiants ayant suivi avec succès le double cursus IPESUP Prépa IEP – Assas études de droit pourront être admis à poursuivre leurs études en présentiel dans les locaux de la FACO Paris en L2 de Droit-Science politique. Ils pourront ainsi continuer à étudier le droit et la science politique dans une faculté.

Frais de scolarité : 9.800 €
Déposer un dossier : https://ipesup.myapply.online/login

 

Découvrez aussi les classes du Lycée Ipesup

Les candidatures sont également ouvertes pour nos classes annuelles de Lycée. Le Lycée Ipesup porte un projet pédagogique ambitieux, tourné à la fois vers l’excellence académique et vers l’épanouissement personnel. Petits effectifs, excellents professeurs, dimension internationale, scientifique, culturelle… Faire le lycée IPESUP, ce n’est pas seulement faire ses « humanités », c’est aussi grandir dans un environnement d’exception, au contact de nos préparationnaires

Notre Lycée à Paris favorise à ses élèves l’accès à toutes les formations aux filières sélectives post-bac préparées dès la Terminale au sein du Groupe Ipesup : Médecine, admissions directes (commerce et ingénieurs), Sciences Po, Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (ECG, Scientifique).



Dates DEC 2025

Les dates du DEC (diplôme d’expertise comptable) sont disponibles pour l’édition 2025 ! Comme chaque année, deux sessions sont organisées, l’une en mai et l’autre en novembre.

 

Calendrier du DEC 2025 : deux sessions

Dates DEC 2025 – Session de mai 2025

Retrouvez ci-dessous les dates clés du DEC 2025 pour la session de mai 2025.

Evénement Calendrier DEC 2025 – session de mai 2025
Ouverture des inscriptions au DEC Lundi 13 janvier 2025
Fermeture des inscriptions au DEC Vendredi 28 février 2025
Epreuve de déontologie Mardi 13 mai 2025 (10h30-11h30)
Epreuve de révision Mardi 13 mai 2025 (14h00-18h30)
Oraux Du 5 au 23 mai 2025
Jury national Jeudi 3 juillet 2025
Publication des résultats Vendredi 4 juillet 2025

 

Dates DEC 2025 – Session de novembre 2025

Retrouvez ci-dessous les dates clés du DEC 2025 pour la session de novembre 2025

Evénement Calendrier DEC 2025 – session de novembre 2025
Ouverture des inscriptions au DEC Lundi 7 juillet 2025
Fermeture des inscriptions au DEC Lundi 1er septembre 2025
Epreuve de déontologie Mardi 184 novembre 2025 (10h30-11h30)
Epreuve de révision Mardi 18 novembre 2025 (14h00-18h30)
Oraux Du 12 au 28 novembre 2025
Jury national Jeudi 8 janvier 2026
Publication des résultats Vendredi 9 janvier 2026

Retrouvez également ici le calendrier officiel du DEC pour l’édition 2025 avec l’ensemble des dates clés du DEC (y compris pour la VAE).

 

Modalités d’inscription au DEC 2025

Les candidat.e.s au DEC doivent créer un compte sur la plateforme nationale Inscritnet PRO. Les frais d’inscription s’élèvent à 50 € par épreuve. Les dossiers d’inscription au DEC doivent être envoyés par voie électronique. Les candidats recevront leur convocation quelques semaines avant le début des épreuves.

 

Préparez le DEC avec les experts d’Ipesup

Le DEC (diplôme d’expertise comptable) constitue la suite du DSCG. Il suppose notamment la rédaction et la soutenance d’un mémoire. Seule l’obtention de ce diplôme permet de se prévaloir du titre d’expert comptable aujourd’hui.

Ipesup assure une préparation de haut niveau  du diplôme d’expertise comptable avec des professeurs experts-comptables reconnus (Sabrina Sabbah Pagès, Fabrice Heuvrard, Michel Javet), parfaitement au fait de l’évolution du diplôme et des attentes du jury…



Sortie en librairies du livre « 100 personnes qui influencent le 21ème siècle »

Éric DUQUESNOY, ancien élève de l’École normale supérieure et diplômé de Sciences Po, directeur-fondateur de la prépa journalisme d’IPESUP, signe le livre 100 personnes qui influencent le 21ème siècle, paru en 2025 aux éditions Ellipses.

100 personnalités qui comptent en France en nos années 2000

Elles sont importantes car elles ont de l’influence, une influence qui s’exerce sur le réel comme sur les esprits, sur l’évolution des temps, des mœurs, des opinions. Cette capacité se mesure à l’aune des réactions et des commentaires que suscitent les actions ou propos de ces femmes et ces hommes dits d’influence.

Dans notre siècle de communication, l’influence repose sur la capacité à susciter l’écoute, l’intérêt et parfois, l’adhésion. Même si une personnalité influente peut l’être aussi par le rejet qu’elle suscite. En somme, une influence en creux. Toute influence compte, pour le meilleur et pour le pire.

De Bernard Arnault à Antoine Dupont en passant par Cyril Hanouna, Fabrice Luchini et François Ruffin, cet ouvrage propose 100 personnalités triées sur le volet, avec, comme il se doit pour un sujet qui comporte une dose sensible et irrationnelle, une place laissée à la subjectivité et au questionnement sur la validité, la profondeur de l’influence de chacun.

Dans ce petit répertoire amoureux de l’influence, on apprend beaucoup sur chacune et chacun. Et il s’agit de décrypter pourquoi certains comptent beaucoup, ici et maintenant, certains provisoirement et d’autres, pour très longtemps.

 

De la biographie à l’influence, mieux comprendre le parcours de chacun pour dessiner des perspectives

Le livre d’Éric Duquesnoy sera une lecture à la fois utile, intéressante et inspirante, tant pour le lecteur qui a envie de mieux connaître les personnalités marquantes de notre époque, que pour l’étudiant qui souhaite approfondir sa connaissance du monde qui l’entoure. La lecture de ce livre est recommandée aux étudiants aspirant à intégrer une des 14 écoles de journalisme reconnues par la profession. L’ouvrage a en effet cette force qu’il met en perspective les parcours de chacun. Du prélude historique que constitue la biographie jusqu’à l’actualité la plus récente, l’ouvrage permet de faire le lien entre la singularité de chacun et l’influence qu’il ou elle exerce aujourd’hui. On découvre – ou re-découvre ! des aspects parfois oubliés de tel ou tel sportif, responsable politique, dirigeant d’entreprise, intellectuel ou encore artiste, qui permettent de mieux comprendre son positionnement actuel dans la société française.

Sait-on, par exemple, que Raphaël Glucksmann fonda l’association « Etudes sans frontières », qui réussit à faire venir des étudiants tchétchènes persécutés poursuivre leurs études en France, et qu’il a réalisé un documentaire sur le génocide des Tutsis au Rwanda, puis sur la révolution Orange en Ukraine ? Se souvient-on qu’en 2006, celui qui allait devenir en 2018 fondateur de Place Publique, et en 2024 l’égérie de la gauche de gouvernement aux élections législatives de 2024, était alors candidat aux législatives pour Alternative Libérale, une formation proche de Nicolas Sarkozy ? Sur le front international, se souvient-on que Raphaël Glucksmann fut conseiller spécial du président pro-occidental Mikhail Saakachvili en Géorgie, puis qu’en 2012, le couple Glucksmann se rendait en Ukraine pour soutenir le mouvement Euromaïdan ; son épouse, Eka Zgouladze, devenant alors ministre de l’Intérieur dans le nouveau gouvernement ukrainien ? Tout cela aide, bien sûr, à comprendre la dimension européenne et internationale de Raphaël Glucksmann et l’influence qu’il exerce d’abord au Parlement européen.

« Raphaël Glucksmann, influent à Strasbourg, si faible à Paris » sera la conclusion de ces quelques feuilles.

 

La prépa Journalisme d’IPESUP, une référence depuis 1991

Depuis plus de 25 ans, Ipesup propose une préparation aux concours des Grandes Ecoles de journalisme, soit sous forme de cycle annuel, soit sous forme de stages intensifs de vacances, avec dans tous les cas l’accès à la préparation aux oraux. Voici 10 raisons de suivre la préparation journalisme

  1. Une préparation professionnelle tournée depuis plus de 30 ans vers le métier de journaliste, créée et animée par Éric Duquesnoy, ancien élève de l’École normale supérieure et diplômé de l’IEP Paris, spécialiste de géopolitique et auteur de nombreux articles sur le sujet
  2. Un taux de réussite aux 14 écoles reconnues par la profession de 74%, bien au-dessus du taux de réussite national de 11%
  3. Des professeurs pour la plupart anciens élèves des Écoles de journalisme, très bien informés sur le métier lui-même et les épreuves proposées dans le cadre des concours
  4. Un encadrement personnalisé et un vrai dialogue avec les étudiants pour les aider à renforcer leur crédibilité professionnelle devant les jurys d’admission
  5. Une préparation efficace aux écoles reconnues par la profession et en particulier à celles du top-7 (top-9 en incluant notre préparation spécifique à l’oral d’admission au Master de journalisme de l’IEP Paris et également à l’EJ Toulouse)
  6. Une aide pour les étudiants qui n’ont pas encore fait de stage dans un média à en trouver un pour renforcer leur crédibilité face aux jurys des entretiens de motivation
  7. Une assistance pour les étudiants pour remplir leur dossier d’inscription, et rédiger leur CV et leur projet professionnel par échange de mails et par rendez-vous individuels
  8. Un cycle de conférences d’actualité sur les Grands Enjeux du monde contemporain animés par les meilleurs spécialistes des questions d’actualité politique, économique et géopolitique
  9. Des quiz d’actualité interactifs à chaque session suivis de séances d’analyse approfondies, complétées par des cours d’anglais, des cours et ateliers de rédaction
  10. Une prépa à taille humaine, accessible en présentiel, en « live » à distance et en replay avec une attention portée à chaque étudiant


  • Sortie en librairies du livre "100 personnes qui influencent le 21ème siècle"
  • Dates DSCG 2025

    Les dates du DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) sont disponibles pour l’édition 2025. Une session unique est proposée, au mois d’octobre.

     

    Calendrier du DSCG 2025 : session unique

    Dates DSCG 2025 – Session unique en octobre 2025

    Retrouvez ci-dessous les dates clés du DSCG 2025. Les épreuves écrites se déroulent sur trois jours, du mardi 21 au jeudi 23 octobre 2025 inclus ; les épreuves orales (anglais et soutenance de mémoire) selon la convocation, à partir du lundi 27 octobre 2025.

    Evénement Calendrier DSCG 2025
    Ouverture des inscriptions au DSCG Mercredi 5 juillet 2025
    Fermeture des inscriptions au DSCG Jeudi 28 août 2025 à 12h
    Date limite nationale de dépôt des pièces justificatives
    notamment la « Fiche d’agrément du sujet de mémoire » validée et le mémoire pour l’UE 7 du DSCG
    Jeudi 28 août 2025 à 12h
    Date limite de paiement des frais d’inscription Mercredi 6 septembre 2024 à 23h59
    Epreuve écrite UE1 : Gestion juridique, fiscale et sociale Mercredi 22 octobre 2025 de 14h à 18h
    Epreuve écrite UE2 : Finance Mardi 21 octobre 2025 de 9h30 à 12h30
    Epreuve écrite UE3 : Management et contrôle de gestion Jeudi 23 octobre 2025 de 14h à 18h
    Epreuve écrite UE4 : Comptabilité et audit Mardi 21 octobre 2025 de 14h à 18h
    Epreuve écrite UE5 : Management des systèmes d’information Jeudi 23 octobre 2025 de 9h30 à 12h30
    Epreuve orale UE6 : Anglais des affaires Oral de 30 minutes selon convocation, à partir du lundi 27 octobre 2025
    Epreuve orale UE7 : Soutenance de mémoire Soutenance d’une heure maximum selon convocation, à partir du lundi 27 octobre 2025
    Epreuve écrite UE8 facultative : langue vivante étrangère (allemand, espagnol ou italien) Mercredi 25 octobre 2025 de 9h30 à 12h30
    Jury national à préciser
    Publication des résultats à préciser

    Retrouvez le calendrier officiel du DSCG au bulletin officiel n°43 du 14 novembre 2024

     

     

    Modalités d’inscription au DSCG 2025

    Les inscriptions s’effectuent obligatoirement et exclusivement par Internet, à partir du site : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/diplomes-comptables-superieurs-dcg-dscg-dec-49871.

    L’ensemble des pièces justificatives doivent être téléchargées par le candidat dans son espace dédié, créé lors de son inscription en ligne. Le paiement des droits d’inscription est dématérialisé et doit intervenir dans le délai prévu ci-dessus. Depuis l’édition 2024, les étudiants ne bénéficient plus d’un délai de « grâce » d’une semaine après la clôture des inscriptions pour fournir les pièces justificatives et s’acquitter du paiement des frais d’inscription.

    Lors de son inscription, le candidat précise, parmi les épreuves constitutives du diplôme, celles pour lesquelles il souhaite faire valoir le ou les éventuels reports de note ou de dispense. Le cas échéant, il précise aussi la ou les validations accordées au titre de la VAE par le jury national du DCG ou par le jury national du DSCG.

    La demande d’inscription à l’épreuve n° 7 du DSCG « Mémoire » n’est acceptée au titre de la session 2025 que si la « Fiche d’agrément du sujet de mémoire », dûment validée par un enseignant-chercheur, est téléchargée par le candidat dans son espace dédié, au plus tard le dernier jour de la clôture des inscriptions. Le candidat qui souhaite confier l’étude de sa demande d’agrément à son service gestionnaire doit lui faire parvenir ladite fiche au plus tard le 9 avril 2025 (date du courriel faisant foi). Cette fiche est notamment disponible sur les sites des différents rectorats.

    Pour un même diplôme, le candidat ne peut à la fois s’inscrire aux épreuves ponctuelles et à la VAE.

     

    Coefficients du DSCG 2025

    Chaque unité d’enseignement (UE) du DSCG fait l’objet d’un coefficient dédié.

    Les épreuves écrites des quatre premières UE 1, 2, 3, 4 (Gestion juridique fiscale et sociale ; finance ; management et contrôle de gestion ; comptabilité et audit) sont affectées d’un coefficient 1,5.

    Les épreuves des UE 5, 6 et 7 (épreuve écrite de MSI et les deux épreuves d’orales : anglais et soutenance de mémoire) sont affectées d’un coefficient 1.

    Enfin, seuls les points au-dessus de la moyenne sont comptabilisés pour l’UE 8 facultative (langue vivante étrangère facultative) et sont affectés d’un coefficient 1.

    Synthèse :

    Unités d’enseignement Coefficient
    UE1 : Gestion juridique, fiscale et sociale 1,5
    UE2 : Finance 1,5
    UE3 : Management et contrôle de gestion 1,5
    UE4 : Comptabilité et audit 1,5
    UE5 : Management des systèmes d’information 1
    UE6 : Anglais des affaires 1
    UE7 : Soutenance de mémoire 1
    UE8 facultative : langue vivante étrangère (allemand, espagnol ou italien) 1 (points « bonus » au-dessus de la moyenne seulement)

     

     

    Préparez le DSCG avec les experts d’Ipesup

    Le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) constitue la suite logique d’un parcours académique tourné vers la gestion, la comptabilité, l’audit. En particulier, il constitue le prolongement naturel d’un DCG (diplôme de comptabilité et de gestion), d’un master CCA (comptabilité, contrôle, audit) ou d’un master Grande Ecole de Commerce dans des parcours analogues. Les salariés exerçant une activité professionnelle dans le domaine de la comptabilité et de l’audit peuvent également trouver un intérêt à présenter ce diplôme. Le DSCG peut déboucher sur le DEC (diplôme d’expertise comptable).

    Ipesup assure une préparation de très haut niveau du diplôme supérieur de comptabilité et de gestion avec des professeurs reconnus experts-comptables, auteurs d’ouvrages, magistrats…



    C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Stephen Almasenu, substitut général au Parquet général de la Cour d’appel de Paris et professeur de Droit à Ipesup depuis plus de trente ans.

    A l’Ipesup, Stephen Almaseanu était un enseignant fidèle et attachant. Professeur de Droit civil et de Droit commercial dans les préparations au concours d’admission directe d’HEC et à l’entrée à Sciences Po en Master, il a aussi aidé des générations d’étudiants de nos préparations au CRFPA à obtenir le barreau. Il contribua à la création de notre prep’ENA, où il assurait la préparation du Droit en tant qu’épreuve du cinquième jour, et il y a quelques semaines, il enseignait encore la Gestion juridique, fiscale et sociale à nos étudiants de prépa DSCG. Des étudiants qui, à l’instar de ses élèves de l’ESSEC ou de Paris II-Panthéon Assas, saluaient des cours d’une exceptionnelle qualité. Primus inter pares, il intervenait aussi bénévolement à l’ENM, où il transmettait à ses collègues la fine compréhension qu’il avait de l’évolution du droit et de la procédure.

    Fin praticien du droit, Stephen Almaseanu était un immense procureur. Il avait, à l’égard des justiciables, le souci de la justice et de la justesse de ses réquisitions. Magistrat spécialisé en matière économique et financière, il requérait la force de la loi tout en prenant en compte les contingences économiques. Il aurait souhaité d’ailleurs que le tribunal de commerce, où il a tant exercé, fût un jour renommé tribunal de l’entreprise, et que des magistrats formés aux procédures collectives y fussent affectés.

    Stephen Almaseanu était un homme de dossiers au sens où chaque dossier, chaque justiciable était pour lui unique. Respectueux de tous les membres de la communauté judiciaire, il lui arrivait fréquemment d’amender ses réquisitions, après avoir plongé son immense intelligence dans le dossier qui lui était soumis. Juge d’instruction au tribunal de grande instance de Strasbourg, puis à la Cour d’appel de Colmar, il protégeait la société. Attentif aux arguments de la défense, instruisant autant à charge qu’à décharge, sa lucidité ne le quittait jamais. Un jour, Stephen nous confia qu’un prévenu, dont il avait ordonné le placement en détention provisoire, clamait son innocence jusque depuis sa maison d’arrêt. L’avocat de la défense demandait avec insistance que soient ordonnés des compléments d’enquête qui pourraient innocenter son client. Habité par le doute, indispensable à la bonne administration de la justice, Stephen Almaseanu fit droit aux requêtes de l’avocat. Les pièces qui furent découvertes étaient en fait accablantes pour l’accusé, et ce dernier fut finalement condamné à purger une lourde peine. Stephen Almaseanu ne s’était pas trompé. Son action décisive avait contribué à protéger la société.

    Durant les Jeux Olympiques de Paris 2024, Stephen Almaseanu assurait encore des journées d’audience en comparution immédiate. Confronté à la délinquance de droit commun, il n’avait pas le verbe haut, mais les paroles justes. Il connaissait les méandres de l’âme humaine. Comme le disait Balzac dans La Peau de Chagrin, « pour juger un homme, au moins faut-il être dans le secret de sa pensée, de ses malheurs, de ses émotions ». Il ne s’en laissait pas non plus compter ; et face à la délinquance récidiviste ou en bande organisée il savait faire preuve d’une implacable sévérité. Ses réquisitoires étaient d’autant plus respectés, et souvent suivis.

    Chef du pôle juridique de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, Stephen Almaseanu avait une pratique moderne du droit. Ne rédigeait-il pas, depuis deux ou trois ans, tous ses actes officiels sur une tablette numérique à double écran dont il avait une maîtrise stupéfiante ? Chargé de la lutte antiblanchiment, membre de la délégation française au GAFI et contre le financement du terrorisme, il avait effectué la première saisie en France de Bitcoin. Aucune procédure n’existait à ce sujet ! Alors, il avait rédigé des articles de doctrine sur ce thème, comme il en écrivit des centaines dans La Gazette du Palais, La lettre de l’association des magistrats de l’Union européenne ou encore dans la Revue des procédures collectives. Ecrire : c’était pour lui une manière de partager. Son regard acéré et sa longue expérience faisaient de lui un véritable expert, respecté et reconnu de tous. Il contribua à faire évoluer les pratiques juridiques en France et en Europe.

    Servir. Voilà, au fond, l’office de Stephen Almaseanu tout au long de sa carrière professionnelle.

    Stephen était aussi un ami fidèle. Les anecdotes, souvent judiciaires mais aussi parfois personnelles, qu’il racontait au détour d’un bon repas étaient toujours savoureuses. Il les racontait avec la simplicité d’un homme bon et juste. Il avait une immense culture. A l’Ipesup, où il a transmis à des générations d’étudiants la passion de sa matière, nous l’aimions. Il va beaucoup nous manquer.

    Nous adressons à sa famille et à ses proches nos plus sincères condoléances.



  • Stephen Almaseanu : immense Procureur, immense Enseignant