STAGES TOUSSAINT 2020

Nos Stages Toussaint organisés pendant les vacances scolaires permettent, quel que soit le profil de l’élève où l’orientation choisie, de consolider ses acquis, de renforcer ses bases ou d’anticiper les études supérieures. Retrouvez ci-dessous la liste de tous les stages disponibles au cours de cette période : stages généraux pour le lycée (Seconde, Première et Terminale), et stages spécifiques Sciences Po, écoles de commerce post-bac, médecine, et préparations aux certifications et examens d’anglais.

Stages généraux de Toussaint Lycée (Seconde – Première – Terminale)

Stage général Seconde :

Après les premiers résultats de l’année scolaire, les Stages Toussaint vous proposent de consolider les matières « socle » de l’année de seconde, à savoir les mathématiques et le français.

  • Programme :
    • Jour 1 : Une journée de méthodologie (6h)
    • Jour 2 à 6 : Cinq jours de stage parcours socle classique (20h de maths + français) ou parcours socle maths avancées (25h de maths + français)
  • Tarifs :
    • Parcours socle classique maths + français (20h de cours sur 5 jours) : 485 euros
    • Parcours socle maths avancées maths + français (25h de cours sur 5 jours) : 585 euros
    • Module méthodologie (6h de cours) : 160 euros
    • Module Histoire-géo (10h de cours) initiation à l’HGGSP : 230 euros

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Stage général Première :

Après les premiers résultats de l’année scolaire, les Stages Toussaint vous proposent de consolider le français, matière phare de l’année de première, et/ou vos enseignements de spécialité.

  • Programme :
    • Préparation au Bac de Français écrit 
      • Cours de préparation aux épreuves écrites du Bac de Français
      • 24h : 20h de cours + 4h de bac blanc
    • Préparation aux spécialités clefs 
      • 1 à 2 choix parmi : SES, HGGSP, Physique-chimie et Mathématiques (SES et Physique-chimie incompatibles)
      • 12h par spécialité sur 6 jours
  • Tarifs : 545 euros + 280 euros par spécialité sur 6 jours

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Stage général Terminale : stage de renforcement des spécialités clefs

Alors que les élèves de Terminale ont découvert au début de leur année scolaire les tous nouveaux programmes d’enseignement de spécialité (issus de la réforme du Baccalauréat), le fossé entre les exigences du programme de première et celles du programme de terminale leur est apparu.
Ce stage a pour vocation de permettre aux élèves de résoudre les difficultés qui ont émergé en début d’année scolaire afin d’appréhender la suite de leur premier trimestre sur de solides bases, et de pouvoir viser l’excellence au Baccalauréat dans leurs deux enseignements de spécialité.

  • Programme :
    • 2h30 par matière et par jour sur 6 jours
    • Parcours scientifique : maths + Physique
    • Parcours maths-économie : Maths + SES
    • Parcours maths-histoire-géopolitique : Maths + HGGSP
    • Parcours sciences humaines : HGGSP + SES
  • Tarif : 700 euros

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Stages intensifs Sciences Po

Stage Sciences Po Seconde : 

Il est absolument essentiel de voir qu’avec la nouvelle réforme, tout commence maintenant en Seconde, puisque les notes sont prises en compte à partir de là. Les résultats de Seconde seront d’autant plus étudiés dans le dossier qu’ils concernent les lycéens pris dans leur ensemble, c’est-à-dire tous évalués sur le même programme.

Or, la nécessité de se préparer dès la Seconde, à 15-16 ans, bute sur des problématiques de maturité et de motivation, que redouble l’enjeu de l’orientation.

C’est pourquoi le lycée PRÉPASUP propose désormais d’abriter un programme « découverte de Sciences Po », dès la classe de Seconde.

Ce programme, ayant pour objectif de renforcer le dossier des élèves, de révéler leur potentiel, est constitué d’un cycle de quatre stages, organisés en période de vacances : Toussaint, Noël, Hiver, Printemps. Chaque stage proposé répond à différents objectifs comme celui de découvrir Sciences Po et son environnement ou encore de réfléchir à son orientation en s’appuyant sur les outils de Sciences Po.

  • Programme : du lundi 19 au samedi 24 octobre 2020
    •  Formule 1 : Module “découverte Sciences Po” – 12h de cours
      • 4h de présentation de Sciences Po dans les filières sélectives
      • 4h d’ateliers “Soft skills”
      • 4h d’actualité
    • Formule 2 : Module “découverte Sciences Po + Socle français – maths classiques – 32h de cours
      • 10h de français
      • 10h de maths
    • Formule 3 : Module “découverte Sciences Po + Socle français – maths avancées – 37h de cours
      • 10h de français
      • 15h de maths
  • Tarifs :
    • Formule 1 : 350 euros
    • Formule 2 : 775 euros
    • Formule 3 : 850 euros

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Stage Sciences Po Première : 

Suivi de manière autonome, chaque stage s’assigne un objectif particulier qui s’ajoute au renforcement académique, à la préparation du Bac de français, à la connaissance de Sciences Po et de ses campus, et à la pratique des soft skills. A la Toussaint : attester d’un haut niveau en Anglais par le biais d’une Certification ou d’un Test reconnu par Sciences Po.

  • Programme :
    •  Formule 1 : Renforcement dossier – 38h de cours
      • Français (10h de cours et 4h d’examen blanc)
      • 8h d’atelier Soft skills
      • 10h d’enseignement de spé 1
      • 10h d’enseignement de spé 2
        • Enseignement de spécialistes au choix : HGGSP, SES, Mathématiques
    • Formule 2 : Module Certification C1 Cambridge – 39h30 de cours
      • 10h de français
      • 8h de Soft skills
      • Test de positionnement
      • 21,5h de cours et de tests d’anglais
      • Certification C1 Cambridge*
        • Sous réserve de niveau suffisant à l’issue du stage. La date de certification n’est pas incluse dans le stage
  • Tarif : 950 euros chacun

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Stage Sciences Po Terminale : 

Suivi de manière autonome, chaque stage va se focaliser sur l’objectif particulier du calendrier de la procédure de sélection. A la Toussaint, il est double : écrire une lettre réussie qui vous ressemble, attester d’un haut niveau en Anglais par le biais d’une Certification ou d’un Test reconnu par Sciences Po.

  • Programme :
    •  Formule 1 :  module extra-académique seul – 24h de cours
      • Journée portes ouvertes des campus de l’IEP de Paris à Ipesup (4h)
      • Du « Grand Syllabus » à « l’esprit Sciences Po » (6h)
      • Ateliers Soft Skills (6h)
      • Cours d’actualité (4h)
      • Amphi de présentation de la lettre de motivation
    • Formule 2 : module extra-académique + préparation à la certification C1 Cambridge* – 45h30 de cours
      • Test de positionnement
      • 21h30 de cours et tests d’anglais
      • Certification C1 Cambridge
        • Sous réserve de niveau suffisant à l’issue du stage. La date de certification n’est pas incluse dans le stage
  • Tarifs :
    • Formule 1 : Module extra-académique seul – 650 euros
    • Formule 2 : module extra-académique + préparation à la certification C1 – 1 200 euros

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Stage Trajectoire prépa scientifique

Stages Toussaint

Prépasup propose aux élèves de Terminale souhaitant intégrer une classe préparatoire scientifique ou une université scientifique des stages intensifs destinés à combler le fossé qui sépare le niveau de l’enseignement entre la Terminale et la prépa. Notre préparation à la classe préparatoire scientifique propose un contenu basé sur l’enseignement de spécialité en mathématiques, ainsi que sur l’option maths expertes.

  • Programme :
    • Mathématiques : 4 heures par jour pendant six jours, soit 24 heures
    • Physique-Chimie : 2 heures par jour pendant six jours, soit 12 heures
    • Coaching Parcoursup : relecture de CV et de lettres de motivation (option réservée aux élèves inscrits ou ayant suivi un stage Trajectoire)

 

  • Tarifs :
    • Mathématiques 24h : 580 €
    • Mathématiques 24h + physique-chimie 12h : 870 €
    • Coaching Parcoursup : 230 €
    • Site pédagogique www.mathpremium.fr : accès annuel offert à tous nos élèves

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Stage écoles de commerce Post-Bac

Stage “Initiation” de Toussaint : 

Le processus de sélection des écoles de commerce post-bac est intégré depuis peu à Parcoursup. Bien que les étudiants n’aient pas à passer par deux années de classe préparatoire pour y prétendre, ils n’échappent pas, pour la majorité des écoles, aux concours. Ceux-ci, moins exigeants que ceux qu’imposent les Grandes Ecoles, requièrent néanmoins une préparation sérieuse tout au long de l’année de Terminale, car ils s’avèrent être spécifiques et très sélectifs.

Depuis plus de vingt ans, PRÉPASUP affiche des taux de réussite exceptionnels aux concours Sésame et Accès. Un succès qui tient à nos formules de préparation modulables et ciblées, proposées tout au long de l’année, pour réussir les épreuves écrites et orales.

  • Programme :
    •  Stage présentiel :
      • 32h de cours 
        • 14h de synthèse, analyse documentaire, ouverture culturelle et aptitudes verbales
        • 10h de logique générale et numérique et de mathématiques
        • 8h d’anglais
      • Une journée de concours blanc + Un week-end de préparation à l’oral :
        • Conférences
        • Simulation d’entretien et d’oral d’anglais
    • Format digital à distance :
      • 20h de cours live
        • Retransmission de séances méthodologiques communes avec le stage présentiel
      • 10h d’ateliers numériques interactifs
        • Séances d’applications encadrées sur des sujets type concours
      • Une journée de concours blanc + Préparation aux épreuves d’admission :
        • Conférences
        • Simulation d’entretien et d’oral d’anglais
  • Tarifs :
    • Stage présentiel : 1 400 euros
    • Format digital à distance : 1 300 euros

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Stage écoles d’ingénieurs Post-Bac

Stage “Initiation” de Toussaint :

PRÉPASUP a conçu une gamme de stages destinés à préparer les étudiants de Terminale aux concours des écoles d’ingénieurs Post Bac Avenir, Puissance Alpha, GEIPI Polytech. De la présentation des nouvelles méthodes à acquérir à l’entrainement pratique aux épreuves écrites et orales, nos préparations mettent les élèves sur la voie de la réussite.

  • Programme :
    • 32h de cours :
      • 10h de mathématiques
      • 10h de physique-chimie-biologie
      • 6h d’anglais
      • 6h de français-motivation
      • Le stage se clôt par un concours blanc d’une journée
  • Tarif : 850€

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Stage Médecine

Stage d’anticipation : 

IPESUP-PRÉPASUP, précurseur de la préparation aux études de médecine, propose une formule de stages modulaires durant les différentes semaines de vacances (Toussaint, Noël, hiver, printemps) qui composent une formation complète pour anticiper cette première année d’études de santé.

Le rythme de cette formation est totalement compatible, et même complémentaire pour les disciplines scientifiques (physique, chimie, mathématiques et statistiques), avec le contrôle continu du baccalauréat.

  • La préparation aux matières « Biologiques » (Biochimie, Biologie cellulaire) est rassemblée avec la Chimie dans deux stages, les module B1 et module B2. Chaque module comporte 18h de cours (9 séances de 2h) et 2h de concours blancs. Les deux modules sont indépendants mais complémentaires pour constituer une préparation complète à ces disciplines.
  • De même, la préparation aux matières « Scientifiques » (Physique-Biophysique, Mathématiques-Biostatistiques) est proposée dans deux stages, les modules S1 et S2, chacun de 20h (18h de cours et 2h de concours blancs), complémentaires tout en restant indépendants.
  • Les concours blancs de fin de modules permettent de tester les modalités et spécificités des épreuves des différentes facultés parisiennes afin d’affiner ses choix en vue de son inscription via Parcoursup.
  • Tarifs :
    • 1 ou 2 modules : 490 € par module
    • 3 ou 4 modules : 450 € par module

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Stages d’Anglais

Les préparations aux certifications Cambridge (C1 et B2) : 

Chaque séance offre un entraînement intensif – en condition – aux différentes parties du Certificat Cambridge « Advanced C1 ». Les élèves se familiarisent avec des formats variés très différents du lycée et apprennent à adopter la stratégie adéquate pour maximiser leur résultat. Ils bénéficient d’une analyse approfondie des obstacles fréquemment rencontrés et d’un renforcement de leurs connaissances.

Le déroulement des séances suit rigoureusement le format de l’examen. Chaque séance cible l’une des quatre compétences évaluées (compréhension écrite, expression écrite, compréhension orale et expression orale) pour aider les élèves à aborder toutes les épreuves avec confiance et précision.

Tous les types d’exercices sont soigneusement travaillés en classe à l’aide des supports officiels de Cambridge English. Un corpus d’annales corrigées permet de compléter cette formation à la maison.

Module de Préparation au C1 (Advanced) ou au B2 (FIRST Certificate).

  • Programme : du 19 au 24 octobre 2020
    • Compréhension écrite (8 tâches de formats différents) 4h
    • Expression écrite (2 tâches de formats différents) 4h
    • Compréhension orale (4 tâches de formats différents) 4h
    • Expression orale (4 tâches de formats différents) 4h
    • Examen blanc 5h30
    • Formation complète 21h30
  • Tarif : 550 Euros
    • (Tarif spécial : 450 Euros pour tous ceux qui ont suivi au préalable une autre formation à IPESUP).

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    Stage d’anticipation SAT et ACT : 

    PREPASUP propose une préparation complète aux deux tests généralistes SAT Reasoning Test et ACT, qui couvrent toutes les épreuves obligatoires, ainsi qu’aux deux épreuves Essay du SAT et Writing du ACT, optionnelles, mais souvent exigées par les universités les plus prestigieuses.
    Nous préparons ainsi aux épreuves ACT et SAT Math, ACT Science, ACT English, SAT Writing and language test, ACT et SAT Reading, ACT Writing et SAT Essay.

    • Programme : lundi 19 à jeudi 22 octobre 2020
      • Anglais 4 x 2h
      • Mathématiques 4 x 2h
      • Module optionnel spécifique sciences ACT 2h
      • Préparation au « personnal essay » 2h
      • Test blanc 3h30
      • Tarif : 500 euros

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      Prépa TOEFL : 

      Cette formule propose aux étudiantx de s’entraîner sur quatre jours intensifs au test TOEFL®. Nos professeurs proposent une alternance entre cours et tests blancs corrigés, qui permettent une progression optimale. Le stagiaire peut aussi s’appuyer sur les supports exclusifs fournis en cours, parmi lesquels l’IPESUP English Workpack, mis au point par nos professeurs. Deux TOEFL® blancs assurent une mise en situation dans les conditions de l’examen.

      • Programme : 26h de cours et examens, dont deux TOEFL® blancs.
      • Tarif : 600€

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    • Toutes nos préparations de la Toussaint
    • Ma vie en école. Entretien avec Virgile, étudiant à HEC, passé par la prépa Commerce d’Ipesup

       

      Quel a été ton parcours de lycéen ?

      J’ai étudié au Lycée Condorcet (Paris) de la seconde à la terminale, et j’ai obtenu un baccalauréat scientifique spécialité physique-chimie. Pour autant, je ne suis pas devenu physicien.

       

      Pourquoi t’es-tu orienté vers une classe préparatoire aux Grandes Ecoles de Commerce et pourquoi avoir choisi celle d’Ipesup ?

      Comme beaucoup de mes camarades, je ne savais pas quoi faire plus tard, et je me disais que c’était un choix beaucoup trop difficile à faire compte tenu de mon âge. J’ai d’abord pensé devenir paléontologue, puis entomologiste (scientifique qui étudie les insectes), puis réalisateur de films (d’ailleurs, à Sciences Po, j’ai tenté de faire croire que je voulais devenir producteur, pour augmenter mes chances de réussite : ça n’a pas marché). En classe préparatoire, je me suis découvert une passion pour la littérature et la philosophie, ce qui m’a donné envie de devenir professeur… Les passions changent trop vite (ou plutôt, leur nombre augmente trop vite) pour que l’on puisse avoir une idée fixe du métier de nos rêves.

      En terminale, je me suis retrouvé sans aucune idée certaine. Comme j’appréciais les matières littéraires, mais que je ne voulais pas abandonner les mathématiques pour autant, j’ai d’abord voulu me tourner vers une prépa B/L. Mais j’ai oublié de m’inscrire sur APB.

      C’est donc malheureusement « par défaut » que j’ai choisi de m’orienter vers une classe préparatoire aux Grandes Ecoles de Commerce, bien que je ne regrette absolument pas ce choix aujourd’hui.

      Si j’ai choisi la prépa Ipesup, c’est d’abord parce que les autres prépas publiques avaient clôturé les inscriptions. Bien sûr, la prépa HEC Ipesup présente d’indéniables qualités (les meilleurs professeurs, d’excellents résultats aux parisiennes) qui la distinguait des autres prépas privées sous contrat, d’où mon choix.

       

      A quels cours assistes-tu à HEC ?

      Actuellement, j’ai trois matières obligatoires (finance d’entreprise, stratégie, droit des sociétés) ainsi qu’un cours électif (initiation aux principes de data science). Il y a aussi des cours de langue, mais ils ne requièrent absolument aucun travail ; plus généralement, on travaille beaucoup moins qu’en prépa (du moins en première année).

      En première année, j’ai assisté à des cours de comptabilité, microéconomie, macroéconomie, statistiques, finance des marchés, droit des contrats… Les élèves peuvent choisir parmi un grand nombre d’électifs (entrepreneuriat, sport, formation au business plan, prévention des risques, littérature…). De plus, toujours en première année, on nous offre la possibilité de suivre les enseignements d’une licence universitaire dans de nombreuses disciplines comme le droit (Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), les mathématiques (Paris I, Paris Sud), ou encore les sciences cognitives (ENS Ulm) ; mon choix s’est porté sur ces dernières, ce qui fait que je passais à peu près le même nombre d’heures à l’ENS qu’en cours à HEC.

       

      Participes-tu à la vie associative de ton école ?

      Non ! Je ne suis sans doute pas un modèle sur ce point. Je préfère continuer à exercer mes passions tout seul ou en dehors du campus. À cela s’ajoute le fait qu’un projet d’entreprise, sur lequel je travaille depuis huit mois avec deux amis de classe préparatoire, me demande beaucoup de travail.

      Peut-être que ça ne concerne que moi, mais je trouve que la plupart des associations ne sont en définitive pas si intéressantes que ça. Je ne pense pas être le seul à avoir ressenti de la déception. Mais la plupart des étudiants en sont très satisfaits ! Il y a énormément d’associations, et certaines proposent des activités originales et/ou engagées. Et puis, quand on n’a pas d’amis sur le campus, c’est un excellent moyen de faire connaissance avec un groupe de personnes liées par un intérêt commun.

       

      Ton cursus prévoie-t-il des stages ou des séjours à l’étranger ?

      Oui, bien sûr. Pour obtenir le diplôme en fin de cursus, il faut obligatoirement avoir validé 40 semaines de stages et six mois à l’étranger.

       

      Quel est ton cours préféré à HEC ?

      Si globalement je trouve que les cours dispensés sont moins intéressants qu’en classe préparatoire, certaines matières, sur lesquelles j’avais des a priori négatifs, m’ont agréablement surprises. Je pense notamment à la finance d’entreprise et aux statistiques, qui proposent selon moi un contenu beaucoup plus riche et utile que d’autres matières.

      A l’inverse, j’ai du mal avec le droit et ses différentes ramifications (droit des contrats, droit des sociétés, droit entrepreneurial…)

       

      Quelles sont à tes yeux les principales qualités de ton école ?

      Je ne vais pas vous mentir en louant les associations ou les matières enseignées. D’autres le feront à ma place avec bien plus de conviction. Selon moi, la principale qualité de l’école, c’est le campus en lui-même, avec ses infrastructures sportives, son lac, son immense parc (on peut observer des animaux à la nuit tombée, et cueillir des champignons pour ceux que ça intéresse…)

      La seconde qualité de l’école – que je n’ai sans doute pas besoin de vous rappeler – est son rayonnement international, qui offre aux étudiants la possibilité de choisir parmi un vaste éventail de cursus et de doubles diplômes, et ce dans des domaines très différents. À titre personnel, je souhaite postuler au double diplôme HEC-ENS en sciences cognitives.

      J’ai dit « seconde », j’aurais dû dire « deuxième », car une troisième qualité me vient à l’esprit : les stages de pré-rentrée en L3 (première année) dans le cadre du programme « Sens et Leadership ». Rien que la traversée de la baie du Mont-Saint-Michel vaut le voyage, et la rédaction d’un mémoire de recherche sur un sujet de notre choix est une expérience nouvelle, très enrichissante si on la prend au sérieux. C’est un point très positif qu’une vieille école comme HEC cherche à se moderniser en proposant de nouvelles activités, et en réinventant sa pédagogie.

      Le campus HEC

       

      As-tu une anecdote à nous raconter sur ta vie en école ?

      Je profite de cette question pour donner un conseil à tous ceux qui, comme moi, seraient allergiques aux mails, et à l’organisation en général. Après le confinement, le campus est resté fermé jusqu’en septembre. Les partiels de fin d’année (en présentiel) avaient par conséquent été annulés, et les élèves devaient les passer en ligne via des plateformes dédiées. Seulement, il fallait accepter les conditions d’utilisation de ces plateformes pour y participer, ce que je n’ai pas fait. J’ai donc été convié aux rattrapages du mois d’août. Mais, une fois de plus, j’ai oublié de regarder mes mails. J’ai donc été convié aux rattrapages d’Octobre. Quelle est la morale de cette histoire ?  Vérifiez votre boîte mail. VERIFIEZ. VOTRE. BOITE. MAIL. Même si c’est une souffrance.

       

      Quel(s) souvenir(s) gardes-tu de tes années de classe préparatoire ?

      En toute honnêteté, et je sais que mon point de vue est peu partagé, c’était génial. Bien sûr, j’étais content que ça s’arrête. J’ai beaucoup de bons souvenirs de ma classe préparatoire ; avec le temps, même les mauvais deviennent bons. La fatigue du métro, la traditionnelle crêpe Nutella de la rue Mouffetard à la sortie des cours, la digestion pendant les cours de maths, la digestion du cours de maths à la BSG (Bibliothèque Sainte Geneviève), le léger stress (voire la grosse angoisse) avant les khôlles de CG en première année, les soirées (d’autant plus mémorables qu’elles sont rares…)

      Je me souviens particulièrement bien du mois de révision avant le concours. On peut vraiment faire toute la différence sur ce dernier mois.

       

      Quel a été le professeur qui t’a le plus marqué ?

      En première année, mes deux professeurs de culture générale, Mme Pellegrin et M. Bachofen, pour une raison très simple : sans eux, je n’aurais jamais progressé en culture générale, car ils m’ont fait comprendre qu’une bonne copie, et pas seulement en culture générale, ce n’est pas une copie scolaire bourrée de références rares et savantes, mais une copie qu’on a pris plaisir à écrire (sans rire), une copie personnelle dans laquelle prime le raisonnement, le style personnel et l’analyse des enjeux du sujet. Si je peux donner un conseil aux (futurs) préparationnaires, c’est de ne pas hésiter à faire de longues introductions : étudiez chaque terme individuellement, puis les liens qui les unissent, cherchez des idées amusantes, autorisez-vous des divagations qui vous permettront d’aboutir à quelque chose d’original, tout en soignant votre expression…

      En deuxième année, j’aurais du mal à choisir entre mon professeur de culture générale (encore), M. Cervellon (pour des raisons semblables à celles que j’énonçais plus haut), et mon professeur d’allemand, M. Cailleux, dont la culture (linguistique, mathématique et historique), l’humour cinglant et la voix apaisante en font un personnage incroyable. Je ne veux pas avoir l’air de jeter des fleurs, je déteste ça, mais c’est assez incroyable.

      Vidéo du professeur de Culture générale Christophe Cervellon se prêtant à l’exercice de la khôlle inversée HEC
      Le célèbre professeur de Culture générale Christophe Cervellon se prêtant à l’exercice de la khôlle inversée

       

      Quelles sont les méthodes qui t’ont particulièrement été utiles pendant les concours ? Quels conseils donnerais-tu aux préparationnaires qui passent le concours cette année ? 

      En prépa, si vous maîtrisez parfaitement les méthodes, vous avez gagné. Le mieux à faire, c’est de télécharger les meilleures copies sur internet (surtout en CG, en Géopolitique et en ESH), et de les prendre pour modèle ; c’est quand j’ai commencé à travailler la méthode de cette façon (pendant le mois de révision) que je me suis considérablement amélioré en économie.

      En ce qui concerne les conseils, je vais essayer d’aller à l’essentiel. Déjà, apprenez à connaître votre fonctionnement (capacités de concentration, type de mémoire, moyens de décompression…) afin de personnaliser vos méthodes de travail et de savoir quand il est judicieux de s’arrêter. Aussi, plutôt que d’ingurgiter les références par milliers en étant convaincu que ça impressionnera le correcteur, cherchez à prendre du recul sur le sujet et réfléchissez. Par exemple, en culture générale, n’hésitez pas à mentionner votre film préféré si vous savez en parler avec suffisamment de passion.

       

      Quels sont tes projets ?

      Actuellement, je créé une entreprise (« DeepSelf ») avec deux amis de classe préparatoire (dont Thomas Beuchot, étudiant HEC, que vous avez interviewé il y a quelques semaines). C’est une plateforme RH intelligente visant à identifier et à lever les freins à l’engagement des collaborateurs en entreprise, et à accompagner les entreprises vers de nouveaux modèles plus soutenables. Nous nous fixons de nombreux objectifs : favoriser la prise d’initiative, réduire le burn-out, prendre en compte la personnalité du collaborateur, améliorer la communication entre les départements… Pour cela, nous nous basons sur les sciences cognitives (notamment pour proposer des formations en soft skills vraiment efficaces), et avons recours à de l’intelligence artificielle.

      Ce projet demande à lui seul beaucoup d’investissement, mais c’est ce que je retiendrai le plus de cette première année d’école. Quand on est un peu perdu, qu’on ne sait pas trop quoi faire, qu’on a peur de s’enfermer dans une profession routinière et abêtissante, essayer de bâtir son propre projet avec des amis qui partagent nos convictions est la meilleure des alternatives ; une alternative incertaine, mais très motivante.

      J’ai d’autres projets personnels, notamment des projets d’écriture, qui me tiennent à cœur.

       

      As-tu un mot à adresser aux lycéens et préparationnaires qui te lisent ? 

      Hakuna Matata. 

       

      Merci à toi Virgile d’avoir investi cet entretien avec autant de singularité !

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      Pourquoi faire une prépa ? Épisode 3. Tout savoir sur la prépa littéraire

       

      Rituel de passage

      La prépa permet chaque année à certains étudiants d’accéder aux Grandes Écoles (de Commerce et d’Ingénieur notamment) à l’issue d’une préparation rigoureuse et minutieuse d’épreuves écrites et orales. Cette orientation est ouverte à tous les lycéens, pourvu qu’ils soient studieux, et ne doit pas être confondue avec une voie élitiste fermée. Au contraire, la prépa aspire à mettre sur un pied d’égalité tous les élèves en les confrontant à l’épreuve impartiale du concours. Troisième épisode de notre série “Pourquoi faire une prépa ?” avec la prépa littéraire.

      Rite de passage vers la maturité intellectuelle, la prépa laisse une trace indélébile à chacun des étudiants passés parmi ses rangs. Cette expérience révèle indubitablement vos qualités mais permet aussi de se révéler : rigueur d’esprit, méthode, discipline de vie et implication sont primordiales ; des qualités prisées aussi bien par les meilleures universités ou Grandes Ecoles que par les recruteurs futurs. Loin de constituer un moment aisé de la vie estudiantine, la prépa est pourtant une période de justice et de justesse : son dénouement – le concours – reste le procédé ultime témoignant du fruit d’un travail constant et d’une motivation sans faille, ainsi que de la capacité à articuler l’ensemble des enseignements reçus au cours de ces deux années cruciales.

       

      L’ascèse

      Les classes préparatoires initient une introspection et l’établissement d’un nouveau mode d’organisation. Il s’agit pour l’étudiant de rechercher un équilibre physique et psychologique, garant d’une plus grande capacité d’absorption intellectuelle ainsi que de réflexion : celui-ci repose notamment sur une bonne coordination entre les cours magistraux, le travail personnel, ainsi qu’un temps minimal de loisirs utiles (sport, lecture, activités artistiques et culturelles…)

      Cette réorganisation représente dès lors un passage brutal vers une ascèse de vie rigoureuse au sortir des années lycée moins exigeantes, même au sein des établissements les plus prestigieux.

      L’étudiant apprend ici à déployer des capacités de résilience durables qui seront capitales jusque dans sa vie professionnelle. Un (ancien) préparationnaire se distinguera par une organisation parfaite, une priorisation rationnelle des tâches et des objectifs, et enfin une grande persévérance même dans l’exécution de tâches laborieuses. Certains d’entre eux vous diront qu’après avoir bravé le stress d’une khôlle d’anglais, le froid des concours blancs de novembre, des notes résumées à des chiffres plutôt que des nombres, ils peuvent tout affronter car ils sont passés par là.

       

      Le champ des possibles

      À la résilience psychologique et physique vient s’ajouter un bagage intellectuel diversifié et unique. Les classes préparatoires visent à créer des têtes bien faites et bien pleines d’arguments et d’idées, que le préparationnaire se devra d’articuler de manière libre et cohérente afin de convaincre son correcteur. Tout étudiant doit appréhender et assimiler son environnement économique, géopolitique et culturel : le contenu magistral de la prépa offre aux élèves les clefs pour penser la conjoncture actuelle, héritage d’un corpus théorique et d’événements passés.

      Cette étape est une acmé intellectuelle dont la subtilité n’est souvent saisie qu’après coup, une fois le concours réussi. Enfin, cette gageure procure aux étudiants une vélocité décisionnelle et une aptitude d’analyse structurée et argumentée, qui font parfois défaut à certains de leurs homologues, notamment en entreprise.

       

      Se préparer à la prépa

      Ainsi tout lycéen se destinant à l’intégration d’une classe préparatoire se doit de préparer ce passage vers cette branche si particulière du supérieur. Cela passe tout d’abord par la constitution d’un excellent dossier scolaire dès la Première – voire la Seconde. Le candidat devra également se consacrer à une assimilation du programme de lycée animée non seulement par la volonté d’obtenir de bonnes notes mais surtout par l’intention de n’accumuler aucune lacune en vue de cette orientation sélective.

      Nous nous attacherons donc, au cours de cette série en trois temps, à revoir les principales voies s’offrant aux étudiants et à comprendre – dans la mesure des informations dont nous disposons – quelle serait la meilleure stratégie à adopter dans la sélection des enseignements de spécialité tant pour maximiser l’attrait du dossier que pour la constitution d’un profil adéquat à chaque filière. Dans cet article, nous présenterons les classes préparatoires littéraires.

       

      Les classes préparatoires littéraires

      Hypokhâgne et Khâgne A/L

      L’Hypokhâgne est probablement la quintessence des études littéraires en France : elle ouvre en particulier les portes de la Rue d’Ulm (ENS Paris) et aspire à attirer les meilleurs profils littéraires à l’issue du Lycée. Après deux années de préparation intensive, les étudiants peuvent se présenter aux concours suivants :

      •  Les concours des Grandes Écoles littéraires à travers la BEL (Banque d’Épreuves Littéraires) :
        • Le concours lettres de l’École Normale Supérieure de Paris (rue d’Ulm) ;
        • Le concours littéraire de l’École Normale Supérieure de Lyon ;
        • Le concours langue étrangère de l’Ecole normale supérieure Paris-Saclay ;
        • Le concours de l’École Nationale des Chartes.

       

      • Les concours des Grandes Écoles de Commerce à travers la BCE (Banque Commune d’Épreuves), notamment les trois parisiennes (HEC, ESSEC et ESCP BS) de même que toutes les autres Écoles Supérieures de Commerce.

       

      • Les concours, après redoublement de la Khâgne et obtention de l’équivalence Licence (BAC+3) ou l’obtention d’une Licence 3 à l’issue de deux années de prépa et d’une année d’université, pour l’intégration de Sciences Po Paris, d’un IEP de province ou du CELSA.

       

      • D’autres formations diverses :
        • L’Université Paris Dauphine ;
        • École spéciale militaire de Saint Cyr ;
        • École du Louvre ;
        • L’ISIT (Institut de management et de communication interculturels) ;
        • L’ISMaPP (Institut supérieur du management public et politique) ;
        • L’ESIT (École supérieure des interprètes et traducteurs) ;
        • Les quatre grandes écoles de management de la banque d’épreuves Ecricome.

      À noter que les étudiants doivent choisir pour leur année de Khâgne (i.e. deuxième année de prépa) entre Ulm et Lyon afin de respecter la nomenclature de la Banque d’épreuves littéraires (BEL). La première année d’Hypokhâgne constitue en effet une remise à zéro en langues anciennes (Grec ou Latin à choisir courant Septembre) et c’est à l’issue de cette première année que les étudiants devront conserver ou abandonner leur langue ancienne.

      Ainsi, les étudiants ne poursuivant pas leur étude des langues anciennes sont orientés en Khâgne Option Lyon dont le concours est dit moderne et où l’épreuve de barrage porte sur la géographie contrairement à Ulm (destinée aux latinistes et hellénistes) dont le concours présente une épreuve de version en Latin ou en Grec.

      Nomenclature Prépa Littéraire

       

      La majeure partie des étudiants a en principe pour ambition d’intégrer une ENS, l’enseignement et/ou la recherche étant les principaux débouchés de ce cursus. Mais, 95% des étudiants échouant à intégrer une ENS, la BEL donne aux préparationnaires en Lettres d’autres options d’orientation et revalorise ainsi cette voie. L’intégration d’une école de commerce constitue donc une véritable alternative bien que l’Hypokhâgne et la Khâgne ne dispensent aucun enseignement en mathématiques. En effet, suite à l’intégration des étudiants, les Grandes Écoles mettent en place une remise à niveau et ces profils éminemment littéraires peuvent finalement s’orienter vers des carrières plus quantitatives (en stratégie, finance, management etc.)

      Il n’en demeure pas moins qu’une Khâgne requiert expressément un bon – voire excellent – niveau dans l’ensemble des matières littéraires (Français, Philosophie, Histoire et Géographie, Langues Vivantes). En effet, les exigences s’avèrent élevées et équilibrées entre les différentes disciplines littéraires.

      Volume horaire classes de première année : Lettres supérieurs

      Volume horaire classes de deuxième année

       

      En revanche, comme pour les CPGE Commerce, la filière khâgne reste ouverte à tous les profils, pourvu qu’ils soient brillants et comme le souligne Stéphane Coviaux (président de l’Association des professeurs de première et lettres supérieures) : « Notre principe général est qu’aucun choix ne fermera la moindre porte. Un élève, pas encore déterminé, qui aura choisi des spécialités scientifiques aura donc toute sa place dans nos filières ». A priori aucun enseignement de spécialité ne sera donc discriminant bien qu’il soit recommandé aux élèves de faire les choix les plus cohérents avec leur ambition d’école (Celsa, IEP, école de commerce, ENS).

      La spécialité Littérature, langues et cultures de l’Antiquité (LLCA) de même que l’option Langues et cultures de l’Antiquité (LCA) demeureront toutefois l’orientation la plus naturelle afin de se constituer un bagage en humanités en amont de la prépa. Ceci dit, Stéphane Coviaux assure que « Aujourd’hui, la plupart de nos étudiants démarrent le latin ou le grec en première année de prépa, et arrivent en deux ans au niveau exigé. Cette préparation intensive se poursuivra. »

      Une bonne maîtrise du Latin ou du Grec acquise dès le Secondaire constitue toutefois un avantage sensible dans la mesure où elle permet une maîtrise plus approfondie de la sémantique des sujets en Philosophie, Histoire, Géographie etc. et fournit donc aux étudiants un avantage pour comprendre certaines ambivalences et nuances. Ainsi, commencer l’étude du Latin ou du Grec de manière précoce ne peut être qu’un élément de discrimination positive, sans que cela soit rédhibitoire pour les élèves qui n’en auraient jamais fait.

       

      Hypokhâgne et Khâgne B/L

      La B/L est une classe préparatoire dite littéraire et pourtant étonnamment pluridisciplinaire et équilibrée. Les élèves issus de cette filière préparent en priorité les concours suivants :

      • Le concours B/L de l’École Normale Supérieure de Paris (rue d’Ulm) ;
      • Le concours Sciences Économiques et Sociales de l’École Normale Supérieure de Lyon ;
      • Le concours Sciences Sociales de l’ENS Paris-Saclay ;
      • Le concours Économie et Sciences Sociales de l’ENSAE ParisTech (École Nationale de la Statistique et de l’Administration Économique).

      Les étudiants peuvent également se présenter aux concours d’autres Grandes Écoles par des voies dédiées :

      • L’option Lettres et Sciences Humaines des concours des Grandes Écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESCP BS, EM Lyon, EDHEC, Audencia) ;
      • La procédure d’admission en Master 1 de Sciences Po Paris ;
      • Le concours Économie et Sciences Sociales de l’ENSAI (École Nationale de la Statistique et de l’Analyse de l’Information).

      Encore plus largement pluridisciplinaire, l’Hypokhâgne et la Khâgne B/L sont fondées sur un principe d’égalité des matières. Elles croisent prépa littéraire et prépa HEC, conservant de la première des exigences purement académiques fortes, et, à ce titre, cette formation très exigeante est un oiseau rare au sein des prépas (très peu de Lycées en proposent). Il est en revanche certain que la plupart des étudiants de B/L effectuent de brillants parcours académiques et professionnels, souvent très variés.

      Cette filière serait donc en principe ouverte à tous les lycéens mais elle requiert en réalité un très bon niveau, parfois discriminant, en Mathématiques (pondérées du même volume horaire que les sciences humaines).

      Volume horaire prépa B/L

       

      C’est pour cela, qu’à la différence de l’A/L, la spécialité Mathématiques sera inévitable jusqu’en Terminale. Il est essentiel que les élèves conservent au lycée, dans l’optique d’intégrer une B/L, le profil le plus équilibré et le plus complet possible. Par ailleurs, les enseignements Humanités, littérature et philosophie (HLP), Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP), Sciences Économiques et Sociales (SES), Littérature, langues et cultures de l’Antiquité (LLCA) ou Langues, littératures et cultures étrangères (LLCE) peuvent être un plus.

      L’École normale supérieure de la rue d’Ulm

      L’École normale supérieure de la rue d’Ulm

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      Ma vie en école – Entretien avec Thomas, étudiant à HEC et à l’Ecole normale supérieure, passé par la prépa commerce d’IPESUP

       

      Quel a été ton parcours de lycéen ?

      J’ai passé 3 ans au lycée Saint Dominique de Neuilly sur Seine en effectuant un baccalauréat scientifique spécialité mathématiques.

       

      Pourquoi t’es-tu orienté vers une classe préparatoire aux Grandes Ecoles de Commerce ?

      Ayant pour objectif à l’origine de faire de l’enseignement et de la recherche en astrophysique, je me suis aperçu pendant mes années de lycée que mon niveau en mathématiques et en physique serait probablement toujours insuffisant pour exceller dans le domaine un jour. Je me suis en parallèle découvert une passion pour la psychologie et la philosophie, et, voulant à la fois une classe préparatoire qui saurait exploiter mes points forts tout en gardant des mathématiques au programme et qui serait à terme un chemin pour rejoindre des études en sciences cognitives (ce que plusieurs écoles de commerce permettent en double diplôme), je me suis orienté vers une classe préparatoire ECE.

       

      Comment se passe ta vie en école ?

      Bien que marqué pour une bonne partie par l’épisode de la COVID-19, mon parcours au sein de l’école se déroule très bien : la rentrée a été marquée par l’apprentissage des traditions de l’école et la rencontre de nombreuses personnes et futurs amis ; en deuxième partie d’année, mon rythme de vie s’est ralenti alors que les cours passaient à distance. Cela m’a permis de commencer un projet entrepreneurial avec plusieurs amis – faisant suite à une réflexion commune développée en classe préparatoire –, au début accompagné par HEC, qui, aujourd’hui encore, me prend une partie importante de mon temps.

       

      Participes-tu à la vie associative d’HEC ?

      Mon implication a été très importante (et parfois un peu trop ambitieuse au vu de mes autres projets) ! Au sein d’HEC, j’ai pu co-créer ma propre association « Psych’HEC », une association de développement personnel et soutien psychologique : essayer de rassembler des personnes autour d’un sujet qui m’anime et me mettre dans une démarche active pour organiser des événements était très formateur et source de confiance en moi. Au-delà de cette expérience, j’ai pu participer à une campagne (gagnée) très prenante pour se faire élire au Bureau des Arts et m’engager un temps au sein de l’association « Fleur de Bitume » pour faire du tutorat à des élèves dans des collèges défavorisés.

       

      Ton cursus prévoit-il des stages ou des séjours à l’étranger ?

      Mon cursus prévoit au minimum 40 semaines de stages et 6 mois à l’étranger. Au sujet des stages, j’ai déjà pu travailler au sein de Rising Up, une start-up qui vise à utiliser un savoir de pointe en sciences cognitives et management pour faciliter la transformation humaine des organisations et aider à développer les compétences des individus (et je vais peut-être y rester cette année à temps partiel). Pour partir à l’étranger, je reste ouvert pour ma recherche de stages futurs et j’espère particulièrement pouvoir faire 6 mois de recherche en sciences cognitives dans un autre pays en master 2.

       

      Quel est ton cours préféré ?

      Sans hésiter, parce qu’il mérite d’être cité, le cours FACT Entreprenor (coanimé par les excellents Frédéric Iselin et Etienne Krieger). C’est un cours qui vise à inviter les étudiants, accompagnés par des coachs et un MOOC coconstruit avec Polytechnique, à effectuer les premières phases de la création d’une start-up (notamment en interrogeant des personnes pour mieux comprendre leur cible), pour éventuellement continuer à terme leur création si l’idée peut se concrétiser. C’est pour moi un cours très enrichissant car il invite à apprendre à chercher soi-même les informations dont on a besoin (sur un domaine qui a priori nous intéresse beaucoup) et à oser contacter les personnes nécessaires pour avancer dans la bonne voie. 

       

      Quel est ton professeur préféré ?

      L’ineffable Gilles Stoltz, professeur émérite de statistiques. Au-delà de polycopiés extrêmement détaillés et parfaitement rédigés ou de son envie contagieuse de développer l’esprit critique de ses élèves à travers son cours, son humour et sa bonne humeur difficilement égalables font de son cours un rendez-vous régulier très agréable.

       

      Quelles sont à tes yeux les principales qualités de ton école ? 

      Je vois trois qualités principales : le grand campus à la campagne (tout le monde n’aime pas, mais je trouve ça assez enthousiasmant de parfois voir passer une biche en rentrant dans sa chambre le soir), la solidité et la cohérence du tronc commun de cours, et la présence d’un réseau d’anciens très important et actif. Au-delà de ces atouts assez standards, la première édition du programme « Sens et Leadership » lors de mon année d’intégration m’a particulièrement enthousiasmé : ce dernier commence par quelques jours dans un très bel endroit en France (au Mont-Saint-Michel pour ma part), puis se poursuit avec la réalisation d’un mémoire de recherche sur le sujet du sens en entreprise en parallèle de conférences avec des intervenants très bien choisis ; même s’il reste des marges d’amélioration importantes, ce début d’engagement pour pousser les étudiants à réfléchir au sens de leur travail dans notre société me semble déjà fondamental.

       

      As-tu une anecdote à nous raconter sur ta vie en école ? 

      Je me rappelle simplement de cet instant de surprise que j’ai eu quand j’ai réalisé en début d’année que ma chambre était juste en face de la salle de soirée : déni, recherche de solution, puis acceptation… Certaines de mes nuits ont ainsi vu leur cours normal dévié par des chants gutturaux improvisés ou des danseurs au pas parfois un peu trop lourd !

       

      Tu as rejoint l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm pour étudier les sciences cognitives, en quoi cette formation complète-t-elle ton parcours à HEC ?

      C’est à l’ENS Ulm que se trouvent mes cours préférés : le contenu y est très poussé et un point d’honneur y est mis pour transmettre une méthodologie scientifique (pour savoir quoi penser sur un domaine et faire de la recherche). Cela me permet de continuer à développer de manière accompagnée mon intérêt pour la psychologie, la philosophie (de l’esprit), l’anthropologie, l’intelligence artificielle ou les neurosciences. A titre professionnel, l’établissement me forme à deux titres : il me prépare pour faire de l’entrepreneuriat dans le domaine des sciences cognitives (en se basant sur des connaissances solides) et il constitue un tremplin unique pour faire plus tard (voire en parallèle) de l’enseignement et de la recherche dans le domaine.

       

      Que t’a apporté la prépa ? 

      Je crois que le plus grand apport que je retire de ma classe préparatoire est qu’elle m’a poussé à développer considérablement ma capacité de travail et ma rigueur. De manière parallèle, j’en ressors également beaucoup plus capable de parler de manière structurée et spontanée sur n’importe quel sujet. Et au sujet du contenu, elle m’a permis de développer une culture générale très approfondie pour penser le monde contemporain. Enfin, et probablement l’élément le plus crucial pour ma vie future, j’y ai rencontré mes meilleurs amis et personnes avec lesquelles je crée mon projet entrepreneurial.

       

      Quelles ont été ses spécificités ? 

      Je trouve que le parcours permet peu à peu d’apprendre à bien se concentrer et à travailler plus efficacement : même déterminées, la plupart des personnes en début de première année essayent encore de trouver leurs marques (et ont du mal à travailler efficacement et longtemps), alors que le rythme de travail devient de plus en plus intense et naturel à mesure que le temps s’écoule. A partir de ce moment-là, j’ai pu réellement prendre plaisir à travailler avec des amis et à poursuivre un même but de manière constante. Et, constat le plus évident, cela reste très stimulant si l’on s’accroche de vraiment avoir à connaître pour la première fois une matière en profondeur, que ce soit les mathématiques, l’économie, la culture générale ou la culture étrangère.

       

      Conseillerais-tu la prépa HEC d’Ipesup ? Si oui, pourquoi ? 

      En règle générale, je conseille la classe préparatoire (dont la classe préparatoire commerciale) pour les élèves qui en ont l’envie et qui sont prêts à travailler (et qui ont un dossier suffisant pour être sélectionnés dans un établissement qui leur plaît). Pour la prépa HEC d’Ipesup en particulier, je pense que c’est un plutôt bon choix pour beaucoup de personnes assez autonomes et pour qui le prix n’est pas une barrière : les cours sont très bons, les professeurs ont une véritable connaissance de l’attendu des concours et cela reste un peu plus accessible que d’autres grandes prépas pour ce qui est du dossier.

       

      Quels sont tes projets ? 

      Je suis occupé par trois projets majeurs actuellement. D’abord, comme j’ai pu le mentionner, j’ai créé une start-up du nom de « DeepSelf », une plateforme RH intelligente qui se base sur des connaissances précises en sciences cognitives et théorie des organisations pour accentuer l’engagement en entreprise et accompagner les organisations vers des modèles plus humains et soutenables. Cela me conduit notamment à participer à des concours (Enactus Festival, AI For Tomorrow), accompagné par des coachs, et à rencontrer beaucoup de professionnels pour mieux comprendre leur quotidien et leurs problèmes. Par ailleurs, j’écris un livre sur l’intelligence artificielle en interrogeant des experts du sujet pour essayer de révéler le potentiel très important et les risques éthiques que cette technologie représente. Enfin, je suis activement engagé au sein de l’association Altruisme Efficace France, qui invite à réfléchir de manière rationnelle aux meilleurs moyens d’agir pour accroître son impact positif sur la société.

       

      As-tu un mot à adresser aux lycéens et préparationnaires qui te lisent ?  

      Au sujet de la classe préparatoire, encore une fois, n’hésitez pas à y aller si vous vous sentez prêts à travailler sérieusement et que votre dossier est potentiellement suffisant pour aller là où vous voulez ; pour les préparationnaires, simplement un message de courage, soyez fiers de votre parcours quoi qu’il en ressorte ! De manière générale, sans vouloir faire de référence un peu caricaturale à mon école, apprenez à oser : je ne parle pas seulement du domaine professionnel, ayez beaucoup d’ambition (et de compassion) pour la personne que vous êtes et que vous voulez devenir !

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      Quatre grandes étapes pour se préparer à Oxbridge

       

      I. Anticipez pour bien enrichir votre profil personnel

      Un dossier Oxbridge se prépare dès la classe de Seconde. Il vous faudra en effet dès cette année vivre des expériences et développer les compétences requises par le cursus convoité. Pour la médecine par exemple, il s’agira de faire des stages obligatoires. Pour Philosophy, Politics and Economics (PPE), il faudra avoir développé beaucoup de lecture personnelle, et éventuellement un engagement dans un partie politique ou du volontariat. En ingénierie il sera nécessaire d’avoir fait des stages et d’avoir développé des projets personnels en lien avec le cursus. Enfin, si vous envisagez de postuler en Computer Science il faudra être familier du coding et avoir un bon niveau en mathématiques.

       

      II. La rédaction du Personal Statement

      Toutes les universités d’élite ne donnent pas d’interviews. Celles qui le font utilisent le Personal  Statement (entre autres éléments du dossier comme les bulletins scolaires) pour les aider à décider qui convier.

      Le Personal statement peut vous permettre de vous démarquer des autres candidats : c’est le seul élément de votre candidature sur lequel vous avez un contrôle total.

      Ce court texte de 47 lignes doit être bien médité : chaque mot a son importance. Il faudra éviter le langage fleuri que n’apprécient guère les universités anglophones, proscrire les contractions et les fautes de grammaire.

      En règle générale, les universités britanniques s’intéressent largement à l’individu qui postule, son parcours, sa personnalité. Dans le cas des universités d’élite, c’est surtout le niveau académique qui importe. Votre Personal Statement sera donc axé votre cursus académique, sans pour autant répéter ce qu’indiqueront déjà vos bulletins scolaires et vos lettres de recommandation.

      Vous pourrez y montrer :

      • vos connaissances et votre curiosité
      • votre capacité à vous exprimer de manière claire et organisée
      • votre esprit critique

       

      Que pouvez-vous inclure ?

      • Vos études actuelles
      • Vos centres d’intérêts et activités académiques
      • Les cours en ligne auxquels vous avez participé (par exemple des MOOCs)
      • Vos lectures et participations à des conférences
      • Vos visites de musées et galeries
      • Vos stages rémunérés ou non
      • Vos activités de volontariat
      • Les clubs et associations dans lesquels vous vous êtes investi
      • Activités liées aux compétences requises
      • Les activités sportives que vous pratiquez
      • Vos hobbies

       

      L'université de Cambridge
      L’université de Cambridge (King’s College)

       

      Les étudiants qui postulent dans des universités de haut niveau sont donc censés fournir un travail académique bien structuré, comme l’explique la London School of Economics (LSE) sur son site web :

      « Votre Personal Statement doit porter essentiellement sur votre intérêt académique pour la matière que vous souhaitez étudier. Une façon de réfléchir au Personal Statement est de réfléchir à ce que nous attendons des étudiants de premier cycle : nous leur demandons de s’informer sur des sujets en rapport avec leur cours, par la lecture ou d’autres expériences, puis de discuter des idées qu’ils ont abordées dans un essai. C’est la compétence que nous recherchons dans votre Personal Statement et nous recommandons qu’au moins 80 % de votre rédaction soit consacrée à ce type de réflexion académique. »

       

      Pour vous aider dans la rédaction du Personal Statement, voici quelles questions vous pouvez vous poser :

       

      1. Pourquoi postulez-vous ?

      Montrez de l’enthousiasme et de la motivation pour le cursus choisi

      • Pourquoi ce sujet vous intéresse (études antérieures et actuelles, intérêts et activités, cours en ligne gratuits)
      • Quelles sont vos ambitions à la fin de votre cursus

       

      1. Qu’est-ce qui vous rend apte à postuler ?

      Démontrer votre compréhension du cursus choisi, et présentez vos expériences en lien avec le cursus choisi (des stages, un engagement citoyen pour PPE, etc)

      • Montrer que vous avez les traits de caractère nécessaires pour réussir
      • Tenez compte des aspects du sujet qui vous intéressent particulièrement et/ou débattez de points clés
      • Faites référence aux compétences et connaissances acquises, aux réalisations et expériences passées qui pourront vous aider à mener à bien votre formation avec succès (il peut s’agir d’études, d’un emploi ou d’une expérience professionnelle, ou encore de loisirs, d’intérêts et d’activités sociales.)

       

      1. Qu’est-ce qui vous distingue ?

      Montrez de l’enthousiasme pour les matières du cursus désiré

      • Développez une pensée indépendante et originale
      • Évoquez vos lectures personnelles (celles qui sont les plus pertinentes !), votre participation à des événements, conférences, MOOC, ou votre engagement associatif ou civique.

       

      1. Quelles sont vos compétences et expériences les plus pertinentes ?

      Faites le lien entre vos expériences/ compétences et les qualités que l’université recherche.

      Les meilleurs candidats sont ceux qui parviennent à établir un lien entre leurs activités extrascolaires et le programme d’études qu’ils proposent.

       

      III. Les examens et le travail soumis

      Oxford et Cambridge imposent des examens d’entrée (LNAT, TSA, CSAT, UKCAT, NSAA, ECAA, STEP – la liste est longue) qui ont lieu en général autour d’octobre/novembre. Selon le cursus souhaité, ces épreuves peuvent avoir lieu en pleine période du Bac.

      Votre candidature sera examinée exactement comme celle d’un candidat anglais, donc pour certains cursus tels les matières STEM il est nécessaire de se faire accompagner par un tuteur dès votre entrée en classe de Première pour vous mettre au même niveau qu’un étudiant de A levels (surtout en mathématiques, physique, chimie et SVT). Il n’existe aucune dispense liée à votre nationalité ou votre système d’éducation.

      Certains cursus exigent par ailleurs que vous transmettiez une ou deux rédactions scolaires (misez sur un travail ayant obtenu une note supérieure à 16/20). Il convient de bien anticiper la préparation de ces rédactions, qui doivent être de 2000 mots environ : si tous vos DST ou DM sont beaucoup plus courts ou beaucoup plus longs que le format exigé, consultez vos professeurs et demandez-leur s’ils peuvent, exceptionnellement, accepter deux rédactions à la bonne longueur.

      Choisissez des rédactions dans des matières en lien avec le programme choisi et qui vous enthousiasment (par exemple, si vous envisagez le cursus Human Social and Political Sciences, soumettez une rédaction en SES et une rédaction en HGGSP). Vous devez traduire vous-même votre rédaction en anglais et la soumettre avant la Toussaint avec une page de garde tamponnée par votre école.

       

      IV. L’entretien

      Cette étape décisive a lieu début/mi-décembre et a été longuement entourée de mystère et de légendes, mais depuis quelques années les deux établissements tentent de la démystifier. L’entretien reste néanmoins un challenge de taille. Sachez que vous serez uniquement convié à un interview que si vous avez passé toutes les étapes précédentes avec succès.

      Vous passerez normalement au moins deux entretiens (il arrive que l’Université en fasse passer jusqu’à quatre).  A Oxford, il faut prévoir deux nuitées sur place (vous serez hébergé dans un Collège), à Cambridge une seule nuit suffit. Si vous n’avez pas eu d’examen d’entrée à passer vous aurez un examen court sur place avant l’entretien.

      La veille de l’entretien, relisez de près votre Personal Statement et vos rédactions soumises.  Lors de l’entretien, les premières questions ont pour objectif de vous mettre à l’aise, mais montent rapidement en puissance. Dans les matières scientifiques, attendez-vous à une colle et à ce que l’on vous pose des questions de plus en plus complexes jusqu’à ce que vous ne connaissiez pas la réponse – l’idée étant de voir comment vous réfléchissez.

       

      Présentation de l’interview d’admission à Oxford :

       

      Présentation de l’interview d’admission à Cambridge :

       



      Ma vie en école d’ingénieur post-bac. Entretien avec Charles, étudiant en deuxième année à l’ECE à Paris

      Avant d’intégrer une école d’ingénieur post-bac, quel a été ton parcours de lycéen ? 

      J’ai fait mes classes de Première et de Terminale à Prépasup à Paris, préparant un bac S spécialité mathématiques.

       

      Pourquoi t’es-tu tourné vers une école d’ingénieur post-bac ? 

      Depuis petit, je suis attiré par le bricolage et la mécanique. J’ai toujours aimé réparer des vélos, repeindre et réparer les objets qui ne fonctionnaient plus. J’ai aussi une passion, le modélisme. Il s’agit de miniatures d’engins mécaniques à moteur ou électriques comme les voitures télécommandées, les avions, les hélicoptères. Petit j’avais une miniature de voiture et un petit avion. Avec ces centres d’intérêt et mon goût pour les sciences il m’est apparu naturel de me tourner vers une école d’ingénieurs. Je ne me sentais pas les capacités de concentration et de travail pour rejoindre une classe préparatoire, alors j’ai envisagé les écoles d’ingénieur post-bac. 

       

      Comment se passe la vie en école ? 

      C’est très différent par rapport à la Terminale : on est libre de ce qu’on fait, on a plus d’indépendance. On travaille mais on travaille plus pour soi. Les horaires sont différents : en Terminale c’était parfois 8h-18h alors qu’en école on peut avoir des journées de 8h-20h puis cours uniquement le matin le lendemain, ça alterne. On travaille plus parce qu’on en a envie, alors qu’en Terminale, on travaille parce qu’on est contraint, notamment par les parents. En école d’ingénieurs, on aime, donc on travaille. On a à peu près 27 heures de cours par semaine en première année. 

      Comme dans toutes les écoles, il existe de nombreuses associations où on peut faire du sport, défendre des causes comme l’écologie. Le jeudi après-midi est dédié à la vie associative. Pour ma part je suis dans le BDS (Bureau des Sports) en section tennis. L’école loue des terrains à l’année dans le 13e arrondissement et on peut aller y jouer. 

       

      Ton cursus prévoit-il des stages ou des séjours à l’étranger ?

      Les première et deuxième années sont des années de prépa intégrée. A partir de la deuxième année, on doit réaliser un stage obligatoire de deux mois minimum. Ceux qui ont les meilleurs résultats (et qui peuvent se le permettre) ont la possibilité de réaliser un séjour au Museum of Modern Art (MoMA) à San Francisco pour découvrir l’ingénierie artistique. En troisième ou quatrième année, on a la possibilité de faire six mois de stage à l’étranger. Le cursus se clôt sur un stage de fin d’études dans une entreprise, que les étudiants intègrent généralement par la suite.

       

      Quels sont les qualités et les défauts de ton école ? 

      Les qualités, ce sont les matières étudiées comme l’informatique et l’électronique. Le niveau est vraiment bon. Je peux mentionner un défaut, même si ce n’est pas très important : en première année, les étudiants sont dans le seul bâtiment qui n’est pas rénové. 

       

      Comment se sont déroulés les concours ? 

      Les concours des écoles d’ingénieur post-bac sont assez stressants à cause du temps imparti. Comme le temps est très limité, il faut bien le gérer et sélectionner les questions auxquelles on est sûr de pouvoir répondre. On n’a même pas 45 secondes par question, et quand elles appellent de grosses réflexions mathématiques il faut apprendre à aller vite.

      L’anglais est plutôt difficile en concours, parce qu’il y a de nombreux pièges, comme en français d’ailleurs. En français, on est souvent confiant car c’est la langue qu’on maîtrise mais en réalité on est interrogé sur des règles de grammaire très précises qu’on ne connaît pas toujours à la lettre. C’est compliqué d’avoir plus de 10/20. Il faut s’entraîner pour essayer d’éviter les pièges.

       

      ECE Paris et Lyon

       

      Comment t’es-tu préparé aux concours ? 

      On ne se prépare généralement pas avant la Terminale. J’ai préparé quatre concours : Puissance Alpha, Avenir, GEIPI/ Polytech, Advance. Dès la Toussaint et à toutes les vacances j’ai réalisé des stages avec Prépasup. Les concours ont lieu juste avant le bac, à Pâques, il faut donc bien s’organiser tout au long de l’année.

       

      En quoi consistent ces stages de préparation aux concours ? 

      Il s’agit d’entraînements sur les annales de concours des années précédentes. Ce n’est pas du cours classique comme en Terminale. On apprend à ne pas tomber dans les pièges. Si on ne se prépare pas aux concours, on tombe facilement dans les pièges.  

       

      Qu’est-ce que ta préparation t’a apporté ? 

      Elle m’a appris à savoir gérer le temps, à ne pas tomber dans les pièges tendus par le concours. Il ne faut pas oublier que c’est un concours, avec un nombre de places limité : l’examen il faut le réussir, alors que le concours il faut être parmi les meilleurs. 

      La préparation aux concours Post-bac d’ingénieur, si on ne la fait pas, ça risque d’être compliqué. Si on la fait, il faut être à fond, et si on ne peut pas faire tous les stages, il est bon de choisir ceux qui sont près du concours. Après décembre, la préparation devient essentielle. 

       

      Conseillerais-tu la prépa concours écoles d’ingénieur Post-bac de Prépasup ? 

      A 100%, d’ailleurs je l’ai déjà fait. A ceux qui étaient en Première quand j’étais en Terminale j’ai conseillé ces stages pour les écoles d’ingénieur mais aussi pour les écoles de commerce car il y a l’équivalent en commerce, et ils les ont faits. 

       

      Comment as-tu choisi ton école ? 

      J’ai été admis dans pas mal d’écoles, et j’ai fait le choix de l’ECE à cause des matières qui m’attiraient, de la réputation de l’école et de sa localisation géographique (elle est à Paris, dans le 15e arrondissement).  L’école ne propose que quatre matières en prépa intégrée : maths, physique, informatique, électronique. Ce sont quatre matières que j’aime beaucoup, et qui permettent d’être bon et de ne pas se disperser.

       

      Quels sont tes projets ? 

      A court terme : réussir mes cinq années, trouver un master qui me convienne, puis faire un master commercial dans une Grande Ecole pour avoir un double diplôme ingénieur / commerce, cursus recherché sur le marché du travail, puis devenir manager sur des projets liés à l’aéronautique, la cybersécurité, ou l’automobile.

       

      Qu’est-ce qui fait un bon ingénieur selon toi ?  

      Le propre d’un ingénieur c’est de savoir s’adapter. Quand il y a un problème, il faut savoir le résoudre, et s’il est inédit, il faut savoir s’adapter, créer les outils pour le résoudre.

       

      Merci à toi Charles Thiolon d’avoir accepté cet entretien !

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