Comment intégrer l’IESEG, l’ESSCA ou l’ESDES en admissions parallèles ?

 

Des écoles historiquement « postbac » de mieux en mieux positionnées dans le paysage académique

L’IÉSEG, l’ESSCA et l’ESDES sont trois Écoles de commerce qui présentent l’originalité de recruter essentiellement leurs élèves en admissions post-bac, c’est-à-dire sans passer par les classes préparatoires. Elles proposent toutes les trois des parcours Grande École (« Master in Management ») en cinq ans. L’intégration des concours d’admission posbac à la plateforme Parcoursup a permis à ces écoles, regroupées en un concours commun – le concours ACCÈS – de voir leurs candidatures augmenter de plus de 150 %, ce qui leur a permis de renforcer leur sélectivité à l’entrée.

Le taux d’admission de l’IÉSEG pour le campus de Paris est ainsi de l’ordre de 9 % seulement. Ipesup prépare d’ailleurs avec beaucoup de succès les concours d’admission dans les écoles de commerce postbac, qu’il s’agisse du concours Accès pour les trois écoles précitées, ou du concours Sésame pour des programmes Bachelors ou BBA d’autres Grandes Écoles de commerce du type EM Lyon, ESSEC, NEOMA ou KEDGE par exemple. Devenues plus attractives aujourd’hui qu’elles ne l’étaient par le passé, ces Écoles de management ont aussi gagné des places dans les classements nationaux et internationaux. L’IÉSEG, notamment, est classée 6ème meilleur Master in Management en France, 1ère école postbac et même 26ème meilleur Master au niveau mondial par le classement du Financial Times.

Alors que les Grandes Écoles de commerce « post-prépa » proposent des admissions parallèles à Bac+2 ou Bac+3 depuis de nombreuses années, il était nécessaire que ces écoles puissent étoffer leur recrutement à Bac+2 et à l’entrée du cycle Master. C’est désormais chose faite avec la création du concours « ACCÈS en admissions parallèles » à partir de 2023.

 

La création du Concours « ACCÈS en Admissions parallèles » : 1070 places ouvertes dès 2023 !

    Le nouveau Concours ACCÈS en admissions parallèles répond précisément à cette demande en permettant aux étudiants de Bac +2 d’entrer directement en 3ème année, et aux étudiants de niveau Bac+3/4 d’entrer directement en 4ème année, c’est-à-dire en première année du « cycle Master ». Les trois écoles proposent, pour ces deux voies d’accès, un nombre de places significatif !

     

    Nombre de places aux Concours ACCÈS Admissions parallèles (Bac +2 et Bac +3/4)

    EcoleNombre de places à Bac +2Nombre de places à Bac +3 (intégration en cycle Master)
    IESEG100 places400 places
    ESSCA80 places250 places
    ESDES40 places300 places
    TOTAL220 places850 places

     

    Au total, pas moins de 1070 places sont ouvertes aux étudiants pour cette nouvelle voie d’admission. C’est une véritable « seconde chance » pour des étudiants qui, au lycée, n’auraient pas eu connaissance de l’existence de ces concours ou ne les auraient pas réussis. Cela peut aussi constituer, pour d’autres, une perspective sérieuse de poursuite d’études après un Bachelor en école de commerce, après un BTS commerce, gestion ou management, ou bien encore après une Licence 2 ou une Licence 3 à l’université.

     

    Un recrutement classique : Dossier + Test d’Anglais + Oraux

     

    Les épreuves d’admissibilité du concours ACCÈS en admissions parallèles

    L’admissibilité au concours ACCÈS en admissions parallèles repose sur l’examen d’un Dossier de candidature, accompagné d’un score à un test d’anglais standardisé. Il comprendra ainsi les éléments suivants :

    • CV
    • Lettres de motivation : 1 lettre par école présentée
    • Lettre de recommandation
    • Relevé de notes du Baccalauréat et de chaque trimestre ou semestre des études supérieures
    • Score officiel à un test d’anglais international
    • Copie des diplômes, du passeport ou de la carte d’identité
    • Frais de dossier : tarif unique de 140 € quel que soit le nombre d’écoles présentées. Les frais sont réduits si le dossier est déposé avant le 1er mars.

    Le test d’anglais du concours Accès admissions parallèles pourra être au choix le TOEIC®, le TOEFL®, l’iELTS®, le Cambridge® « etc ». Nous recommandons de privilégier le TOEIC® (Test of English for International Communication qui est le test le plus cohérent pour des études en école de commerce, et qui est par ailleurs plus facile à préparer que les tests TOEFL®, Cambrige® ou iELTS®, ces derniers tests étant plus académiques.

     

    Les épreuves d’admission du concours ACCÈS en admissions parallèles

    Une fois admissibles, les candidats devront passer  2 épreuves orales :

    • un entretien de motivation d’une durée de 30 à 45 minutes pour vérifier l’adéquation entre le programme, le parcours et les projets du candidat.
    • un oral d’anglais d’une durée de 15 à 20 minutes pour vérifier les acquis puisqu’une majorité des enseignements sera dispensée en anglais. 

    A noter : les épreuves orales sont propres à chaque école et devront être réalisées sur les campus de l’ESDES, l’ESSCA et/ou de l’IÉSEG selon les cas.  Les candidats devront ainsi se déplacer sur les campus des écoles pour lesquelles leur dossier a été retenu.

    In fine, les modalités d’admission du concours Accès sont analogues à celles des meilleures Business Schools françaises (HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC, EM Lyon, SKEMA, Audencia, NEOMA etc), à la seule différence près que les élèves n’auront pas à fournir de test TAGE MAGE® ou TAGE 2®.

     

    Comment se préparer efficacement au concours ACCÈS en Admissions parallèles ?

    Ipesup propose une préparation complète à l’ensemble des concours d’admissions parallèles, couvrant à la fois :

    • la préparation des Dossiers de candidature (y compris CV et lettres de motivation bien sûr) : polycopiés, conférences de méthode, plateforme interactive de construction de votre CV, aide individuelle à la rédaction de vos lettres de motivation avec un coach certifié de haut niveau et un véritable suivi pédagogique ;
    • la préparation du test d’anglais TOEIC® ou TOEFL® au choix pour ceux qui le souhaitent : cycle annuel, stages intensifs et plateforme pédagogique dédiée ;
    • la préparation des Entretiens et des oraux d’anglais : cours, conférences, ateliers, coaching, plateformes dédiées, intranet, dossier de presse, questions à préparer, vidéos méthodologiques, espace d’entraînement en ligne en intelligence artificielle, et bien sûr de nombreuses simulations d’entretien et d’oraux d’anglais avec les jurys et les professeurs d’IPESUP ;
    • en complément, la préparation du TAGE MAGE® ou du TAGE 2® pour les autres écoles, si vous êtes également candidat.e aux Écoles qui les demandent.

     

    Les candidats au concours ACCÈS admissions parallèles peuvent donc parfaitement rejoindre les préparations qu’Ipesup propose aux admissions parallèles, qu’il s’agisse des préparations aux Admissions sur titres à Bac +2 ou des préparations aux Admissions directes en cycle Master (Bac +3/4).

    Bon à savoir : si vous souhaitez suivre la préparation uniquement pour le concours ACCÈS Admissions parallèles, c’est-à-dire la préparation sans le TAGE MAGE® ni le TAGE 2®, c’est tout à fait possible ! Il vous suffit de prendre contact avec le Directeur de la préparation M. Antoine Lamy par email (vous pouvez pour cela effectuer une demande de contact sur notre site internet) qui vous indiquera la procédure à suivre. Un tarif réduit vous sera alors proposé. On peut aussi ne suivre que le stage de préparation aux Oraux des Grandes Ecoles de Commerce en admissions parallèles.

     

    Réunions d’informations sur les admissions parallèles

    Le paysage académique des admissions parallèles en Grandes Ecoles de commerce évolue. Tous les 3 à 6 mois, des concours se créent, disparaissent, des épreuves évoluent, des nouveaux concours émergent… il est important de pouvoir disposer d’une information fiable et de bien saisir les chances de succès en fonction de son profil.

    Pour en savoir plus sur les concours d’admissions parallèles et établir une stratégie de candidature efficace en fonction tant de votre parcours antérieur que de vos objectifs, nous vous conseillons de participer à l’une de nos réunions d’informations dédiées aux concours d’admissions parallèles. Animées par Antoine Lamy (diplômé d’HEC), ces réunions d’informations vous permettront de tout savoir sur l’univers des admissions parallèles en Grandes Écoles de commerce.



    Intégrer une Grande Ecole en AST en 2023

    Les admissions parallèles permettent aux étudiants issus d’un parcours universitaire, d’intégrer les Programmes « Grande École » des Business Schools françaises après un diplôme de niveau Bac +2 ou Bac +3. Les Grandes Écoles de commerce les plus prestigieuses (HEC, ESSEC, ESCP, EM Lyon, EDHEC, ainsi qu’AUDENCIA) ouvrent leurs portes à partir de la licence 3 – l’ESSEC étant la seule École à exiger un niveau Master I à l’entrée.

    Que faut-il retenir de l’évolution des concours d’admissions parallèles ces dernières années ?

     

    La suppression des épreuves écrites traditionnelles

    Depuis 2013, les Écoles ont progressivement supprimé leurs épreuves écrites traditionnelles pour ce recrutement. HEC et l’ESCP Europe ont notamment abandonné leur ancien concours commun qui comportait des épreuves écrites techniques et difficiles (droit, macro ou micro-économie, mathématiques de haut niveau),et des épreuves orales non moins académiques (humanités, triptyque, mathématiques…). L’EM Lyon (en 2015) et AUDENCIA (en 2021) ont suivi le mouvement en supprimant leurs épreuves littéraires (dissertation sur document, analyse de situation…).

    Jusqu’en 2019, les autres écoles de commerce, mutualisées dans les concours Passerelle et Tremplin, avaient conservé des épreuves écrites : QCM d’anglais, synthèse de textes/réflexion argumentée, analyse de textes comparés, test de culture générale « Arpège » et épreuves optionnelles). A la faveur du Covid, ces épreuves écrites, qui avaient le mérite de placer les candidats sur un même pied d’égalité quel que soit leur parcours antérieur et leurs résultats académiques, ont d’abord été suspendues. Elles ont été définitivement supprimées à partir de 2021.

     

    La standardisation des modes de sélection

    Qu’en est-il aujourd’hui ? La suppression des épreuves écrites dites « littéraires » était-elle la première étape d’un recrutement sur dossier, où de vagues éléments de motivation viendraient compléter l’étude des seuls bulletins universitaires ? Il n’en est rien. Car les épreuves écrites n’ont pas été supprimées, mais plutôt remplacées par des tests standardisés et l’analyse fine d’un dossier de candidature. Aujourd’hui, la sélection repose sur les 4 éléments suivants :

    • Un test d’aptitudes générales : le TAGE MAGE® (Bac + 3/4) ou le TAGE 2® (pour les Bac + 2)
    • Un test d’anglais reconnu à l’international : le TOEIC® (Test of English for International Communication), le TOEFL (Test of English as a Foreign Language), l’IELTS (International English Language Testing System) essentiellement
    • L’analyse du dossier universitaire (tous les bulletins de notes depuis le bac)
    • La rédaction d’un dossier dit de « motivation » comportant, généralement :
      • Une lettre de candidature exposant les motivations du candidat, son parcours antérieur et son projet professionnel
      • Un curriculum vitae selon les cas classique ou « projectif » (comment le candidat se voit-il dans 10 ans)
      • La réponse à des questions de réflexion, spécifiques à chaque École. Quelques exemples : « Qu’est-ce que le leadership pour vous ? Donner des exemples personnels » (HEC) ; « Illustrez, parmi les expériences que vous avez vécues, celles qui illustrent le mieux les valeurs qui vous caractérisent » (ESSEC) ou encore « Quelles expériences extra-scolaires vous ont marqué et pourquoi ? » (EDHEC).

     

    Les tests TAGE MAGE® et TAGE 2®

    D’inspiration américaine, cousin du GMAT®, le test TAGE MAGE® est devenu un passage obligé pour candidater dans les Business Schools françaises. Les meilleures écoles, dites du « top-5 » (HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC et EM Lyon) l’exigent des candidats à Bac + 3/4 depuis plusieurs années. Mais les écoles classées juste en-dessous, comme SKEMA (Lille – Nice – Paris), AUDENCIA (à Nantes), Grenoble EM, ou encore TBS (Toulouse Business School) font également confiance à ce test.

    Le TAGE MAGE® est un test d’aptitudes générales que passent les étudiants de Licence 3 ou de Master. Il évalue les capacités des candidats dans trois dimensions : aptitudes calculatoires, aptitudes logiques et aptitudes verbales. 90 questions de QCM sont présentées aux candidats, sous forme de 6 sous-tests de 15 questions : compréhension de texte, calcul, conditions minimales, raisonnement & argumentation, expression et logique. Dans tous les sous-tests, le candidat doit répondre en moins d’1 min 20 aux questions qui lui sont poses. Des points négatifs pénalisent les réponses fausses. Ce test, qui ne suppose aucun prérequis scientifique, économique ni littéraire particulier, est difficile par sa forme. Il se prépare en quelques centaines d’heures de travail, pendant 6 à 9 mois.

    Le test TAGE 2® est une version simplifiée du TAGE MAGE®. Il s’adresse aux étudiants de niveau Bac + 2 (ou en passe de l’être), candidats aux concours d’admissions sur titres de niveau « 1 » (concours « AST 1 »), c’est-à-dire qui visent une intégration en 1ère année de Grande Ecole à l’issue d’un BTS (brevet de technicien supérieur), d’une licence 2 ou d’un DUT (diplôme universitaire de technologie). Les sous-tests les plus techniques du TAGE MAGE® (conditions minimales, raisonnement & argumentation) n’y sont pas présents. La partie verbale y est plus importante (43 % des questions) et le temps de résolution des questions ce calcul, elles-mêmes plus faciles, est porté à 3 minutes contre 1 minute 20 pour le TAGE MAGE®.

     

    Les concours Passerelle et Tremplin en pleine mutation

    Les concours ECRICOME Tremplin 1 (pour les Bac + 2) et ECRICOME Tremplin 2 (pour les Bac + 3/4) constituent le prolongement naturel, pour les candidats en admissions sur titres, des concours ECRICOME PREPA accessibles après une prépa ECG (école de commerce voie générale) et en prépa littéraire (Khâgne B/L). Ils donnent ainsi accès aux 5 mêmes écoles : NEOMA (issue de la fusion des ESC Reims et Rouen), KEDGE (Bordereaux Ecoles de Management + Euromed Marseille), Rennes School of Business, l’EM Strasbourg ou encore MBS (Montpellier Business School).

    Depuis 2021, les épreuves écrites spécifiques des concours Tremplin 1 et Tremplin 2 (analyse de textes comparés et/ou synthèse/réflexion argumentée + QCM d’anglais de grammaire et vocabulaire à points négatifs) ont été supprimées. Les modalités de sélection des élèves aux concours Tremplin 1 et Tremplin 2 ont été alignées avec les écoles du « top-5 », déjà décrites ci-dessus.

    La banque d’écoles Passerelle (car, peut-on encore parler d’un concours ?) fait exception car elle ne réclame le test d’anglais qu’à l’issue de l’admissibilité, et que l’analyse du dossier est strictement académique (pas de lettre de motivation ni CV). Pour cette première étape, les candidats devront produire un score à un test de sélection : TAGE MAGE® pour les Bac +3, TAGE 2® pour les Bac +2. Le concours Passerelle donne accès à des écoles de management moins bien classées que celles accessibles via le concours Tremplin.

     

    L’évolution des épreuves orales vers les « soft skills »

    Les Grandes Écoles de commerce ont toujours aimé recruter leurs élèves sur des entretiens de motivation. Mais, ces dernières années, la pratique et l’importance des « soft skills » dans le monde de l’entreprise ont conduit les écoles à en modifier largement les modalités.

    C’est ainsi qu’à Grenoble EM, le candidat devra effectuer une « interview inversée » d’un membre de jury pendant 10 minutes. A l’EDHEC, le candidat devra intégrer à sa présentation un mot tiré au hasard au dernier moment. Une phase d’entretien collectif sera également proposée où le candidat devra, à l’occasion d’un travail de groupe, démontrer ses qualités interpersonnelles. A l’EM Lyon, le candidat tirera quatre questions : personnalité, expérience, créativité et personnalité. On peut tomber sur des questions un peu déroutantes : « si vous étiez un poisson, qui seriez-vous et pourquoi ? », « après l’EM Lyon, serez-vous un expert critique ? », ou encore « il y a une pandémie dans le monde, quel rôle jouez-vous ? ». Inutile de multiplier à l’infini les exemples et contre-exemples : on l’aura compris, chaque école cherche à exprimer, à travers le format de ses épreuves d’admission, la spécificité de son recrutement.

    Les « Parisiennes » (HEC, l’ESSEC, l’ESCP) ont, elles, choisi de conserver des entretiens de motivation classiques. Notons toutefois que l’entretien d’admission d’HEC se déroule exclusivement en anglais y compris pour les francophones, illustration de l’internationalisation de la meilleure Business School d’Europe selon le classement du Financial Times.

    Aux épreuves d’entretien viennent s’ajouter, selon les écoles, une épreuve orale d’anglais et, plus rarement, une épreuve orale de LV2.

     

    Quel profil d’étudiant pour quelles Écoles ?

    La sélectivité des meilleures écoles ne doit pas être sous-estimée. La possibilité d’intégrer des Grandes Écoles aussi prestigieuses qu’HEC, l’ESSEC ou encore l’ESCP Europe sans passer par la prépa, couplée à la suppression des épreuves écrites, a pu conduire certains candidats à penser qu’intégrer ces écoles était devenu plus aisé.

    Or, s’il est vrai qu’une école comme AUDENCIA propose aujourd’hui 450 places en admissions sur titres, les trois « Parisiennes » n’ouvrent que 235 places en admissions sur titres, contre 1215 places via les concours prépa. A HEC, pour 16 candidats admis après une classe préparatoire, une seule place est ouverte pour les candidats universitaires par la voie des admissions sur titres françaises « classique » (c’est-à-dire hors « doubles diplômes » existant avec certaines institutions, comme par exemple Paris I en droit des affaires ou encore Sciences Po).

    Places ouvertesConcours PrépaAdmissions sur titres
    HEC40025
    ESSEC420130
    ESCP Europe39550
    emlyon540250
    EDHEC520200
    Total Top-52275655

     

    Il faut donc bien réfléchir à son orientation avant de renoncer à une classe préparatoire, car c’est encore celle-ci qui donne le plus de chances d’intégrer les toutes meilleures Écoles. Cela étant dit, un très bon candidat universitaire (autour de 14-15 de moyenne) se préparant sérieusement aux tests a des chances sérieuses d’admission. Si l’on opte pour cette voie, mieux vaut construire son dossier académique dès son entrée à l’université, pour viser une mention « Bien » voire « Très bien » dès l’année de L1.

    A contrario, un élève visant des écoles de bon niveau « juste en-dessous » du top-5 comme SKEMA, Grenoble EM, NEOMA ou encore AUDENCIA ont un intérêt bien compris à opter pour les admissions parallèles. Pour ces écoles, il n’est pas rare qu’un dossier « moyen », voire faible, puisse être compensé par (i) de bonnes notes aux tests de sélection et (ii) un projet professionnel solidement construit et argumenté.

    Places ouvertesConcours AST 1Concours AST 2
    SKEMA150350
    AUDENCIA0450
    GRENOBLE EM175210
    TBS80275
    ICN100150
    Tremplin9301540
    Passerelle695895
    Total21304525

     

    Conclusion : quelle stratégie pour les lycéens ?

    En conclusion, voici quelques conseils d’orientation que l’on pourrait donner à des lycéens qui envisagent d’intégrer une Grande École de Commerce par la voie des admissions parallèles :

    • Les élèves aux résultats inégaux, ou qui ont peu d’appétences pour les matières universitaires, pourront s’orienter vers les Écoles de Commerce Post- Bac ou le cas échéant vers un BTS ou un IUT, suivi d’une Admission parallèle à Bac +2 (concours Passerelle 1, Tremplin 1, SKEMA AST 1, TBS L3, GEM AST1).
    • Les élèves plutôt bons, qui expriment un intérêt pour les matières académiques (droit, économie/gestion, lettres, langues, sciences humaines…) et ne souhaitent pas s’imposer le rythme de la prépa pourront s’orienter vers l’Université, puis vers les Admissions sur titre à Bac +3/4 (concours HEC Admission parallèle, ESSEC AST, ESCP CAD, EM Lyon AST, AUDENCIA AST, EDHEC AST 2, GEM AST2, SKEMA AST 2 et Tremplin 2)

    Malgré l’essor apparent des admissions parallèles, les bons à très bons élèves ont tout intérêt à envisager les classes préparatoires ECG, qui outre la qualité de la formation qui y est dispensée, demeurent encore aujourd’hui la voie la plus sûre pour intégrer les toutes meilleures Grandes Écoles.

     

    Nos préparations aux admissions sur titres

    Ipesup propose des formations complètes aux concours d’admissions sur titres. Nos préparations, qui peuvent s’effectuer au choix en présentiel ou à distance,  incluent :

    • la préparation du Dossier de candidature (conférence, documents, coaching dédié avec un professionnel, atelier CV, outil CV interactif)
    • la préparation du TAGE MAGE® ou du TAGE 2® (cycle annuel, stages intensifs ou cycles mixtes + intranet et site d’entraînement TageMaster)
    • la préparation du TOEIC® pour les étudiants en exprimant le besoin (cycle annuel, stages ou préparation online)
    • la préparation des Entretiens et des oraux de langue (intranet, outils numériques innovants et stage intensif de préparation avec les jurys Ipesup)


    Réforme du concours Passerelle en 2021 : l’analyse d’IPESUP

    Mise à jour – concours 2023

    Après avoir renoncé aux tests d’aptitude en 2022 pour l’admissibilité, le concours PASSERELLE a annoncé leur retour pour l’édition 2023. L’admission repose désormais sur trois éléments :

    • l’analyse du dossier scolaire : le ou les bulletin(s) de notes de la dernière année complète d’études supérieures
    • un test d’aptitude : le TAGE MAGE® (Bac +3), le TAGE 2® (Bac +2) ou bien le test « Passerelle » au choix
    • un test d’anglais : un test standardisé (qui peut être le TOEIC®, le TOEFL®, l’IELTS® ou le test Cambridge®) ou le test d’anglais « Passerelle » au choix
    • un entretien d’admission propre à chaque école

    A noter : pour l’admissibilité, seuls comptent l’analyse du dossier et le test d’aptitude. L’étude des dossiers ne donne pas lieu à l’attribution d’une note. Elle conduit simplement à déclarer chaque candidat « admissible » ou « non admissible » aux six écoles selon des critères objectifs garantissant l’équité de traitement entre tous les candidats.

    Mise à jour – concours 2022

    En 2022, l’admissibilité repose sur l’examen du dernier bulletin scolaire ; l’admission sur un oral d’anglais et un entretien de motivation, l’entretien étant propre à chaque école.

    Réforme importante du concours Passerelle en 2021

    L’IPESUP analyse pour vous la réforme importante que le concours PASSERELLE vient d’annoncer pour l’édition 2021 :

    • disparition de l’épreuve de synthèse au profit d’une épreuve de français d’une heure
    • évolution significative des épreuves d’option
    • renforcement de la digitalisation du concours, avec la possibilité de passer le concours à la maison
    • introduction de dates de passage « à la carte » des écrits entre février et mai

    Retour sur les évolutions 2019 et 2020

    Les deux dernières années, IPESUP avait déjà analysé pour vous les réformes 2019 et 2020 des concours PASSERELLE 1 & 2. Vous y aviez appris que :

    • les tests de sélection TAGE MAGE® et TAGE 2® avaient disparu au profit d’une épreuve désormais optionnelle de « Calcul et raisonnement ». Les composantes verbales des tests étaient intégrés à la nouvelle épreuve de synthèse.
    • le nombre d’épreuves d’option possibles était réduit à 12 contre 16. Les épreuves d’option classiques (cas de gestion, cas marketing, mini-dissertation en droit ou en éco) disparaissaient au profit d’épreuves de QCM davantage tournées vers le cours. Le temps imparti pour la résolution des épreuves était réduit à 45 minutes, contre 2h auparavant.
    • l’épreuve de synthèse de textes était remplacée par une épreuve de Compréhension, Expression, Synthèse en 2019, avant de revenir à son format antérieur en 2020.

    Et surtout, le concours PASSERELLE devenait, à compter de l’édition 2019, le premier concours de l’enseignement supérieur français à être entièrement digitalisé.

    Deux ans après, quel bilan tirer de cette réforme, et surtout, quelle évolution pour l’édition 2021 ?

    La digitalisation du Concours Passerelle maintenue pour l’édition 2021… avec quelques ajustements techniques

    La digitalisation complète du concours Passerelle a été un relatif succès en 2019, et même en 2020 dans le contexte du Covid. Dans l’ensemble, les épreuves se sont bien déroulées. Le taux d’équipement des élèves sur place était proche de 99,9 % et le concours avait prévu des solutions de remplacement (ordinateurs ou exceptionnellement sujets papier) pour pallier les quelques dysfonctionnements. La plupart des étudiants avaient pu s’entraîner en amont sur la plateforme TestWe et ainsi se familiariser avec l’outil informatique.

    Elle se confirme pour 2021, avec quelques ajustements inévitables après une telle révolution. Deux axes de progression technique sont identifiés :

    • en centre d’examen, s’assurer que les candidats démarrent tous leur épreuve simultanément. Il s’agit d’éviter qu’un élève qui aurait démarré plus tard pour des raisons techniques soit gêné par le bruit des autres candidats qui, eux, auraient déjà terminé leur épreuve.
    • augmenter la capacité des serveurs informatiques pour réceptionner les copies des étudiants après l’épreuve. Le système de TestWe permet aux élèves de composer sans le WiFi dans la salle d’examen. Il suppose que le candidat, rentré chez lui, se connecte en WiFi pour que sa copie (non modifiable) soit transmise par voie électronique. En 2019, des milliers de candidats se connectaient en même temps, ce qui occasionnait des délais.

    En 2020, les épreuves écrites avaient été partiellement annulées en raison du Covid : la synthèse avait été annulée mais l’épreuve d’option ainsi que le QCM d’anglais étaient maintenus, quoique rendu optionnels.

    En 2021 et à l’heure où de plus en plus d’Écoles se tournent vers une sélection sur Dossier (à son tour, AUDENCIA vient d’annoncer la suppression de son épreuve d’analyse de situation), on avait pu déceler dans ce maintien même partiel l’attachement du concours Passerelle aux épreuves écrites. Il se confirme pour l’édition 2021, même si les modalités de sélection évoluent vers des épreuves de type QCM.

    Nouveau : la Note de synthèse Passerelle disparaît au profit d’une nouvelle épreuve de français d’une heure

    Pour bien comprendre cette évolution, revenons d’abord sur les évolutions des deux dernières années.

    La réforme 2019 avait transformé l’épreuve de synthèse des concours Passerelle 1 & Passerelle 2 en une épreuve de Compréhension, Expression, Synthèse. En deux heures, les candidats devaient :

    • en 20 minutes, répondre à 15 questions de compréhension de texte portant sur 3 textes
    • en 20 minutes, répondre à 15 questions d’expression
    • dans le temps imparti restant, c’est-à-dire en 1h20, produire une synthèse de 8 textes (dont les trois déjà lus dans la sous-épreuve de compréhension)

    L’objectif de cette réforme était alors double.

    1. La suppression des tests TAGE MAGE® et TAGE 2® avait permis aux Écoles du concours PASSERELLE de ne plus sélectionner sur les compétences logiques et calculatoires – un choix clair. Néanmoins, les Écoles auraient aimé pouvoir conserver une sélection sur la dimension verbale des tests. La création de l’épreuve Compréhension, Expression, Synthèse permettait de répondre à cette problématique en intégrant les épreuves verbales dans l’épreuve de synthèse.
    2. Les candidats un peu faibles en synthèse de textes (ou qui, par manque de temps, ne réussissaient pas à terminer la synthèse) pouvaient, en quelque sorte, se rattraper grâce aux deux premières épreuves – et inversement. L’épreuve s’en trouvait plus équilibrée et donc, en un sens, plus juste.

    Cette réforme n’allait pas sans un inconvénient : le temps imparti pour la synthèse de textes était trop court. Lire, assimiler 5 nouveaux textes puis produire une synthèse cohérente des 8 textes, le tout en 1h20, relevait pour la plupart des candidats de la gageure. En effet, la synthèse est un exercice difficile qui suppose une phase de recherche : compréhension des textes, détermination des éléments de convergence et points de divergence des auteurs ; tri de l’essentiel et de l’accessoire ; constitution d’un plan cohérent et détaillé répondant à une problématique précise. Ce travail préliminaire fait, encore faut-il rédiger la synthèse.

    La difficulté qu’auraient les élèves à réaliser cet exercice en un temps si court était prévisible. Pourquoi, alors, ne pas avoir augmenté la durée de l’épreuve à 2h30 en tout par exemple (soit 1h50 pour la synthèse ?) Cette solution aurait pu être choisie, mais elle aurait supposé un allongement du temps total du concours au-delà de 4h30… alors même qu’un des objectifs de la réforme était que toutes les épreuves se déroulent sur une demi-journée en tout et non plus une journée comme auparavant.

    En 2020, IPESUP vous apprenait en avant-première que le concours PASSERELLE décidait de supprimer les deux premières parties de l’épreuve. L’épreuve de synthèse revenait alors à son format initial : 10 à 12 textes (et non plus 8), et une synthèse à effectuer en une durée de 2 heures. Nous avions salué ce choix qui nous semblait raisonnable. Il correspondait aussi au choix clair qu’avait fait le concours PASSERELLE de ne plus utiliser les résultats des tests TAGE MAGE® et TAGE 2®.

    Nouvelle évolution, cette fois majeure, en 2021 : la note de synthèse disparaît purement et simplement au profit d’une nouvelle épreuve de français. D’une durée d’une heure, l’épreuve évaluera la capacité des étudiants à comprendre et maîtriser la langue française courante, aussi bien sur le fond (synonymes, antonymes) que sur la forme (orthographe, grammaire). Trois éléments permettent d’expliquer ce choix :

    • Le premier, purement technique, réside dans les modalités de passage de l’épreuve. Bien que la plateforme TestWe (voir notre article de 2019) permette de digitaliser les épreuves y compris littéraires, cette solution technique n’était pas idéale pour une épreuve de synthèse de textes. On le sait bien : même dans le monde des affaires, pour effectuer une synthèse de plusieurs documents il peut être utile de les imprimer, les feuilleter, les annoter, surligner… les QCM se prêtent plus facilement à la digitalisation. Ils permettent aussi au concours de corriger les « copies » avec plus de sûreté, d’homogénéité et de rapidité.
    • L’abandon en 2019 des tests TAGE 2® (dans lequel, rappelons-le, le français évalués dans les sous-tests 1 et 4 comptait pour 43 % de la note) et TAGE MAGE® (1/3 des coefficients sur le français à travers les sous-tests 1 et 5) ne permettait plus aux Écoles de s’assurer d’un bon niveau en français de leurs candidats au-delà de l’épreuve de synthèse. Or, même s’il s’agissait d’une épreuve « littéraire », on sait à travers les barèmes que les aspects purement linguistiques ne comptaient pour tout au plus que 2 points sur 20 dans cette épreuve. Il était donc nécessaire d’introduire du français d’une manière ou d’une autre, ce qui avait été fait avec l’introduction de la Compréhension et de l’Expression dans la synthèse en 2019. Le concours PASSERELLE va au bout de sa logique en introduisant une véritable épreuve de français.
    • Dernier élément, cette fois lié à l’actualité : nous avons vu que le concours PASSERELLE avait maintenu ses épreuves de QCM (anglais, option) mais avait annulé l’épreuve de synthèse en 2020, en raison des risques de rupture d’égalité entre les candidats. Ce risque apparaît bien moindre pour une épreuve de QCM de français (dont les questions peuvent apparaître dans un ordre aléatoire) que pour une épreuve littéraire identique pour tous les candidats. Elle permet aussi de faire passer les candidats à des dates diverses (voir ci-dessous).

    Les épreuves d’options (« épreuves au choix ») évoluent de manière significative

    Rappelons à titre préliminaire que l’évolution des épreuves d’option n’as pas un caractère accessoire. Leur part dans la sélection à l’écrit est centrale ! A titre d’exemple, l’épreuve au choix porte un coefficient 13 à Grenoble EM contre 11 pour l’épreuve de français et 6 pour l’anglais.

    Après la disparition de la Biologie, des Mathématiques, de l’Allemand et de la Créativité/Gestion de projet en 2020, c’est au tour de l’épreuve technique « Management d’une entreprise d’hôtellerie restauration » d’être supprimée. Décidément, l’année 2020-2021 ne sera pas celle des restaurateurs ! L’option « Sport et société » qui avait la particularité de n’être accessible qu’aux élèves de Bac +3, disparaît également, de même que l’épreuve d’informatique.

    Du côté des épreuves dites « académiques », plusieurs évolutions sont notables.

    • La « Culture économique et managériale », ancien-nouveau nom de l’épreuve d’économie, disparaît. On revient à une forme plus classique (« Economie »).
    • Innovation surprenante, l’épreuve de Marketing se subdivise en deux : « Marketing » et « Marketing en langue anglaise ». Notre analyse est que cette distinction permet aux candidats ayant étudié le Marketing en anglais de ne pas se retrouver pénalisés par la présence dans l’épreuve de nombreux acronymes ou définitions formelles en français, que nous avons identifiés dans les annales antérieures. Exemples :
      • qu’est-ce que la PLV ?
      • qu’est-ce que la démarque inconnue ?
    • On voit réapparaître pour l’édition 2021 une épreuve de culture générale et littéraire. Rémanence de l’ancien test ARPEGE (!), pourtant abandonné depuis 6 ans maintenant, cette épreuve permet aux élèves au profil littéraire de se démarquer par leur culture.

    La liste des épreuves arrêtée pour 2021 est finalement la suivante :

    • Calcul et raisonnement
    • Culture générale et littéraire
    • Droit
    • Économie
    • Espagnol
    • Géopolitique
    • Gestion-comptabilité
    • Marketing
    • Marketing en langue anglaise
    • Négociation commerciale

    Les épreuves écrites Tremplin 1 et Tremplin 2 annulées en 2021, mais maintenues en 2022

    La banque d’Écoles ECRICOME TREMPLIN a annoncé, vendredi 20 novembre, la suppression des épreuves écrites des concours Tremplin 1 et Tremplin 2 pour l’édition 2021, au profit d’une sélection sur un Dossier « renforcé ». Cette décision revêt un caractère exceptionnel, en raison de la crise sanitaire.

    Même si la banque d’Écoles ECRICOME TREMPLIN n’a pas encore communiqué officiellement sur les modalités de son concours pour 2022, les informations dont nous disposons nous permettent d’ores et déjà de vous indiquer que  les modalités de sélection seront – sauf nouvelle crise – inchangées pour 2022 :

    • Concours Tremplin 1
      • Note de synthèse et réflexion argumentée (3h)
      • TAGE 2 (1h55)
      • QCM d’Anglais
    • Concours Tremplin 2
      • Analyse de textes comparés (3h)
      • TAGE MAGE (2h)
      • QCM d’Anglais (1h30)

    Le maintien d’épreuves écrites est heureux pour les élèves qui se réorientent, dont les dossiers scolaires peuvent parfois présenter telle ou telle faiblesse. Le concours écrit « à la française » place l’ensemble des candidats sur un pied d’égalité. Ce sera donc encore le cas pour l’édition 2022.

    En 2021 en revanche, les élèves devront présenter un bon dossier… académique, mais aussi extra-scolaire.

    Quel impact sur nos préparations en 2020-2021 ?

    Cet encart s’adresse plus particulièrement à nos élèves, qui ont déjà en main des plannings.

    Nos préparations « Passerelle – Tremplin » incluent des séances de cours et DST de synthèse pour lesquels les candidats étaient invités à choisir une synthèse « type Passerelle » ou « type Tremplin ». Toutes ces séances sont maintenues. Elles seront exclusivement consacrés à la note de synthèse/réflexion argumentée Tremplin 1 (Bac +2) ou à l’analyse de textes comparés Tremplin 2 (Bac +3).

    Parallèlement nous avons décidé d’ouvrir, dans nos cycles et stages et sans aucun supplément de prix, de nouvelles sessions de préparation spécifiques à la nouvelle épreuve de français Passerelle.

    Pour les Bac +3/4, les cours et DST d’analyse de situation AUDENCIA sont supprimés, ce qui laisse de la place dans le planning pour y placer quelques cours de français Passerelle. Les plannings ajustés vous seront communiqués prochainement.

    S’agissant des épreuves d’option, nous maintenons la préparation des épreuves suivantes : Espagnol, Droit, Gestion-comptabilité, Marketing, ainsi que Calcul et raisonnement, en rappelant que cette préparation peut être effectuée entièrement à distance, et qu’elle aura lieu en mars 2021. Nous élargissons à « Marketing en langue anglaise » et nous ouvrons également la préparation de l’épreuve de culture générale et littéraire.

    Grenoble EM toujours dans les Concours PASSERELLE 1 & 2 en 2021… contrairement à l’EM Strasbourg et à Rennes School of Business

    Suite logique de leur intégration à la banque d’épreuves écrite ECRICOME pour les classes préparatoires, les Grandes Ecoles de Commerce EM Strasbourg et Rennes School of Business ont rejoint en 2020 les concours ECRICOME Tremplin 1 (Bac +2) et Tremplin 2 (Bac +3). Ces derniers permettront désormais d’accéder à 4 Grandes Ecoles de management :

    • NEOMA Business School (fusion des ESC Rouen et Reims)
    • KEDGE Business School (fusion de Bordeaux EM et d’Euromed Marseille, les anciennes ESC des deux villes)
    • EM Strasbourg
    • Rennes School of Business

    Alors que les meilleures Grandes Écoles abandonnent progressivement leurs épreuves écrites au profit d’une sélection sur Dossier (HEC en 2013 et 2014, l’ESCP Europe en 2014, l’EM Lyon en 2015 et maintenant AUDENCIA en 2021), on se demande si cette évolution ainsi que la situation sanitaire n’allaient pas être l’occasion pour Grenoble EM de se détacher du concours Passerelle. Il n’en est rien, et en 2021, la prestigieuse École de management demeure accessible via le concours commun. Une raison de plus pour se porter candidat(e) en 2021.

    Nouveau : on pourra choisir de passer le concours Passerelle depuis chez soi en 2021… de février à mai

      Le concours PASSERELLE élargit à 30 le nombre de ses centres d’examen pour 2021. Concrètement, vous pourrez continuer de passer le concours (en apportant votre ordinateur muni de la solution TestWe) de manière « relativement » classique.

      Mais cette année vous pourrez aussi opter pour un passage intégralement à distance depuis chez vous. Le concours vous proposera alors des dates différentes, avec des séries de question de difficulté équivalente présentées dans un ordre aléatoire… mais pas identiques pour autant.

      Si vous passez le test depuis chez vous, vous ferez l’objet d’une « surveillance à distance » – dispositif anti-fraude fondé sur des prises de photographies aléatoires à intervalles réguliers. Doit-on se réjouir que la surveillance des examens s’invite jusqu’au domicile des jeunes, à travers internet ? Vaste débat auquel de nombreuses institutions d’enseignement sont confrontées. Au moins cette modalité est-elle ici circonscrite dans le temps et dans l’espace, et assortie d’une clause d’opt out vous permettant de passer l’écrit normalement en centre d’examen.

      Antoine LAMY

      Retrouvez nos formations aux concours d’admissions parallèles Passerelle et Tremplin sur cette page

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      Dans une interview donnée au Figaro Etudiant le 18 décembre 2019, le directeur du programme Grande École de l’ESSEC, Monsieur Félix Papier, dévoile pour la première fois les statistiques d’admissions sur titres. Il annonce « 130 places » pour 2020 – et c’est plutôt une surprise « à la baisse » pour le secteur (voir ci-dessous). C’est l’occasion pour le groupe IPESUP d’analyser la sélectivité des 3 meilleures Business Schools françaises en admissions parallèles (HEC, l’ESSEC, l’ESCP Europe), mais aussi de comparer la sélectivité des différentes voies d’admission. Même si on parle beaucoup du « développement des admissions parallèles » – une réalité pour certaines Écoles de milieu de classement – le tableau est nettement plus contrasté qu’il n’y paraît pour les écoles du top-3.

      A HEC, 25 places en Admissions parallèles contre 400 au niveau « prépa »

      S’il est vrai que les admissions internationales, les doubles diplômes, et les offres de formation de type MSc/Mastères spécialisés se sont fortement développées ces dernières années à HEC, la meilleure Business School d’Europe continue de protéger son Programme Grande École.

      Sur 16 intégrés à HEC après un parcours académique en France, 15 sont issus de la prépa

      Avec une régularité métronomique depuis la disparition en 2017 du concours CAD (Concours d’admission directe, autrefois commun avec l’ESCP Europe), HEC Paris admet chaque année 25 élèves seulement par la voie des admissions sur titres françaises. C’est objectivement 16 fois moins que le nombre de places par la voie des classes préparatoires (400 en 2019).

      Comme toutes les écoles du top-5 (à l’exception de l’ESSEC, voir ci-dessous), HEC propose une admission à Bac +3. Le processus de sélection repose sur l’examen minutieux du dossier universitaire, agrémenté d’une lettre de motivation, de questions auxquelles le candidat doit répondre (exemple en 2020 : qu’est-ce qu’un leader pour vous ?), et des résultats aux tests standardisés TAGE MAGE® (compétences générales) et TOEIC® (anglais).

      Un taux de sélectivité de 3 % par la voie des admissions sur titres, deux fois et demi plus strict que celui du concours prépa (7,5 %)

      Si HEC ne communique pas sur son nombre de places, on peut en fournir une estimation à partir de quelques données simples :

      • on sait qu’il y a entre 700 et 1000 candidats à l’ESSEC chaque année en admissions sur titres (annonce du directeur du PGE de l’ESSEC dans l’article du Figaro Etudiant) ;
      • l’admission à HEC est ouverte dès le niveau Bac +3, ce qui augmente significativement le nombre de candidats potentiels par rapport à l’ESSEC (qui se limite, elle, à la population de niveau Bac +4) ;
      • a contrario, on sait qu’à niveau d’études identique, un certain nombre d’étudiants candidats à l’ESSEC ne présentent pas HEC car ils ont conscience du taux de sélectivité plus fort. Ce phénomène se retrouve d’ailleurs au niveau « prépa », où le nombre de candidats à HEC est de 10 % inférieur à celui de l’ESSEC (5248 candidats à HEC en 2019 contre 5843 candidats à l’ESSEC) ;
      • il y avait autrefois 600 candidats à l’unique session du concours d’HEC (le « CAD », partagé avec l’ESCP Europe), à l’époque où des épreuves écrites et orales très difficiles décourageaient certains élèves ; depuis, la sélection se fonde uniquement sur le dossier et les tests, et 4 sessions d’admission sont ouvertes chaque année. Ce mouvement a contribué à augmenter significativement le nombre de candidats.

      Au total, on peut raisonnablement estimer, de manière conservatrice, à environ 800-850 le nombre de candidats à HEC en admissions parallèles. Un rapide calcul donne un taux de sélectivité de l’ordre de 3 % pour les admissions sur titres françaises à HEC, une sélectivité objectivement deux fois et demi plus forte que celle du concours prépa à 7,5 % (400 places pour 5248 candidats en 2019 selon les statistiques officielles SIGEM).

      Un recrutement élitiste nécessitant une préparation minutieuse

      Avec 25 places pour toute la France, la meilleure Business School d’Europe se met en position de poursuivre son recrutement élitiste. Pourquoi admettre un candidat universitaire tout juste « bon » qui aurait 13/20 de moyenne en L3, quand HEC Paris peut se permettre de sélectionner en quelque sorte « les deux meilleurs candidats issus de Sciences Po », « les deux meilleurs d’Assas », « le meilleur de Dauphine », « le meilleur candidat de Centrale Paris », etc… Le niveau académique des admis universitaire est très élevé, et les candidats devront présenter des top-scores aux tests TAGE MAGE® et TOEIC®.

      Un de nos anciens élèves en admissions parallèles à IPESUP, lui-même issu de Sciences Po avec 15,5/20 de moyenne générale et ayant obtenu « seulement » 390 points au TAGE MAGE® (un score solide, difficile à obtenir), a par exemple dû s’en expliquer à l’oral d’HEC : « Dites-nous Monsieur, le TAGE MAGE®, ce n’est pas trop votre truc ? Comment expliquez-vous votre score, vous n’aimez pas trop les maths peut-être ?« . Sa finesse à l’oral lui aura finalement permis d’être admis.

      On comprend bien qu’aujourd’hui, une admissions sur titres à HEC ne peut se fonder uniquement sur un bon dossier universitaire et une « bonne lettre de motivation ». Une lettre de motivation excellente devra en fait soutenir un dossier universitaire très solide. Le candidat aura tout intérêt à présenter les meilleurs résultats nationaux aux tests standardisés.

      Décembre 2019 : l’ESSEC dévoile pour la première fois ses statistiques en admissions sur titres

      130 places seulement !

      Dans une interview donnée au Figaro Etudiant le 18 décembre 2019, le directeur du programme Grande École de l’ESSEC Business School, Monsieur Félix Papier, dévoile pour la première fois les statistiques d’admissions sur titres – et c’est plutôt une surprise pour le secteur. Nos informations et estimations nous conduisaient jusqu’à présent à évaluer le nombre de places à 150-180 (d’autres instituts moins conservateurs que nous évoquaient jusqu’à 265 places…) ; c’est en fait seulement 130 places qui sont ouvertes en admissions sur titres à l’ESSEC en 2020, contre 420 par la voie des classes préparatoires.

      15 % seulement de la promo de l’ESSEC Grande Ecole issue des admissions sur titres françaises

      M. Papier opère dans l’article une nette distinction entre les candidats internationaux et les candidats français (ce critère s’entendant au sens du cursus suivi, la nationalité n’ayant, dans les deux cas, aucune incidence) :

      • 55 % des élèves du Programme Grande École demeurent issus des classes préparatoires
      • 15 % seront issus des admissions sur titres françaises (niveau Bac +4 et plus)
      • le reste, c’est-à-dire 30 %, des admissions internationales

      Il faudra ajouter à cela les doubles diplômes avec des universités partenaires, notamment à l’international (l’article ne mentionne pas si ces candidats sont ou non inclus dans les 30 % d’admissions internationales et on peut émettre l’hypothèse que non), mais qui une fois de plus ne concernent pas les admissions sur titres avec diplôme français.

      Un taux de sélection analogue à celui de la prépa

      L’ESSEC publie aussi pour la première fois le nombre des candidats qui se présentent au Programme Grande Ecole par la voie des admissions sur titres : « entre 700 et 1000 candidats ». En considérant le milieu de cette fourchette (850 candidats), on parvient à un taux de sélection de 15 % en admissions sur titres françaises. Notre intuition est d’ailleurs qu’il y a plutôt 900-950 candidats que 800, ce qui donnerait un taux plus proche de 14 %.

      Si l’on compare au concours prépa, l’ESSEC propose certes 420 places pour 5843 candidats soit un taux d’intégration de 7 %, mais nombreux sont les élèves de classes prépa à être admis à la fois à l’ESSEC et à HEC (la quasi-totalité d’entre eux optant alors pour HEC). C’est pourquoi l’ESSEC a admis jusqu’au 753ème candidat de niveau prépa l’an dernier (SIGEM 2019), soit un taux d’admission réel de 13 % au niveau prépa.

      Les admissions parallèles ne sont quant à elles pas tellement concernées par les reports d’admissions de l’ESSEC vers HEC pour deux raisons :

      1. Le nombre de places à HEC demeure très faible (25), ce qui limite par définition le nombre de bi-admis
      2. HEC recrute dès le niveau Bac +3 quand l’ESSEC restreint son admission à la population des Bac +4 et plus

      Ces deux éléments rendent l’intersection des admis à HEC et à l’ESSEC non significative eu égard au nombre de places proposées (130), le ratio nombre de places / nombre de candidats est donc un indicateur pertinent pour l’analyse de la sélectivité.

      Pour conclure, les taux d’admission à l’ESSEC Grande Ecole sont objectivement très proches entre les deux voies d’admissions françaises, d’autant plus que les universitaires de niveau Bac +4 ou Bac +5 sont eux-mêmes passés par les filtres de processus sélectifs en amont de leur candidature à l’ESSEC : intégration d’un grand établissement (qu’il s’agisse d’une Grande École Ingénieurs, d’un master sélectif d’une université comme Paris IX-Dauphine ou encore de Sciences Po), réussite des études universitaires avec mentions…

      Des statistiques stables dans le temps

      M. Papier évoque non seulement un taux stable depuis les cinq dernières années, mais aussi en creux une stabilité à venir des admissions sur titres dans les processus de sélection au niveau de la Grande École : « Nous faisons en sorte de recruter des étudiants aux profils variés tout en gardant une grande exigence, nous avons trouvé notre équilibre« .

      Pour mémoire, le nombre de places à l’ESSEC après classes préparatoires est d’une stabilité remarquable au cours du temps. Entre 2010 où l’ESSEC proposait 365 places (source) et 2019, où 420 places étaient proposées, le nombre de places ne s’est accru que de 15 %, soit d’un modeste 1,4 % par an, correspondant d’ailleurs peu ou prou à l’évolution du nombre de candidats (+ 23%, de 4710 en 2010 à 5843 en 2019) ; la sélectivité s’est même légèrement accrue.

      Dans un contexte où le nombre d’élèves inscrits en classes préparatoires commerciales est stable et même en légère baisse, compte tenu du ratio que l’ESSEC annonce vouloir maintenir, les candidats doivent donc s’attendre au mieux à une stabilité du nombre de places en admissions sur titres à l’ESSEC pour les prochaines années.

      Pour conclure, si l’on met à part la voie internationale (laquelle représente en tout 30 % des admis au niveau de la Grande Ecole, mais où on notera que les Français sont en compétition avec toutes les autres nationalités), la voie la plus sûre pour intégrer le Master in Management (MiM ou Programme Grande Ecole) de l’ESSEC Business School reste selon nous la classe préparatoire.

       

      L’ESCP Europe ouvre timidement 50 places au Concours d’admission Directe en 2020

      L’ESCP Europe, classée troisième meilleure École de commerce française dans tous les classements depuis plus de 30 ans, se situe entre HEC et l’ESSEC en terme de nombre de places en « admission directe » (nom que donne l’ESCP Europe pour désigner une admission sur titre). Il a pu évoluer entre 30 et 60 places les dernières années. Pour 2020, 50 places seront réservées : c’est deux fois plus qu’en 2018, mais l’ESCP ne fait que revenir aux 50 places de l’ancien « CAD » autrefois partagé avec HEC (exemple ici avec un article L’Etudiant de 2014). Dit autrement, il n’y a pas eu une place de plus en 10 ans !

      L’école ne publie pas de statistiques sur le nombre de ses candidats depuis la disparition du concours commun avec HEC, mais une analyse analogue à celle que nous avons produite pour HEC ci-dessus tend à démontrer que le taux de sélectivité à l’ESCP Europe (en ce compris, cette fois, les désistements éventuels des bi-admis au profit de HEC Paris) est lui aussi plus strict qu’en classes préparatoires.

      Un taux de sélectivité de l’ordre de 6-7 % en Bac +3, contre 18 % pour les élèves de prépa

      Pour mémoire (tableau SIGEM 2019), 17,7 % des élèves de prépa sont admis à l’ESCP Europe (1102 admis pour 5950 candidats). En retenant toujours une population de l’ordre du millier de candidats à l’ESCP Europe (identique à celle d’HEC en admissions parallèles, voir ci-dessus) et en agrégeant le nombre de places à HEC + ESCP Europe (considérant que les bi-admis intégreront tous HEC), le taux de sélection de l’ESCP Europe en admissions sur titres se situe quelque part entre 5% (au sens strict) et 7,5 % (tenant compte des désistements). Ce dernier taux ne serait atteint que si 100 % des admis à HEC étaient aussi admis à l’ESCP Europe – hypothèse audacieuse. Rappelons ici que l’ESSEC n’est accessible qu’à Bac +4 et qu’elle ne vient pas concurrencer HEC et l’ESCP au niveau L3, mais seulement au niveau M1. In fine, nous estimons à 6-7 % le taux d’admission de l’ESCP Europe au Concours d’Admission Directe. Une fois encore, le taux de sélectivité réel des admissions sur titres est deux à trois fois plus strict que celui des classes préparatoires.

      En tout, 205 places en AST aux Parisiennes en 2020, contre 1215 pour les préparationnaires

      HEC, l’ESSEC et l’ESCP Europe offriront en tout 205 places en 2020 en admissions sur titres avec diplôme français, contre 1215 places pour les candidats des classes préparatoires. Si d’autres Ecoles comme l’EM Lyon (480 places) ou SKEMA (350 places) sont plus ouvertes aux universitaires voire aux diplômés des Bachelors, les chiffres parlent d’eux-mêmes. S’agissant du Programme Grande École (car ce n’est pas le cas des autres programmes type MSc/Mastères spécialisés) le trio de tête protège effectivement la sélection en classes préparatoires, en étant encore plus sélectif en admissions sur titres.

      Les étudiants universitaires méritants qui opteront pour la voie des admissions sur titres devront fournir un score élevé aux tests et le meilleur dossier possible, en particulier démontrer la cohérence d’une personnalité et d’un projet à travers les éléments de motivation ou soft skills. Une préparation au concours d’admissions sur titres est proposée par IPESUP, leader depuis plus de 30 ans sur les préparations aux concours les plus sélectifs de l’enseignement supérieur.

      Antoine Lamy



      L’an dernier, IPESUP avait déjà analysé pour vous la réforme 2019 du Concours PASSERELLE 1 & 2. Vous y aviez appris les évolutions suivantes :

      • l’épreuve de synthèse de textes était remplacée par une épreuve de Compréhension, Expression, Synthèse.
      • les tests de sélection TAGE MAGE® et TAGE 2® disparaissaient au profit d’une épreuve désormais optionnelle de « Calcul et raisonnement ». Les composantes verbales des tests étaient intégrés à la nouvelle épreuve de synthèse.
      • le nombre d’épreuves d’option possibles était réduit à 12 contre 16. Les épreuves d’option classiques (cas de gestion, cas marketing, mini-dissertation en droit ou en éco) disparaissaient au profit d’épreuves de QCM davantage tournées vers le cours. Enfin, le temps imparti pour la résolution des épreuves passait à 45 minutes, contre 2h auparavant.

      Et surtout, le concours PASSERELLE devenait, à compter de l’édition 2019, le premier concours de l’enseignement supérieur français à être entièrement digitalisé.

      Un an après, quel bilan tirer de cette réforme, et surtout, quelle évolution pour l’édition 2020 ?

      La digitalisation du Concours Passerelle maintenue pour l’édition 2020… avec quelques ajustements techniques

      La digitalisation complète du concours a été un relatif succès en 2019. Dans l’ensemble, les épreuves se sont bien déroulées. Le taux d’équipement des élèves sur place était proche de 99,9 % et le concours avait prévu des solutions de remplacement (ordinateurs ou exceptionnellement sujets papier) pour pallier les quelques dysfonctionnements. La plupart des étudiants avaient pu s’entraîner en amont sur la plateforme TestWe et ainsi se familiariser avec l’outil informatique.

      La digitalisation complète du concours Passerelle se confirme pour 2020, avec quelques ajustements inévitables après une telle révolution. Deux axes de progression technique sont identifiés :

      • s’assurer que les candidats démarrent tous leur épreuve simultanément. Il s’agit d’éviter qu’un élève qui aurait démarré plus tard pour des raisons techniques soit gêné par le bruit des autres candidats qui, eux, auraient déjà terminé leur épreuve.
      • augmenter la capacité des serveurs informatiques pour réceptionner les copies des étudiants après l’épreuve. Le système de TestWe permet aux élèves de composer sans le WiFi dans la salle d’examen. Il suppose que le candidat, rentré chez lui, se connecte en WiFi pour que sa copie (non modifiable) soit transmise par voie électronique. En 2019, des milliers de candidats se connectaient en même temps, ce qui occasionnait des délais.

      Info exclusive IPESUP : la Compréhension et l’Expression disparaissent de l’épreuve Passerelle ; en 2020, la Synthèse de Textes revient à son format initial !

      La réforme 2019 avait transformé radicalement l’épreuve de synthèse des concours Passerelle 1 & Passerelle 2 en une épreuve de Compréhension, Expression, Synthèse. En deux heures, les candidats devaient :

      • en 20 minutes, répondre à 15 questions de compréhension de texte portant sur 3 textes
      • en 20 minutes, répondre à 15 questions d’expression
      • dans le temps imparti restant, c’est-à-dire en 1h20, produire une synthèse de 8 textes (dont les trois déjà lus dans la sous-épreuve de compréhension)

      L’objectif de cette réforme était double.

      1. La suppression des tests TAGE MAGE et TAGE 2 avait permis aux Ecoles du concours PASSERELLE de ne plus sélectionner sur les compétences logiques et calculatoires – un choix clair. Néanmoins, les Ecoles auraient aimé pouvoir conserver une sélection sur la dimension verbale des tests. La création de l’épreuve Compréhension, Expression, Synthèse a permis de répondre à cette problématique en intégrant les épreuves verbales dans l’épreuve de synthèse.
      2. Les candidats un peu faibles en synthèse de textes (ou qui, par manque de temps, ne réussissaient pas à terminer la synthèse) pouvaient, en quelque sorte, se rattraper grâce aux deux premières épreuves – et inversement. L’épreuve s’en trouvait plus équilibrée et donc, en un sens, plus juste.

      Cette réforme n’allait pas sans un inconvénient majeur : le temps imparti pour la synthèse de textes était trop court ! Lire, assimiler 5 nouveaux textes puis produire une synthèse cohérente des 8 textes, le tout en 1h20, relevait pour la plupart des candidats de la gageure. En effet, la synthèse est un exercice difficile. Il suppose une phase de recherche : compréhension des textes, détermination des éléments de convergence et points de divergence des auteurs ; tri de l’essentiel et de l’accessoire ; constitution d’un plan cohérent et détaillé répondant à une problématique précise. Ce travail préliminaire fait, encore faut-il rédiger la synthèse.

      La difficulté qu’auraient les élèves à réaliser cet exercice en un temps si court était prévisible. Pourquoi, alors, ne pas avoir augmenté la durée de l’épreuve à 2h30 en tout par exemple (soit 1h50 pour la synthèse ?) Cette solution aurait pu être choisie, mais elle aurait supposé un allongement du temps total du concours au-delà d’une demi-journée… alors même qu’un des objectifs de la réforme était que toutes les épreuves se déroulent sur une demi-journée en tout et non plus une journée comme auparavant.

      En 2020, IPESUP apprend que le concours PASSERELLE décide de supprimer purement et simplement les deux premières parties de l’épreuve. L’épreuve de synthèse revient à son format initial : 10 à 12 textes (et non plus 8), et une synthèse à effectuer en une durée de 2 heures. Nous saluons ce choix qui nous semble raisonnable. Il correspond aussi au choix clair qu’avait fait le concours PASSERELLE de ne plus utiliser les résultats des tests TAGE MAGE et TAGE 2. Les étudiants devraient aborder cette épreuve avec un peu plus de sérénité.

      Le concours PASSERELLE devrait communiquer prochainement sur cette évolution.

      Grenoble EM toujours dans les Concours PASSERELLE 1 & 2 en 2020… contrairement à l’EM Strasbourg et à Rennes School of Business

      Suite logique de leur intégration à la banque d’épreuves écrite ECRICOME pour les classes préparatoires, les Grandes Ecoles de Commerce EM Strasbourg et Rennes School of Business rejoignent les concours ECRICOME Tremplin 1 (Bac +2) et Tremplin 2 (Bac +3). Ces derniers permettront désormais d’accéder à 4 Grandes Ecoles de management :

      • NEOMA Business School (fusion des ESC Rouen et Reims)
      • KEDGE Business School (fusion de Bordeaux EM et d’Euromed Marseille, les anciennes ESC des deux villes)
      • EM Strasbourg
      • Rennes School of Business

      On s’est demandé pendant quelques semaines si cette évolution n’allait pas être l’occasion pour Grenoble EM de se différencier des écoles du concours Passerelle. Il n’en est rien, et en 2020, la prestigieuse École de management demeure accessible via le concours commun. Une raison de plus pour se porter candidat(e) en 2020.

      Le passage des épreuves à distance désormais possible

        Les épreuves écrites se dérouleront, en 2020, le 15 avril. Compte tenu de la digitalisation du concours, dernière nouveauté, le passage des épreuves à distance sera désormais possible dans certaines villes. Les candidats correspondants ne pourront que s’en réjouir.

        Antoine LAMY

        Retrouvez nos formations aux concours d’admissions parallèles Passerelle et Tremplin sur cette page