Louise Sallé ancienne étudiante de la formation Journalisme à IPESUP
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L’an dernier, IPESUP avait déjà analysé pour vous la réforme 2019 du Concours PASSERELLE 1 & 2. Vous y aviez appris les évolutions suivantes :
Et surtout, le concours PASSERELLE devenait, à compter de l’édition 2019, le premier concours de l’enseignement supérieur français à être entièrement digitalisé.
Un an après, quel bilan tirer de cette réforme, et surtout, quelle évolution pour l’édition 2020 ?
La digitalisation du Concours Passerelle maintenue pour l’édition 2020… avec quelques ajustements techniques
La digitalisation complète du concours a été un relatif succès en 2019. Dans l’ensemble, les épreuves se sont bien déroulées. Le taux d’équipement des élèves sur place était proche de 99,9 % et le concours avait prévu des solutions de remplacement (ordinateurs ou exceptionnellement sujets papier) pour pallier les quelques dysfonctionnements. La plupart des étudiants avaient pu s’entraîner en amont sur la plateforme TestWe et ainsi se familiariser avec l’outil informatique.
La digitalisation complète du concours Passerelle se confirme pour 2020, avec quelques ajustements inévitables après une telle révolution. Deux axes de progression technique sont identifiés :
Info exclusive IPESUP : la Compréhension et l’Expression disparaissent de l’épreuve Passerelle ; en 2020, la Synthèse de Textes revient à son format initial !
La réforme 2019 avait transformé radicalement l’épreuve de synthèse des concours Passerelle 1 & Passerelle 2 en une épreuve de Compréhension, Expression, Synthèse. En deux heures, les candidats devaient :
L’objectif de cette réforme était double.
Cette réforme n’allait pas sans un inconvénient majeur : le temps imparti pour la synthèse de textes était trop court ! Lire, assimiler 5 nouveaux textes puis produire une synthèse cohérente des 8 textes, le tout en 1h20, relevait pour la plupart des candidats de la gageure. En effet, la synthèse est un exercice difficile. Il suppose une phase de recherche : compréhension des textes, détermination des éléments de convergence et points de divergence des auteurs ; tri de l’essentiel et de l’accessoire ; constitution d’un plan cohérent et détaillé répondant à une problématique précise. Ce travail préliminaire fait, encore faut-il rédiger la synthèse.
La difficulté qu’auraient les élèves à réaliser cet exercice en un temps si court était prévisible. Pourquoi, alors, ne pas avoir augmenté la durée de l’épreuve à 2h30 en tout par exemple (soit 1h50 pour la synthèse ?) Cette solution aurait pu être choisie, mais elle aurait supposé un allongement du temps total du concours au-delà d’une demi-journée… alors même qu’un des objectifs de la réforme était que toutes les épreuves se déroulent sur une demi-journée en tout et non plus une journée comme auparavant.
En 2020, IPESUP apprend que le concours PASSERELLE décide de supprimer purement et simplement les deux premières parties de l’épreuve. L’épreuve de synthèse revient à son format initial : 10 à 12 textes (et non plus 8), et une synthèse à effectuer en une durée de 2 heures. Nous saluons ce choix qui nous semble raisonnable. Il correspond aussi au choix clair qu’avait fait le concours PASSERELLE de ne plus utiliser les résultats des tests TAGE MAGE et TAGE 2. Les étudiants devraient aborder cette épreuve avec un peu plus de sérénité.
Le concours PASSERELLE devrait communiquer prochainement sur cette évolution.
Grenoble EM toujours dans les Concours PASSERELLE 1 & 2 en 2020… contrairement à l’EM Strasbourg et à Rennes School of Business
Suite logique de leur intégration à la banque d’épreuves écrite ECRICOME pour les classes préparatoires, les Grandes Ecoles de Commerce EM Strasbourg et Rennes School of Business rejoignent les concours ECRICOME Tremplin 1 (Bac +2) et Tremplin 2 (Bac +3). Ces derniers permettront désormais d’accéder à 4 Grandes Ecoles de management :
On s’est demandé pendant quelques semaines si cette évolution n’allait pas être l’occasion pour Grenoble EM de se différencier des écoles du concours Passerelle. Il n’en est rien, et en 2020, la prestigieuse École de management demeure accessible via le concours commun. Une raison de plus pour se porter candidat(e) en 2020.
Le passage des épreuves à distance désormais possible
Les épreuves écrites se dérouleront, en 2020, le 15 avril. Compte tenu de la digitalisation du concours, dernière nouveauté, le passage des épreuves à distance sera désormais possible dans certaines villes. Les candidats correspondants ne pourront que s’en réjouir.
Antoine LAMY
Retrouvez nos formations aux concours d’admissions parallèles Passerelle et Tremplin sur cette page
La réforme de Sciences Po Paris concerne principalement sa procédure de sélection, qui sera divisée en quatre critères d’admission, qualifiés de « critères d’excellence ».
Premier critère : Un contrôle continu sur les notes de Seconde, Première et Terminale
Cela signifie que tous les éléments du bulletin seront pris en compte, que ce soit les notes de l’élève, les appréciations des professeurs, la place de l’élève selon la moyenne de classe, la note la plus haute et la plus basse de la classe.
Une attention toute particulière sera donc portée aux notes de l’élève. Le niveau requis équivaudra probablement à l’exigence d’une mention Très Bien au Baccalauréat.
Deuxième critère : La moyenne des notes aux épreuves écrites du Bac (hors grand oral)
Avec ce deuxième critère d’excellence académique, une grande partie de la réussite à l’entrée de Sciences Po Paris reposera encore sur un examen national. En effet, tout se passe comme si l’IEP de Paris avait conservé ses épreuves écrites en les adossant purement et simplement aux épreuves terminales du Baccalauréat, à savoir :
De ce point de vue, la corrélation entre le dossier scolaire et la réussite des épreuves écrites du Bac va se retrouver renforcée.
Troisième critère : Le profil de la motivation des élèves
Le principe de l’écriture d’une lettre de motivation est reconduit, afin de solliciter chez l’élève la mise en avant d’atouts découlant des compétences extra-scolaires : implication dans la vie lycéenne, vie associative, activité artistique ou sportive, engagement militant ou humanitaire.
Quatrième critère : Un entretien oral
L’admissibilité sera évaluée en fonction des trois premiers critères, donnant accès ou non à l’oral. L’ambition portée par Sciences Po Paris avec son oral serait de parvenir à distinguer les talents de demain.
Comme pour la lettre de motivation, l’oral consacre la montée en puissance des soft skills (savoir être et savoir faire), à coté des épreuves écrites académiques.
Avec cette nouvelle réforme, l’IEP de Paris s’attend à une augmentation de 30% voire plus des candidatures. Par ailleurs, ce nouveau système de sélection réservera désormais 15% des places de première année aux candidats de la convention CEP. L’IEP de Paris va également s’engager à porter le quota de boursiers de chaque nouvelle promotion à 30%. Enfin, l’inscription des candidats de la procédure internationale dans Parcoursup accroitra la pression sur les candidats français en attirant de très bons dossiers étrangers.
II. Notre solution
Afin de maximiser ses chances d’intégrer l’IEP de Paris, l’IPESUP propose un cycle continu de formation et/ou des stages dans les matières clés de l’écrit du Bac et notamment pour les enseignements de spécialité (Maths, SES, HGG Sciences po, Français, Philosophie, langues vivantes.)
Cette formation mobilisera ses meilleurs professeurs, ayant une longue pratique de la formation académique pour Sciences Po, ajustera ses cours aux nouveaux programmes du Bac et proposera des examens blancs. Du fait de la réforme, l’objectif de cette formation est donc de renforcer le niveau des élèves.
L’IPESUP créera un nouveau mode de préparation dédié aux exercices extra académiques, à l‘évaluation des compétences personnelles, comportementales et relationnelles de ses élèves. Cette préparation formera aux deux exercices sélectifs mis en place par Sciences Po :
La lettre de motivation fera l’objet d’un cours de méthode que prolongera le conseil d’orientation : autour du directeur de la formation, des étudiants de l’IEP de Paris ou des campus décentralisés viendront pour animer des ateliers de présentation de Sciences Po et de son environnement (études, associations, vue sur les campus, stages et débouchés).
L’oral de personnalité et de motivation sera pratiqué désormais dès la Première, de façon régulière, sous forme d’ateliers collectifs et d’oraux blancs individualisés.
Certains ateliers seront consacrés au coaching où des professionnels certifiés aborderont des techniques de confiance en soi, de gestion du stress et de travail sur les soft skills.
Pour aider chaque élève à mieux organiser son travail, à surmonter ses difficultés ou encore à appréhender plus concrètement son projet, l’IPÉSUP réfléchit à la mise en place d’un tutorat ou d’un parrainage par des étudiants de Sciences Po, eux-même anciens de l’IPÉSUP.
Enfin, pour permettre chacun d’étoffer la partie extra scolaire du dossier, là où elle est souvent assez démunie, nous comptons fédérer différentes associations à forte valeur citoyenne et organiser avec elles un « carrefour des associations » réservé à nos inscrits. Ces dernières viendront présenter aux élèves leurs projets de services à la cité. Au-delà du partage de leurs expériences, ces associations pourraient donner à ceux qui le souhaitent l’occasion de les rejoindre.
Durant tout le début de l’été et la semaine précédent la rentrée, de nouvelles réunions d’informations vous seront proposées. Elle permettront de répondre à toutes vos questions. Pour voir notre solution cliquez ici.
En 2019, les résultats record d’IPESUP se confirment avec, une fois de plus, 30 admissibles au concours externe de l’ENA, et cette année 2 admissibles au concours externe spécial « docteurs ».
30 admissibles au concours externe de l’ENA 2019 : 1/3 des admissibles ont suivi la Prép’ENA d’IPESUP
Avec une rigueur métronomique depuis 3 ans consécutivement, l’IPESUP accompagnera vers la réussite 30 admissibles au concours externe de l’ENA.
Ainsi en 2019, un tiers des admissibles en France au concours externe de l’ENA seront passés par les bancs d’IPESUP pour réussir leurs épreuves écrites.
Ces résultats solides et prometteurs prolongent des admissibilités qui progressent de 30 à 40% à l’EHESP ou à l’INET.
IPESUP s’affirme une nouvelle fois comme une préparation d’excellence pour réussir ce concours particulièrement sélectif de l’enseignement supérieur français, et plus généralement les concours administratifs les plus sélectifs de catégorie « A+ » (ENA, EHESP, INET et Banque de France).
Déjà 2 admissibles au nouveau concours des docteurs
Jusqu’à l’édition 2018, trois voies d’admission permettraient d’entrer à l’ENA :
En 2019, l’ENA décidait d’ouvrir pour la première fois un « concours externe spécial » réservé aux docteurs. L’IPESUP créait rapidement une préparation sur-mesure (ena.france@mail.com) pour accompagner les docteurs vers la réussite à ce nouveau concours.
Le succès de cette préparation peut déjà être salué puisque l’IPESUP aura contribué à rendre 2 docteurs admissibles.
La réforme de la prep’ENA d’IPESUP : un véritable succès au service de nos étudiants
Depuis plus de 15 ans, la Prép’ENA d’IPESUP rassemble autour d’elle des candidats brillants, une équipe de professeurs remarquable et une direction pédagogique dévouée.
La réforme de notre Prép’ENA, engagée dès début 2018 par Bertrand Leonard, avait permis de poursuivre l’œuvre des fondateurs Gérard Larguier et Patrick Noël en adaptant l’enseignement et la maquette pédagogique aux nouveaux besoins des élèves. 6 items marquaient l’évolution de la Prép’ENA :
Sous cette impulsion décisive, les résultats record d’IPESUP de 2016 et 2017 se confirmaient à l’automne 2018 avec 30 admissibles. 17 candidats furent finalement admis fin novembre, marquant un taux de transformation record entre l’admissibilité et l’admission (56 %, au-dessus de la moyenne nationale de 42 %).
Olivier NAFISSI, directeur de notre Prép’ENA, a enrichi l’offre de nouveaux outils, en particulier d’un suivi pédagogique très détaillé de chaque étudiant.
Près de 100 heures de cours et 80 heures de corrigé ont été dispensées par nos intervenants cet été. Pas moins de 19 000 pages ont été lues en l’espace de 11 semaines. Les copies corrigées ont été restituées en-deçà de 7 jours, de façon à être disponibles avant d’assister au cours du concepteur du sujet. Plusieurs rythmes de composition ont été pratiqués, galops à la suite en une semaine, ou différés sur deux semaines et demi, composés en présentiel aussi bien qu’à distance.
La Prép’ENA d’IPESUP a ainsi su maintenir excellence académique et pédagogique, tout en apportant à chaque étudiant une attention individualisée. Le numérique a été pensé comme un outil au service de la pédagogie et de nos élèves.
Des résultats encore plus remarquables pour nos élèves les plus assidus
Il est notable que nos élèves les plus sérieux et assidus, c’est-à-dire ayant assisté à tous les galops du dernier concours blanc, ont, pour 68 % d’entre eux été admissibles à l’ENA, représentant 21 admissibles sur les 30 admissibles de notre promotion 2019. Cela démontre s’il en était encore besoin l’utilité des cours et des galops jusqu’au « dernier jour » de la préparation.
Place désormais aux oraux !
Place désormais aux oraux, avec la même passion de bien former et la même détermination de guider vers la réussite !
Approche introductive
Le thème d’année 2019 proposé à notre réflexion est le désir ; et s’interroger sur le désir c’est donc le prendre en tant que tel pour objet de notre réflexion, c’est s’interroger exclusivement sur son concept, l’envisager en lui-même, pour lui-même, soit dégagé de tout objet en quelque sorte afin de ne traiter que le désir. En effet, ce thème ne nous interroge pas sur le désir « de », comme le désir de puissance ou de gloire par exemple, ni même les désirs, comme les désirs de richesses ou de plaisirs sexuels… Non, on ne nous questionne pas sur le désir de quelque chose en particulier ni sur les désirs mais bien sur le désir seul. Cependant, une pareille interrogation exclusivement centrée sur le désir, j‘insiste, interrogation vidée de tout objet, hors de tout contenu, est-elle seulement possible ? Et même a-t-elle encore un sens ? Peut-elle d’ailleurs seulement avoir un sens ?
ALERTE PROBLEMATIQUE N°1 : OU SE POSE LA QUESTION DE LA POSSIBILITE MEME DE LA CONNAISSANCE DU DESIR s’interroger sur le désir seul est-il possible ? plus que sur le désir pris en lui-même ne faut-il pas s’interroger sur l’objet du désir ?
1/ Première partie : « pas d’objet, pas de désir! »
1/a. une première définition du désir
C’est qu’une interrogation portant sur le désir considéré en lui- même court le risque d’être vide, parce qu’envisager le désir sans objet -et c’est une lapalissade- le rend par le fait même sans objet ! Mais si c’est le cas, alors le désir sans objet est vide, et désirer le vide ou rien, n’est-ce pas tout simplement ne pas désirer ? On désire apparemment toujours quelque chose, et la langue française exige même que soit systématiquement indiqué en complément l’objet de notre désir. Et c’est vrai que tout désir est incontestablement désir « de », désir d’être chez Sartre ou conjointement désir d’avoir et d’être chez Platon qui le souligne d’emblée dans l’ouvrage qui étudie le désir, le Banquet :
« Ce qu’on n’a pas, ce qu’on n’est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir et de l’amour » PLATON, Le Banquet, 200e.
Saisie d’un manque dans l’ordre de l’être, conscience d’un manque dans l’ordre de l’avoir qui nous porte à désirer l’objet manquant, telle est la définition première du désir. C’est d’ailleurs ce que signifie son étymologie latine tirée du verbe « desiderare » terme dérivant lui-même du latin « siderius » signifiant étoile, terme appartenant au vocabulaire des oracles qui par ce vocable signifiaient l’absence d’une étoile dans le ciel, un manque donc, puis plus généralement ce verbe a signifié « regretter l’absence de quelque chose ». Etudier le désir en le détachant de tout objet a-t-il dès lors un sens ? Que pourrait bien signifier l’expression seule «regretter l’absence » ? Pire, ce serait avouons-le même absurde comme le souligne encore Platon dans Le Banquet en 203c :
« car enfin nul ne désire les choses dont il ne se croit point dépourvu. »
Pour désirer, il faut prendre conscience de la chose qui nous manque ! Par analogie, il semble que se lancer dans l’étude du désir sans objet revienne à étudier la vue sans évoquer un quelconque objet par elle vu : et quand on ne voit aucun objet, en fait, on ne voit rien. Que dire alors de pertinent sur la vue quand justement on ne voit rien ? Détacher la vue de ce qu’elle voit i.e. de ses objets permet-il une étude pertinente de ce phénomène qu’est la vue ? Surtout que, d’un strict point de vue chronologique on ne peut s’interroger sur la vue parce que nous avons d’abord vu des choses : l’aveugle n’interroge pas la vue parce qu’il ne peut s’en faire aucune idée. N’en va-t-il pas de même pour le désir, qui, sans objet, reste d’ailleurs virtuel, latent, comme endormi, inactif parce qu’inactivé, bref vide ? Et c’est vrai que si on ne manque de rien, alors on ne désire pas, car quand on ne désire aucun objet, on ne désire tout simplement pas. Sans objet, comme pour la vue, il n’est donc apparemment pas possible de l’observer semble-t-il, encore moins de le cerner, et même impossible de le faire naître.
L’usage commun du terme dans la langue française exige comme on l’a évoqué pour avoir du sens que celui-ci soit systématiquement accompagné d’un complément désignant l’objet désiré ainsi dire « je désire » ou « je ressens du désir » est une assertion sans sens qu’on nous demandera toujours de préciser, « d’objectiver ». En effet, en bonne logique on se doit de toujours désigner l’objet désiré pour que la phrase ait un sens en français, ne serait-ce que de façon vague comme le fait Baudelaire en baptisant un de ses petits poèmes en prose « le désir de peindre ». Même si Baudelaire semble au début parler de désir sans objet, il lui donne bien vite une destination :
« Malheureux peut-être l’homme, mais heureux l’artiste que le désir déchire ! Je brûle de peindre celle qui m’est apparue si rarement et qui a fui si vite, comme une belle chose regrettable derrière le voyageur emporté dans la nuit. »
Le désir désignant un élan vers un objet ou une personne est donc un terme nécessairement relatif à un objet, et qui apparemment ne prend sens et n’a de réalité que quand on lui attribue un objet, que quand on dit vers quoi ou vers qui nous porte cet élan, car parler d’un élan « vers » sans désigner vers quoi il s’élance demeure absurde ! Ne désirer aucun objet, revient à s’élancer vers le rien, le sans objet, alors, s’élance-t-on seulement ? Ainsi ce terme n’a de sens semble-t-il que s’il est relié à un objet, car un élan vers rien ou vers l’indéfini n’est plus un élan ! Maintenant reste à déterminer les rapports entre l’objet et le désir : est-ce l’objet qui cause le désir en l’éveillant ou bien est- ce le désir qui détermine l’objet à désirer ?
Une école de journalisme a pour objectif de former le futur professionnel au métier de journaliste. Tout au long de sa formation, l’étudiant se verra améliorer sa culture générale du monde contemporain mais aussi sa maitrise des langues française et anglaise.
Cet été Agathe Boussard, ancienne étudiante de la Prépa Journalisme de l’IPESUP, a été admise à l’ESJ Lille.
Grâce à son témoignage, elle nous a permis de mettre un pied dans l’école et d’entrevoir le programme d’une année de l’ESJ Lille.
La rentrée à l’ESJ Lille : une semaine de séminaire intensive
La première semaine à l’ESJ Lille est dédiée au journalisme numérique par le biais d’ateliers (SEO, réseaux sociaux, reportages vidéo…). Les étudiants sont ainsi immergés dans le journalisme de notre temps, mêlant théorie, pratique et réflexion sur ses enjeux.
A ce travail d’initiation, s’ajoute un cursus de cours plus classiques qui permettent une immersion immédiate dans tous les aspects du métier ; le photojournalisme, le journalisme radio et TV, ou encore la déontologie sont abordés.
Lors de cette semaine de rentrée, les étudiants sont également initiés au travail d’équipe en se mobilisant sur la collecte d’informations et sur la préparation de synopsis portant sur 20 sujets de reportage élaborés sur le terrain.
En plus de ce travail collectif, l’étudiant devra entreprendre une collecte individuelle d’informations et de sujets dans le même état d’esprit mais sur un autre terrain.
Bien évidemment, ces travaux seront encadrés, suivis et évalués par les journalistes-enseignants.
Des ateliers d’écriture faisant intervenir des professionnels seront rapidement mis en place. Les étudiants travailleront sur le style, le choix des mots, les techniques de l’interview et de la restitution du contenu des réponses données.
Enfin, les étudiants se confronteront à des dictées, des questionnaires d’actualité et des séminaires en anglais sur des thématiques internationales.
« La rentrée, c’est aussi le moment d’appréhender la dynamique des stages. »
Une fois ses vœux formulés auprès de la Direction, un entretien sera organisé avec l’étudiant afin d’affiner et de conforter ses choix. Il est également possible que la Direction infirme le choix de l’étudiant.
La Direction s’engage, dans un deuxième temps, à trouver les meilleurs stages possibles pour chacun.
L’étudiant ne doit par ailleurs pas négliger la préparation des stages de seconde année, conditionnés par le choix décisif de la spécialisation.
« Au bout d’une semaine, les étudiant connaissent déjà les grandes lignes d’un programme chargé ».
En effet, les étudiants sont mobilisés en permanence, y compris le week-end où le travail de collecte d’informations et d’écriture se prolonge à l’extérieur de l’école.
D’autres sessions de training en radio ou télévision interviendront rapidement et mobiliseront les étudiants et leurs enseignants sur de longues plages horaires.
Par ailleurs, le programme officiel est complété par des conférences exceptionnelles sur des sujets de géopolitique ou d’actualité des médias.
« Devenir journaliste dans les meilleures conditions »
N’oublions pas que l’ESJ Lille est partenaire de l’IEP de Lille. Par conséquent, les étudiants sortiront de l’école avec deux diplômes, armés d’un bagage académique et culturel très utile à leur future vie active.
L’étendue, la profondeur et la diversité de l’information associées à la qualité de l’encadrement, permettent de conduire l’étudiant vers le métier dans les meilleures conditions de réussite et d’épanouissement.
Ceux qui pensent que l’on peut se passer d’une école doivent revenir à la réalité actuelle du métier : seule une équipe de direction solide disposant d’une équipe d’intervenants-journalistes expérimentés peut assimiler et enseigner au service d’étudiants préalablement préparés et sélectionnés. D’où la nécessité de suivre une préparation spécifique et adaptée.
Vidéo témoignage de notre ancienne élève Angèle Frambot, qui a suivi les trois stages de préparation au concours ACCES et qui en est sortie major.
Elle nous raconte son expérience chez Ipesup et sa joie d’être maintenant à l’IESEG.
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IPESUP propose une formation à la préparation au concours du CELSA, destinée aux étudiants de BAC+2 et BAC+3.
Cette formation permet de préparer les étudiants aux épreuves écrites et orales avec :
Dates :
Lieu : 11, rue Goeffroy l’Angevin, 75004 Paris
Tarifs : 1860€
En savoir plus sur la formation >
Chaque année, plus de 4000 étudiants se présentent aux diverses écoles de journalisme. Une quinzaine d’école pour la plupart, sont accessibles dès la L3 et attirent des étudiants souhaitant suivre les traces des plus grandes références d’un métier connu par ailleurs, pour sa précarité et son instabilité.
D’autres professionnels exercent les métiers du journalisme sans pour autant avoir suivi le cursus des écoles.
Ce métier paradoxal, attirant et répulsif à la fois est un métier imposant une rigueur et une constante motivation.
I. Le journalisme est une profession de paradoxes.
Le journalisme est une profession dont le niveau de qualification est de plus en plus élevé. Les métiers du journalisme requièrent aussi bien des qualités intellectuelles que des qualités dites « pratiques et organisationnelles ».
Du fait de notre société « hyper connectée », et avec la montée des réseaux sociaux et des blogs, le journalisme « institutionnel » a perdu de sa valeur.
Grâce / A cause de ces nouveaux modes de communication, les lecteurs sont de plus en friands des vidéos d’actualités faisant le « buzz ».
Même si l’on parle de déclin du journalisme institutionnel, du journalisme papier ou encore des matinales radio, on remarque tout de même que toutes ces formes de journalisme cohabitent aujourd’hui en gardant leur propre pratique.
Le 20heure de TF1 attire près de 5 millions de téléspectateurs tous les soirs, les journaux locaux font vivre l’information dans les régions et les adeptes des smartphones suivent l’actualité par le biais d’applications et des réseaux sociaux.
Parmi tous ces différents canaux de communication, le citoyen cherche l’information fiable. Il a besoin de la garantie de sérieux et d’intelligence que peut apporter le journalisme « institutionnel ».
Le métier de journalisme est un métier de passion, qui allie le champ infini du réel, des faits et des degrés de signification. Le métier de journalisme est porteur de liberté́ d’aller et de venir et de choisir des sujets. Enfin, le journaliste est un passionné pour l’information, il est en quête constante de nouvelles informations pour s’instruire et les faire partager.
II. Le journaliste se prépare sur le terrain
La Licence est devenue le diplôme minimum requis pour accéder aux écoles et de facto au métier de journaliste. Cependant, l’élévation progressive du niveau d’études ne remet pas en question la vérité́ du terrain.
Les stages contribuent à transformer le premier attrait pour le métier en une véritable motivation.
C’est à partir de l’âge de 18 ans, qu’il est possible d’acquérir davantage d’expériences par le biais de stages. Lors de ces stages, les futurs journalistes gagnent à observer le travail des professionnels, à se mettre en situation en termes de reportages ou de rédaction d’articles.
La recherche d’un stage est également un bon test de la capacité́ à créer des contacts et à obtenir des résultats concrets dans l’investigation.
La diversification des stages dans les différents médias contribue à une découverte des différentes facettes du métier et nourrit des vocations qui ne sont pas définitives mais qui renforcent la crédibilité́ de la motivation du journaliste en herbe.
L’expérience d’un ou plusieurs stages d’une période d’une semaine à un mois effectif est aujourd’hui une des conditions d’inscription au concours de certaines écoles de journalisme comme l’IFP-ASSAS. Cette dernière établit une pré́ liste des étudiants admis à concourir sur le seul critère des stages.
Grâce à ces différents stages, le candidat sera beaucoup plus à l’aise lors des oraux d’admission des écoles afin d’illustrer ses idées et de démontrer les forces et les limites du métier de journalisme en lui-même.
Le futur journaliste doit faire preuve d’initiative et de créativité. Il doit être capable de réaliser un reportage original, une maquette de reportage radio ou télé et de rédiger entièrement un article, ceux-ci pouvant être postés sur le blog du jeune étudiant ou proposés aux rédactions déjà en place.
La connaissance initiale du métier de journalisme s’accompagne inévitablement de références et de modèles étant de grandes signatures de l’écrit, de grandes voix à la radio ou encore de grandes figures du petit écran.
III. Préparer les concours
Mais à quoi bon ce travail d’initiation puisque les écoles elles-mêmes prétendent assurer la totalité de la formation ? A quoi bon puisque les écoles nous permettent de multiplier les stages et construire notre propre réseau professionnel ?
Il est vrai que les 15 écoles reconnues par la profession se caractérisent par leur sérieux et leur professionnalisme.
Ce sont des écoles d’apprentissage où les professionnels des médias encadrent les étudiants et leurs apprennent les techniques inévitables à chaque média.
Les juristes et figures emblématiques du métier soulignent l’importance du respect des règles fondamentales de la bonne pratique journalistique.
Ce sont également des pôles universitaires où des professeurs éminents transmettent les éléments d’une culture générale renforcée indispensable au journaliste, par définition polyvalent et curieux.
Il est vrai que les écoles restent difficiles d’accès car l’inflation des diplômes pourrait desservir la profession et le niveau des salaires.
Les 15 écoles sont structurées pour des promotions de 15 à 40 étudiants avec des épreuves similaires à savoir des tests d’actualité et de culture générale, des exercices de rédaction- créativité, des exercices de rédaction d’article, des synthèses de dossier d’actualité, des épreuves de langue française ou encore des synopsis d’article.
De manière générale, les candidats passent les épreuves écrites afin d’être sélectionnés aux oraux d’admission.
Les candidats devront évoquer leurs motivations en anglais et seront également confrontés à des questions d’actualité.
Ces concours exigeants nécessitent une vraie préparation de fond et des entrainements, difficiles de mener seul.
Une préparation encadrée s’impose pour guider le candidat et l’aider à hiérarchiser et à comprendre l’actualité.
Cette préparation permet d’acquérir la méthodologie des épreuves et de faciliter l’assimilation ou le rappel des règles de grammaire et du vocabulaire en français comme en anglais.
A l’oral, le jury apprécie de voir la structure qu’il représente, bien connue et reconnue comme une entité à part.
Et derrière le terme générique d’écoles de journalisme, il existe des différences de statuts entre les écoles privées comme l’ESJ Lille, le CFJ ou l’IPJ et les formations universitaires comme le CELSA ou le CUEJ.
Toutes délivrent des Masters 2 mais pas nécessairement au même tarif annuel. Seul le passage par une école garantit la possibilité d’une carrière mais cela ne doit pas occulter la nécessité de la patience car le Master 2 d’une école de journalisme ne garantit pas l’embauche instantanée à la sortie.
Ce métier passionnant et riche apporte au professionnel de la passion et de l’enthousiasme.
Cependant, le journaliste doit fournir beaucoup de travail, d’idées et de talents, qu’il doit mettre en place dès la préparation aux concours, afin de bénéficier et qui le conduira vers une une réussite professionnelle éclatante.
IV. IPESUP propose une formation spécialisée à la préparation aux écoles de journalisme
IPESUP propose des formations spécialisées à la préparation aux écoles de journalisme.
En effet, nous proposons un module de préparation aux écoles de journalisme.
Cette préparation s’adresse aux étudiants en année de L3 et au-delà, avec une limite d’âge se situant, dans la plupart des écoles, à 26 ans.
IPESUP met l’accent sur des points forts des concours que l’on retrouve à l’entrée de la plupart des écoles :
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Article rédigé par Éric Duquesnoy.