Intégrer Sciences Po en Master : 7 Écoles, 30 Masters 

L’Institut d’Etudes Politiques de Paris offre aux étudiants plusieurs voies d’admission en Master. La procédure française permet aux candidats titulaires ou en cours d’obtention de 180 crédits ECTS de déposer un dossier de candidature pour intégrer l’un des Masters de Sciences Po.

 

7 Écoles de Sciences Po, 30 Masters

L’Institut a structuré son cycle Master en 30 Masters différents, chacun d’eux étant chapeauté par une des 7 « Écoles » de Sciences Po. Des doubles diplômes et des Masters en un an complètent l’offre de formation en Master. On trouvera ci-dessous une brève présentation de chaque “École” de Sciences Po, et la liste des Masters (au sens classique du terme) proposés par chaque École.

     

    L’École de Droit

    L’École de Droit de Sciences Po a pour objectif la formation de juristes de très haut niveau susceptibles de s’adapter et de progresser dans un univers professionnel en évolution constante, en s’appuyant sur une communauté académique vivante et un réseau d’excellence international. Elle prépare aussi aux carrières juridiques et judiciaires : avocature, concours de la magistrature etc. Elle propose trois Masters :

    • Master Carrières juridiques et judiciaires
    • Master Droit économique
    • Joint Master Droit et Finance – seul Master en 3 ans de l’Institut, partagé avec l’école du management et de l’impact

     

    L’École d’affaires publiques

    L’École d’affaires publiques porte l’ambition qui est au cœur du projet de Sciences Po depuis cent cinquante ans : former les acteurs publics de demain, capables d’analyser les défis du monde contemporain et d’y apporter des solutions innovantes et éthiques. Elle propose deux Masters :

    • Master Affaires publiques
    • Master Affaires européennes

     

    L’École des affaires internationales (PSIA)

    Entièrement bilingue (anglais-français), l’École des affaires internationales (Paris School of International Affairs) propose une vaste palette de spécialisations professionnelles, à la fois thématiques et régionales, pour se préparer à toutes les carrières ayant trait à l’international : des organisations internationales aux ONG, des administrations aux think-tanks en passant par les entreprises transnationales. La richesse de l’offre de l’École permet à la grande diversité des profils qui y étudient de devenir des acteurs clés des questions internationales majeures d’aujourd’hui et de demain.

    • Master International Security
    • Master International Governance and Diplomacy
    • International Economic Policy
    • International Development
    • Human Rights and Humanitarian Action
    • Environmental Policy
    • International Energy Transitions
    • Technology and Global Affairs (Dual Degree only)

     

    L’École du management et de l’impact

    Anciennement École du management “et de l’innovation”, l’École du management et de l’impact se donne pour mission de répondre aux défis complexes auxquels font face les entreprises : la transition environnementale qui amène à repenser leur place et leurs devoirs vis-à-vis de la société et de la planète ; la transformation numérique qui bouleverse l’activité économique ; la nécessaire compréhension des évolutions contemporaines (intelligence artificielle, régionalisation des chaînes de valeur etc.) Elle propose 8 Masters :

    • Master CMIC (Communication, Médias et Industries Créatives)
    • Master Finance and Strategy
    • Master Entrepreneuriat, Design et Innovation
    • Master in International Business and Sustainability
    • Master Droit et Finance ; il s’agit du seul Master en 3 ans de l’Institut, partagé avec l’école de droit
    • Master Marketing et Société
    • Master Marketing : New Luxury et Art de vivre
    • Master RH et gouvernance durable

     

    L’École de la recherche

    Au cœur de la création et de la diffusion des savoirs, l’École de la recherche compte parmi les sept Écoles professionnelles de Sciences Po. Sa spécificité est d’offrir non seulement des programmes de master mais aussi des programmes de doctorat qui forment les étudiants aux concepts, à l’analyse et aux méthodes de la recherche en sciences sociales. La formation est structurée autour des cinq grandes disciplines de Sciences Po : le droit, l’économie, l’histoire, la science politique et la sociologie. Outre ses doctorats, l’École propose 4 Masters :

    • Master’s in Economics
    • Master Histoire
    • Master Science politique
    • Master Sociologie

     

    L’École urbaine

    Aujourd’hui, les villes et les régions sont confrontées à d’importants défis engendrés par les trois changements significatifs en cours : les transitions écologiques, numériques et démographiques. L’École urbaine entend former des décideurs pour y répondre. Elle propose 4 Masters :

    • Master Stratégies Territoriales et Urbaines (STU)
    • Master Gouvernance des Grandes Métropoles
    • Master Gouvernance des Transitions Écologiques dans les villes européennes
    • Master Cycle d’urbanisme

     

    L’École de journalisme

    L’École de journalisme de Sciences Po est l’une des quatorze écoles reconnues par la profession. Ses programmes reposent sur l’approfondissement de savoirs académiques en sciences sociales sur les enjeux du monde de demain, et l’apprentissage pratique du métier de journaliste par l’intervention de professionnels des médias. Elle propose deux Masters :

    • Master Journalisme
    • Master Joint Journalisme et Affaires internationales ; ce Master est partagé entre l’école de journalisme et l’école de droit

    A noter : si l’École de journalisme de Sciences Po retient votre intérêt, découvrez aussi la préparation aux Écoles de journalisme proposée par IPESUP.

     

    Préparez votre admission à Sciences Po en Master avec IPESUP

    Préparation du Dossier de candidature en Master à Sciences Po

    Le Dossier de candidature de Sciences Po en Master comprend en particulier, une lettre de motivation de deux pages, et un CV. La lettre de motivation à l’entrée de Sciences Po est bien différente d’une lettre de motivation “classique” de type Grande École de commerce. Le candidat dispose de beaucoup de place pour démontrer ses capacités d’analyse et sa culture générale. Il concourt face à d’autres étudiants souvent solides et présentant un projet construit, connaissant parfaitement les arcanes de l’institut et capables de présenter leur parcours et leur projet de manière convaincante. Nous proposons :

    • des fascicules de préparation spécialisés (150 p. environ)
    • une conférence de méthodologie : “Comment intégrer Sciences Po en Master ?”
    • une conférence de rédaction : “La lettre de motivation à l’entrée à Sciences Po en Master”
    • plusieurs conférences de présentation des Masters de Sciences Po
    • trois RDV individuels avec un coach-relecteur dédié

     

    Préparation du TOEFL®

    La plupart des Masters de Sciences Po comprennent un pré-requis linguistique en anglais. Il s’agit d’atteindre un score minimum (souvent élevé) à une certification internationale. Le TOEFL® fait partie des tests admis pour la quasi-totalité des Masters. Nous proposons :

    • une plateforme pédagogique dédiée au TOEFL® : plus de 1500 questions, 10 tests blancs, 100 fiches de cours en adaptative learning
    • des stages intensifs de préparation au TOEFL® pendant les vacances scolaires, en particulier à la Toussaint
    • un cycle continu de préparation au TOEFL®

     

    Cycle de conférences “Sciences Po Master” sur les Grands Enjeux contemporains

    Destiné en premier lieu à vérifier l’adéquation entre le profil et la trajectoire du candidat, son projet professionnel, et la formation proposée par l’IEP, l’entretien d’admission de Sciences Po possède ses propres codes. Rite de passage, il permet au jury de juger votre compréhension de ce que d’aucuns appellent “l’esprit Sciences Po”, et de vérifier que votre culture générale (journalistique de bon niveau) vous permet d’appréhender les questions contemporaines de manière intelligente.

    Si l’on devait créer un rôle de président de l’Union européenne, faudrait-il le place à la tête de la Commission ou du Conseil ? Que pensez-vous des Bidenomics : vous semblent-ils inspirés plutôt du monétarisme ou du keynésianisme ? La censure partielle de la loi “Immigration” par le Conseil constitutionnel participe-t-elle à un gouvernement des juges, ou illustre-t-elle au contraire l’exigence démocratique française ? Autant de questions liées à l’actualité plus ou moins récente, sur lesquelles le candidat pourra déployer une argumentation convaincante, personnelle, nuancée et prendre position. Nous proposons un cycle de 6 conférences “Grands Enjeux” :

    • Les institutions françaises
    • A quoi sert l’Union européenne ?
    • Quelle politique économique face au risque de stagflation ?
    • Les médias et les pouvoirs en France
    • Géopolitique du Proche-Orient
    • La crise de la démocratie

     

    Préparation de l’Entretien d’admission de Sciences Po

    Nos admissibles sont invités à préparer l’entretien d’admission de Sciences Po avec nous. La préparation, de nature très “artisanale” (dans le bon sens du terme : haute couture…), s’effectue en petits groupes d’étudiants admissibles, encadrés par des professeurs-membres de jury très expérimentés et autorisés. Un ancien directeur de Master à Sciences Po, ancien directeur de la “PrépaConcours” de Sciences Po et administrateur du Sénat, dirige la préparation. Nous proposons :

    • un cours de méthodologie de l’entretien de Sciences Po
    • 2 entretiens blancs avec des membres de jury tous diplômés de Sciences Po, anciens membres de jury de l’Institut
    • la possibilité d’assister, tout au long d’un week-end dédié, aux simulations d’entretien de tous les autres admissibles

     



    Réforme de l’expertise comptable : notre analyse

    Le conseil national de l’ordre des experts comptables (CNOEC) a publié en mars 2024 le rapport « Profession comptable », issu des travaux de la commission chargée d’étudier l’évolution de la filière et des diplôme. Retrouvez ici une synthèse du rapport, et nos analyses sur l’évolution de la filière.

     

    L’expertise, une filière dynamique souffrant encore d’un manque de diplômés

    Le rapport dresse tout d’abord le constat que l’expertise comptable est une filière dynamique en termes d’emplois. Les recrutements en cabinet progressent en moyenne de 6 % par an depuis 10 ans. La filière a accueilli 50.000 salariés supplémentaires en 25 ans, pour atteindre 170.000 emplois.

    Le nombres de diplômés de la filière augmente aussi, mais pas dans les mêmes proportions. En 5 ans, le nombre de diplômés du DCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion, bac+3) augmente de 11%, le nombre de diplômés du DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion, bac+5) de 20% et le nombre de diplômés du DEC (Diplôme d’Expertise Comptable, bac+8) de 26%.

    La filière souffre ainsi encore d’un déficit de diplômés, en particulier au niveau intermédiaire (DCG). 2/3 des cabinet rencontrent des difficultés à recruter.

    Plusieurs éléments l’expliquent :

    • La filière d’expertise comptable souffre d’un manque de notoriété, voire de reconnaissance après le baccalauréat ;
    • Les parcours audit/expertise des Grandes Écoles de commerce attirent moins de diplômés qu’auparavant.

     

    Trois risques pour la filière : réforme du RNCP, directive CSRD et accès facilité au CAFCAC

    Au-delà des « marronniers » quasi schumpétériens de l’intelligence artificielle (qui serait amenée à évincer l’expert-comptable ou à vider les cabinets de leurs salariés, une conjecture largement débattue) et de la facturation électronique (même constat et mêmes débats), trois risques sont identifiés pour l’avenir de la profession.

    Une réforme du répertoire national des compétences professionnelles (RNCP) conditionne l’admission d’une formation au RNCP, et donc son possible financement par le compte personnel de formation (CPF), à sa structuration en blocs de compétences. Or, si le DSCG est bien ainsi structuré, ce n’est pas encore le cas du DCG. Un travail devra être effectué en ce sens, faute de quoi de nombreux salariés ne pourront plus faire financer leur cycle de montée en compétences.

    La directive européenne « Corporate Sustainability Reporting Directive » (CSRD) fixe depuis le 1er janvier 2024 de nouvelles normes et obligation extra-financier pour les PME et les grands groupes. Les experts comptables et les commissaires aux comptes (CAC) devront être davantage formés à ces enjeux. Le cycle de formation au DCG et au DSCG doit être adapté en conséquence.

    Enfin, la mise en place par la Commission Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC), d’une nouvelle voie d’accès à la certification d’aptitude aux fonctions de commissaire (CAFCAC) sans être titulaire du Diplôme d’Expertise Comptable (DEC), fait peser un risque sur l’attractivité du diplôme. L’école française de formation à l’audit (EA) ouvre notamment un Master en Administration des Entreprises (MAE) qui permettra de rejoindre le cursus CAFCAC à l’issue d’un stage de 3 ans.

     

    Un DCG jugé satisfaisant dans l’ensemble. Deux enjeux : RNCP & ajustements des programmes pour améliorer le continuum DCG-DSCG

    Le DCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) est dans l’ensemble jugé satisfaisant. Il répond aux besoins des cabinets pour 89% des experts comptables intéressés. Avec 5000 à 9500 inscrits aux épreuves (selon les UE) en 2023 et quelque 4000 lauréats en 2023, il attire de nombreux candidats. Les taux de réussite sont adaptés (35 à 52 % selon les UE), et les épreuves sont unanimement saluées pour leur pertinence.

    Deux enjeux subsistent pour le diplôme.

    Le grand chantier de sa construction en blocs de compétences devra être mené (afin qu’il puisse figurer au RNCP et bénéficier de financements CPF).

    L’aménagement du programme du DCG, en concertation avec le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR), permettrait d’intégrer quelques suggestions. Plusieurs pistes sont identifiées, notamment : faciliter le continuum entre DCG et DSCG ; faire converger le DCG vers un Bachelor de type ESC ; ajouter quelques cours de marketing/communication ; intégrer dans la formation des technologies de traitement mobilisant la Blockchain, l’intelligence artificielle et bien sûr la RSE pour correspondre aux exigences de la directive CRSD.

    L’institution d’un contrôle continu a quant à elle été écartée (i) pour éviter tout risque d’inégalité de traitement entre les candidats, et (ii) car la possibilité de présenter l’examen en candidat libre permet de conserver au DCG (diplôme de niveau bac+2) son caractère d’ascenseur social.

     

    Le DSCG, jugé excessivement technique et déconnecté des besoins des cabinets, devra être rénové en profondeur

    Le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) constitue la suite logique d’un parcours académique tourné vers la gestion, la comptabilité, l’audit. En particulier, il constitue le prolongement naturel d’un DCG (diplôme de comptabilité et de gestion), d’un master CCA (comptabilité, contrôle, audit) ou d’un master Grande Ecole de Commerce dans des parcours analogues. Les salariés exerçant une activité professionnelle dans le domaine de la comptabilité et de l’audit peuvent également trouver un intérêt à présenter ce diplôme. Le DSCG peut déboucher sur le DEC (diplôme d’expertise comptable).

    Aujourd’hui, le DSCG demeure un diplôme scolaire, difficile et exigeant. Les UE 1 et 4, que nous préparons à IPESUP avec des professeurs experts, auteurs de manuels et/ou membres du jury, sont les plus techniques. Au niveau national, les taux de succès à ces deux UE oscillent entre 25 et 30 % (IPESUP : 65 à 75 %).

    Les critiques formulées au DSCG constituent le pendant de la technicité reconnue à ses lauréats. Car s’il est vrai qu’un diplômé du DSCG doit savoir traiter comptablement des opérations de fusion (UE4), en saisir tous les aspects juridiques et fiscaux (UE1), les fusions d’entreprise restent un cas rare dans la vie d’un cabinet comptable !

    Il est ainsi reproché à l’examen de se fonder sur des connaissances livresques, éloignées des réalités du métier au quotidien. L’excessive technicité des épreuves et l’étendue du programme nécessitent beaucoup de mémorisation, ce qui, selon certains, s’effectuerait au détriment de l’analyse et de la capacité des diplômés à acquérir des soft skills.

    Critique classique de l’enseignement supérieur élitiste à la française, contre laquelle, généralement, notre groupe se positionne ! Les diplômés de Polytechnique, d’HEC, les anciens élèves de Normale Sup ou de l’INSP n’ont-ils pas eux-mêmes dû acquérir de nombreuses connaissances, nécessitant beaucoup de mémorisation ? Cela les a-t-il empêché de déployer des capacités d’analyse, et de faire preuve de soft skills aux entretiens d’admission et dans leurs stages ?

    Il faut ici nuancer le propos. Le DSCG est un diplôme hybride : mi-académique, mi-professionnalisant. Il n’est pas surprenant de lire que l’ordre, qui représente la profession, s’attache à ce que le diplôme soit en adéquation avec les besoins métiers. Et il faut rappeler que de nombreux cabinets financent (ou font refinancer par leurs OPCO) la formation de leurs salariés. Il est donc légitime que le diplôme corresponde bien aux besoins des cabinets comptables… et que son programme évolue en ce sens.

    Quel positionnement pour le DSCG : diplôme généraliste ou préparant au DEC ?

    Le DSCG doit-il se réformer dans le sens d’une sorte de « super-Master » généraliste, ou doit-il rester le prélude au stage préparant à l’expertise comptable ?

    La commission tranche clairement dans le sens de l’expertise. Le DSCG prépare à un métier. Il doit donc rester le diplôme de la filière, dont on sait qu’elle se caractérise encore par une insuffisance de l’offre d’emploi par rapport à la demande.

    Quel axe de réforme pour l’examen du DSCG 2024, et quel impact sur les sujets ?

    Si l’inadéquation des programmes au terrain a pu être relevée, les membres de la commission s’accordent pour dire que changer l’esprit des sujets (sur lequel les étudiants se fondent pour préparer les épreuves) sera sans doute plus efficace que de changer le programme lui-même.

    Cette réflexion nous semble pertinente (nous analysons évidemment les sujets tombés les années antérieures lorsque nous préparons nos étudiants à l’examen !), même si elle peut avoir des effets de bord en année un. Tous les aspirants au DSCG ne sont pas au fait des tout derniers rapports de l’ordre…

    S’agissant du DSCG 2024, on peut s’attendre à ce que les concepteurs de sujets prennent en compte les recommandations du CNOEC sans attendre une quelconque réforme officielle des programmes.

    Les sujets devraient être aussi techniques qu’auparavant, mais mobiliser davantage la réflexion. On s’attend à moins d’exercices, et à des études de cas plus longues. Les sujets pourraient aussi comporter davantage d’annexes. Il s’agit de valoriser les candidats ayant tout à la fois de solides compétences techniques et des capacités de réflexion avérées.

    Quel avenir pour le stage des experts comptables mémorialistes ? Faut-il faire sauter le « verrou » du DSCG ?

    Pour former davantage de futurs experts-comptables, dont on rappelle qu’ils suivent un stage pendant 3 ans tout en préparant leur mémoire de DEC, faut-il ouvrir l’accès au stage aux non diplômés du DSCG, c’est-à-dire faire sauter le verrou du DSCG ? Face aux difficultés de recrutement, ne faudrait-il pas accepter que les élèves brillants des meilleures écoles de management y accèdent sans attendre leur

    Là aussi, la commission s’accorde sur une position conservatrice, de nature à protéger le DSCG. Il faut s’assurer que les experts comptables mémorialistes aient bien un niveau technique suffisant : le stage ne sera pas ouvert aux étudiants n’ayant validé aucune UE eu DSCG. Il faudra avoir validé au moins une UE pour le suivre.

    La commission n’hésite pas à rappeler que les diplômés du DSCG ont un niveau technique bien plus élevé sur les matières comptables que les diplômés des Grandes Écoles de management !

    Cette assertion serait presque contradictoire avec la critique précédente d’excès de technicité supposée du DSCG… mais on comprend le propos. D’ailleurs, les étudiants des parcours audit/comptabilité des écoles de management ne passent-ils pas, justement, le DSCG, pour renforcer leurs compétences et accéder à la filière ? Rien n’empêche un étudiant « brillant » de Grande Ecole de présenter le DSCG, soit qu’il passe l’examen en son entier, soit qu’il bénéficie de dispenses (SKEMA, NEOMA par exemple).

    La sélection des élèves les plus brillants des Grandes Écoles ne pourrait se toute façon être déléguée aux établissements : un diplôme national, objectif et impartial fait sens.

    Voici une conclusion à laquelle le groupe IPESUP adhère absolument !

     

    Préparez le DSCG 2024 avec Ipesup 

    Ipesup assure une préparation de très haut niveau du diplôme supérieur de comptabilité et de gestion avec des professeurs reconnus experts-comptables, auteurs d’ouvrages, magistrats…

    Découvrez nos trois préparations :



  • Réforme de l’expertise comptable : notre analyse
  • blank

    La certification qualité a été délivrée au titre de la catégorie d’action suivante : L. 6313-1 – 1° Actions de formation

    Une reconnaissance de l’excellence de nos préparations

    Le Groupe IPESUP, institution renommée dans le domaine de la préparation aux examens, se distingue une fois de plus par son engagement envers l’excellence. Nous sommes fiers d’annoncer que notre formation au DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion) a récemment été labellisée Qualiopi pour la deuxième fois consécutive. La nouvelle certification Qualiopi d’IPESUP FORMATION couvre la période 2024-2027.

    La reconduction, en mars 2024, de la certification Qualiopi (déjà obtenue en 2021) constitue une reconnaissance de notre engagement continu à fournir des formations de qualité irréprochable. Les préparations au DSCG dispensées par notre filiale dédiée IPESUP FORMATION constituent une formation solide pour les étudiants aspirant au succès à l’examen, mais aussi pour les aider à démarrer leur carrière professionnelle. Rappelons que la présentation du DSCG constitue aujourd’hui un passage obligé pour effectuer un stage en cabinet d’expertise comptable – un élément auquel le conseil de l’ordre des experts comptables reste attaché pour les années à venir, comme on peut le lire dans le rapport du Conseil National de l’Ordre des Experts Comptables de février 2024 intitulé « L’avenir de la filière d’expertise comptable et des diplômés ».

    La certification Qualiopi atteste de notre engagement à respecter les exigences rigoureuses en matière de qualité définies par les autorités françaises. Elle confirme également notre capacité à fournir des formations qui répondent aux besoins spécifiques des étudiants, tout en assurant des résultats à la hauteur des ambitions du groupe IPESUP. Chaque année, nos préparations du diplôme supérieur de comptabilité et de gestion atteignent ainsi des taux de succès de 70 % environ, soit 2 à 3 fois plus que la moyenne nationale (taux de réussite nationaux aux UE écrites du DSCG nationale sur 5 ans : UE 1 : 28 % de succès ; UE4 : 25 %).

     

    Une équipe de professeurs « DSCG-chevronnnée »

    Commune à nos trois préparations (préparation annuelle, préparation d’été et préparation « Dernières révisions »), l’équipe pédagogique de nos préparations au DSCG se compose de trois enseignants expérimentés, très proches des étudiants, placés sous la direction d’Antoine LAMY (diplômé d’HEC et de Paris IX-Dauphine), Directeur, et avec le concours de Michel ANQUETIL, Directeur honoraire d’Ipesup Expertise Comptable (diplômé ESC, DECF, professeur de gestion, comptabilité et finance) :

    • Droit des sociétés (UE1) : Stephen ALMASEANU. ENM, DEA de Droit des Affaires de Paris II, diplômé de l’ESSEC, magistrat spécialisé en matière économique et financière. Après avoir occupé le poste de vice-procureur au parquet de Paris, M. Almaseanu est aujourd’hui substitut général au Parquet général de la Cour d’appel de Paris, au département des affaires économiques et financières.
    • Droit fiscal (UE1) : Serge ZELYNSKY. Expert comptable, licencié en sciences économiques, professeur de droit fiscal, droit des sociétés et de comptabilité.
    • Comptabilité & audit (UE4) : Georges LEGROS. Expert comptable, professeur renommé de finance et de comptabilité, auteur d’une dizaine d’ouvrages spécialisés aux éditions Dunod et Ellipses, M. Legros est membre du jury des examens du DSCG et du DEC.

       

      Préparez le DSCG 2024 avec IPESUP 

      Le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) constitue la suite logique d’un parcours académique tourné vers la gestion, la comptabilité, l’audit. En particulier, il constitue le prolongement naturel d’un DCG (diplôme de comptabilité et de gestion), d’un master CCA (comptabilité, contrôle, audit) ou d’un master Grande Ecole de Commerce dans des parcours analogues. Les salariés exerçant une activité professionnelle dans le domaine de la comptabilité et de l’audit peuvent également trouver un intérêt à présenter ce diplôme. Le DSCG peut déboucher sur le DEC (diplôme d’expertise comptable).

      Ipesup assure une préparation de très haut niveau du diplôme supérieur de comptabilité et de gestion avec des professeurs reconnus experts-comptables, auteurs d’ouvrages, magistrats…

      Découvrez nos trois préparations :



    • La prépa d'IPESUP au DSCG certifiée Qualiopi pour 2024-2027