Le journalisme en France en 2025

1. Profession journaliste : qui sont les 34 476 cartes de presse ?

13 000 cartes de presse en 1975, presque 35 000 aujourd’hui, la profession a connu une croissance nettement supérieure à celle de la population active française. Certes, l’on pourrait souligner une forme de stagnation depuis quelques années mais une étude plus pointue montre que la profession compte chaque année environ 5% de nouvelles demandes de carte de presse qui compensent à peu près le non-renouvellement lié à la fin d’activité qui recoupe les départs à la retraite et les reconversions professionnelles. De plus, le nombre de cartes de presse permet de donner une vue d’ensemble mais certains écrivent des piges et des articles sans avoir la carte professionnelle et le journalisme est souvent une activité occasionnelle ou de complément pour nombre de correspondants et de localiers. La carte de presse permet de recenser ceux qui travaillent régulièrement et dont le journalisme est la principale source de revenus.

 

Gutenberg résiste.

Le secteur de la presse écrite reste le secteur dominant si l’on y inclut les articles publiés en ligne. Sa part domine régulièrement. En 2024, elle pèse à peine 53% du total, soit 10 points de moins depuis 2000. Et la baisse atteint le double si l’on s’attache simplement aux premières demandes.

Le secteur de la télévision s’accroît régulièrement et sa progression atteint 8 points depuis 2000. Et la radio progresse légèrement, passant de 8% des cartes à 10,5% de 2000 à nos jours.

 

Une profession qui se féminise.

Les femmes représentaient 40% des cartes en 2000. Aujourd’hui, ce pourcentage flirte avec les 50%. Elles sont devenues majoritaires dans les premières demandes, à hauteur de 55%. Dans la presse écrite, leur part avoisine désormais les 41% tandis qu’elle plafonne à 46% en TV, radio et agences de presse.

 

Une profession qui prend de l’âge.

Si les jeunes restent motivés par le journalisme, si l’on en croit le nombre de candidats aux concours des écoles de journalisme, l’on constate cependant que l’âge moyen des journalistes flirte désormais avec les 46 ans, soit près de 4 ans de plus par rapport à l’an 2000. Le vieillissement s’explique sans doute par le recul général de l’âge de la retraite et par le fait que les journalistes les plus chevronnés sont aussi ceux qui sont les mieux protégés en cas de plan social.

 

De plus en plus de précaires ?

Parmi les premières demandes de carte, les CDI sont désormais minoritaires avec environ 30% du total face à 24% de CDD et 46% de pigistes. En 2000, les CDI représentaient 60% des demandes de premières cartes. Ce phénomène est la traduction d’une gestion plus flexible de toutes les rédactions quel que soit le secteur envisagé. Cela a pour conséquence d’individualiser de plus en plus la profession et aussi d’en réduire l’attractivité. Les inégalités de revenu selon les statuts accentuent encore le flou et l’incertitude qui pèsent sur le choix du métier. Le revenu mensuel brut médian des journalistes en CDI est de 3700 euros pour les CDI en poste face aux 2100 euros des pigistes et des 1955 euros des CDD. A cette inégalité, s’ajoute une différence de 10% en défaveur des femmes journalistes en CDI par rapport à leurs confrères masculins. La profession demande un niveau de qualification de plus en plus élevé en termes de formation générale de base et de formation professionnelle mais les revenus n’ont pas nécessairement suivi. Le métier de journaliste demande une forme d’abnégation et requiert comme un parcours initiatique ardu mais il ne faut jamais perdre de vue que tout cela s’explique par les bouleversements économiques, techniques et culturels qui sont à l’œuvre dans la société française.

 

Des cursus reconnus.

14 cursus de formation professionnelle reconnus par la profession s’adressent à des diplômés de l’enseignement supérieur à partir du niveau L3. Ces cursus doivent être soigneusement distingués de très nombreuses officines qui existent, notamment à Paris, et qui n’offrent pas toutes les garanties en termes de qualité et, surtout, en termes de débouchés. Il faut distinguer également les cursus professionnels reconnus des cycles universitaires d’Information-Communication qui n’offrent qu’une initiation culturelle au métier du journalisme ainsi que des bases en déontologie et de sociologie des médias. Entre 2000 et 2025, la part des journalistes issus des écoles reconnues est passée de 12 à 20% des titulaires de cartes de presse. C’est une mutation importante, qui traduit à la fois la montée des exigences du métier et une volonté de s’inscrire contre la précarité. Les diplômés des « bonnes écoles » de journalisme représentent même jusqu’à 30% des journalistes en CDI, en radio, TV et en agences de presse. Et leur salaire est en moyenne supérieur de 10% à celui de leurs confrères formés dans d’autres cadres.

 

Sortir du pessimisme.

Un diplôme permet de sortir du marasme. Car il ne faut pas tomber dans le piège du négativisme journalistique qui s’appuie sur quelques indices comme le raccourcissement des carrières qui seraient aujourd’hui en moyenne de 15 ans et sur le fait que de nombreux journalistes quittent prématurément le métier pour travailler dans la communication, l’enseignement, la création culturelle ou le commerce et la restauration. Ce pessimisme, déjà présent depuis quelques décennies, s’est renforcé récemment avec le boom des réseaux sociaux qui diffusent de l’information sans véritable professionnalisme ou reprennent gratuitement des articles tirés des journaux et sites reconnus d’informations. Les journalistes craignent d’être dépossédés de leur métier et de leurs compétences. La carte de presse elle-même ne permet plus de distinguer le journaliste des autres professionnels puisque certains exercent cette profession avec des statuts mal comptabilisés comme le statut d’autoentrepreneur, celui d’intermittent du spectacle ou celui de la convention Syntec qui régit les « rédacteurs d’information » qui sont employés par les « pure players ». Le pessimisme ambiant ne peut être que surmonté par l’enthousiasme et la motivation. Et une solide formation tire vers le haut et permet aussi de dépasser l’individualisme et l’isolement puisque la formation dispensée dans les écoles l’est toujours dans le cadre de cours en groupe.

 

2. Exercer un métier

Le journaliste a pour mission de rechercher et vérifier l’information, de la rédiger puis de la transmettre sur tout type de support. C’est donc avant tout un rédacteur, un spécialiste de l’écriture, y compris dans l’audiovisuel où les informations sont d’abord écrites avant d’être lues ou présentées. Mais le journaliste doit aussi témoigner, filmer, interviewer, enregistrer, photographier, monter des images, mettre en page. Ecrire est bien une fonction première et fondamentale du journalisme mais le métier repose sur différents savoir-faire qui sont enseignés dans les différentes écoles de journalisme.

 

De nombreux métiers dans la presse écrite.

Le journalisme écrit, l’héritier direct de Théophraste Renaudot, recouvre une gamme très large de métiers que les étudiants en école de journalisme découvrent pendant les stages obligatoires, notamment en première année. Il existe une première distinction entre la presse quotidienne et la presse magazine mais au sein de ces deux grands ensembles, les métiers sont légion. Dans la presse quotidienne, on peut travailler dans un quotidien régional ou dans un quotidien national et l’on comprend aisément que la démarche du localier sur le terrain n’est pas de même nature que celle du journaliste spécialisé de la presse écrite nationale, du grand reporter ou du correspondant à l’étranger. La presse magazine offre aussi une gamme très large de métiers, à la fois des métiers de terrain et des métiers où le journaliste réalise des enquêtes de son bureau à partir d’une documentation ou de différentes interviews. La presse magazine est le plus souvent une presse spécialisée, ce qui ne signifie pas que l’on n’est pas nécessairement spécialiste d’un sujet que l’on maîtrise depuis toujours. L’on devient parfois spécialiste d’un sujet que l’on découvre avec passion sur le tard. On voit bien que la presse écrite ne consiste pas seulement à écrire mais aussi à chercher l’information. Le seul métier de pure écriture est celui de SR, secrétaire de rédaction, indispensable dans la presse quotidienne comme dans la presse magazine. C’est le chef d’orchestre de la rédaction, celui qui unifie le style du journal et corrige les différentes erreurs de tous ordres de ses confrères. Le poste de SR est vraiment réservé à ceux qui rédigent avec un souci extrême de la langue et de la cohérence du média.

 

La presse audiovisuelle recoupe aussi des fonctions variées.

La radio et la télé travaillent sur l’image mais aussi sur l’écrit. Ces deux médias offrent une gamme de possibilités professionnelles qui reposent sur plusieurs compétences : la compétence rédactionnelle, la compétence visuelle, la capacité à filmer et le talent, lié aussi au travail, de parler et de présenter. On voit ainsi que le journalisme audiovisuel est un métier de polyvalence mais aussi de spécialisation qui repose sur la maîtrise des langages et de l’image. Reporter d’images, présentateur télévision et radio, correspondant local ou à l’étranger, animateur de talk shows d’information ou éditorialiste à la radio, le journalisme audiovisuel conduit à des métiers de plus en plus exposés où le défi essentiel consiste à mettre en œuvre une rigueur permanente dans l’utilisation de l’image et du son. Une formation ad hoc en école de journalisme permet d’allier rigueur et technicité.

 

Le journalisme d’agence.

Ce journalisme est souvent méconnu par les aspirants au métier mais il occupe une place essentielle dans la production de l’information. L’agence produit des contenus, des dépêches informatives, des photos, des images filmées voire des reportages et documentaires qui sont ensuite vendus aux journaux, aux magazines et aux chaînes de télé. On se situe à la base du métier où l’information brute, sous toutes ses formes, est le produit objectif et fiable du travail journalistique. Le journalisme d’agence est une excellente école en soi car il apprend au journaliste à s’effacer devant l’information.

 

La presse multimédia.

En 20 ans, la révolution numérique a bouleversé le monde des médias. Il est évident que le travail journalistique n’a plus rien à voir avec ce qu’il fut car l’utilisation du PC et des divers outils informatiques s’est généralisée à tous les échelons de la profession. De plus, les réseaux sociaux sont à la fois des producteurs de contenus mais offrent aussi une vitrine et un relais aux articles et reportages produits par les médias en version numérique. Ainsi, la production de contenus qui utilisent à la fois le clavier pour écrire mais aussi l’image filmée ou photographiée-sans parler de l’enregistrement sonore- est aujourd’hui un type de journalisme à part entière. Produire un contenu pour Brut relève d’un genre journalistique nouveau et requiert une véritable compétence, même si les fondamentaux déontologiques et les exigences de qualité demeurent des constantes incontournables. Le rappel de la spécificité du travail journalistique par rapport à la production « grand public » est ici indispensable car les exigences de rigueur, la vérification des contenus, le respect du cadre légal qui sont les éléments distinctifs du journalisme, sont encore plus pertinents dans un contexte flou où d’aucuns ont du mal à faire la distinction entre le journaliste et le citoyen ordinaire. Le débat sur l’article 24 de la loi « Sécurité globale » a conduit les pouvoirs publics à faire une distinction nette entre le journaliste au statut professionnel comme garant de l’utilité sociale et des bonnes intentions au service de l’information du public et le citoyen ordinaire qui est suspect d’utiliser l’image à des fins malveillantes. L’ère du numérique renforce la nécessité sociale et politique d’un journalisme professionnel, contrairement à une idée reçue qui pourrait laisser croire que tout le monde est devenu de facto un journaliste en exercice ou en puissance.

 

Passions, compétences, métiers.

La diversité des métiers et des statuts peut donner l’impression qu’il y a une place pour chacun et qu’à la limite, le journalisme offre des possibilités professionnelles à tout diplômé pour peu qu’il ait un projet à-peu-près cohérent. Comme on l’a vu, les conditions économiques ne permettent pas à tous les aspirants-journalistes de trouver un emploi dans la profession.

Dans ces conditions, il est utile de rappeler les prérequis que tous les journalistes chevronnés rappellent aux néophytes, voire aux lycéens qui leur demandent conseil.

Le premier des prérequis est la passion. La passion des médias, le goût de la lecture des journaux, l’appétit de l’information. Ce qu’on appelle la curiosité du journaliste est avant tout un besoin insatiable de savoir ce qui se passe. Elle se manifeste par la volonté d’être au courant de tout, de s’intéresser à des sujets nombreux et variés dans le cadre d’une matinale radio, d’un quotidien national ou régional, d’un site d’information sur le web. Il n’y a pas de carrière journalistique sans un lien étroit et constant avec le monde médiatique. La passion pour l’actualité et le journalisme favorise l’émergence d’une culture générale qui s’enrichit, s’élargit chaque jour et chaque semaine. Le caractère généraliste n’empêche pas une forme de spécialisation et un intérêt spécifique pour un domaine précis. Ce lien entre le général et la spécialisation participe de l’essence même du métier qui consiste à traiter tous les sujets car chaque sujet est important. Ce qui est important, c’est l’angle dont la pertinence dépend autant de la culture générale que de d’une intuition matinée de curiosité.

La recherche de l’information relève justement de la curiosité. Un journaliste, même local, fait de l’investigation. Sa connaissance du terrain et les réseaux qu’il s’est constitués lui permettent d’avoir de l’information, de décrocher de l’inédit ou de répondre au défi de la compréhension d’un événement ou d’un fait divers. L’esprit de curiosité et son corollaire, la recherche de l’information, ne connaissent pas de trêve. Les nécessités du métier font que l’on ne peut se mettre hors-jeu et considérer que le travail de recherche est bel-et-bien terminé. Le journaliste questionne les faits et cherche aussi des interlocuteurs, des témoins ou éventuellement des experts qui apportent des précisions indispensables. Le journaliste ne tient jamais rien comme acquis et un esprit routinier ou conformiste ne peut réussir, ni s’épanouir dans le journalisme.

Le journalisme, c’est la vie dans sa dimension sociale. Bien sûr, un travail d’investigation peut être solitaire et se passer en partie dans un bureau mais le métier implique des contacts et le goût du terrain. Le journaliste n’est pas un policier, proclame la Charte du Journalisme de 1938, mais il interroge et donne la parole à ses interlocuteurs. Le goût du contact et de la conversation est inhérent au métier. La timidité est absolument rédhibitoire.

Pour trouver des sujets, pour trouver des angles, pour soutenir une conversation, pour aborder tous les sujets, une solide culture générale s’impose comme un viatique indispensable. Par culture générale, il faut comprendre de solides repères dans le temps et l’espace, une appétence pour les spectacles et le sport, des rudiments d’économie, de droit qui permettent d’éviter les contresens, une ouverture d’esprit qui se nourrit de l’idée que d’autres peuples et d’autres gens peuvent saisir le monde d’une autre façon que soi-même.

Mais le journalisme n’aurait aucun sens s’il ne consistait pas à transmettre l’information. La transmission passe par l’écrit, même si le produit final est un texte lu à la radio ou à la télévision. L’écriture journalistique a ceci de particulier qu’elle semble simple parce qu’accessible au plus grand nombre. Un journaliste est considéré comme un vulgarisateur et cette fonction implique que l’expression soit accessible et atteigne un objectif de concision, de précision et de clarté. En réalité, l’apparente simplicité réclame un travail préalable, un entraînement, une pratique. L’expérience permet d’assimiler les ressorts de cette écriture et l’on apprend beaucoup aussi dans les écoles de journalisme et l’on affine sa technique pendant les stages. Certains commencent à s’entraîner dans des textes qu’ils écrivent dans leur blog ou dans les réseaux sociaux. On ne peut être un bon journaliste sans la préoccupation constante de l’écriture mais on ne choisit pas ce métier uniquement parce qu’on aime écrire. L’écriture en tant que telle n’existe pas dans le journalisme, elle est toujours au service de la transmission de l’information.

En dernière instance, le journalisme contemporain implique une maîtrise préalable des outils du multimédia et une forme de familiarité avec le monde du numérique. On apprend là aussi en s’exerçant et en pratiquant mais on ne peut plus être journaliste simplement avec un stylo, un calepin et un appareil photo. Ce préalable fait partie des recommandations incontournables à propos du métier du journalisme.

 

3. Comment devenir journaliste ?

S’il n’y a pas de voie royale, si la profession est accessible par des voies très variées, il est utile de rappeler à de jeunes prétendants qu’il existe un parcours, certes formaté, mais plus sûr et plus conforme aux réalités actuelles du métier.

 

Un parcours préférentiel.

L’accès au métier dépend d’abord des études. Jusqu’aux années 90, les journalistes étaient bacheliers pour la plupart et cette profession reposait beaucoup sur une formation sur le tas. Il existait déjà des grandes écoles de journalisme dont seulement 5 reconnues par la profession et les IEP orientaient bon nombre de diplômés vers des stages en journalisme qui débouchaient souvent sur des entrées dans le métier.

En 2025, le niveau d’études requis a beaucoup progressé et le journalisme est devenu une profession intellectuelle. Le journalisme n’est pas réservé à des étudiants exceptionnels ayant réussi des parcours dans des grandes écoles réputées mais le niveau Bac + 3 s’est imposé aujourd’hui comme un garant en matière de qualité de sérieux, de suivi dans le travail et aussi de maîtrise de la langue française.

Le choix du parcours universitaire est une question récurrente dans les salons d’orientation. Il est d’usage de recommander des parcours littéraires, historiques ou juridiques. On parle aussi souvent des IEP parisien et régionaux. A vrai dire, il n’y a pas de parcours universitaire à privilégier puisque les écoles recherchent des étudiants avec des profils de plus en plus diversifiés. Les écoles ne veulent plus recruter seulement les meilleurs étudiants en Lettres ou des anciens hypokhâgneux. Elles veulent aussi des scientifiques et des étudiants des écoles de commerce. Elles veulent du solide au plan académique, elles veulent une bonne maîtrise de la langue française, une culture générale correcte mais elles pensent, de plus en plus, que le parcours individuel ad hoc n’est pas nécessairement un parcours académique formaté et classique, même si ce dernier est loin d’être rédhibitoire.

Pour être clair et définitif, l’étudiant intéressé par une orientation professionnelle tournée vers le journalisme, peut choisir le cursus qui lui convient avec l’idée qu’un cursus généraliste avec de l’économie, de la géopolitique et de la sociologie, un parcours de type « Sciences humaines » sera profitable de toutes les façons. Mais si l’on est scientifique, si l’on est porté vers les carrières commerciales, il ne faut pas aller à l’encontre de ses tendances, il faut y aller avec détermination.

Ce parcours universitaire n’est pas une fin en soi et beaucoup d’étudiants poursuivent leurs études supérieures par précaution, au cas où le métier pourrait les décevoir. Pour celui qui veut devenir journaliste à part entière, le cursus universitaire est aussi un moyen de réussir les concours des écoles. Par conséquent, le niveau Licence est nécessaire et suffisant. Dans une certaine mesure, un Master n’apporte rien à un étudiant, quel qu’il soit, si celui-ci est déterminé à devenir journaliste.

 

Faire des stages.

Pour conforter sa motivation, le futur journaliste a intérêt à mieux connaître la profession qu’il envisage d’exercer. Pour sortir aussi des clichés et des images trop parfaites du métier, pour se débarrasser de tout angélisme.

La première démarche consiste à prendre contact avec des journalistes, de tous les médias, de tous les horizons. Y compris des journalistes de proximité, de la presse locale. Ce contact permanent permet de mieux comprendre les enjeux du métier, ses méthodes, ses difficultés et ses avantages. Ce sont les journalistes qui parlent le mieux de leur vie. Et qui en offrent l’image la plus réaliste.

Ensuite, il faut concrétiser son envie de journalisme par plusieurs stages. Certes, les étudiants reçus aux concours des écoles n’ont pas tous fait de stage mais un stage abouti apporte au candidat beaucoup d’assurance à l’oral. Et le stage peut être un des sujets de l’entretien de motivation au moment de l’oral.

Beaucoup d’étudiants, qu’ils soient au lycée ou à l’université, se plaignent de ne pouvoir obtenir un stage car on leur rétorque qu’il faut être élève dans une école pour prétendre en faire un. Il faut contourner l’obstacle en faisant jouer ses relations éventuelles et en insistant le plus possible auprès des journaux et autres médias. A la limite, la démarche insistante est un bon test de motivation et un bon test aussi de la capacité à convaincre.

Tout stage est bien perçu par le jury, qu’il soit stage d’observation ou stage actif, stage officiel avec convention de stage ou stage officieux. Le jury du concours s’intéressera au vécu du stagiaire, il recueillera avec intérêt ses réactions par rapport au métier, il sollicitera le candidat pour lui demander un compte-rendu d’expérience. Les réactions du candidat constituent un élément important pour juger de sa motivation.

Le mieux, ne parlons pas d’idéal, est de faire des stages en presse écrite, radio, télévision, de créer de la variété dans le cursus, de montrer qu’on veut connaître avant de trancher. Tout contact pour un stage est bon à prendre et à utiliser. Y compris en régions, y compris en presse locale.

 

Écrire.

On peut toujours écrire avant de prendre des cours d’écriture journalistique. On ne sera pas nécessairement en phase avec l’écriture professionnelle mais on apprendra à choisir des sujets, on apprendra à choisir des angles, on apprendra à vérifier les informations, à les recouper. La participation à un journal lycéen ou étudiant est une bonne approche du métier, même si elle n’a pas de prétention professionnelle.

Dans le cadre de la maîtrise des supports journalistiques nouveaux, la rédaction de posts d’actualité pour Facebook constitue une approche qui débouche sur une forme de familiarité avec le numérique. La tenue d’un blog thématique est aussi une bonne approche de l’écriture à condition que l’on traite de sujets d’actualité, par exemple de l’actualité culturelle. Il vaut mieux écrire sur ce que l’on connaît et attacher la plus grande importance à la précision des informations. La rigueur est une des composantes essentielles du métier et elle conduit à s’affranchir de l’image romantique et littéraire du journalisme.

 

S’immerger. Et aimer.

Comme nous l’avons dit dans le chapitre précédent, on ne peut devenir journaliste si l’on n’aime pas les médias, si l’on n’aime pas les journalistes ou l’actualité. La lecture quotidienne d’un journal, en version papier ou en version numérique, la fréquentation des newsmags français et anglo-saxons, l’écoute d’une matinale radio tous les jours, le suivi des chaînes tv d’information et des émissions de reportage du type «  Envoyé Spécial », tous ces éléments confortent votre envie de faire du journalisme. Si ce n’est pas le cas, si vous n’êtes pas en mesure de consacrer du temps aux médias, si l’actualité, pour vous, est d’un intérêt relatif et épisodique, vous avez peu de chance de vous épanouir plus tard.

Le journalisme implique que l’on aime, cet amour surmonte tous les aspects difficiles que comporte le métier. Et l’amour passe par des modèles, des repères, des journalistes qu’on apprécie particulièrement, dont on reconnaît le talent.

 

Se projeter.

A partir des repères que l’on se crée, à partir de signatures que l’on apprécie, à partir du ton et du style que l’on veut égaler, il y a l’ébauche d’un projet. Le projet permet d’envisager ce que l’on fera plus tard, par quelle porte on pourra entrer dans la profession.

Le projet n’est pas définitif mais il a du sens par rapport au dossier et aux entretiens de motivation. Et le jury sait bien que le projet changera en fonction des expériences de stage et des cours. Cependant, le projet est un bon test de la connaissance du métier et de l’ambition du candidat. Le projet d’un candidat à une grande école de journalisme doit être réaliste et ambitieux à la fois.

On ne peut envisager d’être un correspondant local toute sa vie si l’on veut intégrer un cursus ambitieux. Ni devenir un paparazzi qui se cache dans une poubelle pour prendre des photos.

Tout est possible….mais le journalisme ne s’exerce pas dans la routine, ni selon le cours tranquille d’une rivière paisible.

Bien entendu, vous pourrez toujours rencontrer un journaliste chevronné revenu de tout et un chanceux qui a pu bénéficier d’un soutien inespéré. Ceux-là vous diront qu’il ne sert à rien de se préparer, de faire des stages, de suivre des cours, de se doter d’une culture journalistique. La chance et le talent. La croyance que la chance et le talent surmontent toutes les épreuves, toutes les difficultés, toutes les incertitudes. Belle illusion, dangereuse illusion.

Et, pour atteindre votre objectif, il faut passer par une école reconnue et gérée selon un rigoureux cahier des charges. Ce passage implique une solide préparation dans un institut sérieux et efficace comme l’Ipesup.

DÉCOUVRIR NOS FORMATIONS > RÉUNIONS D’INFORMATION >



Candidatures en CPGE

L’Institut de Préparation aux Etudes Supérieures (IPESUP) est, depuis sa création en 1974, un établissement privé d’enseignement supérieur libre, c’est-à-dire ne bénéficiant d’aucune subvention des pouvoirs publics. C’est pourquoi les candidatures dans nos classes préparatoires ne transitent pas par la plateforme Parcoursup, mais s’effectuent directement depuis notre site internet.

Candidatures en CPGE scientifiques, en Prépa ECG et en Prépa IEP de Région : mai 2025

Les candidatures restent ouvertes en ce mois de mai.

Pour déposer un dossier de candidature, vous devrez fournir les relevés de notes de l’année en cours disponibles à la date de la candidature, les bulletins de l’année précédente, et des bonnes copies que vous aurez rédigées en temps limité en classe, dans les matières correspondant à votre filière (voir le détail sur chaque espace de candidature).

L’avis de votre professeur de mathématique sur la poursuite de vos études en classes préparatoires est également souhaité (sauf Prépa IEP de Région). Si ces éléments nous paraissent prometteurs, nous vous invitons à un entretien avec la direction pour évaluer votre niveau et vos motivations à intégrer nos classes. Lorsque cela est pertinent, un oral de mathématiques peut également être organisé pour évaluer votre niveau dans cette discipline. La réponse définitive vous est donnée sous une semaine environ.

Conseil : n’attendez pas Parcoursup pour candidater. Nous recevons de nombreux dossiers juste après les premiers résultats nationaux, et, s’il reste généralement quelques places à pourvoir à cette date, il est dans votre intérêt bien compris de postuler dès le mois de mai…

 

Nos classes préparatoires ECG

Notre établissement accueille, à la rentrée 2025 :

  • des élèves de Terminale souhaitant entamer une première année de prépa ECG (classe préparatoire économique et commerciale en voie générale). Quatre parcours sont proposés :
    • Mathématiques Approfondies + Histoire, Géographie et Géopolitique du monde contemporain (HGG)
    • Mathématiques Approfondies + Histoire, Géographie et Géopolitique du monde contemporain (HGG)
    • Mathématiques Appliquées + Economie, Sociologie et Histoire du monde contemporain (ESH)
    • Mathématiques Appliquées + Economie, Sociologie et Histoire du monde contemporain (ESH)
  • et, en nombre restreint, quelques étudiants de classes préparatoires souhaitant changer d’établissement en cours de cursus (ou redoubler leur seconde année) pour viser les « Parisiennes ».

Frais de scolarité : 14.000 €
Déposer un dossier : https://ipesup.myapply.online/login

 

Nos classes préparatoires scientifiques

Le groupe IPESUP a une longue histoire avec la filière scientifique. Créé par deux normaliens Ulm-Sciences, Patrick Noël et Gérard Larguier, IPESUP a ouvert une section scientifique en 1993 (stages intensifs et classe annuelle de « PC* 5/2 »), puis l’établissement spécialisé Optimal Sup Spé dans le soutien scolaire en math sup / math spé en 2005. Depuis 2022, le groupe IPESUP abrite quatre classes préparatoires scientifiques. Nous accueillons

  • des élèves de Terminale de bon niveau souhaitant entamer une première année de prépa scientifique. Trois filières sont proposées en math sup :
    • Mathématiques, Physique et Sciences Industrielles (MPSI)
    • Physique, Chimie et Sciences Industrielles (PCSI)
    • Mathématiques, Physique, Ingénierie et Informatique (MP2I)
  • quelques élèves souhaitant nous rejoindre après une première ou deuxième année de prépa scientifique pour viser le top-12 des Grandes Écoles d’ingénieurs. Trois classes sont proposées : MP*, PC* et MPI*.

Frais de scolarité : 14.000 €
Déposer un dossier : https://ipesup.myapply.online/login

Journée Portes Ouvertes – Prépa scientifique le 24 mai 2025. Si vous n’avez pas participé à notre JPO des prépa en février dernier, veuillez noter que nous avons une dernière Journées Portes Ouvertes dédiée aux classes préparatoires scientifiques. Elle est organisée exclusivement en présentiel dans notre campus parisien. Inscriptions ici.

 

Notre classe préparatoire aux IEP de Région

Véritable hypokhâgne, fléchée Sciences Po, cette classe prépa contemporaine est dédiée à l’enseignement des Sciences humaines et sociales, ou dit autrement des Humanités politiques :

  • Histoire et relations internationales
  • Langue vivante
  • Philosophie et lettres
  • Economie, économie politique, sociologie

Une pluridisciplinarité séduisante quand, à 18 ans, on ne sait pas encore précisément vers quelle discipline s’orienter.

Notre classe ouvre la voie à plusieurs débouchés, le cas échéant cumulatifs :

  • par concours (81,6% de succès en moyenne sur 7 ans) : Les IEP de Régions, principalement le concours commun du réseau ScPo (pour une admission en 1A), celui de Lyon 2A ou d’Aix 2A, et la filière FIFE de Lille.
  • par équivalence : inscription cumulative en Histoire avec l’université Paris-Sorbonne. En fin d’année, sur proposition du conseil de classe, nos étudiants peuvent être admis en L2 d’Histoire, mais aussi en Lettres, Philosophie, Géographie ou Anglais, garantissant ainsi des alternatives solides et, au final, assez ouvertes.
  • par examen (« partiels ») :
    1. Diplôme national de licence de droit avec l’Université Paris Panthéon-Assas
      L’IPESUP propose également de tutorer ses étudiants qui souhaiteraient suivre un double cursus Prépa IEP – études de droit. La formation délivrée est celle de la licence numérique d’Assas. Une fois diplômé de la L1 de droit avec Assas, notre étudiant aura le choix soit de continuer (ou pas) sa licence numérique avec Assas, à partir de l’IEP qu’il aura intégré, soit de faire valoir son résultat pour une admission à la double compétence Droit-Science politique de la FACO Paris.
    2. Admission à la double compétence Droit-Science politique de la FACO Paris
      Dans l’éventualité où ils n’intègreraient pas directement un IEP, nos étudiants ayant suivi avec succès le double cursus IPESUP Prépa IEP – Assas études de droit pourront être admis à poursuivre leurs études en présentiel dans les locaux de la FACO Paris en L2 de Droit-Science politique. Ils pourront ainsi continuer à étudier le droit et la science politique dans une faculté.

Frais de scolarité : 9.800 €
Déposer un dossier : https://ipesup.myapply.online/login

 

Découvrez aussi les classes du Lycée Ipesup

Les candidatures sont également ouvertes pour nos classes annuelles de Lycée. Le Lycée Ipesup porte un projet pédagogique ambitieux, tourné à la fois vers l’excellence académique et vers l’épanouissement personnel. Petits effectifs, excellents professeurs, dimension internationale, scientifique, culturelle… Faire le lycée IPESUP, ce n’est pas seulement faire ses « humanités », c’est aussi grandir dans un environnement d’exception, au contact de nos préparationnaires

Notre Lycée à Paris favorise à ses élèves l’accès à toutes les formations aux filières sélectives post-bac préparées dès la Terminale au sein du Groupe Ipesup : Médecine, admissions directes (commerce et ingénieurs), Sciences Po, Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (ECG, Scientifique).



Dates DEC 2025

Les dates du DEC (diplôme d’expertise comptable) sont disponibles pour l’édition 2025 ! Comme chaque année, deux sessions sont organisées, l’une en mai et l’autre en novembre.

 

Calendrier du DEC 2025 : deux sessions

Dates DEC 2025 – Session de mai 2025

Retrouvez ci-dessous les dates clés du DEC 2025 pour la session de mai 2025.

Evénement Calendrier DEC 2025 – session de mai 2025
Ouverture des inscriptions au DEC Lundi 13 janvier 2025
Fermeture des inscriptions au DEC Vendredi 28 février 2025
Epreuve de déontologie Mardi 13 mai 2025 (10h30-11h30)
Epreuve de révision Mardi 13 mai 2025 (14h00-18h30)
Oraux Du 5 au 23 mai 2025
Jury national Jeudi 3 juillet 2025
Publication des résultats Vendredi 4 juillet 2025

 

Dates DEC 2025 – Session de novembre 2025

Retrouvez ci-dessous les dates clés du DEC 2025 pour la session de novembre 2025

Evénement Calendrier DEC 2025 – session de novembre 2025
Ouverture des inscriptions au DEC Lundi 7 juillet 2025
Fermeture des inscriptions au DEC Lundi 1er septembre 2025
Epreuve de déontologie Mardi 184 novembre 2025 (10h30-11h30)
Epreuve de révision Mardi 18 novembre 2025 (14h00-18h30)
Oraux Du 12 au 28 novembre 2025
Jury national Jeudi 8 janvier 2026
Publication des résultats Vendredi 9 janvier 2026

Retrouvez également ici le calendrier officiel du DEC pour l’édition 2025 avec l’ensemble des dates clés du DEC (y compris pour la VAE).

 

Modalités d’inscription au DEC 2025

Les candidat.e.s au DEC doivent créer un compte sur la plateforme nationale Inscritnet PRO. Les frais d’inscription s’élèvent à 50 € par épreuve. Les dossiers d’inscription au DEC doivent être envoyés par voie électronique. Les candidats recevront leur convocation quelques semaines avant le début des épreuves.

 

Préparez le DEC avec les experts d’Ipesup

Le DEC (diplôme d’expertise comptable) constitue la suite du DSCG. Il suppose notamment la rédaction et la soutenance d’un mémoire. Seule l’obtention de ce diplôme permet de se prévaloir du titre d’expert comptable aujourd’hui.

Ipesup assure une préparation de haut niveau  du diplôme d’expertise comptable avec des professeurs experts-comptables reconnus (Sabrina Sabbah Pagès, Fabrice Heuvrard, Michel Javet), parfaitement au fait de l’évolution du diplôme et des attentes du jury…



Petit Précis de la Prépa Scientifique 2025

Le Petit Précis de la Prépa Scientifique : découvrez ce guide pratique et essentiel présentant l’univers des Classes Préparatoires Scientifiques incluant les nombreuses analyses de nos équipes pédagogiques. Il s’adresse à tout étudiant préparationnaire, lycéen ou parent, désireux de comprendre en profondeur la période de travail intensif de deux à trois ans qui caractérise la classe préparatoire. Voici un aperçu du plan :

  • La prépa : un rite de passage, l’ascèse, le champ du possible
  • Les classements des écoles et classes préparatoires
  • Le calendrier des épreuves
  • Les Concours (choisir sa filière, les épreuves)
  • Préparer son concours (le lieu, les révisions…)
  • Vivre sa prépa (le rythme de travail, organiser et réussir sa prépa)
  • La méthodologie de la prépa

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Sommaire

Partie 1 : Tout savoir sur les CPGE scientifiques

  1. De quoi s’agit-il ?
    1. Une formation ambitieuse
    2. La voie d’accès aux écoles d’ingénieurs les plus prestigieuses
    3. Le vocabulaire propre aux prépas scientifiques
    4. Quel profil pour intégrer une CPGE scientifique ?
  2. Choisir sa « maths sup – maths spé »
    1. Les différentes filières
    2. Des banques de concours communs
    3. Les débouchés 
    4. Choisir sa prépa

Partie 2 : Nos conseils pour réussir en prépa

  1. Deux années aux enjeux bien différents
    1. La performance académique
    2. La réussite des concours
  2. Quelques conseils méthodologiques
    1. Mathématiques
    2. Physique-Chimie
    3. Focus sur le Français
  3. De la psychologie en prépa scientifique
    1. La gestion du stress durant l’année et avant les concours
    2. Le témoignage d’un élève : Antoine
    3. Le point de vue d’un professeur

Annexe : Extrait d’une copie de Physique

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    Toutes nos formations pour réussir ses années en Prépa Scientifique



    Concours écoles d’ingénieurs 2025 : Sujets et corrigés

    Les concours des Grandes Écoles d’Ingénieurs pour les élèves de Prépa Scientifique se déroulent actuellement. Les épreuves de Mathématiques et de Physique sont des épreuves majeures pour les étudiants. Ces épreuves évaluent les compétences des candidats sur un large spectre de concepts, ouvrant ainsi les portes des meilleures écoles d’ingénieurs en France.

    Découvrez dès maintenant les sujets et corrigés rédigés par les équipes pédagogiques de Classes Préparatoires Scientifiques d’Ipesup et d’Optimal Sup-Spé !

     


    Vous êtes lycéen ou déjà étudiant en Classe Préparatoire Scientifique et avez pour ambition d’exceller aux concours des écoles d’ingénieurs ? Découvrez notre Classe Préparatoire Scientifique et nos stages Sup – Spé !

    Nos classes préparatoires > Nos stages Maths Sup – Spé >


    Sujets et corrigés

    Découvrez en avant-première les sujets et corrections des sujets de Mathématiques et Physiques des concours 2025 !

     

    1- Maths 1 Mines-Ponts PC/PSI 2025

    SUJET >
    CORRECTION >

    2- Mines-Ponts 2025 Maths 1 MP

    SUJET >
    CORRECTION >

    3- Mines-Ponts 2025 Physique 1 MP

    SUJET >
    CORRECTION >

    4- CentraleSupelec 2025 Maths 2 MP (à venir)

     

    5- CentraleSupelec 2025 Physique 1 MP

    SUJET >
    CORRECTION >



    Baccalauréat de français : L’importance de la lecture dans la préparation au Bac de français

    Dans le parcours scolaire des lycéens, l’approche du Baccalauréat est une période intense marquée par l’appréhension et l’angoisse, principalement en raison de l’épreuve redoutée de Français. Cette matière exige une compréhension profonde de la langue, de la littérature et des compétences de rédaction. Cependant, au-delà des manuels et des cours, une pratique souvent sous-estimée mais fondamentale émerge : la lecture.

     

     

    La lecture est bien plus qu’une simple activité de loisir ; elle constitue la pierre angulaire de la préparation au Bac de français. En s’immergeant régulièrement dans la diversité des textes littéraires, les lycéens enrichissent leur bagage culturel, développent leur pensée critique et perfectionnent leur maîtrise de la langue française.

    Explorer différents genres, périodes et styles d’écriture élargit leur horizon littéraire et les prépare à affronter avec assurance les textes imposés lors de l’examen. De plus, la lecture nourrit leur capacité à analyser, interpréter et contextualiser les œuvres au programme du Bac de français, renforçant ainsi leur compréhension des thèmes abordés.

    Mais la lecture va au-delà de la simple compréhension ; elle est également un outil précieux pour construire une argumentation solide. À travers les œuvres littéraires, les lycéens explorent diverses perspectives, apprennent à formuler des arguments cohérents et à défendre leurs idées avec conviction. Cette compétence est cruciale pour les épreuves de dissertation et de commentaire composé, où la capacité à développer un point de vue argumenté est mise à l’épreuve.

     


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    Exploration des perspectives

    L’un des principaux bienfaits de la lecture réside dans sa capacité à exposer les jeunes à une diversité de perspectives. À travers les pages des romans, des pièces de théâtre et des poèmes, les lycéens voyagent à travers le temps, l’espace et les cultures, rencontrant une multitude de voix et d’opinions. Cette exposition leur permet d’élargir leur horizon intellectuel et d’appréhender le monde sous des angles différents. Par conséquent, ils développent une pensée critique plus nuancée, essentielle pour la construction d’une argumentation solide.

     

    Formulation d’arguments cohérents

    La lecture des œuvres littéraires n’est pas seulement passive ; elle demande une réflexion active et critique. En analysant les motivations des personnages, les conflits narratifs et les thèmes explorés, les lycéens sont amenés à formuler des arguments cohérents et bien étayés. À travers cette pratique, ils apprennent à structurer leur pensée de manière logique, à identifier des preuves pertinentes dans le texte et à les utiliser pour soutenir leurs points de vue. Ainsi, la lecture devient un terrain fertile pour l’apprentissage de l’art de persuader à travers des arguments solides.

     

    Défense des idées avec conviction

    La salle de classe devient souvent le théâtre où les compétences argumentatives des élèves sont mises à l’épreuve. En discutant des œuvres littéraires avec leurs pairs, en participant à des débats animés et en rédigeant des essais persuasifs, les lycéens apprennent à défendre leurs idées avec conviction. Cette pratique les confronte à des défis intellectuels stimulants, les encourageant à affiner leurs arguments, à anticiper les contre-arguments et à renforcer leur capacité à persuader efficacement.

    Enfin, la lecture contribue à l’amélioration de la maîtrise de la langue française. En lisant une variété de textes, les lycéens enrichissent leur vocabulaire, affinent leur syntaxe et développent leur sensibilité linguistique. Cette compétence est essentielle pour réussir les épreuves de rédaction, où la qualité de l’expression écrite est évaluée.

     


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    En conclusion, la lecture occupe une place prépondérante dans la préparation au Bac de français. Au-delà de ses bienfaits académiques, elle offre aux lycéens une ouverture sur le monde, les enrichit intellectuellement et les prépare à réussir leur examen.

    Encourager les étudiants à lire régulièrement et diversifié, c’est leur fournir les outils nécessaires non seulement pour réussir le Bac de français, mais aussi pour s’épanouir personnellement et culturellement. Chaque page tournée les rapproche un peu plus de la réussite académique et de leur développement personnel.



    Les matières de la Prépa ECG: l’Histoire, Géographie, Géopolitique du Monde Contemporain (HGGMC)

    Bien que les étudiants et même les professeurs aient parfois tendance à parler de « géopo », il s’agit bien ici de l’HGGMC, l’Histoire, Géographie et Géopolitique du Monde Contemporain. Elle est l’une des deux spécialités avec l’ESHMC (Économie, Sociologie et Histoire du Monde Contemporain) que l’étudiant d’ECG devra choisir avant son entrée en Classe Préparatoire.

    Aux épreuves des Parisiennes (HEC, ESSEC, ESCP), son coefficient varie de 6 à 8 (sur 30) en fonction de la section choisie en Mathématiques (Approfondies ou Appliquées). Ce n’est donc pas une matière à négliger !

     

    L’intérêt de la matière

    L’enseignement de la Géopolitique est une matière interdisciplinaire qui prend ses racines dans l’Histoire et la Géographie. La démarche géopolitique dépasse, en réalité, les limites de ces deux disciplines. Elle cherche, de fait, à mieux définir les rapports de forces entre les États ou plus largement, les dynamiques existantes entre les grandes forces mondiales à la lumière de phénomènes temporels et intemporels (religions, cultures, crise climatique, crise migratoire etc.).

    La matière décrit alors aux étudiants la complexité géopolitique du monde contemporain et les invite à réfléchir sur la conjoncture actuelle. Il s’agit de forger un esprit critique chez les étudiants qui chercheront sans cesse à mettre en perspective le présent avec leurs connaissances du passé.

    Approcher la complexité du monde contemporain sous un prisme géopolitique est idéal pour des futurs élèves de Grande École de Commerce qui devront appréhender tout au long de leur vie un monde toujours plus complexe à l’heure où de graves crises s’annoncent.

     

    Le programme

    Le programme d’HGGMC s’inscrit en continuité avec le programme d’HGGSP du lycée. Les attendus ne sont, en revanche, pas les mêmes. L’étude critique de document disparaît pour laisser sa place à un seul exercice : la composition (voir partie C.). De même, les sujets ne porteront pas sur un chapitre du programme en particulier. Les étudiants d’ECG devront être capable de tisser des liens entre les différentes notions vues en classe.

    L’enseignement de l’HGGMC se divise en 4 modules pour les 4 semestres d’ECG. Les sujets proposés le jour-J permettent de croiser l’ensemble de ces modules qui s’étalent du début du XXe siècle à nos jours. Il est donc essentiel que les étudiants fournissent, dès la première année, un travail personnel solide et régulier.

    En première année, le professeur enseignera d’abord les grandes mutations du monde de 1913 à nos jours. Il s’agira d’introduire la matière en dressant un tableau historique et économique de la géopolitique internationale en traitant des périodes comme la guerre froide, la décolonisation et la période actuelle.

    Le second module discute des enjeux de la mondialisation, de ses acteurs et de leurs stratégies. Étudier les différents espaces géographiques et leurs dynamiques permettra aux étudiants de questionner la durabilité géopolitique et géoéconomique de telles relations. Toute une partie de ce module est également consacrée à la France. Elle sera étudiée à l’échelle nationale, européenne et internationale.

    À partir de la deuxième année, les étudiants se pencheront sur la géodynamique des continents. Il s’agira de bien comprendre les dynamiques géopolitiques existantes aujourd’hui dans ces zones.

    Le premier module s’intéressera à l’Union européenne, à l’Afrique, et au Proche et Moyen-Orient. Le professeur tentera, par exemple, d’enseigner les tenants et les aboutissants de la construction européenne ce qui permettra à ses étudiants de mieux cerner les enjeux de l’élargissement de l’Union Européenne et la contradiction à laquelle elle fait face : celle d’assurer l’unité dans la diversité, entre autres.

    Le second module traitera de la géodynamique de l’Asie et des Amériques. On tentera, par exemple, de cerner les dynamiques existantes entre l’Amérique anglo-saxonne et l’Amérique latine (divergences de culture, de systèmes politiques, de développement) pour mieux comprendre les difficultés d’intégrations régionales.

     


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    Les épreuves

    Les Parisiennes (HEC, ESSEC, ESCP) sont les conceptrices des sujets du concours de la Banque Commune d’Épreuve (BCE). L’ESCP conçoit son épreuve, laquelle est commune à HEC qui a pour spécificité l’élaboration d’un croquis sur fond de carte en plus de la composition. L’ESSEC, elle, conçoit sa propre épreuve qui est un sujet de composition. Les écoles restantes choisissent alors l’épreuve qui correspond le plus à leurs standards.

    Attention, il n’existe pas de plans types bien que les correcteurs soient de plus en réticents aux plans chronologiques et attendent une certaine dialectique.

    Les élèves doivent absolument garder en tête qu’il n’existe aucune alternance de sujet au sein ou entre les écoles (par exemple, les Etats-Unis sont tombés deux fois à l’écrit en 2013, pour l’épreuve de l’ESSEC et pour celle de l’ESCP). Il est inutile de tenter de prévoir ou préparer un sujet particulier car le libellé sera toujours délibérément étonnant.


    • L’épreuve de l’ESSEC

    À l’ESSEC, l’intitulé du sujet se présente généralement sous la forme d’une affirmation à partir de laquelle l’étudiant doit tirer une problématique et (de préférence) un plan en trois parties. Il est impératif d’adopter une réflexion des évènements récents mais aussi d’être capable de replacer le sujet dans le cadre d’un héritage historique.

    Pour réussir, l’étudiant doit acquérir des connaissances afin de répondre à une question originale et non une question de cours. En 2015, l’ESSEC avait proposé : « L’Afrique Sub-saharienne est-elle à l’écart du monde ? ». Le cœur des sujets porte sur l’histoire et la géographie mais peut souvent inviter les élèves à étudier le sujet sous un prisme économique.

    Les sujets conçus par l’ESSEC ont souvent un libellé plus long qu’à l’ESCP, parfois précédé d’un préambule argumenté. Ils portent également la plupart du temps sur une partie du programme de première année.

     

    • L’épreuve de l’ESCP

    À l’ESCP, le croquis est noté sur 5 points et la dissertation sur 15 points. Il est recommandé de ne pas reporter le croquis à la fin de l’épreuve et de s’y atteler pendant une heure maximum dès que le plan de la dissertation est défini au brouillon. Cela permet d’y intégrer une certaine réflexion et d’y faire référence, par la suite, au sein de la composition. Il ne faut, d’ailleurs, pas hésiter à aller à l’essentiel et rendre le croquis le plus clair possible pour le correcteur.

    Les libellés de composition sont, par ailleurs, accompagnés d’une série de documents en guise de support de réflexion et permettant aux élèves de plus ou moins délimiter le sujet. Ils doivent, cependant, être utilisés avec modération.

     

    • L’oral d’HEC

    Après les épreuves d’admissibilité, HEC est la seule épreuve à convoquer ses candidats à une épreuve orale d’HGGMC. Elle porte sur l’ensemble du programme bien que l’on observe de plus en plus une abondance de sujets d’actualité.


    En somme, l’HGGMC est une matière qui permettra aux élèves de mieux cerner les dynamiques existantes entre les États et en leurs seins, leur donnant une idée large mais approfondie du paysage géopolitique passé, présent et à venir. Enfin, il faut voir l’interdisciplinarité de la Géopolitique comme une démarche qui enseigne aux élèves une façon, parmi d’autres, d’appréhender la complexité du monde contemporain.

    À tous ceux qui préparent les concours des écoles de commerce, nous souhaitons toute la réussite possible !

     


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    Épisode 3, les fondamentaux d’Ipesup : L’enseignement de l’ESHMC

    Découvrez ici, « L‘ESHMC », décrit par Stéphane LENGLET, professeur depuis de nombreuses années à Ipesup.


    La matière ESHMC (Économie, Sociologie et Histoire du Monde Contemporain)

    L’enseignement de l’ESHMC (Économie, Sociologie et Histoire du Monde Contemporain) à Ipesup est clairement un levier d’excellence pour les étudiants préparant les concours des Grandes Écoles de Commerce.

    Reconnue comme l’une des meilleures classes préparatoires en France, Ipesup ne conçoit pas l’ESH uniquement comme une matière académique mais comme une discipline vivante, dynamique, permettant la compréhension des grands enjeux du monde contemporain.

    Les cours sont conçus pour allier théorie et pratique : les fondamentaux de la microéconomie, de la macroéconomie et des théories contemporaines sont toujours mis en lien avec des problématiques actuelles telles que la transition écologique, la mondialisation ou encore les défis des politiques publiques.

    Ce qui distingue particulièrement l’approche d’Ipesup, c’est l’importance accordée à la méthodologie et à la préparation aux épreuves écrites et orales des concours. Les étudiants apprennent à rédiger des dissertations d’ESH particulièrement percutantes, à mobiliser les auteurs et les concepts avec rigueur, et à adopter une réflexion structurée.

    Choisir Ipesup, c’est, à la fois s’assurer une préparation à la fois exigeante et complète, adaptée aux défis des concours et à ceux d’un monde en constante mutation, et aussi vivre une expérience humaine d’une grande richesse.
    En somme, c’est intégrer une tradition d’excellence qui ouvre les portes des plus grandes écoles et prépare aux carrières de demain.

    L’enseignement de l’ESHMC (Économie, Sociologie et Histoire du Monde Contemporain) à Ipesup est clairement un levier d’excellence pour les étudiants préparant les concours des Grandes Écoles de Commerce.



    Les meilleures copies d’Histoire, Géographie et Géopolitique du monde contemporain du concours des Grandes Écoles de Commerce 2023

    Pour leur cinquantième année d’existence, les Classes Préparatoires ECG d’Ipesup vous proposent de découvrir les meilleures copies de concours qui ont ouvert aux élèves les portes des écoles du Top 3 (HEC, ESSEC, ESCP).

     

    Cette semaine, retrouvez notre article sur les meilleures copies d’Histoire, Géographie et Géopolitique du monde contemporain du concours des Grandes Écoles de Commerce 2023. Ces deux copies d’Histoire, Géographie et Géopolitique du monde contemporain d’exception montrent que nos élèves ont su relever le défi de l’intelligence, de la créativité et de la persévérance. Elles reflètent l’engagement sans faille de nos professeurs envers nos étudiants.

     

    Retrouvez l’intégralité des copies sur la page dédiée.

    Bravo à nos élèves et bonne lecture !

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    Sommaire

    • Sujet 3 : Histoire, Géographie et Géopolitique du Monde Contemporain (ESSEC) / Copie de Mathilde H. notée 19/20
    • Sujet 4 : Histoire, Géographie et Géopolitique du Monde Contemporain (ESCP BS) / Copie de Mathilde H. notée 19/20

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    Baccalauréat de français : stratégies efficaces pour briller à l’oral

    L’épreuve orale des épreuves anticipées du baccalauréat de Français est un exercice exigeant, qui demande une bonne préparation et un investissement régulier tout au long de l’année. Elle est particulièrement redoutée par les élèves de Première car elle nécessite de maîtriser la méthode de l’analyse linéaire, qu’il faut savoir mobiliser pour un nombre de textes conséquent, de bien connaître les points de grammaire vus en classe et de savoir argumenter pour justifier le choix d’une œuvre.

    Dans cet article, nous vous prodiguerons des conseils pour préparer au mieux l’épreuve orale. Alors, quelles stratégies efficaces peut-on mettre en place pour briller le jour de l’oral ?

     

    I. Apprendre efficacement ses analyses linéaires

    Il n’est pas évident de retenir une quinzaine de textes en fin d’année scolaire : souvent, les élèves tentent d’apprendre par cœur, à la dernière minute, les analyses données tout au long de l’année par leur professeur. Ceci est une erreur car on prend le risque de proposer une étude fade ou désincarnée, voire d’avoir un trou de mémoire ; on se verra alors incapable de corriger le tir.

    Il est en fait recommandé de travailler ses textes, non pas de façon mécanique, mais en essayant de comprendre leur logique. Souvenez-vous qu’il s’agit de commenter un texte, pas de réciter un cours. L’objectif est donc de s’approprier ses textes, de saisir leur structure pour être en mesure de retrouver leur fonctionnement, même en situation de stress.

    Pour y parvenir, on peut solliciter sa mémoire visuelle, en réalisant des photocopies des extraits afin de les stabiloter et de les annoter. Il est possible, par exemple, de choisir une couleur par mouvement/partie afin de retenir la structure du texte et de se donner des repères visuels. Puis, on met en regard le cours du professeur et le texte stabiloté et annoté afin d’identifier les procédés et retenir l’interprétation qui y est associée. Ainsi, on sait que la métaphore du vers 15, du deuxième mouvement (couleur jaune), signifie telle chose et est liée au vers précédent/au vers suivant. On peut procéder à l’explication dans sa tête ou à voix haute pour mobiliser la mémoire auditive.

    Enfin, il faut penser à ne pas procéder à l’analyse en fragmentant excessivement le texte, c’est-à-dire en l’expliquant ligne par ligne ou vers par vers sans en souligner la logique ou la progression. Au contraire, il faut mettre en évidence les relations que les phrases, les procédés entretiennent entre eux à l’intérieur du passage commenté.


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    II. S’entraîner de façon régulière

    Pour briller à l’oral, il ne faut pas se reposer sur ses acquis et attendre la dernière minute pour réviser. Il est important, tout au long de l’année, de relire ses analyses linéaires, de travailler régulièrement les points de grammaire vus en classe et de préparer dès que possible la présentation de l’œuvre choisie.

    Ainsi, mettez à profit les périodes plus calmes et les vacances pour réviser ce que vous avez déjà travaillé et apprendre les nouveaux éléments enseignés par le professeur. Par exemple, vous ne devez surtout pas négliger les explications de texte vues plus tôt dans l’année car vous risquez de les oublier : consacrez-leur quelques moments de révisions afin d’approfondir vos connaissances et rafraîchir votre mémoire. Il en est de même pour les questions de grammaire : il ne faut pas hésitez à retravailler régulièrement les exercices et/ou phrases abordés en classe, afin de savoir les remobiliser si nécessaire. Il est aussi possible de s’entraîner à partir d’exercices disponibles dans les manuels ou sur certains sites internet.

    La partie « entretien » de l’oral, quant à elle, doit être abordée le plus tôt possible. Pensez tout d’abord à relire l’œuvre choisie pour en avoir des souvenirs précis : l’argumentation que vous construirez sera plus convaincante si vous témoignez d’une certaine maîtrise de son contenu. Pensez bien à vous approprier l’œuvre, à montrer en quoi elle est intéressante pour vous et à peaufiner votre raisonnement. Une fois que vous aurez bien travaillé votre présentation, anticipez les questions de l’examinateur ou l’examinatrice : vous pouvez vous aider des panels de questions disponibles en ligne mais aussi reprendre les questions posées lors des oraux blancs. L’objectif est de ne pas se laisser déstabiliser en ayant préparé des éléments de réponse.

     

    III. Travailler sa prise de parole

    L’épreuve orale du baccalauréat de Français exige, il est vrai, de maîtriser le contenu de ses explications linéaires et de bien préparer la question de grammaire et la présentation de l’œuvre. Toutefois, elle demande également de développer de véritables compétences orales, qui ne peuvent s’acquérir que par le travail et l’entraînement.

    Il est tout d’abord important, en amont, de s’entraîner chez soi à prendre la parole. Pour gagner en fluidité, il est possible de préparer les introductions de ses explications linéaires et de les apprendre, à partir de phrases totalement rédigées ou de prises de notes. De même, on peut s’entraîner à construire des phrases à partir de mots clé : pour chaque mouvement, on mobilise des connecteurs logiques afin de structurer sa prise de parole et on essaie de varier son vocabulaire. Il est bien sûr tout à fait possible d’utiliser des formulations utilisées par le professeur pour s’aider, à condition de les comprendre.

    Il est ensuite conseillé de s’enregistrer ou de se filmer afin de prendre conscience de ses hésitations, d’identifier ses tics de langage et autres mots parasites qu’on prononce sans s’en rendre compte. On peut également travailler sa voix, en la rendant plus expressive : il s’agit de rendre sa prise de parole vivante.

    Enfin, il est nécessaire d’adopter une posture adaptée : se tenir droit sans être guindé ou mal installé, conserver une position ouverte, c’est-à-dire ne pas croiser les bras et ne pas se replier sur soi-même, et présenter un visage avenant à l’examinateur ou l’examinatrice. Il s’agit de partager vos connaissances, votre expertise du texte puis de l’œuvre présentée avec votre interlocuteur ou interlocutrice. Par conséquent, il est très important de réussir à se détacher de ses notes et à regarder la personne en face de vous. De même, il faut rester ouvert au dialogue : lors de l’entretien, ne restez pas en retrait et ne répondez pas aux questions de façon monosyllabique. Au contraire, montrez que vous avez travaillé et investissez-vous dans l’échange !


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    IV. Gérer son stress

    La mauvaise gestion de son stress est l’une des difficultés rencontrées par nombre d’élèves. La prise de parole génère souvent beaucoup d’appréhension : il n’est en effet pas évident de parler devant un public, en particulier quand on sait que sa prestation est jugée et notée. Il est donc très important de se préparer en amont pour apprendre à maîtriser sa peur et gagner en confiance.

    Dans un premier temps, il est important de s’entraîner à prendre la parole devant un public : on peut, par exemple, se produire devant sa famille ou ses amis pour se mettre en condition. Aller jusqu’au bout de son oral plusieurs fois est un bon moyen de s’habituer à l’exercice et de dédramatiser. C’est également l’occasion de travailler sa respiration, de réguler le débit de sa voix – on a tendance à parler très vite et à moins respirer lorsque l’on est en situation de stress – et de se chronométrer afin de bien gérer son temps. Plus on maîtrise les conditions de sa prise de parole et plus on gagne en confiance et en aisance.

    Puis, il est nécessaire de transformer ses pensées négatives – peur de l’échec, du trou de mémoire etc. – en pensées positives : on transforme sa capacité d’anticipation en force et on s’imagine dans une situation de réussite. De fait, soyez bienveillants avec vous-mêmes : il faut savoir être exigeant avec soi sans se montrer tyrannique et accepter les imperfections lors de sa prise de parole. Une hésitation ou une voix qui tremble un peu ne sera pas synonyme d’échec. De même, ne surinterprétez pas les réactions de votre interlocuteur et votre interlocutrice : concentrez-vous sur ce que vous dites et ne vous laissez pas troubler par les expressions de la personne en face de vous.