Conférence Prépa HEC sur le désir

Le 12 décembre 2019, IPESUP vous invitait dans ses locaux afin d’assister à la conférence sur le Désir, animée par Christophe Cervellon, Camille Dumoulié et Jean-Baptiste Brenet. 

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Comment intégrer Sciences Po Paris en Master en 2023

En 2019, Sciences Po Paris a pris la décision de supprimer son épreuve écrite d’admissibilité, la note de synthèse, pour diversifier les profils de candidats et s’ouvrir à un plus large panel d’étudiants. Cette décision n’était que le prolongement des partenariats que Sciences Po avait noué avec d’autres Grandes Écoles, telles l’École Normale Supérieure ou HEC, où les étudiants présentant Sciences Po étaient d’office entendus à l’oral, sans épreuve écrite préliminaire. En dehors de ces partenariats, la sélection s’opère désormais sur la base d’un dossier et d’un entretien d’admission.

Avec la réforme, des candidats intéressants devraient se révéler, comme des ingénieurs qui auraient potentiellement été rebutés par l’écrit, selon Cornelia Woll, professeure titulaire à Sciences Po et directrice des études de 2015 à 2018. Mais pas seulement : cela permet aussi aux candidats de poursuivre sans discontinuer leur stage / année à l’étranger ou en région sans devoir se déplacer à Paris pour passer l’écrit. Ce système se veut plus souple et inclusif. Mais en contrepartie, les exigences sont revues à la hausse : là où un bon dossier soutenu par une bonne note à l’épreuve de note de synthèse suffisait, il faudra désormais présenter un très bon dossier pour décrocher l’oral.

Cette disparition de l’écrit avantage les profils diversifiés mais elle encourage également les candidats à être plus précis et convaincants dans la préparation de leur CV et de leur lettre de motivation. En effet, pour être d’abord entendu puis reçu, le message implicite est de se démarquer. Se démarquer par ce que l’on a accompli, par les voyages que l’on réalise, par les intérêts que l’on porte, par les expériences originales que l’on a faites, mais surtout à travers un projet professionnel construit et convaincant.

 

Le déroulé des opérations sera donc le suivant :

1. Le dossier de candidature à Sciences Po en Master

D’abord, un double examen du dossier réalisé par deux personnalités académiques de Sciences Po Paris, qui vise à déterminer sur une base équilibrée le niveau académique et le projet du candidat. Pour être sélectionné, il sera impératif d’avoir non pas nécessairement lissé son dossier, mais lié les éléments entre eux de manière cohérente. Un CV et une lettre de motivation bien préparés et rédigés avec le plus grand soin sont essentiels pour mettre en valeur les choses dont vous êtes le plus fier, et passer sous silence ce qui relève du superflu. La lettre en particulier est devenue l’épreuve du concours. Les candidats ont donc intérêt à y consacrer non pas quelques heures, comme ils auraient pu le faire pour des candidatures au Collège universitaire, mais bien plutôt plusieurs dizaines d’heures, depuis la phase de recherche et de réflexion jusqu’à la relecture finale.

 

Notre expérience est que certains candidats de bon niveau académique produisent des lettres de très grande qualité. Ils révèlent à la fois leur personnalité, leur potentiel, leur culture, mais aussi leur créativité, leur engagement, leur compréhension très fine de l’univers de Sciences Po et en particulier du champ sémantique et lexical du Master auquel ils postulent. Le tout est fluide, construit, élégant et surtout convaincant. Car tout, dans la lettre de candidature à Sciences Po en Master, devra converger vers le Master. Il s’agit de démontrer la forte cohérence entre le parcours antérieur, le projet académique et le projet professionnel. Nous y reviendrons.

 

La maîtrise de langues étrangères et une expérience à l’étranger (stage, séjour de recherche, long séjour…) sont toujours valorisées, car elles témoignent d’une ouverture d’esprit dont Sciences Po est friand. L’anglais tout particulièrement, niveau B2 minimum (le niveau C1 ou C2 étant idéal), est un critère qui oscille de « fortement recommandé » à « condition nécessaire » pour suivre les cursus en anglais (indépendamment de l’école choisie) ou intégrer l’École des Affaires Internationales. Avant de postuler à un master spécifique, il est essentiel de se renseigner sur le niveau exact requis en anglais. Une page du site internet de Sciences Po y est dédiée.

Vérifier sur le site de Sciences Po que vous avez toutes les pièces obligatoires est fortement conseillé pour éviter des sueurs froides la veille, et notamment pour les lettres de recommandation que vous devriez demander tôt. Vous pouvez également joindre au dossier de façon facultative un mémoire ou un devoir écrit. Si vous en avez un qui vous a valu des éloges, vous avez tout intérêt à le faire figurer. Il peut permettre de montrer un centre d’intérêt un peu différent ou d’excellentes capacités rédactionnelles, ou encore témoigner d’un niveau d’anglais élevé.

 

Focus : les Écoles de Sciences Po

Sciences Po se divise en sept écoles, qui sont toutes accessibles au niveau master. Il s’agit de l’École d’Affaires Publiques, l’École des Affaires Internationales (PSIA), l’École de Droit, l’École du Management et de l’Innovation et l’École Urbaine (dirigées vers l’emploi), auxquelles s’adjoint l’École doctorale, plus axée recherche. Au sein des Écoles, vous avez le choix entre des Masters plus orientés, par exemple Politiques publiques (anciennement appelé Affaires publiques), ou Affaires Européennes (AE) pour l’École d’Affaires Publiques.

L’entrée mythique du 27, rue Saint-Guillaume à Paris

 

2. L’entretien d’admission de Sciences Po en Master

Si vous passez avec succès la première partie de l’examen d’entrée et êtes convoqués à l’entretien d’admission, la moitié du chemin est fait, car l’écrémage est radical. Reste cependant l’épreuve-reine de Sciences Po : l’oral d’admission.

Il se tient devant une « commission d’entretien », qui est commodément appelée « jury ». Ce dernier se compose de deux personnes, dont au moins un représentant de l’équipe pédagogique du Master choisi. Une candidate récemment admise en master a ainsi eu dans son jury Eleonora Russo, directrice des études du Master d’Affaires Européennes. Pour toutes les écoles hors PSIA, l’entretien se déroule en français. Néanmoins, il peut y avoir, dans le cas des cursus en anglais et du Master AE, une question ou deux en anglais. Il s’agit de ne surtout pas se laisser démonter. Bien qu’elles servent également à évaluer votre niveau d’anglais, elles sont placées là pour vérifier surtout que vous n’êtes pas déstabilisé par un changement de langue, fût-il brusque.

Il est à noter que les questions « essentielles » ne semblent généralement pas posées en anglais. Dans la majeure partie des cas, ce n’est qu’une question vers la fin de l’entretien : « what activities would you like to do in Sciences Po ? », par exemple.

 

Les questions elles-mêmes se subdivisent en cinq grandes catégories :

a. Les questions classiques

À comprendre comme questions d’appui : ce sont les questions-types des entretiens. Il faut les avoir préparées et ne pas être pris au dépourvu. Par exemple, avoir préparé une présentation de soi en 3 à 5 minutes de temps, qui retrace un parcours cohérent. Une candidate a pensé sa présentation de manière à s’appuyer sur trois objets qu’elle avait apporté avec elle ; sans nécessairement aller jusque-là, le jury apprécie la clarté de votre parcours et son caractère logique. On peut parfaitement avoir vécu des expériences qui ont mené à des impasses, en tant que telles. Ainsi, une autre candidate avait réalisé une année de lectorat à l’étranger, au bout de laquelle elle était revenue convaincue qu’elle ne voulait pas être professeure ; elle s’est donc tournée vers les affaires internationales en stage et a intégré Sciences Po sur un projet professionnel orienté vers la diplomatie. Il peut donc être intéressant de révéler votre cheminement professionnel, même non-linéaire, s’il s’intègre à une réflexion plus large et qu’il ne consiste pas en une juxtaposition d’expériences les unes à la suite des autres. Votre présentation doit offrir au jury des prises pour de nouvelles questions, sans que celui-ci ait besoin de regarder votre dossier. La question « où vous voyez-vous dans 10 ans » (idée de plan de carrière) revient très fréquemment. Il faut l’avoir préparée minutieusement.

 

b. Les questions sur Sciences Po

Ces questions ont pour but de savoir si vous vous êtes vraiment intéressé à Sciences Po, ou si vous avez postulé là pour de mauvaises raison (l’unique prestige de l’École par exemple). Ce sont des interrogations générales : « pourquoi Sciences Po » (la compatibilité de Sciences Po avec votre parcours), des questions sur le programme du master auquel vous postulez (les cours qui vous intéressent), « pourquoi Sciences Po et pas une école de commerce », et enfin « que pensez-vous apporter à Sciences Po » étaient des questions communes parmi les candidats interrogés. Il y a également des questions plus pointues, comme « connaissez-vous l’institut de Sciences Po étudiant les questions agricoles ? » pour un candidat en Affaires Publiques voulant se spécialiser dans l’agro-alimentaire. Elles vous engagent à parler de vous. Un oral est censé vous permettre de dire qui vous êtes : il y a autant d’oraux différents que de candidats, et, lorsque l’oral est réussi, c’est le candidat qui parvient à l’orienter. Donc, préparez des arguments fondés sur votre expérience personnelle ! A force d’entraînement, apprenez à sortir de votre coquille de stress.

 

c. Les questions décalées sur la lettre de motivation

Ce sont les questions les plus dirigées. Elles mettent en avant ce qui a intéressé le jury dans votre lettre (donc souvent ce qui ressort de manière saillante). Expériences accomplies, prouesses réalisées, choses dont vous êtes fier, elles vous permettent de parler de ce que vous aimez. Un candidat qui voulait s’orienter dans le domaine public de l’agriculture s’est ainsi vu poser la question « des enjeux du quinoa en Europe ». Évidemment, cette question n’attend pas une « bonne » réponse ; de même que si l’on vous demande ce que vous pensez de la corruption en Angola, il vous faut soit :

  1. essayer d’élaborer une réponse à partir de ce que vous savez (des pays voisins, similaires, de la corruption en Afrique ou même en général…), soit
  2. « détourner » la question sur un sujet que vous connaissez mieux. En tout cas, la recherche d’une réponse sera valorisée, de même que votre combativité.

Ce n’est pas grave de ne pas tout savoir ; en revanche, il faut avoir la curiosité et l’intelligence au sens premier, « inter-lego », « lier entre eux » des faits, des événements, pour construire une pensée logique. Le jury peut aussi partir de votre lettre de motivation pour vous amener à élaborer une réflexion plus générale – ainsi « qu’est-ce que l’engagement » n’appelle pas une réflexion en deux parties intro et conclusion, mais une réponse courte avec un ou deux éléments personnels qui permette au jury de vous cerner. Appuyez-vous sur ce que vous connaissez, toujours.

 

d. Les questions liées au projet professionnel

Sensé, ambitieux et cohérent sont les trois maîtres-mots. Il s’agit de la pièce essentielle à Sciences Po. Vous devez impérativement travailler votre projet professionnel en amont afin de vous l’approprier. Le jury peut vous pousser assez loin sur le sujet (« pourquoi ce projet ? » « qu’est-ce qu’un préfet ? » « pourquoi travailler à l’étranger ? » « Quelles sont les principales entreprises du CAC 40 du secteur dans lequel vous souhaiteriez travailler ? ») et il importe d’avoir pour chaque question une idée précise de ce que l’on veut dire, même s’il vaut mieux ne pas recracher un discours appris par cœur avec trop peu de naturel.

Renseignez-vous sur le milieu de votre métier de prédilection, choisissez-le avec suffisamment de précision ; ne dites pas « je veux être adjoint à l’ambassadeur de Rome pour la coopération pédagogique » mais « j’aimerais travailler dans le milieu de la coopération pédagogique internationale car… et de préférence en ambassade car… à Rome serait mon rêve car… ». Ayez les pieds sur terre en réduisant le champ de vos projections pour montrer que vous êtes bien informé tout en visant grand et ambitieux.

 

e. Les questions sur l’actualité

Ces questions seront principalement en lien avec l’axe général de l’entretien. Ainsi, un candidat en Affaires Européennes spécialité Administration Publique s’est vu demander son avis sur la ZAD ainsi que sur les questions des « violences policières ». Une autre candidate au même Master (passant à 10h du matin) a été invitée à donner son avis sur la candidature de l’Albanie à l’Union européenne (qui avait déposé son dossier à 8h) ; elle a parlé de la Pologne, autre pays de l’UE dans lequel la question de la démocratie est sensible, et qu’elle connaissait mieux. Une candidate au Master de Communication à l’École du Management et de l’Innovation a eu « que pensez-vous de tel fait divers ? »

Ces questions visent à déterminer d’abord si vous suivez l’actualité, y compris ultra-brûlante, ensuite si vous êtes capable de défendre une opinion. Toutes les opinions sont valables, vous n’êtes pas jugés sur elle, mais il faut avoir des arguments, les développer, penser avec la personne en face. C’est un vrai dialogue, ce n’est pas un interrogatoire.

 

Les petits conseils qui font la différence

  • Lors de la préparation, pensez à regarder les activités extra-scolaires proposées par Sciences Po et à en trouver une ou deux qui vous plaisent et dans lesquelles vous aimeriez vous investir. Là aussi, réfléchissez aux raisons qui vous ont poussé vers ces activités : ainsi cette étudiante titulaire d’une carte d’invalidité qui a déclaré vouloir s’investir dans l’association de danse pour handicapés de Sciences Po. Cela donnera au jury l’impression agréable que vous vous projetez déjà dans Sciences Po.
  • Ayez à l’esprit une question toute prête pour la fin de l’oral, ou si vous vous sentez à l’aise, personnalisez-la. Quand le jury demande si vous avez des questions, sans recommencer l’entretien, il est toujours bon de les faire parler de ce qu’ils aiment (à Sciences Po, dans leur métier, dans leur matière…).

Pour conclure :

  • préparez votre dossier en vous posant toutes les questions possibles, même les plus fantaisistes, qui pourraient venir à l’esprit de quelqu’un. Pour cela, demandez l’aide de votre entourage et de la prépa qui vous entraîne.
  • sachez répondre aux questions basiques et préparez solidement votre projet professionnel. Ce sont les clés de voûte d’un entretien réussi et cela évite le stress de dernière minute.
  • ne vous laissez pas déstabiliser par les questions. Répondez-y avec aplomb, avec un sourire, avec une pirouette, avec une expérience, mobilisez tout ce que vous savez déjà. Comme lors d’une conversation, lorsque vous n’avez rien à dire sur un sujet mais que vous parlez de ce à quoi celui-ci vous a fait penser.
  • ayez un langage corporel avenant ! Souriez, décroisez les bras, regardez le jury, soyez pleinement dans votre entretien.

Calendrier du concours 2023

  • Validation du dossier complet : au plus tard le 6 janvier 2023 à 23h59
  • Publication des résultats d’admissibilité : début avril 2023
  • Entretiens d’admission : avril 2023
  • Date limite pour remettre le test de langue, le cas échéant : 31 mai 2023
  • Résultats d’admission : début juin 2023

Pour assister à une réunion d’information sur les admissions parallèles (incluant Sciences Po Paris) :

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Bonne préparation !



 « il nous faut encore au préalable voir ce qu’est le désir et où il naît. » PLATON, Philèbe 

ALERTE PROBLEMATIQUE N°7 : L’ORIGINE DU DESIR

Qu’est-ce qui est à l’origine du désir ? est-ce le corps ou bien l’âme qui est à l’origine du désir ? Mais n’y a-t-il pas d’autres causes dites lointaines ? Dieu ? la nature ? la société ? l’autre ? l’inconscient ?

Le désir provient du corps

             L’origine du désir fait l’objet d’une âpre polémique dans l’histoire de la philosophie, non seulement entre les auteurs qui s’écharpent sur son origine, mais parfois chez un même auteur qui dans certaines oeuvres attribue le désir au corps et dans d’autres oeuvres plus tardives les attribue à l’âme ! Comment trancher alors ? Est-ce par exemple le corps ou l’âme qui est à l’origine du

désir ? Pour approfondir cette difficulté chez ce même Platon, nous allons voir que le désir semble tour-à-tour en effet provenir de l’âme et du corps, le fondateur de l’Académie de le rappeler dans le Phédon :

« le corps (…) nous remplit d’amour, de désirs (…) si bien qu’il (le corps) nous ôte toute possibilité de penser » PLATON,Phédon 66a

On peut l’illustrer par l’anecdote célèbrissime racontée par Platon dans La République concernant Léontios :

            « Il m’est arrivé, repris-je, d’entendre une histoire à laquelle j’ajoute foi : Léontios, fils d’Aglaïon, revenant un jour du Pirée, longeait la partie extérieure du mur septentrional lorsqu’il aperçut des cadavres étendus près du bourreau ; en même temps qu’un vif désir de les voir, il éprouva de la répugnance et se détourna ; pendant quelques instants il lutta contre lui-même et se couvrit le visage ; mais à la fin, maîtrisé par le désir, il ouvrit de grands yeux, et courant vers les cadavres : « Voilà pour vous, mauvais génies, dit-il, emplissez-vous de ce beau spectacle ! » PLATON, La République, IV

 Manifestement ici, comme le dit Sartre, « le désir est tout entier chute dans la complicité avec le corps », car l’âme de Léontios a voulu résister au désir de regarder les cadavres mais le désir de les voir de ses yeux -donc de son corps- l’a emporté ! Dans cette opposition synonyme d’altérité, le désir du corps l’a emporté sur la retenue de l’âme. Est-ce là la preuve que le désir provient du corps ? Platon ne sera pas le seul à déplorer cette supériorité du corps qui semble imposer ses désirs à l’âme qui les subit de façon irrésistible apparemment, Saint Paul aussi de le confesser :

« je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal que je ne veux pas »

SAINT PAUL, Epître aux Romains, VII

« video meliora proboque, deteriora sequor » faisait déjà dire Ovide à Médée dans ses Métamorphoses… Autrement dit on ne réussit pas à faire ce que l’âme désire mais ce que le corps désire. Ces dernières affirmations relancent au passage notre interrogation sur la maîtrise du désir : s’il provient tout entier du corps, partie en l’homme apparemment retorse à la raison comme on le voit avec Léontios, est-il possible de le maîtriser, entendons de le raisonner ? Il semble en effet incontrôlable à première vue…

Comment expliquer que des désirs puissent s’opposer s’ils viennent du corps ? 

            Soit, mais notre corps est souvent victime de désirs contradictoires, créant ainsi une sorte de guerre intestine, ce qui doit nous interpeler : si les désirs proviennent exclusivement du corps, comment expliquer que dans certains cas ceux-ci puissent s’opposer entre eux ? Platon d’en donner un exemple dans La République : il arrive que parfois au sein d’un même individu, le désir de se nourrir et de jeuner puisse se faire ressentir en même temps. Comment rendre compte de cette opposition entre les désirs du corps, l’un souhaitant manger et l’autre jeuner ? Comment une même entité peut-elle produire deux désirs à ce point contradictoires et sembler divisée ? Comment une même et unique entité désirante peut-elle produire deux désirs opposés à ce point ? Mais outre cette opposition apparente au sein même du corps, il semble que l’homme soit en permanence traversé par des désirs contradictoires : comme le montre notre exemple précédent, Léontios est animé par le désir de regarder, surgi apparemment du corps, mais aussi par un désir autre, celui de garder son âme pure, désir émanant cette fois de l’âme… Y aurait-il alors en l’homme deux facultés désirantes, une située dans le corps, l’autre dans l’âme ? Après avoir pensé que le corps était à l’origine des désirs, voici maintenant que nous lui trouvons toujours chez Platon, une origine double, le corps et l’âme… On pourrait s’en tenir là, mais le même penseur va dans une oeuvre de vieillesse affirmer:

« il n’y a pas de désir corporel »

Et le même Platon de le démontrer dans une oeuvre plus tardive, le Philèbe, dans lequel il soutient :

« il n’y a pas de désir corporel (…) tous les élans, les désirs et le commandement de tout être animé appartiennent à l’âme. »

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  • Quelle est l'origine du désir ?
  • Entretien avec Margot, titulaire d’un Bachelor d’Arts, Double Major Political Sciences and International Development

    Pourquoi as-tu choisi l’Université McGill pour tes études post-bac ?

    McGill est une université anglo-saxonne au cœur d’une ville à caractère européen. C’est une université ouverte sur le monde, avec un système éducatif flexible qui autorise la découverte et l’autonomie. McGill c’est aussi une des rares universités qui a une vraie vie de campus, mais en plein cœur du centre-ville, donc le meilleur des deux mondes !

     

    Quels ont été les aspects les plus faciles et les plus difficiles de ton installation pendant ton premier semestre ?

    Le plus facile a été de s’immerger dans un monde universitaire excitant avec des associations pour tous les goûts, des profs à l’écoute, des conférences et compétitions sportives, des événements étudiants, voyages, galas… vraiment, on s’y perd tant les opportunités sont vastes. J’ai trouvé aussi l’intégration assez facile. McGill organise de nombreux événements pour nous permettre de rencontrer du monde, et puis il y a tellement d’étudiants qu’on rencontre forcément chaussure à son pied… !

    Le plus difficile c’était de se sentir parfois un peu loin de la maison, de ma culture, dans un pays différent (bien qu’excitant), et de s’adapter à un nouveau système éducatif et l’autonomie de l’université. Et puis – le froid… Mais on s’y fait !

     

    Quels sont les points forts d’une éducation canadienne ? Qu’as-tu apprécié dans ton cursus ?

    Ouvert, curieux, excitant, souple, flexible, bienveillant.

    Le vrai point fort de mes études au Canada c’est que je ne savais pas très bien ce que je voulais faire et le cursus autorise de prendre des cours un peu à la carte, avec ce qu’on appelle des ‘electives’ qui permettent d’élargir ses horizons et de découvrir de nouvelles disciplines. Beaucoup de mes amis ont commencé leurs études dans une matière pour finir par être diplômés dans une toute autre, cette flexibilité vous permet de changer de voie à tout moment.

     

    As-tu adhéré à de nombreux clubs et/ou associations, sportifs ou autres ?

    Oui, j’étais membre d’une association luttant contre le trafic de prostituées à Montréal, ainsi que d’une association en social business qui travaillait avec des universités étrangères. Par ce biais, j’ai organisé une grande conférence pendant l’été qui a accueilli plus de 150 personnes ! J’ai aussi participé à des compétitions en social business, et autres événements en lien avec la vie de campus. En sport, j’ai rejoint une équipe non-compétitive de volleyball !

     

    L’Université McGill

     

    Parle-nous de quelques-unes de tes traditions préférées à McGill 

    Fresher’s week – ou ‘frosh’ comme nous l’appelons est l’un de mes meilleurs souvenirs. On y découvre la ville de Montréal, le campus. C’est à cette occasion que j’ai rencontré deux de mes meilleures amies, dont une avec qui je vis à présent en colocation à Londres.  Et je dois dire que c’est aussi très amusant de devenir soi-même intégrant, « frosh leader ». On fait découvrir le campus aux nouveaux, et puis on continue de faire la fête, mais cette fois avec de bons copains qu’on connait depuis un an.

    Montréal, Canada

     

    Enfin, quels conseils donnerais-tu à un étudiant français qui aspire à étudier à McGill ?

    Lancez-vous ! Vous ne le regretterez pas. C’est la plus belle expérience qui m’ait été offerte. Sans McGill, je ne serais pas la même personne aujourd’hui – étudier dans un autre pays, très progressiste sur beaucoup de thématiques sociales, environnementales et économiques m’a vraiment ouvert les yeux. C’est grâce à cela que j’ai commencé à tracer la carrière que je mène aujourd’hui. Je travaille maintenant à Londres dans une ONG internationale en tant que journaliste d’enquête sur la lutte contre les conflits et la corruption liés aux ressources naturelles ainsi que contre les violations des droits environnementaux et des droits de l’homme qui y sont associés.

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    Retraites : l’actualité éclairée par l’économie

    Par David Colle, professeur d’économie en classe prépa HEC à IPESUP

    « Faites l’amour, pas la guerre » entendait-on dans les années soixante. « Laissez faire Vénus, elle vous amènera Mars », affirmait plus tôt, le philosophe Henri Bergson craignant sans doute qu’une surpopulation ne raréfie des ressources et accroisse la compétition entre des nations pour en disposer. L’économiste, de son côté, éclaire depuis Malthus la manière dont l’espèce humaine tente de surmonter ces contraintes et propose des moyens d’y faire face. Mais loin des bruits du court ou moyen terme – dérèglements financiers, chômage, inégalités – un phénomène caractéristique des sociétés industrielles avance de moins en moins masqué, lentement, qui faisait craindre dès 1939 à Alvin Hansen une stagnation séculaire : le vieillissement de la population. Au delà d’un âge médian qui « file » vers 45 ans en France comme en moyenne dans l’OCDE, c’est-à-dire plus de 5 ans de plus qu’aujourd’hui – il n’est que de 20 ans en Afrique –, c’est l’accroissement significatif de la part de la population âgée de plus de 60 ans ou 65 ans qui inquiète.

    Progrès social et coût social : espérance de vie et vieillissement

    La raison principale en est une espérance de vie qui a augmenté dans d’importantes proportions ces trente dernières années. Après avoir doublé en France en un siècle depuis la fin du XIXème, l’espérance de vie à la naissance atteint environ 79 ans à la naissance pour les hommes et 85 ans pour les femmes.

    Mais l’espérance de vie à la naissance diffère de l’espérance à un âge donné, tardif notamment. Plus on « avance » en âge, plus l’espérance de dépasser cette espérance à la naissance augmente. Ainsi, à 80 ans, il reste à un homme plus de sept ans d’espérance de vie et à une femme près de 10 ans et les hommes sont sur ce point en train de regagner de l’espérance de vie-illesse. En 2070, il devrait rester aux hommes comme aux femmes 30 ans d’espérance de vie un fois atteint l’âge de 60 ans.

    La « charge » des inactifs retraités

    On peut bien sûr y voir le symbole d’un grand progrès social, mais l’espérance de vie en bonne santé semble ne plus augmenter voire régresser. Mais ce progrès a sa contrepartie économique : cette espérance de vie croissante élève le poids des inactifs dans la population totale. En effet, l’âge importe moins que le fait d’être « inactif », en termes de contribution par le travail à la production de richesse, de biens et de services pouvant être acquis par la population d’un pays. Il en va de même des jeunes étudiants encore inactifs, à la différence près qu’ils contribueront à la richesse produite dans le futur alors que les vieux inactifs ne le feront plus.

    Ces deux parties de la population contribuent évidemment indirectement à la richesse produite, par les dépenses éducatives, en termes de santé, en innovations possibles (silver economy) et peuvent bien sûr constituer en eux-mêmes une richesse pour un pays. Les inactifs contribuent à l’emploi et à faire que des revenus existent. Ceci mérite d’être rappelé mais ce n’est pas le propos.

    Ne contribuant pas en un instant t ou une période, leur niveau de vie et de revenu au cours de cette période dépend fatalement de ce que les actifs produisent. En effet, que ces retraites soient fondées sur ce qu’ils ont épargné de manière libre ou imposée, de manière privée (système par capitalisation) ou de manière socialisée (système par répartition), le problème n’est pas si différent : soit les retraites sont versées grâce au rendement des titres dans lesquels ont été placées, par des fonds, les sommes épargnées, soit elles le sont par des charges prélevées sur le revenu des actifs dans une solidarité intergénérationnelle. Mais les revenus des titres dépendent eux-mêmes, sur le long terme, de la croissance du revenu national, sauf à compter sur le fait que des retraites soient financées par des bulles financières.

    À laquelle s’ajoute la « charge » des inactifs jeunes

    Le problème de la part des inactifs est encore aggravé par une entrée dans la vie active de plus en plus tardive des inactifs « jeunes » liée à l’allongement de la durée des études. En trente ans, c’est en moyenne 5 années supplémentaires qui ont porté l’âge moyen d’entrée dans la vie active d’environ 18 à 23 ans. Là encore, ce peut être un bon signe en terme de capital humain. Mais il ne suffit pas que la durée s’allonge pour élever une productivité dont on va voir ci-dessous l’importance pour le financement du système de retraites.

    S’il ne devait être que le fait d’une inflation des diplômes et n’assurant pas une élévation de la productivité donc des revenus, cet allongement aurait lui aussi son revers : avec l’augmentation du le poids des inactifs « jeunes », le nombre d’actifs jeunes se réduit alors qu’il faut dans le même temps financer le revenu des inactifs « âgés ».

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    Les étapes clés de l’inscription aux concours des écoles de commerce post-bac

    Les concours d’entrée, Sésame et Accès, aux écoles de commerce post bac (IESEG, ESSCA, BBA ESSEC…) rejoignent Parcoursup cette année, les étapes d’inscription suivent donc ce calendrier :

    Le calendrier des inscriptions 

    Du 20 décembre au 21 janvier 2020 : ouverture du site pour vous permettre de vous informer sur les différents programmes et écoles et de faire vos pré-sélections.

    • Cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder à la liste des formations sur Parcoursup
    • Puis taper « Concours Sésame » ou « Concours Accès » pour accéder à la liste des programmes/ écoles et aux fiches d’information

    Accéder à la liste des formations >

    Du 22 janvier au 12 mars 2020 : ouverture des inscriptions sur Parcoursup

    • Sur Parcoursup, vous pouvez choisir autant de programmes d’écoles membres des concours Sésame et Accès que souhaités.
    • Ceux-ci ne forment au total qu’un seul voeu Sésame ou Accès sur les 10 proposés/
    • Inscription obligatoire sur son espace personnel :

     

      Du 12 mars au 2 avril 2020 : confirmation d’inscription Parcoursup

      • Téléchargement de la convocation aux épreuves écrites sur l’espace personnel de chaque candidat
      • Jusqu’au 7 avril 2020 pour le Concours Sésame
      • Jusqu’au 9 avril 2020 pour le Concours Accès

      Les épreuves écrites

      Deux concours, deux dates, des modalités comparables mais des différences importantes dans le détail !

      Concours SésameConcours Accès
      8 avril 2020

      Langues (2 langues dont l’anglais) :

      • 2h
      • 40 QCM par langue
      • Orthographe, grammaire et culture

      Raisonnement et compétences :

      • 1h
      • 3 fois 15 QCM en logique générale, aptitudes numériques (mathématiques) et aptitudes verbales (français)

      Analyse documentaire :

      • 2h
      • 20 QCM de recherche d’informations et reconstitutions de synthèse

      Connaissance des enjeux contemporains :

      • 1h
      • 40 QCM d’actualité des enjeux du monde (géopolitique, société, technologie, climat…) sur les 18 derniers mois
        9 avril 2020

        Anglais :

        • 45 minutes
        • 40 QCM de grammaire, vocabulaire et compréhension

        Raisonnement logique et mathématiques :

        • 3h
        • 3 fois 5 QCM en raisonnement logique, raisonnement mathématiques et problème mathématique

        Synthèse :

        • 3h
        • Rédaction d’une synthèse en 350 mots d’un ensemble de documents thématiques

        Ouverture culturelle :

        • 45 minutes
        • 65 QCM
        • Histoire, géographie, mythes et religions
        • Idées, sciences et techniques
        • Politique, économie, société
        • Art, loisirs, médias

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           


          Les épreuves orales :

          Jeudi 16 avril 2020 les candidat retenus par chaque école à l’issue des épreuves écrites seront convoqués pour venir passer des épreuves orales (entretiens de motivation et de langue) :

          • entre le 17 avril et le 6 mai 2020 pour les écoles du concours Sésame
          • entre le 22 et le 30 avril 2020 pour les écoles du concours Accès

          Les admissions :

          A partir du 19 mai 2020 les résultats d’admission par école sont publiés sur Parcoursup et les candidats choisissent leur école en fonction de leur classement (jusqu’au 17 juillet)


          S’informer :

          Pour découvrir en détail les spécificités de chaque concours et la meilleur manière de s’y préparer, venez nous rencontrer lors de nos réunions d’informations :

          S’inscrire à une réunion d’information > Découvrez notre formation >


           



          Comment rejoindre une Grande université américaine ?

          L’Ivy League est un groupe d’universités américaines d’élite – l’équivalent ici serait les Grandes Ecoles. Tout comme le Russel Group au Royaume-Uni (un groupe similaire mais légèrement moins prestigieux), il existe quelques exceptions notables : des universités tout aussi prestigieuses que Harvard et Yale, et tout aussi difficiles à intégrer, mais qui ne font pas partie du « club ». Le MIT est l’une de ces exceptions.

          Pour être accepté dans l’une des Ivies, il faut être intelligent, avoir une éthique du travail incroyable, de la détermination et quelque chose de « plus » qui vous aide à vous démarquer en tant qu’individu – une histoire familiale particulièrement hors de l’ordinaire, des expériences peri-scolaires telles que des projets humanitaires étonnants témoignant de fortes capacités de leadership et d’initiative, des prix et des récompenses dans des concours nationaux.

          Sur quoi se base la sélection ?

          • Les résultats du SAT et de l’ACT

          A titre d’exemple, l’université de Harvard exige un score composite moyen de 1520 au SAT, mais sachez que pour vraiment se démarquer, il faudrait viser 1580. Si votre dossier est exceptionnel dans d’autres domaines (performances sportives par exemple), il sera susceptible d’être examiné avec un SAT de 1460.

          • Les bulletins de lycée 

          Toutes les écoles vont les scruter, tout en prenant en compte un aperçu de la rigueur du cursus dans votre lycée. Il faut maintenir un GPA de 4,18 minimum, soit un bon 17/20. 

          Enfin, n’oubliez pas les lettres de référence et votre Personal Statement ou essai, qui doivent bien évidemment être exceptionnels.

          C’est un projet exigeant et de long terme, qui doit faire l’objet d’une réflexion au moins dix-huit mois en amont, mais qui peut offrir d’immenses récompenses. Les grandes écoles aux Etats-Unis restent très cotées en raison de la qualité de l’enseignement et des infrastructures, de leur prestige mondial, et de la flexibilité du modèle d’enseignement Liberal Arts. Bien plus qu’une simple envie personnelle, postuler aux USA relève d’un projet éducatif stratégique, réfléchi, bien préparé. C’est un défi passionnant et qui fait rêver !

           

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          Classements SIGEM 2019 et 2018 des admissions aux Grandes Écoles de Commerce

          Les tableaux suivant détaillent les statistiques des admissions des derniers concours sur classes préparatoires économiques et commerciales.
          Certains chiffres de certaines écoles peuvent voir des modifications notables lorsque, par exemple, elles changent de banque d’épreuves écrites.

          Il est important de rappeler que la sélectivité, contrairement à une idée couramment répandue – mais fausse – ne se calcule pas en effectuant le rapport entre le nombre d’intégrés et celui des inscrits, mais le rapport entre le Rang du dernier intégré (affecté) sur le nombre d’inscrits.

           

           Concours 2019Inscrits   Admiss.Intégrés
          Rg dernier intégré
           Nb de places  
          Séléctivité 
           Banque BCE
           Audencia79393285495192249024.21 %
           Brest BS144612902119308.23 %
           Burgundy SB (Dijon)31022430255111625035.98 %
           EDHEC BS73342311525139352019.99 %
           EM Lyon BS72342029545152754021.11 %
           ESCP Europe59501361400105439517.71 %
           ESSEC584391342075342012.89 %
           Grenoble EM73193655505231150031.58 %
           Groupe ESC Clermont19781937363567018.00 %
           HEC Paris52487423974014007.64 %
           ICN BS2410205521790725537.63 %
           INSEEC BS2397200798106427044.39 %
           ISG International BS14981285142185014.55 %
           SKEMA BS75864294535175053023.07 %
           Télécom EM2596196417573117028.16 %
           Toulouse BS61813602380195037531.55 %
           EM Normandie23901906886688527.95 %
           ESC La Rochelle235518818457911024.59 %
           Groupe ESC Pau16531486182807519.94 %
           South Champ. BS (Troyes)14751297142415516.34 %
           ISC Paris BS200118167568512534.23 %
           EM Strasbourg BS5781
          5781
          4505231178725530.91 %
           ESC Rennes3882310165630528.65 %
           Montpellier BS 57813806265176426030.51 %
           Banque Ecricome
           KEDGE BS76605275575306557040.01 %
           Néoma BS76604501694215769028.16 %
           KEDGE BS BEL B/L501481301653032.93 %
           Néoma BS BEL B/S501430761827536.33 %

           

           Concours 2018Inscrits   Admiss.Intégrés
          Rg dernier intégré
           Nb de places  
          Séléctivité 
           Banque BCE
           Audencia BS82173281485182248022,17 %
           Brest BS16181448111623010,01 %
           Burgundy SB (Dijon)30952472255100125032,34 %
           EDHEC BS72692503525144952019,93 %
           EM Lyon BS72872143525127952017,55 %
           ESCP Europe5999136037596637016,10 %
           ESSEC BS577589340068868811,91 %
           Grenoble EM78393412495226749028,92 %
           Groupe ESC Clermont30812697364056013,15 %
           HEC Paris51517413733823807,42 %
           ICN BS27602417244104426537,83 %
           IMT Télécom EM2709183015559515021,96 %
           INSEEC BS25752155151119327046,33 %
           ISG International BS17611488223167017,94 %
           SKEMA BS76264307535167553021,96 %
           Toulouse BS72063102323196941527,32 %
           EM Normandie30812452806368020,64 %
           ESC La Rochelle3081236611059210519,21 %
           Groupe ESC Pau20181819753567017,64 %
           South Champagne Troyes30812736244235513,73 %
           ISC Paris BS3081271411186615028,11 %
           EM Strasbourg BS4606260169425528,28 %
           ESC Rennes59903625310173930529,03 %
           Montpellier BS3835265159726026,66 %
           
           Banque Ecricome
           KEDGE BS77435252575274957035,50 %
           Néoma BS77434434694203269026,24 %
           KEDGE BS BEL B/L511465301813035,42 %
           Néoma BS BEL B/S511437762137541,68 %

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          La rédaction vous propose :

          Pour vous placer dans les meilleures conditions, sans pour autant vous stresser ou vous fatiguer, nous vous proposons une formule « touche finale » qui repose sur une préparation de cinq jours. Elle consiste en des séances d’exercices et de mises au point sur quelques thèmes majeurs du programme à forte probabilité dans les trois matières de l’IEP Paris : histoire, option et anglais.

          Une petite semaine pour parfaire les méthodes et revenir à l’essentiel après une longue période de révision !

          Repères pratiques
          Pour qui Élèves de Terminale
          Cours5 jours de préparations et d’exercices 24h au total

          • 10h d’histoire
          • 8h d’option
          • 6h d’anglais 
          DateDu dimanche 16 février au jeudi 20 février 2020
          LieuPREPASUP 16bis rue de l’Estrapade 75005 Paris
          Tarif570€

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        • Révisez Sciences Po Paris : stage "Touche Finale"