Les erreurs à éviter lors de l’épreuve du commentaire de texte au Bac de français

L’épreuve du commentaire de texte au Bac de Français représente un défi redouté par de nombreux élèves. Cette épreuve, qui requiert une analyse approfondie et une compréhension fine des textes littéraires, est souvent source de stress. Cependant, pour réussir brillamment cette épreuve, il est essentiel de connaître les erreurs fréquemment commises et de les éviter.

Dans cet article, nous explorerons les pièges les plus courants que les élèves rencontrent lors du commentaire de texte au Bac de français et fournirons des conseils pratiques pour les contourner.

Alors, quelles erreurs faut-il éviter lors de l’épreuve du commentaire de texte ?

 

I. La compréhension superficielle du texte

La lecture superficielle constitue l’une des erreurs les plus fréquemment commises lors de l’épreuve de commentaire de texte au Bac de français. Il s’agit d’un écueil redoutable, car il compromet la compréhension réelle du texte et empêche une analyse approfondie. Pour illustrer cette erreur, prenons l’exemple d’un extrait de roman où l’auteur utilise des métaphores et des symboles subtils pour transmettre des significations profondes.

Imaginons un passage où l’auteur décrit un paysage en apparence banal, mais qui recèle en réalité des éléments symboliques clés. Un lecteur superficiel pourrait simplement noter la description littérale du paysage sans percevoir les nuances cachées. Par exemple, l’auteur pourrait décrire un arbre solitaire au milieu d’un champ, mais la vraie signification réside peut-être dans la métaphore de cet arbre, représentant la solitude et la résilience. La lecture superficielle ne permettrait pas de déceler ces subtilités.

Afin d’éviter cette erreur, les candidats doivent adopter une approche méthodique de la lecture. Ils devraient prendre le temps de décortiquer chaque phrase, identifier les éléments stylistiques, les choix lexicaux et les éventuelles références culturelles. Souligner les passages clés est une pratique utile pour mettre en évidence les éléments importants du texte, qu’il s’agisse de symboles, de répétitions, de contrastes ou de métaphores.

Prenons un exemple concret pour illustrer cette démarche. Supposons qu’un poème utilise fréquemment le motif de la lumière et de l’obscurité. En soulignant chaque occurrence de ces termes, le lecteur peut créer une cartographie visuelle des motifs récurrents, facilitant ainsi l’analyse ultérieure.

Par ailleurs, il est impératif de développer une compréhension globale du texte avant de se lancer dans l’analyse détaillée. Considérons un extrait de pièce de théâtre où un dialogue en apparence anodin révèle des tensions sous-jacentes entre les personnages. Une lecture globale permettrait de saisir l’atmosphère générale de la scène, les relations entre les personnages et les enjeux dramatiques. Sans cette vision d’ensemble, une analyse détaillée risque d’être déconnectée du contexte, conduisant à des interprétations erronées.

 

II. La paraphrase excessive

La paraphrase excessive représente une faute fréquente dans la rédaction d’un commentaire de texte. Certains candidats commettent l’erreur de simplement reformuler le contenu sans véritablement se livrer à une analyse approfondie. Il est essentiel de garder à l’esprit que le commentaire de texte ne se limite pas à une reproduction fidèle des idées exprimées, mais plutôt à une interprétation, une explication et une mise en relation des concepts présents dans le texte.

Il est crucial de comprendre que la valeur d’un commentaire réside dans la capacité du candidat à aller au-delà d’une simple répétition des mots. La paraphrase excessive dénote souvent une absence de réflexion critique et peut réduire la pertinence du commentaire. Pour réellement se démarquer, il est nécessaire d’approfondir la compréhension des idées énoncées, de les contextualiser et d’expliquer leur signification dans le cadre global du texte.

En évitant la paraphrase excessive, le candidat démontre une pensée plus élaborée et montre sa capacité à analyser de manière critique le contenu du texte. Cela permet non seulement de témoigner d’une compréhension approfondie, mais également de fournir des insights originaux qui enrichissent la qualité globale du commentaire. En somme, le commentaire de texte exige un équilibre entre la restitution fidèle des idées et leur interprétation approfondie. La prudence vis-à-vis de la paraphrase excessive est indispensable pour atteindre cet équilibre.

 

III. L’absence de structure dans le commentaire

L’importance de la structure est souvent sous-estimée par certains élèves lorsqu’ils rédigent un commentaire de texte. Une structure bien élaborée joue un rôle crucial dans la facilitation de la compréhension pour le lecteur, tout en reflétant une pensée organisée de la part du rédacteur. Cet aspect revêt une importance significative dans la qualité globale du commentaire.

Il est fondamental de reconnaître la nécessité de diviser le commentaire en trois parties distinctes : introduction, développement et conclusion. L’introduction doit servir à présenter de manière concise le sujet traité, à exposer le contexte du texte et à formuler une thèse ou une idée directrice. Le développement constitue la partie centrale du commentaire, où les idées principales sont analysées, expliquées et mises en relation de manière logique. Enfin, la conclusion récapitule les points essentiels, offre une synthèse des analyses effectuées et éventuellement, ouvre sur des perspectives futures.

Une organisation méthodique des idées contribue à la clarté du propos et permet au lecteur de suivre la progression logique de la réflexion. Cela implique de ne pas simplement juxtaposer des idées de manière désordonnée, mais plutôt de les disposer de manière à créer un fil conducteur cohérent. Un commentaire bien structuré témoigne de la rigueur intellectuelle du candidat et renforce l’impact de ses arguments.

Il est donc essentiel d’accorder une attention particulière à la structure du commentaire de texte, en veillant à respecter les différentes étapes – introduction, développement, et conclusion – pour offrir une lecture fluide et compréhensible, tout en mettant en valeur la clarté et la logique de la pensée exprimée.

 

IV. Le manque d’attention à la dimension littéraire

Une erreur fréquente que commettent certains candidats est de ne pas accorder suffisamment d’importance à la dimension littéraire du texte lors de la rédaction de leur commentaire. Trop souvent, ils se concentrent exclusivement sur les aspects thématiques, négligeant ainsi les choix stylistiques, les figures de style, et le contexte historique ou culturel qui enrichissent la compréhension globale de l’œuvre. Pour illustrer cela, prenons l’exemple d’un extrait de roman du XIXe siècle.

Exemple : Imaginons un passage tiré d’un roman réaliste du XIXe siècle, décrivant une scène de la vie quotidienne. Un candidat pourrait tomber dans l’erreur de se limiter à l’explication du contenu apparent du texte, en décrivant les événements de manière superficielle. Cependant, la richesse littéraire réside souvent dans les détails stylistiques.

Une analyse approfondie devrait inclure l’étude des choix lexicaux de l’auteur, des figures de style telles que les métaphores ou les symboles, et des éléments stylistiques tels que le ton et le registre. Par exemple, l’auteur pourrait utiliser des termes spécifiques pour évoquer une atmosphère particulière, incorporer des métaphores pour renforcer des concepts clés, ou adopter un ton ironique pour critiquer subtilement la société de l’époque.

De plus, il est essentiel de replacer le texte dans son contexte historique et culturel. Comprendre les influences de l’époque de l’auteur, les mouvements littéraires en cours, ou les événements sociaux qui ont pu influencer son écriture, offre une perspective plus complète. Par exemple, dans un contexte de révolution industrielle, un texte pourrait refléter les changements sociaux et économiques de l’époque.

En corrigeant cette erreur commune, les candidats peuvent considérablement améliorer leurs performances. La clé réside dans une lecture attentive qui va au-delà des apparences, une analyse approfondie des choix littéraires de l’auteur, et la capacité à situer le texte dans son contexte. En développant ces compétences, les étudiants seront mieux préparés pour aborder l’épreuve de commentaire de texte avec confiance et succès.

Comment Ipesup peut-il apporter son soutien aux élèves qui éprouvent des difficultés avec ces exercices ou qui estiment avoir un manque de ressources et d’entraînement ?

Ipesup a développé une formation digitale « accompagnée à distance » pour la préparation aux trois épreuves anticipées de Français intitulée « Programme Libris Coaché ». Il s’agit d’une formation complète dédiée à la préparation du commentaire de texte, de la dissertation et de l’oral, comprenant d’une part des cours en Visio destinés à faire la méthodologie d’analyse du commentaire composé, méthodologie de la dissertation ainsi que transmettre les techniques de l’épreuve orale qui propose des exemples commentés, des vidéos rappelant le format et les attendus de l’épreuve, et surtout des cours de grammaire avec des exercices pour s’entrainer en ligne sur toutes les notions du programme. La plateforme donne également accès à des exercices interactifs et à des cours pré-enregistrés par des enseignants spécialistes, qui sont adaptés au contenu de toutes les œuvres au programme.

Enfin, cette préparation débouche sur deux Bacs blancs écrits et une simulation à l’oral.

 

 

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Explorez le module du commentaire de texte pour un ou plusieurs objet(s) d’étude au choix (4 objets d’étude) : Cours d’histoire littéraire, Notions clés à maîtriser, Activités interactives et quiz de révision ainsi que l’accès à un commentaire rédigé ;

Découvrez un aperçu captivant d’un commentaire portant sur le passionnant univers littéraire du Roman, disponible sur la plateforme numérique Libris Solo d’Ipesup.

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Plongez dans le module de dissertation pour une ou plusieurs œuvres au choix parmi les 12 œuvres au programme : Cours en ligne (contexte, parcours…), Ressources documentaires, Banque d’exemples et de citations, Activités interactives, quiz de révision et une dissertation intégralement rédigée sur l’œuvre choisie ;

Préparez-vous à l’épreuve orale avec notre « Module Oral ». Des vidéos de présentation des épreuves de l’oral, Conseils pratiques pour préparer les épreuves, Cours de grammaire et quiz de révision.

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Écoles de commerce post-bac : Tout savoir sur le concours ACCÈS

Les écoles de commerce post-bac s’imposent depuis quelques années comme une véritable alternative aux classes préparatoires. Certaines de ces écoles de commerce sont accessibles grâce au concours ACCÈS.

Depuis 2020, le processus de candidature des écoles de commerce post-bac est intégré à Parcoursup, ce qui a légèrement modifié les modalités du concours.

Alors si vous voulez tout savoir sur le concours ACCÈS et être au courant des nouveautés concernant les épreuves, cet article est fait pour vous !

 

Le concours ACCÈS, de quoi s’agit-il ?

Le concours ACCÈS est une banque d’épreuves communes à 3 écoles de commerce post-bac différentes :

Ces 3 écoles proposent aux candidats des Programmes Grandes Écoles (PGE) accessibles directement après le bac, soient des études d’une durée de 5 ans. À elles trois, elles proposent pas moins de 60 spécialisations en cycle Master, dont 21 programmes en alternance.

Le concours ACCÈS connaît depuis de nombreuses années une forte notoriété. Cependant, c’est un concours qui reste sélectif car il propose environ 2 500 places dans les 3 écoles.

 

Les modalités d’inscription au concours

Depuis 2020, l’inscription au concours ACCÈS se fait via la plateforme Parcoursup, à partir du 17 janvier prochain. Le concours ACCÈS représente 1 vœu sur Parcoursup et ce, peu importe le nombre d’écoles auxquelles l’étudiant souhaite candidater. Le tarif d’inscription au concours ACCÈS s’élève à 190 euros cette année.

En 2024, les différentes épreuves écrites du concours auront lieu durant la journée du jeudi 11 avril.

Vous trouverez ci-dessous le calendrier contenant toutes les dates importantes à connaître pour le concours ACCÈS en 2024.

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Pour la troisième année consécutive, les épreuves écrites se dérouleront en distanciel, sur la plateforme Wiseflow.

Avec l’intégralité de ses candidats passant le concours à domicile, le concours ACCÈS a tenu à s’assurer le renforcement du dispositif garantissant aux candidats le passage de ce concours dans les mêmes conditions. Ainsi, la plateforme Wiseflow impose une surveillance renforcée (utilisation de la webcam et du micro).

 

Les épreuves écrites du concours ACCÈS 

En 2024, le concours ACCÈS présente de légères modifications quant aux épreuves proposées. En effet, l’épreuve d’Ouverture Culturelle, dédiée à tester les connaissances en matière de culture générale des candidats, n’est plus proposée. Avec la disparition de cette épreuve, le concours ACCÈS est désormais composé de 3 épreuves écrites, qui sont les suivantes :

Nom de l’épreuveFormatDuréeDescription
SynthèseRédaction3hCompte-rendu d’un ensemble de documents en 350 mots
Raisonnement logique & Mathématique5 QCM

x 3 parties

2h1ère partie : Raisonnement logique

2ème partie : Raisonnement mathématique

3ème partie : Problème mathématique

Anglais50 QCM1h1ère partie : Grammaire et vocabulaire

2ème partie : Compréhension de textes

 

Les coefficients des différentes épreuves sont propres aux écoles. Vous pourrez retrouver la liste complète des coefficients ici.

Le concours ACCÈS est parfois considéré comme plus difficile que le concours SESAME. L’une des différences entre les deux reste le barème de notation. Dans le concours ACCÈS, les points négatifs sont bel et biens comptabilisés. C’est alors au candidat de trouver une stratégie lorsqu’il ne connaît pas une réponse.

 

Optimiser sa préparation :

Le concours ACCÈS est donc sélectif, ses épreuves écrites étant très spécifiques et surtout inédites pour les lycéens qui y candidatent. Ainsi, elles nécessitent une préparation sérieuse et un entraînement rigoureux tout au long de l’année de Terminale.

Depuis plus de vingt ans, la préparation aux concours SESAME et ACCÈS d’Ipesup affiche des taux de réussite exceptionnels. Nous proposons des formules de préparation à ces concours qui sont modulables tout au long de l’année. En format intensif, pendant les vacances scolaires ou bien en format continu, chaque samedi, nos préparations vous permettront de vous démarquer des autres candidats lors des épreuves écrites et orales.

Découvrez nos différentes préparations aux concours d’écoles de commerce post-bac

 

Le concours ACCÈS en quelques chiffres c’est :

  • 3 écoles de commerce post-bac
  • 5 années d’études
  • 60 spécialisations possibles, dont 21 en alternance
  • Environ 2 500 places proposées

Une fois les épreuves écrites passées, et en fonction de vos résultats, vous pourrez être invités à passer des épreuves orales directement dans les écoles qui auront retenu votre candidature. Vous pouvez découvrir tous nos conseils pour préparer les épreuves orales des écoles de commerce post-bac ici.



Écoles d’ingénieurs post-bac : Tout savoir sur le concours Avenir

Le concours Avenir permet aux lycéens d’intégrer une école d’ingénieurs post-bac dès l’obtention du Baccalauréat. Il permet donc aux élèves de Terminale générale ou de STI2D de s’orienter vers une filière d’ingénieurs dès leur première année d’études supérieures. Avec un titre d’ingénieur, il est possible d’exercer un grand nombre de métiers innovants et spécialisés dans un secteur d’avenir.

Le concours Avenir ouvre en effet la porte à 7 grandes écoles d’ingénieurs. Dans cet article, nous vous dévoilons tout ce qu’il faut savoir concernant les modalités du concours Avenir en 2024.

 

En quoi consiste le concours Avenir ?

Le concours Avenir propose en réalité 4 modalités d’inscription :

  • AvenirBac : ouvert aux élèves de Terminale Générale et de STI2D
  • AvenirPlus : ouvert aux bacheliers, de Bac +1 à Bac +4
  • AvenirBachelors : ouvert aux élèves de Terminale et aux bacheliers de Bac +1 à Bac +2
  • AvenirPrépas : ouvert aux étudiants de Maths Spé MP, PC, PSI et PT

Dans cet article, nous allons nous concentrer sur la procédure AvenirBac, destinée aux élèves de Terminale afin d’intégrer une école d’ingénieurs dès l’obtention du Bac.

 

Le concours AvenirBac est une banque d’épreuves communes à 7 écoles d’ingénieurs post-bac, et permet d’accéder à 18 campus différents. Voilà la liste des écoles accessibles grâce au concours Avenir :

  • BUILDERS (Caen, Lyon)
  • ECE (Bordeaux, Lyon, Paris)
  • EIGSI (Casablanca, La Rochelle)
  • EPF (Montpellier, Paris-Cachan, Saint Nazaire, Troyes)
  • ESIGELEC (Rouen, Poitiers)
  • ESILV (Nantes, Paris La Défense)
  • ESTACA (Bordeaux, Laval, Saint-Quentin-en-Yvelines)

Grâce à ce concours, les candidats peuvent rejoindre ces écoles par le programme Ingénieur en 5 ans, ou le programme Bachelor en 3 ans. Chacune de ces écoles est d’ailleurs habilitée à délivrer le titre d’ingénieur par la Commission des Titres d’Ingénieurs à ses étudiants.

 

Comment s’inscrire au concours Avenir ?

L’inscription au concours Avenir est très simple puisqu’elle se fait directement sur Parcoursup. Peu importe le nombre d’écoles auxquelles l’étudiant souhaite candidater, la procédure ne représente qu’1 dossier, 1 journée d’épreuves et 1 seul vœu sur Parcoursup. Concernant les frais de candidature, ils s’élèvent à 120€ pour les élèves en Terminale générale et 60€ pour ceux en Terminale STI2D.

Cette année, le concours Avenir propose plus de 2 500 places aux candidats. Si vous souhaitez connaître le nombre de places proposées dans chaque école selon les spécialisations choisies, vous pourrez retrouver la liste ici.

 

Le déroulement du concours

Le déroulement du concours Avenir est cadencé en 3 étapes :

Il débute par une étude de dossier académique, composé des notes des bulletins de première et des 2 premiers trimestres de terminale + notes du contrôle continu + note du Bac de Français. La note attribuée au dossier scolaire compte pour 40% des résultats finaux.

 

Tout le monde ne doit pas forcément passer les épreuves écrites.

Lors de l’étape d’analyse des dossiers scolaires, les meilleurs candidats, appelés les « Grands Classés » n’ont pas à passer les épreuves écrites.

 

Les autres candidats seront amenés à passer leurs épreuves écrites le samedi 4 mai 2024 (après-midi). Plusieurs centres d’examen sont proposés dans les grandes villes de France métropolitaine. Les élèves qui se trouvent dans des lycées français à l’étranger ou dans les outre-mer seront convoqués à passer les épreuves écrites à distance (en ligne), depuis leur domicile et sous surveillance vidéo adaptée. Au concours Avenir, les épreuves sont proposées sous la forme de QCM. Selon les spécialités choisies par les étudiants, ils n’auront pas les mêmes épreuves.

 

Les candidats sont en effet regroupés en 3 catégories :

Pour les épreuves écrites de Mathématiques et de Science, les sujets porteront sur l’intégralité des programmes concernés du Baccalauréat.

Épreuves écritesMathématiques

Coefficient 6 – 1h30

Sciences

Coefficient 4 – 1h

Anglais

Coefficient 2 – 30min

Spécialité Maths + 1 spécialité scientifiqueSujet A – 60 questions

45 questions à traiter

Sujet A – 60 questions

30 questions à traiter

1 sujet à choisir parmi : SI, NSI, SVT, Physique

Sujet A – 45 questions à traiter
2 spécialités scientifiques (sans Maths)Sujet B – 45 questions à traiter

Sujet A – 2×15 questions à traiter

2 sujets à choisir parmi : SI, NSI, SVT, Physique

Sujet A – 45 questions à traiter
Spécialité Maths + 1 spécialité non scientifiqueSujet A – 60 questions

45 questions à traiter

Sujet B – 30 questions à traiter

Sujet de Physique

Sujet A – 45 questions à traiter

 

La note globale des épreuves écrites comptera alors pour 60% dans le classement final des candidats.

Pour les élèves inscrits en Terminale STI2D, la procédure est légèrement différente. Ils ne doivent pas passer d’épreuves écrites mais une épreuve orale le samedi 20 avril 2024 dans l’un des 7 centres proposés. Les étudiants n’auront qu’un entretien de motivation à passer pour toutes les écoles auxquelles ils souhaitent candidater.

Les résultats d’admission seront par la suite communiqués sur Parcoursup, à partir du 30 mai 2024.

Voici le calendrier du concours Avenir pour la session 2023, avec les dates importantes à connaître.

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Maximiser ses chances de réussite

Le concours Avenir est très sélectif et de plus en plus prisé par les élèves de Terminale qui souhaitent s’orienter vers des métiers d’ingénieurs. Il requiert donc une préparation sérieuse et un entraînement rigoureux, tout au long de l’année de Terminale.

Riche de son expérience de préparation aux écoles post-bac et de son savoir-faire en matière de stages intensifs, Ipesup propose des stages de préparation au concours Avenir. Nous proposons des formules de préparation modulables, soit en format intensif pendant les vacances scolaires, soit en format continu en version 100% digitale.

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Tout savoir sur la filière Kinésithérapie

Comment accéder à ces études ?

Les études de Kinésithérapie sont accessibles après une première année sélective en vue d’intégrer un Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK). Le nombre maximum d’étudiants à admettre dans les instituts de formation en masso-kinésithérapie en première année d’études préparatoires au diplôme d’Etat de masseur-kinésithérapeute pour l’année universitaire 2023-2024 est fixé à 3036 étudiants. La répartition du nombre de places par région est fixée par l’Arrêté du 2 août 2023.

L’admission en IFMK est possible sous les conditions suivantes :

  • La validation d’une première année de licence en biologie, STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) ou en sciences, technologies et santé ;
  • La validation d’une première année de Licence avec l’option Accès Santé (L.AS) ;
  • La validation d’un Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS).

Il existe une passerelle pour ceux qui détiennent un diplôme français d’infirmier(e) ou une formation paramédicale et aspirent à devenir kinésithérapeute, leur permettant d’accéder directement à la première année d’école de kiné sans passer par un concours. L’admission se réalise via un processus de dossier et d’entretien en déposant une candidature auprès de l’établissement de kinésithérapie de leur choix.


La première année de licence, dans des domaines tels que la biologie, les sciences et techniques des activités physiques et sportives, constitue une étape préliminaire cruciale pour établir une base solide de connaissances dans des domaines variés tels que les sciences de la vie, les sciences humaines, les statistiques appliquées, la communication et la gestion, avant d’entamer un programme spécifique de kinésithérapie. Ces licences offrent également une formation approfondie en anatomie, physiologie, et biomécanique, compétences essentielles pour comprendre le fonctionnement du corps humain, ce qui est crucial dans le domaine de la kinésithérapie.

En PASS ou L.AS, le choix entre les différentes filières se fait à l’issue de la sélection en fin de l’année; pour connaître la différence, lire l’article « Études de médecine : quelle voie choisir entre PASS et L.AS ? ». Les étudiants ont donc un choix à faire parmi cinq filières médicales, dites MMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie.

Un programme d’études spécifiques

La filière Kinésithérapie se différencie des autres filières de santé par son orientation spécifique vers la rééducation et la réhabilitation physique. Contrairement à d’autres professions de santé qui se concentrent davantage sur le diagnostic et le traitement médicamenteux, la kinésithérapie met l’accent sur les interventions physiques et les exercices thérapeutiques visant à améliorer la mobilité, la fonction musculaire, et la qualité de vie des patients.

 

Parcours et programmes d’études

Les études de kinésithérapie sont structurées en quatre années d’études au sein d’un institut de formation en masso-kinésithérapie. Elles conduisent à l’obtention du diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute, obligatoire pour exercer.

Le programme d’études spécifiques à la filière Kinésithérapie est schématisé ci-après, il se divise en deux cycles de deux ans.

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  • 1er cycle :

Les deux premières années en IFMK sont principalement dédiées aux enseignements théoriques et appliqués en sciences et ingénierie en kinésithérapie. Au cours de ce premier cycle, les étudiants alterneront entre les enseignements fondamentaux, les enseignements spécialisés sur les méthodes et outils en kinésithérapie, et des périodes d’apprentissage approfondi, notamment au travers d’un stage obligatoire de formation à la pratique masso-kinésithérapique.

Voici une liste non exhaustive des unités d’enseignement délivrées en 1er cycle:

  • Santé publique
  • Sciences humaines et sciences sociales
  • Sciences biomédicales
  • Sciences de la vie et du mouvement (anatomie, physiologie, cinésiologie)
  • Sémiologie, physiopathologie et pathologie du champ musculosquelettique
  • Théories, modèles, méthodes et outils en kinésithérapie
  • Méthodes de travail et méthodes de recherche
  • Langue anglaise professionnelle
  • Démarche et pratique clinique : élaboration du raisonnement professionnel

 

  • 2ème cycle :

Le deuxième cycle, étant davantage tourné vers la pratique , approfondit les notions abordées au premier cycle en mettant particulièrement l’accent sur des exercices concret. Ce deuxième cycle vise également à développer des aptitudes professionnelles telles que la capacité à collaborer au sein d’équipes multidisciplinaires, et l’interaction avec les patients pour les former aux bonnes pratiques.

Voici une liste non exhaustive des unités d’enseignement et méthodes délivrées en 2nd cycle:

  • Droit, législation et gestion d’une structure
  • Sémiologie, physiopathologie et pathologie champs respiratoires, cardio-vasculaire
  • Physiologies, sémiologie physiopathologies et pathologies spécifiques
  • Interventions du kinésithérapeute en santé publique
  • Théories, modèles, méthodes et outils en réadaptation
  • Analyse et amélioration de la pratique professionnelle
  • Démarche et pratique clinique : conception du traitement et conduite d’intervention

Les évaluations sont réalisées à la fin de chaque semestre et prennent la forme d’une ou plusieurs épreuves écrites et/ou orales par Unité d’Enseignement (UE). Les épreuves écrites peuvent consister en des Questions à Choix Multiples (QCM), des Questions à Réponse Ouverte Courte (QROC), ou des questions rédactionnelles. La validation d’une UE s’effectue par l’obtention d’une note moyenne minimale de 10/20, ou par compensation entre certaines UE (sous réserve d’obtenir une note minimale de 8/20), comme défini par les dispositions de l’arrêté du 2 septembre 2015 relatif au Diplôme d’État de Masseur-Kinésithérapeute.

 

Les principaux débouchés et types d’exercices en tant que Masso-Kinésithérapeute

Le diplôme en kinésithérapie offre une diversité d’interventions dans divers domaines de la santé. Cela englobe la rééducation dans des spécialités telles que la traumatologie, la rhumatologie, la neurologie, la cardio-vasculaire, la respiratoire, l’uro-gynécologie, la kinésithérapie du sport, le conseil et la prévention, ainsi que l’ergonomie. Ces domaines couvrent une gamme étendue, permettant d’intervenir auprès de personnes de tous les âges, de la pédiatrie à la gériatrie.

Les praticiens de la kinésithérapie travaillent à améliorer la fonction physique des patients. Ils interviennent également dans des domaines préventifs en fournissant des conseils pour maintenir la santé physique et prévenir les problèmes futurs.

Cet éventail d’activités en kinésithérapie reflète la diversité des besoins de la population à tous les stades de la vie.

Le kinésithérapeute peut exercer son métier selon différents modes d’exercices :

  • Kinésithérapeute libéral : seul, associé en cabinet de groupe ou en tant qu’assistant-collaborateur.
  • Kinésithérapeute salarié : au sein d’hôpitaux, en centre de rééducation spécialisé ou dans des cliniques.

 

Chiffres clés

Quelques chiffres clés (1er janvier 2022) de la filière kinésithérapie en France (Sources : DÉMOGRAPHIE DES KINÉSITHÉRAPEUTES – Brochure de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes)

  • Les kinésithérapeutes constituent en nombre la 1ère profession de rééducation et la 4ème profession de santé.
  • 97 790 masseurs-kinésithérapeutes sont inscrits à l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes en France.
  • Les professionnels exerçant exclusivement en salariat sont au nombre de 14 594, soit 14,9 % de l’effectif total.
  • Au 1er janvier 2022, la profession compte 50 245 femmes (51,4 %) pour 47 547 hommes (48,6 %)
  • Au 1er janvier 2022, l’âge moyen des kinésithérapeutes inscrits à l’Ordre est de 41,31 ans avec un âge médian de 38,40 ans.


Écoles de commerce post-bac : Tout savoir sur le concours SESAME

Dans notre article précédent, nous vous parlions des nouveautés du concours ACCÈS, qui permet d’intégrer 3 écoles de commerce post-bac. D’autres programmes, comme le BBA de l’ESSEC ou le Programme Grande Ecole de l’EMLV, sont accessibles grâce au concours SESAME. Désormais intégré à Parcoursup, il a également connu quelques modifications ces dernières années.

En lisant cet article, vous découvrirez toutes les nouveautés du concours SESAME, et les modalités en vigueur cette année.

 

Le concours SESAME, qu’est-ce que c’est ?

Le concours SESAME est une banque d’épreuves communes à 15 écoles de commerce post-bac. Voilà la liste des établissements accessibles via ce concours, ainsi que les différents campus proposés :

 

En réalité, ce sont 18 programmes qui sont accessibles directement après le bac grâce au concours SESAME : des programmes Bac +4 (appelés BBA) et des programmes Bac +5 (appelés Programme Grande École). Avec cette multitude de formations, le concours SESAME propose plus de 6 000 places, tout en attirant de plus en plus de candidats.

Le concours SESAME a dévoilé des informations concernant les profils des candidats en 2023. Vous pourrez les retrouver sur leur site officiel, en cliquant directement ici.

 

Les modalités du concours

Depuis 4 ans, l’inscription au concours se fait directement sur Parcoursup, à partir du 17 janvier. Quel que soit le nombre de programmes auquel un étudiant souhaite candidater, le concours SESAME ne correspond qu’à 1 vœu sur Parcoursup. Les frais d’inscription à ce concours s’élèveront à 295 euros en 2024.

 

Les épreuves écrites du concours SESAME auront lieu sur une journée, le lundi 15 avril.

Voilà le calendrier contenant les dates importantes à retenir pour le concours SESAME en 2024.

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Cette année encore, elles se dérouleront en distanciel, sur la plateforme TestWe.

Bien que les candidats passent le concours depuis chez eux, la plateforme TestWe est équipée d’un dispositif qui garantit une surveillance renforcée afin de permettre à tous les candidats de passer les épreuves dans les mêmes conditions.

 

Les épreuves écrites du concours SESAME

Les épreuves du concours SESAME seront légèrement différentes de celles de 2023. Il y aura désormais 7 épreuves, regroupées en 3 séquences, qui seront les suivantes :

Nom de l’épreuveFormatDuréeDescription
Comprendre 80 q.                   QCM

40 q.                   QCM

1h30

30 min

Actualité des 10 derniers mois
Enjeux contemporains
Mathématiques20  ex.                QCM40 minExercices de numérique & logique
Compétences digitales20 q.                   QCM20 minInformatique basé sur la certification de lycée
Communiquer120 q.                   QCM

40 q.                   QCM

1h30

30 min

Aptitudes verbales, grammaire, conjugaison
Français
Anglais40 q.                   QCM30 minNotions d’anglais & culture anglophone
LV240 q.                   QCM30 minDeuxième langue au choix (espagnol, allemand, russe…)
Analyser20 q.                   QCM2hDes questions de repérage, d’analyse et de synthèse
Analyse documentaire

 

Les coefficients de chaque épreuve sont propres aux écoles. Vous pourrez retrouver la liste exhaustive des coefficients ici.

De plus, il est important de savoir que pour le concours SESAME, aucun point négatif n’est comptabilisé. Seules les bonnes réponses sont donc prises en compte. Il est donc intéressant de répondre à toutes les questions, même si l’on n’est pas sûr de la réponse.

 

Comment bien s’y préparer :

Les épreuves écrites sont donc très spécifiques et surtout inédites pour les lycéens. Elles requièrent une préparation sérieuse tout au long de l’année de Terminale.

Depuis plus de vingt ans, la préparation aux concours SESAME et ACCÈS d’Ipesup affiche des taux de réussite exceptionnels. Nous proposons des formules de préparation modulables tout au long de l’année. En format intensif, pendant les vacances scolaires ou bien en format continu, chaque samedi, nos préparations permettent de se démarquer des autres candidats lors des épreuves écrites et orales.

 

Découvrez nos différentes préparations aux concours d’écoles de commerce post-bac

Pour vous entraîner à l’épreuve d’Enjeux Contemporains, nous proposons des quiz d’actualités type concours le mercredi sur notre Instagram @ipesup. Vous pourrez donc vous entraîner à cette épreuve tout au long de l’année.  

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Pour résumer, le concours SESAME c’est :

  • 15 écoles de commerce post-bac
  • 18 formations visées : de niveaux Bac +4 et Bac +5
  • Plus de 6 000 places proposées

 

Une fois les épreuves écrites passées, et selon vos résultats, vous serez invités à passer des épreuves orales directement dans les écoles qui auront retenu votre candidature. Vous pouvez découvrir tous nos conseils pour préparer les épreuves orales des écoles de commerce post-bac ici.



La mort de Jean-Pierre Elkabbach, la fin du journalisme de papa ?

Le décès récent de Jean-Pierre Elkabbach (1937-2023) a sonné la fin d’une époque comme si le célèbre journaliste de radio et de télévision emportait avec lui une certaine conception du métier et de sa pratique.

Pour les plus jeunes, il n’est pas inutile de rappeler qui fut Jean-Pierre Elkabbach dont la carrière s’est déployée de 1960 à 2023 en particulier à France Inter, à l’ORTF, à TF1, à Europe 1, à LCP, à CNews…. Lui-même a publié un livre de souvenirs publié chez Bouquins « Les Rives de la mémoire » où il met en valeur les principales étapes de son parcours et il livre surtout un remarquable témoignage sur le journalisme tel qu’il l’a vécu et pratiqué. Disons clairement que ce livre met en valeur à la fois l’homme, l’intellectuel et le professionnel. On y apprend beaucoup sur l’histoire de notre temps et sur les médias depuis soixante ans.

Jean-Pierre Elkabbach n’a jamais laissé indifférent et, depuis cinquante ans, il est à la fois adulé et vilipendé.

Au moment de son décès, les thuriféraires de JPE ont insisté sur ses grandes capacités d’intervieweur et sur l’étendue de sa culture générale. Il était d’abord le grand journaliste politique et était devenu une véritable institution, au même titre que son compère des années 70, le non moins respecté Alain Duhamel. Il était en quelque sorte un « patron », ce qu’il a d’ailleurs été à la tête de France Télévision dans les années 90, précisément de 1993 à 1996. Ajoutons qu’il avait acquis une forme d’autorité intellectuelle en préparant et animant son émission « Villa Médicis » sur LCP. Bref, JPE était devenu l’archétype du journaliste classique et incontournable, issu de Sciences Po Paris et l’Institut Français de Presse et qui déroule sa carrière comme un cursus honorum et ignore l’idée de retraite. Un journaliste indispensable, indépassable et indéboulonnable. Qui fait partie de la mémoire collective, à l’instar de ses interviews du leader communiste Georges Marchais ou de son célèbre entretien avec François Mitterrand en 1994.

Cependant, Jean-Pierre Elkabbach a été aussi le journaliste le plus vilipendé, le plus critiqué de sa génération. Son nom a été hué place de la Bastille le 10 mai 1981 et il a été accusé, à de nombreuses reprises, de se montrer trop complaisant avec les puissants et son nom a été très souvent associé au mot « connivence », connivence avec le pouvoir politique, avec Giscard et Sarkozy connivence avec le monde du strass et des paillettes quand il était à la tête de France Télévision.

D’une certaine façon, JPE est devenu l’archétype du journaliste trop proche des pouvoirs, trop soucieux de sa réussite, trop carriériste pour constituer un exemple, un modèle pour les plus jeunes, pour tous ceux qui envisagent de pratiquer ce métier. Il est associé à un monde révolu, celui d’un journalisme installé, quasi-institutionnel, qui s’est surtout épanoui dans un cadre lui-même en partie dépassé, celui de la radio généraliste et des émissions politiques à la télévision.

Avec le décès de JPE, finalement surtout déploré à CNews et Europe1, chaînes qui dépendent du groupe Bolloré où le grand homme a fini sa carrière, un monde s’éteint et d’autres figures vont progressivement s’imposer à la fois dans les médias traditionnels et dans les nouveaux médias et autres sources d’information. Quelques anciens seront encore là pour rassurer les plus âgés, on continuera de voir et d’entendre Gérard Carreyrou, Catherine Nay et Michelle Cotta mais, bientôt, l’on aura tourné la page des années 60 et 70.

Mais, il y aura bien un héritage Elkabbach et la lecture du livre de mémoires qu’il a publié en 2022 fournit une réponse sous forme de testament, sous forme de message et de leçon, notamment pour ceux qui envisagent d’exercer ce métier. Le journalisme d’Elkabbach, c’est celui de la culture et d’une rigueur intellectuelle qui lui ont permis d’interviewer les plus grandes personnalités de son temps. C’est celui du courage, celui du jeune journaliste en Algérie, au cœur de la guerre et des risques d’attentat et de règlement de compte. C’est celui du talent narratif et pédagogique, qui consiste à décrypter l’information et à établir un récit accessible au grand public.

C’est aussi le journalisme politique à la radio et sur les grandes chaînes de télévision, qui n’est pas prêt de disparaître quand on connaît la passion française pour la politique.



Forum Journalisme samedi 10 février 2024 à 15h

Après le succès de notre forum « Journalisme » d’octobre dernier, IPESUP est heureux de vous convier au prochain Forum Journalisme de l’année 2024 !

Le métier de journalisme vous intéresse, mais quelques interrogations subsistent encore, ou vous souhaitez en savoir plus sur la réalité du métier aujourd’hui ? Afin de répondre en détails à toutes vos questions, nous organisons un forum sur les études de journalisme, destiné aux élèves et à leurs parents au 101  Boulevard Raspail, 75004 Paris, le samedi 10 février 2024, à partir de 15h00. Ce sera également l’occasion pour les participants de découvrir les tout nouveaux locaux flambant neuf d’Ipesup, à deux pas de l’Alliance française.

Au mois d’octobre dernier, un aréopage de journalistes expérimentés (Matthieu Pelloli, Ronan Tésoriere et Erwan Bénézet du Parisien, Auberin Perreau de Cdansl’air et Cotentin Lesueur du Monde) était venu échanger autour de la question de l’avenir du journalisme : « Pourquoi croire encore au journalisme aujourd’hui ? » Le 10 février 2024, nous poursuivrons ce cycle de conférences-débats ouvertes à tous et aborderons ensemble un autre grand thème du journalisme :

Quels rôles, quelles fonctions pour le journalisme en 2024 face aux réseaux sociaux et à la montée de l’intelligence artificielle ?

 


Conférence-débat ouverte à tous les publics et plus particulièrement aux étudiants intéressés par les métiers du journalisme, animée par Eric Duquesnoy, directeur -fondateur de la préparation Journalisme de l’Ipesup, avec la participation active d’une équipe de journalistes du Parisien.

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Au programme :

1ère partie : Session plénière à partir de 15h

  • Accueil par Eric DUQUESNOY, Responsable de la formation Journalisme.
  • Conférence-débat autour du thème : « Quels rôles, quelles fonctions pour le journalisme en 2024 face aux réseaux sociaux et à la montée de l’intelligence artificielle ? »
  • Echange autour des Écoles de journalisme et de leurs modalités d’admission.
  • Moment d’échange avec les familles sous la forme de questions/réponses.

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2ème partie

  • Échanges avec l’équipe enseignante et pédagogique de la Classe Préparatoire Journalisme d’Ipesup.

Cet évènement sera pour vous l’occasion de rencontrer de manière privilégiée nos responsables pédagogiques, de vous renseigner, d’élargir votre réseau mais surtout de vous conforter dans votre choix d’orientation. Le forum est ouvert à tous les élèves ainsi qu’à leurs parents après avoir rempli le formulaire d’inscription ci-dessous.

Pour toute question relative au déroulement de cet événement, nous restons à votre entière disposition par email ou téléphone.
Nous espérons vous voir nombreux le samedi 10 février prochain !

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Prépa Journalisme : biographie de Vincent Bolloré

Né en 1952.

C’est l’héritier d’une famille d’industriels bretons qui se sont enrichis dans l’industrie du papier dès le XIXème siècle.

Il reprend l’entreprise familiale dès 1981 et il la sauve d’une faillite certaine en lui imposant un plan de redressement drastique.

A partir des années 90, il construit méthodiquement, par un système de prise de contrôle d’une minorité de blocage dans des sociétés en difficulté, un premier groupe économique dans les transports avec le groupe Delmas-Vieljeux et la banque avec la Banque Rivaud.

Il se lance ensuite, dans les années 2000, dans le secteur de la communication avec la main mise sur le groupe Havas. Il lance le journal gratuit Direct-Matin et la chaîne D8.

Dans les années 2010, son grand fait d’armes est la prise de contrôle de Vivendi, la maison-mère de Canal +, ce qui le renforce dans le secteur des médias. Il reprend en main Canal +, en modifie la ligne éditoriale et transforme la chaîne d’information du groupe Canal Itélé en Cnews, provoquant un départ massif de journalistes.

Dans le même temps, il prend le contrôle de sociétés de transport en Afrique de l’Ouest et devient un des grands de la logistique et du transport maritime. On parle d’Un empire Bolloré en Afrique.

Dans les années 2020, il continue de poursuivre ses ambitions de domination dans le secteur des médias et de l’édition. Il devient ainsi l’actionnaire principal du groupe Lagardère, ce qui lui donne la main sur des magazines comme Paris Match, sur le Journal du Dimanche, sur la radio Europe1, sur les éditions Hachette

Désormais septuagénaire, il se dégage progressivement de la direction exécutive de ses sociétés pour les confier à ses enfants. Il est en train de démanteler son empire africain dans les transports tout en conservant de puissants intérêts africains dans les plantations et le commerce.

Sa grande préoccupation est aujourd’hui de constituer un pôle majeur des médias autour des chaînes du groupe Canal et des vestiges de l’empire Lagardère. Cela englobe aussi le secteur de l’édition, même si la Commission de Bruxelles l’a contraint à se débarrasser de la société Editis-filiale de Vivendi– pour éviter une situation de monopole avec la prise de contrôle d’Hachette.

 

Ses trois points forts d’influence

Vincent Bolloré est l’homme puissant par excellence. Il est un homme d’influence et il entend exercer un pouvoir croissant d’influence. Une ambition pour jouer un rôle essentiel dans la société française.

Sa puissance est d’abord économique. La famille Bolloré représente un patrimoine évalué à plus de 8 milliards d’euros en 2021 par le magazine Challenges. Ce qui la place au quatorzième rang français et au 538ème rang mondial. Longtemps les Bolloré ont été dans le top 10 français. Bolloré, c’est aussi 73000 emplois dans le monde et pour l’économie française et ses emplois, Bolloré est fondamental dans les secteurs de la logistique, de la batterie électrique, de l’édition, des médias…Dans le secteur du divertissement, Vivendi est considéré comme le deuxième groupe mondial derrière Disney. Et en France, de par le poids énorme de Canal + dans la création audiovisuelle en France, Bolloré dispose d’un pouvoir d’influence économique démesuré.

Sa puissance dans les médias fait qu’il est en train de modifier les lignes éditoriales de nombreux médias que l’on pourrait qualifier d’historiques. Chaque prise de contrôle d’un nouveau média important par Bolloré s’accompagne d’une crise au sein des rédactions concernées. On a pu le voir pour Itélé, pour Paris Match, pour Europe1 et pour le Journal du Dimanche. Et Bolloré se sort de ces crises en indemnisant les journalistes qui veulent partir en faisant jouer leur clause de conscience. L’on sort des crises parce que l’actionnaire est puissant et qu’il a de l’argent. Bolloré prétendait, en 2022, devant la Commission des Affaires culturelles du Sénat, qu’il visait en premier lieu le profit dans la prise de contrôle des médias, on voit bien que son objectif est avant tout de transformer les médias, d’en faire le support d’une ligne idéologique et politique. Les médias ne sont pas seulement au service des intérêts économiques de Bolloré, ils ne sont pas là uniquement pour célébrer ses mérites, ils sont là aussi pour mettre en œuvre ses idées, sa conception de la France. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant de voir s’exercer une forme d’autocensure au sein des rédactions de groupe ou de voir Cyril Hanouna éructer contre Louis Boyard se met à critiquer sévèrement Bolloré à l’antenne.

Et cet appétit de pouvoir dans les médias et l’édition est en réalité le corollaire d’une vision politique de la France. Après avoir été longtemps perçu comme centriste et peu vertébré en matière politique au point d’avoir soutenu Anne Hidalgo en 2014, après avoir surtout mis en avant le passé gaulliste engagé de la famille Bolloré, y compris dans le cadre de la Résistance, Vincent Bolloré est aujourd’hui animé de l’idée que la France, dans ses racines chrétiennes, dans ses traditions, dans son mode de vie, est menacée par l’immigration, par l’affaissement de son identité, par la menace d’une disparition. Bolloré veut mettre en action tous les moyens médiatiques dont il dispose pour infléchir la tendance et conduire à un redressement par une prise de conscience collective. D’aucuns diront qu’il nourrit, en plus, une forme de haine contre Emmanuel Macron alors que l’on prétendait naguère que C8 penchait plutôt pour le président. En tout cas, l’on voit bien qu’aujourd’hui, Cnews est devenu un foyer très anti-Macron, très anti-Europe et, même ouvertement pro Zemmour pendant la campagne présidentielle. Et le groupe Bolloré et ses médias ont contribué à donner une large place au RN et à ses dirigeants, comme s’il s’agissait de banaliser l’idée d’une arrivée au pouvoir de Marine Le Pen.

 

Synthèse et perspectives

Même s’il semble préparer son départ des affaires, même s’il renonce à son empire de la logistique en Afrique, Vincent Bolloré n’en finit pas de jouer un rôle croissant dans la société française. Il est original de voir l’infléchissement d’un homme puissant du secteur de l’économie et du business financier vers la puissance médiatique et politique. Il est intéressant de voir comment, en toute transparence, Bolloré annonce ses ambitions et d’abord son ambition de mettre ses médias au service de ses idées. C’est la concentration du pouvoir médiatique avec l’idée de réduire le plus possible la place des points de vue de gauche ou centristes au sein des rédactions Il y a bien encore des débats contradictoires sur le plateau de Cnews mais les journalistes perçus à gauche sont toujours minoritaires et les sujets sont souvent liés aux  préoccupations majeures de la droite la plus conservatrice.

Il est peu fréquent en France que la concentration des médias soit animée en priorité par des préoccupations politiques. Il y a 50 ans, Robert Hersant bâtissait un empire de la presse mais, hormis le Figaro, les autres journaux pratiquaient une forme de neutralité politique. Avec Bolloré, la concentration ne tolère pas la tiédeur, ni l’impertinence. La profession de journaliste s’apparente à un service commandé. Et les pouvoirs publics s’en inquiètent de plus en plus, en particulier depuis l’affaire du Journal du Dimanche en grève depuis la nomination comme directeur de la rédaction de Geoffroy Lejeune, un ancien de Valeurs actuelles qui a fait campagne pour Zemmour en 2022. Le pourvoir a même décidé de convoquer les Etats généraux de la presse. Mais que peut-on faire contre la puissance de Vincent Bolloré ?



De l’ESTACA à Dassault, Maxime raconte son expérience

Question 1 : En quelques mots, peux-tu te présenter ? 

Maxime Larcher, je suis ingénieur diplômé de l’ESTACA et je travaille actuellement chez Dassault Aviation en tant qu’ingénieur en conception dans le département aérodynamique.

 

Question 2 : Peux-tu décrire ton métier ?

L’activité principale de Dassault est de concevoir, produire et entretenir des jets d’affaire et des avions de combat. Mon activité s’inscrit dans le cycle de conception des avions civils comme militaires, et consiste à conduire les essais en soufflerie pour les différents besoins du bureau d’étude. Ces essais sont réalisés dans des souffleries indépendantes de Dassault Aviation. Mon travail consiste à superviser la fabrication de la maquette à échelle réduite qui va être « soufflée », puis d’accompagner le personnel de la soufflerie dans la réalisation de l’essai et enfin de traiter, synthétiser et présenter les données mesurées au chef de programme.
Ce poste me plaît beaucoup car il associe travail au bureau et déplacements chez les sous-traitants et dans les différentes souffleries. Le côté concret est également important pour moi : on touche la maquette lors de l’essai et on voit les données mesurées en direct.

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Maquette RAFALE en soufflerie

 

Question 3 : Est-ce que tu avais fait des stages dans d’autres entreprises avant ?

J’ai pu accéder à ce poste suite à mon stage de fin d’étude, effectué chez Dassault Aviation dans le même service. Au préalable, j’ai réalisé deux stages ouvriers chez SAFRAN Aircraft Engines, puis un stage dans un institut de recherche en aérodynamique belge, le Von Karman Institute.
Les stages permettent de découvrir des métiers, des secteurs d’activité. Si l’étudiant sait ce qu’il veut faire, réaliser plusieurs stages dans le domaine choisi permet de se spécialiser et va renforcer l’attrait de son profil. S’il ne sait pas trop vers quel secteur se diriger, les stages permettent de découvrir plusieurs aspects des métiers de l’ingénierie. Par ailleurs, réaliser une année de césure permet de faire des stages supplémentaires, de parfaire ses connaissances et compétences. Généralement, ce sont souvent les stages longs qui sont les plus intéressants.

 

Question 4 : Le domaine de l’aéronautique t’a-t-il toujours passionné ou l’as-tu découvert au cours de tes études ?

J’ai toujours été attiré par l’aéronautique, en particulier les avions militaires, c’est pourquoi je me suis dirigé vers une école d’ingénieurs spécialisée dans ce domaine. Intéressé depuis toujours par les sciences, j’ai voulu participer à l’aventure qu’est la conception d’un avion. L’ESTACA est une école de passionnés, et rencontrer les autres étudiants a renforcé ma passion pour ce secteur. Les défis techniques associés semblaient, et se confirment être, une source inépuisable d’études à réaliser, de compromis à faire et d’anecdotes aussi nombreuses qu’improbables à raconter. C’est finalement la volonté de vouloir comprendre les choix de conception qui m’a poussé dans ce métier, car la forme de chaque pièce n’est pas choisie au hasard.

 

Question 5 : Quelle école d’ingénieurs as-tu intégré ?

Je savais que je voulais me diriger vers une école spécialisée en aéronautique, et elles ne sont pas légion dans les banques de concours post-prépa. Je me suis donc renseigné sur les écoles post-bac, et l’ESTACA, de par la formation proposée et l’intérêt porté à cette école par les entreprises du secteur aéronautique, m’a séduite. J’ai passé le concours Avenir et intégré l’ESTACA en tant que « grand classé » du concours, j’ai donc été dispensé d’épreuves écrites.

 

Question 6 : Pourquoi avoir choisi de faire l’ESTACA, une école d’ingénieurs post-bac, et non pas une Prépa Scientifique ?

L’ESTACA a beaucoup de qualités pour moi : en l’intégrant post-bac, je suis tout d’abord certain d’avoir une formation spécialisée qui colle avec mon projet professionnel. Ensuite, j’ai été très attiré par le contenu pédagogique, qui propose une formation appliquée dès la première année. Aussi, cette école n’enseigne que les connaissances théoriques nécessaires aux cours de spécialité des années supérieures, au contraire d’une Classe Préparatoire qui enseigne un très grand volume de connaissances, en partie inutilisées une fois le concours passé. En résumé, on ne perd pas notre temps. Enfin, le volume de travail demandé par l’école post-bac m’a permis de continuer le sport en compétition, ce qui pour moi est très important pour mon équilibre.

 

Question 7 : Au sein de l’ESTACA, comment as-tu vécu ta prépa intégrée ? Quel a été ton parcours et tes choix de spécialité suite à cette prépa intégrée ?

La prépa intégrée s’est très bien passée pour moi, j’ai beaucoup aimé l’équilibre proposé entre la découverte des matières techniques spécifiques à l’ingénierie (lecture de plan, compréhension des mécanismes, travaux pratiques de mécanique) et la nette augmentation du volume de matières scientifiques par rapport au lycée (Mathématiques – Physique). La formation était pleine de défis, tout en laissant du temps pour les activités personnelles. L’implication de nombreux employés d’entreprises du secteur, tout au long du cursus, est aussi un atout : ils nous enseignent ce qui est vraiment utile en entreprise.

 

Question 8 : Pour terminer, quel(s) conseil(s) pourrais-tu donner à des élèves de Terminale intéressés par le secteur de l’aéronautique ?

N’importe quelle formation d’ingénierie (généraliste ou spécialisée) permet de travailler par la suite dans le secteur de l’aéronautique. Ce qui va donner de la valeur à un profil, ce sont en particulier les stages et les expériences en supplément du diplôme (échange académique, master spécialisé, césure). Une école spécialisée aura la plus-value d’apporter une formation plus spécifique, mais surtout d’apporter un réseau beaucoup plus fourni, que ce soit par les alumni ou les intervenants, qui sont souvent des industriels. Cela peut aider notamment dans la recherche des stages, essentiels dans le développement des compétences en entreprise et du réseau.
Si je dois donner un conseil, c’est de passer beaucoup de temps dans la recherche de stage (niveau ingénieur, c’est-à-dire les stages à Bac+3/4/5, minimum 3 mois). C’est un exercice fastidieux, difficile, qui peut être très frustrant, mais un bon stage est un élément extrêmement positif dans un profil, car c’est en entreprise que l’apprentissage du métier se fait.



Bien choisir ses enseignements de spécialité au lycée

Classes Préparatoires, écoles de commerce et d’ingénieurs post-bac, Sciences Po Paris et IEP de Région, Médecine : des responsables de filières vous délivrent leurs principaux conseils pour vous aider à définir quels enseignements de spécialité choisir pour les lycéens.

 

Guide de l’orientation >

 

La suppression des filières voulue par la réforme du Bac 2021, laissant place aux nouveaux enseignements de spécialité, a bouleversé l’organisation des lycées et plongé les élèves et leurs parents dans l’incertitude quant aux bons choix à faire pour une orientation réussie dans la filière souhaitée.

Aux lycéens qui s’interrogent sur les enseignements de spécialité à choisir selon la voie envisagée après le bac, plusieurs responsables de filières sélectives livrent leurs conseils. 

Ceux-ci insistent, au-delà de la cohérence des choix d’enseignements de spécialité avec le projet d’orientation, sur la qualité générale du dossier scolaire. Par ailleurs, il convient de noter que même le troisième enseignement de spécialité élu en Première et abandonné en Terminale ne sera pas à négliger, puisque celui-ci sera connu de Parcoursup, étant inclus dans le contrôle continu comptant pour le Baccalauréat.

Il est utile de commencer à y réfléchir dès la Seconde car il faut s’assurez de suivre les enseignements de spécialité recommandés pour la filière que vous visez. Effectuer des cycles et stages toute au long de l’année peut faciliter aux lycéens le choix de spécialités et ainsi leurs permettre la constitution d’un excellent dossier.

Il est nécessaire d’adopter la meilleure stratégie quant à la sélection des enseignements de spécialités pour la constitution d’un dossier adéquat à chaque filière. Il est aussi fortement recommandé de se renseigner auprès des établissement supérieurs pour obtenir des informations précises sur les exigences et les recommandations relatives aux enseignements de spécialité des différentes classes préparatoires. Un équilibre dans votre approche vous aidera à développer une vision globale.

Pour une vue d’ensemble sur les principales préconisations d’enseignements de spécialité par filière, retrouvez un tableau de synthèse en fin d’article, ainsi qu’une sélection des cours les plus pertinents pour compléter votre formation. 

 

Quels enseignements de spécialité choisir pour une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) ?

Une Classe Préparatoire Scientifique

Afin d’intégrer au mieux la Classe Préparatoire Scientifique, il faut choisir une filière, telle que MPSI (Mathématiques, Physique et Sciences de l’Ingénieur), PCSI (Physique, Chimie et Sciences de l’Ingénieur), PTSI (Physique, Technologie et Sciences de l’Ingénieur), MP2I (Mathématiques, Physique, Informatique et Ingénierie) ou encore BCPST (Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre). Vous pouvez effectuer votre choix en fonction de vos intérêts, votre profil et vos objectifs professionnels.

A l’Union des Professeurs de Classes Préparatoires Scientifiques, le message est clair. Sur prepas.org, son portail des Classes Préparatoires Scientifiques, l’UPS indique clairement que les bases scientifiques sont indispensables à la compréhension des futurs enseignements, insistant sur la nécessité d’opter pour trois spécialités scientifiques (consulter le tableau de synthèse).

Certains enseignements de spécialité sont incontournables en classes de Première et de Terminale en vue d’une Classe Préparatoire Scientifique :

  • en Première, les spécialités Mathématiques et Physique-Chimie,
  • en Terminale, la spécialité Mathématiques et une spécialité parmi Physique-ChimieNSI (Numérique et Sciences Informatiques) et Sciences de l’ingénieur.

En effet, les Mathématiques sont incontournables en Classe Préparatoire Scientifique, la Physique-Chimie est également très pertinente, elle vous aidera à acquérir les bases, qui sont importants pour les concours d’entrée aux grandes écoles d’ingénieurs.

Au-delà des Mathématiques et de la Physique-Chimie, la 3ème spécialité peut donc varier à condition de garder des fondements scientifiques.

Il peut être judicieux de choisir la spécialité Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) si vous souhaitez vous orienter vers une filière axée sur les sciences du vivant tel que la Prépa BCPST.

Pour intégrer la nouvelle filière MP2I qui a vu le jour en septembre 2021, l’Union des professeurs des Classes Préparatoires Scientifiques recommande de choisir en Première les spécialités Mathématique, Physique-Chimie et NSI et de conserver en Terminale les spécialités Mathématiques et NSI.

Du côté de la prépa BCPST, qui mène à des écoles d’ingénieurs ou aux écoles vétérinaires, difficile de faire l’économie de la spécialité Sciences de la vie et de la Terre (SVT). Sur son blog, l’Union des professeurs scientifiques des Classes Prépa BCPST (UPA) cible clairement cette spécialité aux côtés des Mathématiques et de la Physique-Chimie, tout en indiquant une souplesse de combinaisons pour la classe de Terminale.

 

Une Classe Préparatoire Économique et Commerciale

La Classe Préparatoire Économique et Commerciale, appelée « Prépa HEC », est une formation pluridisciplinaire et exigeante qui recherche des profils d’étudiants à l’aise dans des matières variées.

« Les grandes écoles veulent des profils diversifiés » rappelle d’emblée Alain Joyeux, président de l’Aphec (association des professeurs des Classes Préparatoires HEC), interrogé par Ipesup en janvier 2021. A cette volonté, s’ajoute un principe qui perdure : celui « d’en faire des généralistes avec un haut niveau de maths ».

Il est impératif de choisir les Mathématiques parmi les spécialités, en Première mais aussi en Terminale, que ce soit Mathématiques appliquées ou Mathématiques approfondies.

Cette volonté exige sans doute de poursuivre les Mathématiques en Terminale. Et pour ceux qui ne font pas ce choix ? Le Ministère rappelle, dans une note adressée à la presse, que l’option  Mathématiques complémentaires est destinée prioritairement aux élèves qui ne souhaitent pas poursuivre cet enseignement en Terminale, mais qui ont cependant besoin de compléter leurs connaissances mathématiques par un enseignement adapté à leur poursuite d’études dans l’enseignement supérieur.

« C’est le cas en particulier pour les élèves qui se destineraient aux études médicales ou en sciences sociales ou économiques. »

« Notre conseil aux lycéens et parents qui s’interrogent en Seconde, cette année permet de choisir l’enseignement de spécialité Mathématiques et d’y associer celle qu’ils préfèrent, que ce soit ‘Histoire Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques’, ‘Sciences Économiques et Sociales’ ou même ‘Arts’ » conclut Alain Joyeux, interviewé sur un des blogs orientation du journal Le Monde.

Libre aux lycéens d’opter pour une 3ème spécialité de leur choix. Pourquoi pas une triplette Mathématiques, Humanités, littérature et philosophie (HLP) et Physique-chimie (PC) ? « Ce type de profil sera retenu » assure le président de l’Aphec, d’autant que les écoles réinjectent des humanités dans leur programme.

Des mathématiques, dès la Première, sont donc une condition. Et pour celles et ceux qui n’auraient pas choisi cette spécialité, Alain Joyeux rappelle que les classes prépa littéraires permettent aussi de rejoindre une grande école de commerce et de gestion via la banque d’épreuves littéraires (BEL).

Au-delà de l’importance de choisir la spécialité Mathématique, les élèves peuvent choisir en fonction de leurs gouts pour les deux autres enseignements de spécialités. Il existe plusieurs combinaisons d’enseignements possibles, cependant il est important de vérifier les spécificités de l’offre des Classes Préparatoires en fonction des établissements.

 

Une Classe Préparatoire Littéraire

Souvent plus connue sous le nom d’hypokhâgne, la première année commune aux étudiants des prépas littéraires assure un enseignement généraliste. Cette particularité en fait aujourd’hui une filière très ouverte en termes de profils d’admis, bien au-delà des « purs » littéraires. « Notre principe général est qu’aucun choix ne fermera la moindre porte, assurait Stéphane Coviaux, président de l’Association des professeurs de première et lettres supérieures (APPLS) en 2021.  Un élève, pas encore déterminé, qui aura choisi des spécialités scientifiques aura donc toute sa place dans nos filières ».

« Nous garderons une grande ouverture sur le choix des spécialités suivies au lycée » confirme Florence de Castera, directrice des CPGE littéraires au lycée Blanche de Castille du Chesnay (78). Si certaines spécialités paraissent plus immédiates (consulter le tableau de synthèse), Florence de Castera insiste sur l’importance d’investir les enseignements par goût pour y exceller.

Evidemment un certain nombre de spécialités relèvent de disciplines littéraires et constituent une préparation efficace pour entrer en prépa A/L comme HGGSP, LLCER, HLP, Arts ou LLCA.

Celles et ceux qui ont déjà un objectif clair sur l’après prépa (CELSA, écoles de commerce, IEP…) ont évidemment tout intérêt à privilégier les spécialités les plus cohérentes avec leurs projets. Il en est de même pour les options.

La spécialité Littérature, langues et cultures de l’Antiquité  (LLCA) comme l’option Langues et cultures de l’Antiquité (LCA) permettront d’accueillir des élèves avec un bon bagage en langues anciennes. Mais là encore, rien n’est discriminant. Le site de l’APPLS précise que le suivi d’un enseignement de langue ancienne au lycée ne constitue pas un prérequis car il est possible d’en commencer l’étude en hypokhâgne.

A la question de l’intérêt de choisir l’option Mathématiques complémentaires en Terminale, Florence de Castera rappelle que les profils littéraires recrutés en écoles de commerce n’ont pas d’épreuve de mathématiques et qu’après leur intégration, les étudiants recevront une formation spécifique lors de leur parcours « Grande Ecole ».

Cette option n’a donc aucun caractère obligatoire, à une nuance près : les élèves qui candidatent à une Prépa B/L (lettres et sciences sociales) doivent impérativement avoir suivi la spécialité Mathématiques en Première et d’avoir ensuite choisi soit la spécialité Mathématiques en terminale soit l’option Mathématiques complémentaires.

 

Quels enseignements de spécialité choisir pour une école d’ingénieurs post-bac ?

La moitié des quelques 200 écoles d’ingénieurs propose une entrée dès l’après bac pour 5 ans d’études. L’ancien président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), Marc Renner a répondu aux questions d’Ipesup. L’occasion de rappeler l’exigence de conserver les mathématiques dans les spécialités choisies, à associer à une autre discipline scientifique appliquée.

« La physique est la discipline appliquée la plus généraliste mais Sciences de l’ingénieur (SI) ou sciences et vie de la Terre (SVT) peuvent être aussi cohérents. » Marc Renner, CDEFI.

Le 3e choix de spécialité semble plus ouvert que pour une classe préparatoire scientifique. Marc Renner évoque tout autant Sciences économiques et sociales (SES) qu’Humanités, littérature et philosophie (HLP). De quoi décliner des profils variés, chers à de nombreuses écoles d’ingénieurs.

 

Quels enseignements de spécialité choisir pour une école de commerce post-bac ?

Beaucoup des écoles de commerce post-bac intégrant une spécialisation progressive, le parcours suivi au lycée aura donc surtout des incidences dans les enseignements éligibles par la suite. Difficile, par exemple, d’imaginer se diriger vers de la pure finance sans Mathématiques !

Le concours ACCÈS comportant une épreuve de Mathématique, il est donc fortement recommandé aux élèves souhaitant présenter ce concours de choisir l’enseignement de spécialité Mathématique au moins en Première et l’option Maths complémentaires en Terminale.

Dans tous les cas, une bonne maîtrise de l’Anglais reste essentielle pour passer la barre des sélections. A cette constante s’ajoutent des épreuves mobilisant de la logique et de l’arithmétique mais aussi une certaine culture générale. De quoi aider chacun à se composer une triplette cohérente, en fonction de ses points forts.

Il est conseillé aux élèves d’effectuer leurs choix d’enseignements de spécialité et d’option selon leurs affinités personnelles, sans oublier qu’ils seront sélectionnés sur leur culture générale et leur maîtrise de langue étrangères.

 

Quels enseignements de spécialité choisir pour Sciences Po et les IEP ?

Tout comme les écoles de commerce post-bac, les Instituts d’Etudes Politiques (IEP) évitent les préconisations. Sur son site, Sciences Po Paris rappelle que seuls les « résultats académiques », le « talent », et « l’envie de rejoindre Sciences Po » comptent tout en insistant sur « les grandes qualités scolaires » mais aussi sur les « engagements extra-scolaires ». Plus que le choix de tel ou tel enseignement, l’excellence du dossier sera donc prépondérante.

Sciences Po Paris prend en compte dans son admission les épreuves écrites et orales de Français mais aussi les épreuves de spécialités.

Depuis 2021, Science Po Paris effectue une sélection identique pour tous (candidats étrangers, CEP- Conventions Education Prioritaire, boursiers et tous les autres élèves de Terminale) selon une procédure. De plus, l’acte de candidature à Science Po Paris apparaît désormais sur la plateforme Parcoursup.

En outre, du fait de l’augmentation des candidatures de près de 60% en 2022, le taux de sélectivité atteint un record autour de 10%, contre 14,3% en 2020 car le nombre de places disponibles quant à lui, reste inchangé.

Il est important de souligner que les enseignements de spécialité requis peuvent varier d’un IEP à un autre. Il est donc recommandé de consulter les informations spécifiques à chaque établissement.

De son côté, Sciences Po Grenoble souligne la dimension pluridisciplinaire de la formation autour de 6 axes essentiels : « droit, économie, histoire, relations internationales, science politique, sociologie ».

Interrogé par l’Etudiant, seul l’IEP de Bordeaux a distingué quelques spécialités plus « évidentes » (consulter le tableau de synthèse). Voilà qui laisse, une grande marge de choix, tout en gardant en tête l’objectif essentiel : réussir son entrée !

 

Quels enseignements de spécialité choisir pour les études de santé ?

Les études de santé ont connu une importante réforme. Celle-ci marque la fin du concours PACES comme seule voie d’entrée aux études de santé, remplacé par deux nouvelles voies vers les études médicales : le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS), et les « Licences Accès Santé » (L.AS). 

La première, voisine de l’ancienne PACES, devrait en conserver les mêmes modalités, exception faite que les facultés n’auront plus l’obligation d’évaluer les étudiants sur des épreuves de QCM et multiplieront les épreuves orales.

Si le lycéen envisage cette première voie d’accès aux études médicales, il sera fortement recommandé de choisir : 

En Première : Mathématiques + Physique / Chimie + SVT

En Terminale : Physique/ Chimie + SVT + option Maths complémentaires OU Mathématiques + Physique / Chimie 

La seconde voie vers les études médicales correspond aux Licences à Accès Santé. Il s’agit de licences universitaires de lettres, de droit, de SVT, de mathématiques, d’économie ou autre, qui proposent une option « accès santé » pour l’une des filières suivantes : maïeutique, médecine, odontologie ou pharmacie. 

Si le lycéen envisage une telle licence, il lui sera conseillé de choisir des enseignements de spécialité lui permettant de constituer un bon dossier en cohérence avec la licence choisie (des mathématiques pour une licence de mathématiques, des SVT pour une licence de Sciences de la vie, des SES pour une licence d’économie, etc). 

 

En bref : 3 puis 2 enseignements de spécialité

Ce tableau de synthèse reprend les principales déclarations des responsables de filières suite à des interviews accordées à la presse, des propos tenus sur les sites des associations d’enseignants et de directeurs ou des suggestions recueillies par Ipesup.

Il s’agit ici de pointer les profils les plus cohérents, ce qui n’exclut pas le recrutement d’autres candidats aux parcours moins ciblés. Certaines spécialités sont mentionnées avec une * : cela souligne que le choix de l’enseignement est vivement conseillé pour prétendre aux études visées.
Dans le cas où les responsables ne se prononceraient pas sur les 2 spécialités à conserver en Terminale, la colonne n’est pas informée.

Etudes viséesEnseignements de spécialité conseillés en PremièreEnseignements de spécialité conseillés en TerminaleOptions
CPGE Scientifique – Prépa Scientifique

MPSI, MP2I, PCSI, PTSI

  1. Mathématiques *
  2. Physique-Chimie (PC)*
  3. Sciences de l’Ingénieur (SI) ou Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) ou Numérique et Sciences Informatiques (NSI)
  1. Mathématiques*
  2. Physique-Chimie* ou Sciences de l’Ingénieur (SI) ou Sciences de la vie et de la Terre (SVT) ou Numérique et Sciences Informatiques (NSI)
Mathématiques expertes* (en Terminale)
CPGE Scientifique – Prépa Scientifique

BCPST

  1. Mathématiques *
  2. Physique-Chimie (PC)*
  3. Sciences de la Vie et de la Terre (SVT)*
  1. Mathématiques + 2. Sciences de la vie et de la Terre (SVT)

ou 1. Mathématiques + 2. Physique-Chimie (PC)

ou 1. Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) + 2. Physique-Chimie (PC)

  • Mathématiques complémentaires* (en Terminale) pour la combinaison SVT + PC
  • Mathématiques expertes pour les autres combinaisons (en Terminale)
CPGE Économique – Prépa HEC ECG
  1. Mathématiques *

+ 2 autres spécialités parmi Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ou Sciences économiques et sociales (SES) ou Humanités Littérature et Philosophie (HLP)

ou Autres spécialités possibles

  1. Mathématiques*
  2. Autre spécialité possible
Mathématiques expertes (en Terminale et uniquement pour une orientation en ECG option Maths approfondies)
CPGE Littéraire3 puis 2 spécialités parmi

  • Humanités, littérature et philosophie (HLP) ou Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP)
  • Littérature, langues et cultures de l’Antiquité  (LLCA) ou Langues, littératures et cultures étrangères (LLCE)
  • Autres spécialités possibles, y compris scientifiques.
  • Spécialité Mathématiques* pour la prépa B/L
  • Langues et cultures de l’Antiquité (LCA)
  • Arts
  • Droit et grands enjeux du monde contemporain
  • Autres spécialités possibles
Ecole d’ingénieurs post-bac
  1. Mathématiques *
  2. Physique-chimie (PC)* ou Sciences de l’ingénieur (SI)* ou Sciences de la vie et de la Terre (SVT)* ou Numérique et Sciences Informatiques (NSI)*
  3. Autre spécialité possible
  1. Mathématiques
  2. Autre enseignement scientifique
Mathématiques expertes* (en Terminale)
IEP – Sciences Po3 puis 2 spécialités parmi

  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP)
  • Sciences économiques et sociales (SES) ou Humanités, littérature et philosophie (HLP)
  • Langues, littératures et cultures étrangères (LLCER)
  • Autres spécialités possibles
Etudes de santé
Voie PASS :

  1. Mathématiques
  2. Physique-chimie
  3. SVT
Voie PASS :

  1. Physique-Chimie + SVT
  2. ou Mathématiques + Physique-Chimie
Mathématiques complémentaires* (en Terminale) pour la combinaison SVT + PC
Voie L.AS

3 puis 2 spécialités en cohérence avec la Licence choisie